Croiser un nouveau frère |Feat. Violette

Hayndriel remuait lentement la queue, soufflant un peu. Elles étaient lourdes les peaux, mais elle était très contente de les avoir ramenés. Ça pourra servir aux plus jeunes, c’est tout ce que voulait la fille de la corneille. Elle se souvenait des bruits de ce monstre, des odeurs de sang qui lui avaient donné la nausée. Elle avait vomis sur la route du retour, avant d’être rejoint par son drag insecte qui soulevait péniblement l’arrière des peaux, il ne servait pas a grand-chose, mais si ça lui faisait plaisir. La mère ne dirait rien. Il était son premier enfant dans son cœur et lui avait demandé de rester en sécurité, ne supportant pas l’idée de perdre la petite bête. La louve claire s’arrêta et fit craque sa nuque, avant d’entendre le vent murmurer l’arriver d’un autre loup.

Elle leva la truffe humant l’air, percevant l’odeur d’un loup de sa meute qu’elle ne connaissait pas très bien. Violette, l’ami de Pierre, un jeune loup gentil mais un peu idiot selon les dire de sa cadette. Tant qu’il ne se moquait pas d’elle, Hayndriel était heureuse. Elle ne voulait pas qu’on critique sa petite sœur. Elle entendit les pas du loup se rapprocher et étira un petit sourire en sentant sa présence à proximité.

« Bonjour Violette, si tu retournes à la grève tu peux faire demi tour, ou m’aider à ramener les peaux. La bête est morte, tout le monde a pu rentrer chez soit, la bataille et finie »

Lui expliqua-t-elle calmement en remuant lentement sa queue, ses oreilles s’agitant lentement elle se demandait si Pierre allait bien. Elle était encore si jeune, elle avait juste un an… Violette était un peu plus âgé lui. La louve blanche lui fit un sourire doux avant d’entendre son drag insecte et de sourire doucement.

« Oh je ne me suis pas présentée, je suis Hayndriel, la grande sœur de Pierre, et voici Linou mon drag insecte »

Ajouta-t-elle en s’asseyant pour se faire correctement une pausée. Ça lui fera une vraie pause, et peut être que Violette pourra l’aider à ramener tout ça. Et comment aller les autres ? Elle avait tellement de question l’aveugle. Et Kerguelen, comment allait-elle ? Et Serket, cette pauvre et douce Serket dont elle avait sentit l’odeur du sang…