Swiggity Swooty - Libre sous conditions

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Il avait le pouvoir de l'ivresse. C'était juste excellent. Le pire pouvoir au monde, dont les effets dépendant d'une personne à une autre, d'une tolérance à l'autre. Et pourtant, il l'adorait. Pour ce côté comique. Ce côté chaotique. Ami, ou ennemi. Rire ou pleurs. Les possibilités d'adaptation étaient nombreuses. Et de son agilité, il pouvait profiter de ce moment d'absence éthylique pour fuir, pour attaquer, pour grimper. Cabrioles et chaparderies. Voilà ce qu'il était.

Il avait contourné la côte, laissant ses oreilles le guider par les voix fortes des Etelkrus. Parlaient ils ainsi par la distance les séparant de leurs opposants, ou pour le guider vers le lieu à escamoter ? Il ne savait pas, et, le cœur battant, il les suivait, à une distance non négligeable. Passant par les fourrés, le longs de la côte, il se trouva à plus d'un demi kilomètre du point de collision entre les deux meutes. De là, il marcha paisiblement, sous couverts du vent, vers l'eau, dans laquelle il pénétra sans un gaps de surprise sous la froideur hivernale. Mais il devait le faire.

Pendant qu'eux s'occupaient de reprendre l'enfant aux pirates, tout en faisant diversion, lui s'invitait sur le bateau. En toute discrétion. Et si un ennemi le voyait, il le saoulerait. Ça pourrait être drôle, de voir un pirate, habitué à l'alcool, devenir complétement torché.

Il ricana légèrement avant de plonger sous l'eau, cherchant à atteindre sa cible par derrière.

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Dès Agi, échec >:T

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Sa nage, parfois agrémentée d'un souffle à l'air libre, loin des regards, le mena jusqu'au cul de la bicoque. De là, il chercha à grimper via les planches. Mais humides, que ce soit elles aux pourtours encrassé d'algues, ou lui, tout salé qu'il était, il n'y parvint pas. Pas même à hisser son torse gonflé d'eau. Il fit quelques brasses supplémentaires, cherchant un point d'accroche, en vain. De ci, de là, des bigorneaux culminaient, mais trop fragiles pour être des prises de choix.

Quelques brasses, encore, tournant autour de ce morceau d'épave, flottant par la grâce divine volée, sans jamais dépasser son corps ou ses reflux marins de la protection visuelle qu'elle offrait. Il devait être discret. Un échec n'était pas synonyme d'alarme. Ils étaient trop occupés, trop loin, pour l'entendre gratter. Les Etelkrus faisaient un boucan de tous les diables. Assez pour le couvrir.

Mais il devait vite trouver, avant que leurs menaces ne fassent céder les pirates et mettent fin à sa petite escapade.

Dés AGI pour savoir s'il réussit à monter sur le bateau

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Ça râlait, là bas. La foule s'éhontait. Et au vu des tensions, il n'y avait que deux issues possibles. Soit ils se battaient et les pirates n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Soit ils pliaient. Mais ils étaient fiers, à n'en pas douter. Et roublards. Peut être comptaient ils sur une intervention divine pour les sauver, eux qui avaient tant sacrifier à l'océan.

Mais qu'importe.
Yersine ne chercha pas à savoir dans quoi il nageait. De la simple eau salée. L'autel des sacrifiés. Ou bien, la pire des merdes dans laquelle il pouvait se fourrer. Et qui pouvait bien savoir ce qui se trainait sous ses pattes immergées. Crabe géante, kraken colérique, pirate écervelé. Noyés. Fantômes du passé.

Il se mordit la joue, pour ne plus penser à ces horreurs marines.
Il fit quelques mouvements de nage, toujours à la recherche d'une prise. Puis, d'un coup d’œil rapide sur les abords du vestige flottant, il la vit. L'ancre amarrée par sa propre volonté, solidement accroché au pont et aux rochers, plage de caillasses et de sable rauque. Une belle prise pour grimper oui. Mais a quel prix. Il n'était plus en arrière, loin des regards. Mais sur le coté. Les Etelkrus pouvaient le voir, s'ils n'étaient pas trop aveuglés par le discours de leurs alphas. Et potentiellement les pirates, s'il ne faisait pas vite.

Mais avait-il le choix ? Il était dans l'eau. Un terrain peu mobile pour lui. Et bien trop pour les pirates sirènes et tritons. Quit à être repéré, autant se battre, s'esquiver, sur le solide plancher du navire.
Alors, lentement, sans un bruit, juste le haut de sa tête et de sa truffe à l'air libre, il avança vers l'ancre.

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Dés AGI, réussite

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Il l'attrapa délicatement, cherchant à ne pas faire vibrer les maillons entre eux. Et d'un coup sec, maitrisé, il se hissa. Lentement. Énergiquement. Donnant à chaque geste une force et une précision pour être le plus discret possible.

Oh, il était certains que désormais, quelques Etelkrus, ceux le plus sur le côté, positionnés en renfort sur la seconde ligne de défense, pouvaient le voir. Mais il comptait sur leur discrétion pour ne rien dire. Leur étonnement serait une alarme. Et aussi stupides soient-ils, bourrins de service, il osait croire que Pepper les avait mit en garde de sa potentielle arrivée.

Et au terme d'une longue minute, il finit par atteindre le point, trempé, mais toujours aussi silencieux.

Dés AGI pour savoir s'il réussit à monter sur le bateau, via cette fois ci les chaines de l'ancre

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Ok. Très bien. Il n'était qu'à un dizaine de mètres des petits pirates, et il était certains qu'ils ne se la jouaient pas tipiak ou paquets de chips. Plutôt dans le sabre et les crocs. Alors, d'un pas de biche, il s'éloigna pour retourner à l'arrière, au niveau de la cabine du capitaine. Tous étaient sur le pont, les côtes, et c'était tant mieux. Leur petit face à face était long, et, ça aussi, c'était pour le plus grand bien.

En espérant juste que cela ne s'échauffe pas trop vite. Il serait vite happé dans la débandade.

Bon, plus qu'à explorer là où pouvaient être les cœurs.
Deux choix. Soit bien planqués, dans les quartiers du capitaine ou au cœur même du bateau pour lui donner vie. Soit bien en évidence pour montrer leur suprématie. Dangereux, peu futé, mais d'un autre côté, pouvait on en demander tant aux pirates ? Oui, la piètre image qu'il se faisait d'eux corrompait totalement son jugement. Mais il n'était pas sûr de où chercher, et le temps jouait contre lui.

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Dès Ing, réussite

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Réfléchit bon sang. Réfléchit. Si tu étais un capitaine, car c'était certainement lui qui donnait les ordres, où aurais-tu planqué un tel trésor ? Où aurais-tu caché, ou montré au public, le fruit de ta rapine ? Si ardue, si effroyable, qu'elle fit frémir la terre pour la couvrir d'ombre. Si Yersine était capitaine, et heureusement ce n'était pas le cas, il aurait fait en sorte de toujours avoir un œil sur eux. Après tout, c'était eux qui mettait en vie ce bateau, des informations qu'on lui avait raconté. Un navire qui prend vie et se dirige, même sans équipage à bord, depuis que les cœurs fussent saisit.
Et comment un tel bateau pouvait il ainsi se conduire, seul ? Un endroit qui permet sa navigation, et qui est sous l’œil avide de son capitaine ?

Il détourna le regard vers sa cible. Petit trône de bois. Petite roue de la charia.
Le gouvernail.

Alors, il s'en approcha, grimpant ce promontoire avec véhémence, jusqu'à atteindre son trésor.

Là, ancré dans le bois, palpitant, les cœurs vibraient de toute leur puissance, insufflant la vie au navire gondolé de sel et d'ancienneté. Trois. Plus que prévu. Mais était-ce logique. Un pour chaque île. Celui de Moiro, dont les fleurs ne furent jamais plus les mêmes depuis l'arrivée de l'ombre sur leurs pétales. Celui de l'île Abysse, convoité par Pepper. Et celui de Yurai, de son île aux fantômes qu'il avait tant exploré.

Il devait les reprendre. Mais comment.
Et surtout, comment le bateau allait-il réagir face à sa perte soudaine de vitalité ? Allait-il alerter les pirates de ce vol ? Il devait procéder avec rapidité et délicatesse. Prendre. Mettre dans sa besace.

Courir.

C'était un plan a chier. Mais avait-il le choix. Là, devant les cœurs, il cherchait comment les obtenir. Et surtout comment survivre.

Dès ING pour avoir une idée de où chercher les cœurs ; ou au moins un. Yersine ne sachant pas qu'il y en a plus de deux volés, et s'ils sont ensemble ou non.

Safran

Que croyais-tu vraiment vouloir faire, misérable continental?  L'île avait ses gardiens, ceux qui sont tapis au fond de l'eau et qui n'attendait que l'ombre projeté d'un intrus pour se jeter sur eux. Safran savait que les Raeders attendaient la visite non désiré mais plus qu'évidente après les petites lubies de Kéran, des Etelkrus. Elle les avait vu passé au dessus d'elle, masse d'ombre dont il aurait été si simple d'attraper le ventre d'un pour le faire couler au fond de l'eau. Mais elle savait aussi que les siens voulaient récupéré un loup, qu'elle, monstre marin réanimé, n'avait pas eu l'occasion de connaître. Soit, elle attendait donc que le goûts et l'odeur du sang envahissent les flots pour intervenir, en attendant, elle arpentait les contours de l'île, prédateur gardien de son territoire. Alors, autant le dire, elle ne le manqua pas un instant, cette forme détachée du cortège Etelkru, retardataire mais qui partageait autant qu'eux dans les vagues salées là où un Readers glissait avec aisance, d'autant plus quand ceci Raeders avait muté pour devenir un être bien plus adapté à l'Océan qu'au Continent.
Alors elle l'avait suivi, silencieuse dans les flots, n'ayant besoin que de simples mouvement lents, simple ondulation de son corps là où le continental bataillait très certainement pour garder sa tête hors de l'eau. Safran le laissa quelques instant, aller à son objectif dont elle ignorait tout, le suivant simplement du fond de l'eau, remontant parfois vers la surface au gré des courants, aplatissant sa crête dorsale pour qu'elle ne crève pas cette limite entre l'air et l'eau. Et le loup s'afféra autour du bateau, raclant sa coque de ses griffes alors qu'il ne parvenait pas à s'y hisser, tandis que Safran elle se rapprochait.

L'eau ici était moins profonde, bien que la maudite gardait son corps totalement englouti, le bateau n'était pas échoué si loin de la côte et il était dans une zone qui à marée basse le faisait se reposer sur un banc de sable au soleil. Mais à cette heure-ci, ça allait encore, au bonheur de la Raeders, au malheur du continental qui galérait sérieusement. Safran eut un instant une pensée à ce qu'il devait se passer sur la plage, à si les siens avaient à cet instant besoin d'elle ou non. Les clapotis de l'intrus chassa cette pensée et à force de traque et de suivi, l'instinct prédateur de la bête marine se réveillait doucement, relevant ses babines sur sa dentition non canine. Les Raeders se débrouillerait, au pire, au nécessaire, l'Océan l'appellerait, mais elle, elle avait un autre invité indésirable à s'occuper.
D'ailleurs le voici qu'il avait réussi à se hisser sur le navire le mollusque, Safran elle, connaissait les lieux... et les défauts, elle ne s’embêta pas à essayer de s'agripper sur la coque glissante et profita de la marée haute pour passer par l'ouverture en réparation qui était actuellement engloutie. Elle se hissa sur le bois, prenant soin à ne pas le faire craquer bien que tout le navire le faisait déjà au gré du vent. Elle le retrouva sur le pont, l'intrus, à farfouiller comme la vermine qu'il était. Safran dévoila ses crocs bien qu'elle ne gronda pas, restant prédateur discrète dans l'ombre tandis que sa crête dorsale se redressait avec la montée de son agressivité. Et peut-être qu'elle émit un sifflement de rage lorsqu'elle vit le continental s'approcher de sa position, qu'elle détendit tout ses muscles dans l'objectif de le saisir, faire claquer ses mâchoires sur sa peau, à la façon d'un crocodile

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Yersine 9/10
Safran 10/10

Et à force de réfléchir, tu ne la sens pas arriver. Elle, si discrète. Si vorace. Le triton de ces bois maudits, de ces planches silencieuses sous ses pattes palmées. Elle s'approche, et toi, Yersine, tu ne la vois pas. Jusqu'à ce qu'elle te morde.


Et il se reconnecta au monde. A la réalité. Il était en mission périlleuse. Il était contre le temps, contre les pirates. Et désormais, contre la morue qui se trainait sur ses mollets. Il avait perdu trop de temps à réfléchir. Perdu trop de chance à ne pas réagir. Il aurait dut juste poucave les cœurs, et se sauver sur la plage en riant. Pas de stratégie. Pas de réflexion. Le bourrinage propre d'un Etelkrus.

Mais trop tard.
Elle était là. L'ennemie. Et elle lui en voulait. Compréhensible. Mais il lui ferait comprendre qu'il n'était plus un adversaire sans ressources. Alors, tandis qu'elle mordait tel un raptor marin sa patte endolorie, il se retournant, cherchant à son tour à l'attraper. La blesser. La dégager de son corps.
Juste assez pour fuir avec son butin.

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Dès attaque

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Yersine: 9/10
Safran: 8/10

Sa queue qui lui était si pratique dans l'eau, gouvernail et élément de propulsion à la fois, était si lourde une fois en dehors. Safran avait tendance à oublier qu'elle n'était plus aussi légère et agile comme l'avait été sa forme lupine complète. Aussi, si elle parvint à mordre la peau de l'étranger, si elle réussi à planter ses crocs dans une des pattes arrières de cet intrus, elle fut surprise dans son élan, coupée par son propre poids. Mais une patte c'était suffisant pour le tirer, le traîner, le faire tomber. Effectivement, ça aurait pu, si la petite vermine en face n'était pas aussi vive. D'un mouvement il se retourna et à l'éclat des canines blanches, Safran lâcha déployant les membranes autour de sa tête dans un sifflement de rage alors qu'elle reculait. Elle fut moins rapide que le bleu et sentit clairement les crocs de celui-ci se plantés dans la peau fine de ses membranes.
Elle tira, les déchirant alors que des petites gouttelettes de sang voltigèrent pour s'écraser ensuite sur le plancher humide du bateau. S'éloignant à quelques pas du continental, Safran ne comptait cependant pas en rester là. Ses yeux rubis étaient rivés sur lui, comme si ses iris n'étaient que sang alors que dans un effet de menace, toutes ses membranes étaient déployées, ses babines complètement retrouvées, déformant son visage, sa queue claquait sur le sol alors qu'elle entreprit une marche lente, tournant autour du bleu, cherchant un nouvel angle d'attaque ou à se préparer à un nouvel assaut.

Dans sa gorge, pas de grondement de loup, plus un son proche de celui des crocodiles, rauque, profond, qui résonnait jusque dans sa cage thoracique. Pas de paroles, elle n'irait pas lui demander ce qu'il venait faire là, probablement quelque chose de mauvais de toute façon vu son approche. Elle n'était pas comme les autres, à voir si l'autre pouvait devenir Raeders ou si on pouvait juste s'amuser avec lui avant qu'il reparte ou qu'il meurt. Non, Safran avait toujours protéger cette île, elle avait toujours cherché à éliminer tout intrus qui posaient la patte dessus avant qu'ils ne viennent piller leurs maigres réserves. C'était de la survie, pure et simple, les autres n'avaient pas connue la grosse période de sécheresse.
Bon il fallait avouer qu'il y avait aussi juste du plaisir pris dans la haine simple et la volonté de réduire l'autre en charpie, ça c'était accentué avec sa transformation et son retour. L'idée de transformer cet intrus bleu en repas puis en descente de lit ne pouvait que la satisfaire. Alors que ses muscles se contractèrent, prête à agir,un rictus se dessiner sur le coin de ses babines.

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Yersine 9/10
Safran 8/10

Ouh, qu'elle était laide, cette louve, mi sirène mi triton. A ne pas douter qu'il fut un temps, bénie des dieux, elle devait sentir la rose et la chair fraiche. Mais désormais, écailles de poissons pour pelage et nageoires pour queue, la voilà sentant vase et abomination contre nature. Il en avait vu des choses. Des loups oiseaux. Des loups avec des cornes. Mais des loups murènes, jamais. Et il aurait été heureux si cette vision infernale n'était jamais sortie des entrailles marines.

Ses crocs se refermèrent sur l'une de ses membranes, qu'il déchira ; se targuant alors d'un sifflement âpre aux relents d'algues. Oui, elle n'était pas très satisfaite de sa venue. Encore moins de ses intentions. Et que dire de cette contre-attaque.

Et pourtant, il n'avait pas terminé. Il n'avait pas le choix. Lui laisser une ouverture pour lui tourner le dos et prendre le cœur lui serait fatale. La fuite devait impérativement réussir du premier coup, et il n'en était pas serein, tant l'eau montante et les planches glissantes étaient ses ennemies. Il devait la harceler. L'obliger à plier. Faire en sorte que le combat cesse à son avantage, pour être bien plus tranquille lors de sa rapine.

Alors, il fit ce que jamais il n'avait fait encore : il se mit à la place de l'attaquant et non de l'esquivant.

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Dès attaque

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Yersine: 9/10
Safran: 8/10

Elle était prête à bondir, en arrière ou en avant, qu'importe, ça serait à celui qui se décidait le premier. Ce fut le bleu, stressé sans doute, ou quelque chose du genre, ça se voyait qu'il mettait toute sa force et son énergie. D'un bond en arrière, Safran évita les crocs blancs qui claquèrent entre eux à défaut de prise dans un écho indiquant qu'il n'aurait mieux pas valu se trouver entre. Il attaquait avec force, le continental, qu'il s'épuise, il ne rentrerait pas chez lui. Il était loin de ses côtes, loin de ses forêts protectrices, loin sur une terre maudite et ce n'était pas faute de prévenir qu'on en revenait rarement indemne.

A nouveau elle reprit son manège, à tourner autour du bleu, sifflant, gondant, menaçante alors que chaque pas, soigneusement calculé, marchait sur le bois craquant. Elle garda ses crocs dévoilés, ce même air de bête marine agressive et elle continuait d'observer, de juger le loup bleu, prête à réagir au moindre mouvement. Elle ne ferait pas les mêmes erreurs qu'avec ce guerrier qui lui avait transpercé le torse, même si celui en face d'elle à ce moment là semblait bien plus... freluquets que le grand mâle à la lueur bleue. Elle ne se permettrait pas de mourir à nouveau, même dans un combat, pas avant d'avoir accompli ce pourquoi elle était revenue, pas avant de l'avoir tuer lui.
Malgré ça, elle ne laisserait pas ce loup là foulée en toute impunité la terre maudite dont elle avait été faite gardienne dés sa naissance, bien avant Kéran, déjà sous le règne d'Illidan, à cette époque où elle chassait les glowstick. Peut-être que celui jaune que portait l'intrus, elle pourrait avoir le loisir de l'éclater, en même temps que le crâne de son porteur. Qu'il s'épuise à y mettre toute son énergie, au bon moment, ses crocs lui seront fatal.

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Yersine 9/10
Safran 8/10

Elle esquive ton attaque, petit saumon sautant hors de l'eau. De peu, mais juste assez pour que ses crocs claquent dans le vide. Alors il grogne, il râle. Son poil bouffant de colère face au pirate, face à la murène menaçante. Le voila dans la situation inverse ; et il comprenait au combien il était énervant de voir ses attaques ainsi fuites. D'échouer face à une savonnette.

Mais il continua son harcèlement, grattant, frappant, cette sardine frétillante. Il allait la remettre à l'eau. Gagner du temps. La croquer peut être. Ne serait-ce qu'un bout plus charnu.

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Dès attaque

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Ah! Voilà qu’il se fatiguait un peu le bleu! Voilà qu’il semblait plus faible. Il avança un peu, hésitant sur son attaque, claquant des crocs peut-être, avançant, reculant avant d’y aller pour de bon. Mais safran le sentait, ce n’était plus avec la même force que précédemment, ce n’était plus un bond audacieux, les mâchoires ouvertes, prêtes à tout qui se dirigèrent vers elle, non, juste une attaque un peu molle qu’elle pouvait largement encaisser. Alors plutôt que de sauter en arrière, elle bondit en avant, allant tout droit au contact, encaissant le choc, encaissant les crocs qui se plantèrent dans la peau lisse de son épaule. Elle gronda, de son son de crocodile alors qu’elle même courba l’échine, voulant profiter que le bleu soit accrocher à elle comme un parasite, exposant son cou à sa gueule de monstre. Safran allait le lui broyer, voulant profiter de cette proximité, avant qu’il ne lache sa propre épaule.

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Yersine 4/10
Safran 3/10

Il croqua un morceau de peau. Une épaule ou bien une patte peut-être. Mais lui aussi le sentait. En dehors de cette odeur de poissonnerie, il faiblissait ; lui qui avait l'habitude des combats n'étaient pas un agresseur. Pas une brute. Et rouler ainsi des mécaniques l'affaiblissait bien plus que bondir en tout sens.
Alors quand elle gronda comme un dinosaure -putain, décide toi de ton espèce louve ingrate-, il se sentit un peu démuni. Elle, de toute évidence, avait l'habitude d'encaisser sans couiner comme le pauvre hère qu'il était. Et de contre-attaquer aussitôt, avec toujours plus de vivacité.

Et paf. Un coup de croc à l'épaule, comme si elle avait voulu le prendre à la gorge. C'était douloureux, oui. Bien plus que sa petite morsure à la patte arrière.

Bordel, c'était une vraie plaie. Il n'était pas prêt. Les Etelkrus devaient rameuter tous les pirates pour lui laisser le champs libre. Les seuls obstacles auraient dût être sa propre stupidité. Par conséquent, il n'avait pas, mais alors pas du tout, préparé son petit corps chétif à se faire tabasser ainsi.

Mais avait-il le choix ?
Elle ne lui ferait pas de cadeau. Pas de "je te mets à terre et voila, je repars". Pas de "je te jette de mon navire". Non. Elle allait le bouffer, au vu de ses crocs de piranha. Le sacrifier à l'océan, peut être. Après tout, il avait tant entendu sur leurs rituels. Info ou intox, il n'avait aucune envie de le savoir. Et par conséquent, il devait survivre.
Et reprendre les cœurs faisait partie de cette survie. Car si la louve sirène le laissait fuir sans son butin, c'est Pepper qui le terminerait au sol d'une plongée de coude.

Putain putain putain.
Encore une belle galère dans lequel il s'était embarqué. Il aurait dû fuir, sans glow, sans rien, rejoindre Lestat et continuer sa vie loin des meutes. Et laisser les dieux volés, l'enfant sacrifié.
Putain putain putain.

Alors, tandis que le corps-à-corps faisait rage, il l'attaqua à son tour. Proximité de chance, il frappa. Avant de décoller leurs deux corps.

- Okay, putain, ça rime à rien ce combat. On fait une pause, un temps mort. J'ai cru comprendre que vous aviez du rhum. J'ai un pouvoir qui rend les gens bourrés.

Il émit un petit rire.

-T'imagines un pirate bourré ? Ahahah, "oh mon capitaine", fit il d'une voix peu assuré, mimant un alcoolique pas si anonyme que ça. T'imagines si leur petite confrontation finit en beurette totale ?

Nouveau rire. Les larmes aux yeux. De douleur. De stupidité.

- T'imagines, les Etelkrus bourrés ? ET PEPPER T'IMAGINE SA TRONCHE SI ELLE SE MET A ETRE OVER CALINE AHAHAHAH-


Et il était parti. Instoppable dans son fou rire.
Communicatif.

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Dès attaque + utilisation du lot "Le Rire".
Le combat ne peut plus se faire à partir du prochain tour (et comme je le finis, à la prochaine réponse), jusqu'à ce que Yersine attaque ou tente de voler les cœurs (dès ING, réussite ou non).

Et oui, ceci est la blague, cherchez pas, c'est Yersine.

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Safran: 3/10pv
Yersine: 4/10pv

Ses dents s'enfonçaient dans la chair du mâle bleu et maintenant qu'elle le tenait, qu'elle avait son emprise sur lui, Safran ne comptait pas le lâcher. Elle serra encore ses mâchoires, lui déchirant un peu plus la peau avec l'objectif nouveau de lui broyer les os avec. Le continental se rebiffa cependant, plantant ses propres crocs dans son flanc ce qui fit desserrer les mâchoires de la Raeders, suffisamment pour qu'il lui échappe. Grondant de rage, Safran se retourna vivement, prête à bondir  à nouveau sur le bleu, prête à lui arracher toute la fourrure. Mais l'autre, plutôt que de se préparer à une nouvelle attaque, à la suite du combat, ouvrit la gueule pour... Démarrer une tentative de dialogue ? Ça eut le mérite de stopper la louve marine dans son élan bien que ses dents restaient découvertes, son corps tendu et son regard ne reflétait que son envie d'étriper le machin bleu en face d'elle.
Est-ce qu'il tentait véritablement de faire de l'humour ? Avec elle ? Alors qu'un instant plus tôt elle avait ses crocs plantés dans son épaule et qu'il se trouvait sur leur bateau alors que de l'autre côté de l'île toute sa meute était face au Etelkru ? Elle allait lui faire bouffer ses dents, du moins, c'est la pensée qui l'avait traversé quelques secondes juste avant de... elle ne savait pas trop, se prendre d'une certaine affection pour lui ? Il ne l'amusait même pas mais soudainement, elle avait un peu moins envie de le réduire en charpie. Un rictus apparu sur le coin de ses babines alors que doucement, sa crête dorsale se replia le long de son échine et que les membranes autour de sa tête s'abaissèrent doucement.

« C'est une idée stupide »

Elle ne connaissait même pas le nom  cité, « Pepper », Safran la devina Etelkru et si ce n'était pas une connaissance personnelle au bleue, c'était probablement quelqu'un d'important pour cette meute.
Calmée de sa rage pour le moment, la Raeders prit conscience de ses blessures et du sang qui coulait le long de sa peau. Si elle ne riait pas avec le continental, au moins, tant mieux pour lui sans doute, elle ne s'apprêtait plus à lui sauter dessus et se permit même de s'asseoir pour lécher ses plaies, entreprenant de soigner ses blessures ou du moins de les laver un minimum.

Intrusion

★ Yersine
★ Mâle, Solitaire.
★ Glowstick Jaune.

Yersine 6/10
Safran 3/10

Il inspira bruyamment, telle une hyène hilare. Il tenter de reprendre son souffle entre deux éclats de rire, lui tirant sur cette plaie nouvelle, lui déchirant la gorge en un gazouillis pathétique. Et elle, elle, la louve pirate, la louve morue, ne rigolait pas.
C'était stupide oui. Mais Yersine était il intelligent ? N'était-il pas ce bouffon bien heureux qui se moquait ouvertement de la prestance et du bon goût ? Sa naissance elle même était un pied de nez à la nature. Alors bon, une raillerie de plus ou de moins...

Elle pansa ses plaies. Essuyant d'un doigt une larme coulant sur sa joue, il se calma, cherchant à l'imiter. Ou plutôt à la surpasser. Car si elle se contentait de remettre son poil et ses écailles en ordre, lui, habitué à ses faire roué de coups, parvenait à stopper l’hémorragie mineure qui lui saignait la gorge.

Une chose était sure. Pour quelqu'un trouvant l'idée stupide, elle semblait l'accepter à bras ouverts. Elle aussi devait fatiguer.

Pourtant, il en était certains. Les deux opposants étaient encore aux aguets, prêts à bondir à la moindre attaque. A la moindre tentative de vol.