[Ibéris/Velikan et Iris/Miraj] Bitch party

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▬ Pv. sa jolie Iris, (son ex-roi) Ibéris et ce pleutre de Velikan

Un rêve en hiver 2022.
Deux années de petite vie.

Il ne nous est toujours pas revenu en rampant
Nous avons ouïe qu'il s'est trouvé nouvel amant (!)
Nous nous refusons pourtant à être ainsi oubliée
Aujourd'hui, il ne pourra davantage nous ignorer...

Miraj s'accompagne à nouveau d'Iris joli pour préparer quelques convivialités en ce beau jour d'été. La fraicheur marine qu'apporte l'Océan à son Atoll tend à donner à l'instant des airs de perfection, et la douceur de son poil frôlant celui de siphons porte à ses lèvres quelques beaux sourires qu'elle enchaine sans avarice.
Elle dresse une nappe blanche sur un large morceau de bois flotté, y dispose quelques mets raffinés.

Nous nous sommes apprêtés, pour ce jour important
disons !
déterminant.

Sur ses cheveux attachés, elle a dressé une couronne d'or et de joyaux roses, qui rappelle les iris d'Iris. Ses épaules portent une étole fine de soie blanche, qui se nacre comme certains coquillages de son royaume de bleu et de sable.
Vers Iris, enfin ! elle se tourne. De grâce, ajuste une mèche blanche de sa soyeuse chevelure.

« Vois-tu venir nos convives ? »

Elle se plait à recevoir.
Plus encore en ce jour.

3 an (30/03/2024) Yeux fait de feu I | E | F | A 1 | 1 | 0 | 2

-Iris-

Le soleil brillait sur l'Atoll, et Iris se tenait là, les yeux perdus dans le vide. L'etelkru avait aidé un peu plus tôt dans la matinée sa belle à tout préparer, en vue d'un repas où leur invité d'honneur était son frère, accompagné de son +1, un loup nommé Velikan. Ils avaient cuisiné, mais surtout décoré, Iris suivant les ordres de Miraj dont l'oeil pour la beauté n'avait pas d'égal. La plage s'était drapée de couleurs, de broderies et de brelots chatoyants, tel un écrin ou reposait le plus beau des trésors, la louve elle-même. Parée de blanc et de nacre, couronnée telle une Reine, Miraj était dans son élément, virevoltant tel un papillon pour préparer la table où les convives se tiendront. L'etelkru aussi s'était fait beau avait nettoyé son pelage et revêtu quelques bijoux honorifiques, gagné lors de batailles fictives, mais était loin de l'élégance naturelle et raffinée de sa louve.

Iris, lui, regardait l'Océan. Plus spécifiquement, le bras de mer d'où viendrait d'ici peu Ibéris et son nouveau compagnon. Qu'Ibéris soit attiré par les mâles avait été une surprise, mais finalement, Iris n'en était pas plus étonné que cela. Par contre ... Sa réaction face à l'union de son ex-femme et de son frère serait complètement nouvelle. Il avait accepté l'invitation, c'était déjà ça .... Miraj vient le tirer de ses réflexions. Il penche la tête pour la regarder, et ses yeux s'adoucissent. Elle avait cet effet, sur lui, d'effacer ses angoisses et de tout rendre plus beau. Il relève la truffe, et aperçoit deux silhouettes nageant vers eux.

Les voilà. Allons les accueillir.

En bon hôtes, ils avaient prévu de quoi sécher les deux arrivants une fois sur terre, arriver mouillés à un déjeuner tel que le leur aurait presque été une offense. Iris se saisit ses étoffes propres et douces, et marche lentement vers les deux silhouettes, une certaines angoisse au ventre. Mais avec se demoiselle à ses côtés, il se détend : tout se passerait bien.

Velikan

Avant d’arriver à cette plage, Velikan avait bien plus tenu de l’enfant que de l’adulte. Il avait été compliqué à convaincre de traverser le bras de mer, le goût du sel restant un mauvais souvenir en gueule et l’idée de fendre quelques vagues à la nage lui avait fait peur. Ceci aurait sans doute expliqué un éventuel petit retard, une notion que le géant gris ne maîtrisait pas de toute façon... tout comme celle de l’élégance. Posant à nouveau patte à terre, le géant n’hésita pas à s’ébrouer de la tête au bout de la queue pour se retrouver avec cette apparence de hérisson mouillé et ruinant au passage toute potentielle tentative d’être un minimum peigné.

Velikan n’avait pas bien compris pourquoi ils étaient venus ici mais il avait réussi à retirer de l’explication qu’ils allaient manger, rejoindre d’autres loups aussi. Le grand gris attendit le petit bleu, facilement semer de quelques mètres durant la nage, remuant la queue au fur et à mesure qu’il se rapprochait, gueule légèrement entrouverte dans une respiration bruyante.

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ft. Miraj la traitresse, Iris la grosse traitresse, Velikan

Image par Aeva

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Ainsi, Miraj fricotait désormais avec sa sœur.
Ah ! Elle n'avait point perdu de temps et, pire encore, faisait preuve de beaucoup de cruauté, en lui infligeant cela.

Il ne savait pas vraiment ce qui l'avait poussé à répondre à son invitation : Peut-être l'envie de lui montrer qu'il pouvait être parfaitement heureux, aux côtés de son grand mâle gris, sans elle.
Qu'il n'avait plus besoin d'elle.
Iberis fronça les sourcils et serra les crocs.

- Par les Dieux, mon Roi, tâche d'être présentable.

Avant qu'ils ne rejoigne leurs hôtes, il tâcha, comme il pouvait, de remettre un peu d'ordre dans la fourrure de son amant.

- Et cesse donc de respirer si bruyamment...

Lui, comme à son habitude s'était apprêté pour l'occasion, et portait, dans sa gueule, un petit bouquet de fleurs.
La première à les accueillir fut sa si chère soeur.

- Ma si chère sœur. Est-ce par envie de me ressembler, que tu es aujourd'hui mâle ~ ?

C'était, en apparence, une petite boutade innocente offerte avec un sourire aimable...
C'était, en vérité, une pique lancée.

A Miraj, il servit le même sourire et lui tendit les fleurs, après s'être séché.

- Madame.

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▬ Pv. sa jolie Iris, (son ex-roi) Ibéris et ce pleutre de Velikan

Un rêve en hiver 2022.
Deux années de petite vie.

« Je te suis, mon bel Iris. »

Elle le laisse s'emparer des nobles étoles, marchant droite et régalienne à ses côtés. Ici était son Royaume et chacun de ses pas avait pour vocation de le rappeler. Ainsi s'approchèrent-ils de leur couple d'invités, tant la venue, tant la vue[i] (et quelle vue !) suffirent à dresser un sourire ravissant sur ses babines.
Son ancien roi qu'elle se voulait oublier
Surtout faire regretter.

se tenait au côté d'un pleutre de bon calibre.

Ainsi est-ce par [i]cela, qu'il voulut nous remplacer ? Diantre !

Elle aurait pu s'en vexer, la voici amusée.

Il avait l'audace de lui porter loup le plus vulgaire qu'elle ait eu occasion de rencontrer.
Et s'est à sa table, qu'elle aurait tout loisir de découvrir ses pitreries de gueux peu éduqué.

Appuyant son flanc contre celui d'Iris, elle laissa retomber sa queue sur le dos de celui-ci, alors qu'après tant d'instants passés séparés, ses yeux trouvèrent ceux d'Ibéris.
Il n'avait point perdu l'habitude des fleurs.
Ses yeux se plissent et elle s'en saisit.

« Monsieur. Je vous remercie pour cette estimable attention. »

L’œillade se prolonge avec Ibéris, sans qu'elle ne rompe le contact avec Iris.
Elle murmure, du bout des crocs.

« Qui est donc cet égayant personnage que tu nous amènes en ce jour ? »

Enfin elle romps le regard, dévisageant ce chien de basse-cour.
Miraj alors leva la patte, Reine dont on doit baiser la main, pour la tendre vers lui.

« Au plaisir de vous rencontrer. »

Nous nous réjouissants d'une rencontre si amusante.

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-Iris-

Les deux silhouettes se dessinent et son frère ouvre le bal des salutations, par une petite pique. Iris ne répond rien, laissant sa louve faire les présentations, mais ses yeux s'assombrissent, et son coeur se charge de colère. Soeur ... Il ne s'était pas attendu à l'entendre. Mais Ibéris était probablement rancunier face à sa relation avec son ex-femme, cherchant à le blesser par tous les moyens. Inconsciemment, Iris se serre un peu plus contre elle, détaillant avec attention les yeux de son frère. Il l'aimait encore, c'était une certitude. Et elle ... ?

La jalousie vient enfler dans son ventre. Il s'était attendu à une rencontre difficile, mais pas à ce point : sa confiance en Miraj s'émiettait -avait-elle un jour existé ?- mais il se refusait à la laisser repartir chez quiconque. Se calmant un peu dans son contact, la tension est rompue lorsque Miraj salue Velikan, le bien mystérieux loup qui avait, à ce que l'on disait, volé le coeur de son frère. Iris le détaille : il ne croyait pas un seul instant à l'amour qu'il existait entre eux. Son esprit anxieux et jaloux le harcèle d'images, de Miraj et de son frère, le comparant sans cesse à lui qui n'avait jamais été à la hauteur. Et cela l'enrage. Alors, il se décale, et invite leurs deux convives à rejoindre la table, les dents serrées.

Je vous invite à passer par ici.

Ses yeux ne lâchent plus Ibéris, son corps reste aux côtés de Miraj. Il ne la quitterait pas un seul instant.

Velikan

Velikan se laissa sagement se faire recoiffer, refermant la gueule pour simplement se lécher les babines à la voix déprimante du bleu. Lorsque celui-ci se détourna de lui pour aller s'intéresser aux deux loups qui venaient à leur rencontre, le gris s'ébroua à nouveau, pour retrouver le confort habituel de son pelage cette fois-ci plutôt que de le sécher.
Velikan s'apprêta à suivre le mouvement avant de se stopper face à la louve rose qui lui tendit une patte. Elle... le mettait un peu mal à l'aise, elle avait ce même regard que ces loups, mauvais, qui venaient jusque devant les barreaux de sa prison. Son regard jaune, un peu perdu, dériva vers son compagnon bleu, plus rassurant, pour qui il remua légèrement la queue, ignorant la rose, sa patte et son regard.

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ft. Miraj la traitresse, Iris la grosse traitresse, Velikan

Image par Aeva

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Touchée.
Sentir la colère grandissante, et les doutes chez sa sœur le ravit au plus haut point : Il lui fallait continuer de la titiller, discrètement, et elle finirait bien par exploser et se donner dans un spectacle ridicule.
Il lui tardait que sa chère Miraj puisse y assister.

Alors, il ne se priva pas pour adresser, à celle qui fut jadis son épouse un sourire charmeur.

- C'est la moindre des choses.

Puis chuchota.

- Il est égayant, comme tu le dis si bien, et fort serviable.

Bien que sot, il devait bien le reconnaître.
Il tourna la tête vers Velikan.

- C'est ainsi, que l'on salue les Reines.

Et il saisit délicatement la patte de Miraj, pour l'effleurer du bout des babines, et, en dépit de la proximité d'Iris dont il se riait bien, plongea son regard dans celui de la belle louve.

- Allons, ma sœur, cesse donc de m'observer ainsi ! Crains-tu que je n'enlève notre charmante hôte ?

Iberis plissa les yeux, taquin.
Ce dîner allait être absolument exquis.

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▬ Pv. sa jolie Iris, (son ex-roi) Ibéris et ce pleutre de Velikan

Un rêve en hiver 2022.
Deux années de petite vie.

Et la patte dressée vers l'imposant mâle, Miraj patienta.
Elle attendit de lui une moindre politesse, qu'était celle attendue face à cette patte tendue. Ma foi ! Elle était hôte, lui invité dans son Royaume. Si elle pouvait remercier sa présence, lui devait être reconnaissant pour le temps investi tant dans le repas que dans la décoration de ces lieux.
Ses yeux se plissent, elle dresse le museau alors que s'annonce quelques brides de courroux.

Il nous ignore.
Il ne nous regarde même pas.

Et alors qu'un souffle agacé franchit sa gueule, voilà que son ex-mari prit la relève de son amant égayant, s'emparant de cette patte jusqu'alors gardée relevée.

C'est ainsi, que l'on salue les Reines.
« C'est ainsi, que l'on reconnait un Roi. »

Un sourire se dresse en coin et ses yeux s'illuminent. Enfin, elle repose sa patte au sol, sans quitter des yeux le roi qui n'avait point perdu de manières, quand bien même il s'accompagna de la plus désagréable des compagnies.

« C'est frère qu'Iris se veut être désormais, s'il te plait. »

Elle reprend ses allures de grandes dames, claque des pattes et lui tourne le dos, redressant haute sa queue porteuse de la rose. Elle n'oublie guère leur rupture,

Il ne nous est point revenu en rampant !

Ainsi retrouve-t-elle son nouveau compagnon, bel Iris qu'elle ne saurait (diantre !) ici tromper.

Gracieuse elle les invite à prendre place, par son statue d’hôtesse s'en vient les servir de quelques mets raffinés.
Se demandant, amusée, si ce charmant amant mangera assiette et petit four.

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-Iris-

Le sourire se crispe d'autant plus, alors qu'Ibéris se rapproche de sa femme, la séduit même ouvertement. Et Velikan, lui, ne dit rien : es-t'il au courant de ce qu'il se passe ? Partagé entre sa jalousie dévorante et un semblant de courtoisie, Iris incendie du regard ce frère qui s'obstine à l'appeler sœur alors qu'il ne l'est plus. Sa pique ne fait pas rire Iris, au contraire, manquant presque de le faire sortir de ses gonds. Heureusement, Miraj est prompte à rappeler l'appellation : sœur il fut, mais désormais ce n'était plus que frère.

Elle se rapproche et enfin le groupe bouge vers la table, mettant fin au supplice que furent les présentations. Déjà, Iris bouillonne, et l'envie le prend de simplement jeter ses invités pour rester seul avec sa Reine, à jamais. Mais la politesse ne le permettait pas, alors il ravale sa bile et se contente de jeter un regard sombre vers le loup à l'épaisse chevelure qui se satisfait de sa colère. Cela ne devait pas se passer comme ça, non. Il voulait jouer ? Alors Iris jouerait. Miraj se rapproche, et lui savoure un instant ce contact, en profitant pour se repaître de son odeur. Ils prennent place autour de la table et elle, toujours charmante, vient les servir. Iris sourit à ses convives, d'un sourire sans joie, s'efforçant de contrôler ce qui grondait dans son ventre :

C'est votre hôtesse qui a arrangé cette magnifique table. N'a-t'elle pas un oeil de lynx en ce qui concerne la décoration ? Je suis tellement chanceux de l'avoir.

Il sourit, accroche son regard alors qu'elle passe et plutôt que de choisir un ouvre-gueule, lui vole un baiser. Puis se tourne vers Ibéris et Velikan, une lueur mauvaise dans le regard :

Et vous alors, dites moi, comment ce couple si .... Atypique s'est-il rencontré ?

Velikan

Les attitudes à avoir face aux autres loups, Velikan les laissa volontiers à son compagnon, laissant le bleu avec la rose, la rose avec le tacheté. De nature à dissiper facilement, le grand gris serait probablement parti quelques mètres plus loin manger un truc sur la plage si le groupe n'avait pas décidé au même instant de se rendre là il avait semblé vouloir se diriger un peu plus tôt.

Velikan ne fut pas vraiment sensible à toute notion de joli ou d'appréciation vis à vis de l'effort fourni sur la présentation de la table. Il fut cependant interpeller par tout ce bazar rassembler là à cet endroit précis et l'envie le prit à vouloir mâchouiller l'un des objets. Il ne sut choisir, déjà on lui tendit sous la truffe un plat de petit-fours.
Velikan ne faisait pas dans le petit.
Il lui suffit d'un coup de langue, presque unique, pour qu'il engloutisse une bonne partie si ce n'était pas la totalité de ce qu'on lui avait présenté, remplissant sa gueule d'aliment, gonflant ses joues pour en contenir un maximum.
Velikan ne faisait non plus dans le partage ou la retenue, n'ayant la notion pour aucune de ces qualités. Peut-être un peu plus plus pour la première cependant, son regard dériva vers son compagnon bleu, hésitant à cet instant à lui recracher quelques petit-fours ou s'il préférait tout avaler.
Il lui laissa la conversation, le gris n'aurait su la maîtriser, ne fit même pas l'effort d'essayer de comprendre. Les phrases encore une fois étaient trop longues et complexes pour lui.

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Image par Aeva

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- Je n'ai pas de frère et n'en aurai jamais.

Il ne saurait mentir quand à ce ressenti : Toute son enfance et une partie de sa vie de jeune loup s'était construite en compagnie de deux jeunes louves.
Aussi, avait-il encore envie de considérer comme étant de sa famille celle qui le trahissait ?
Quand à l'autre... Sans doute n'était-elle plus digne d'être sa femme. Tant pis, il lui suffirait de panser ses blessures et de trouver, lorsque le temps serait venu et lorsqu'il serait las de ses amusements avec sa bêtes sauvages, une femme bien plus convenabl

Iberis prit place et, à la mention de la chance d'Iris, ne put réprimer un petit gloussement.

- Je dois lui reconnaître ce talent là.

Il ramena sa queue autour de ses pattes arrières et vint se blottir contre la fourrure du loup gris, vorace.

- Petit gourmand !

Il prit soin d'ignorer superbement Miraj, quelle que soit sa réaction, et reporta son attention sur cette soeur qui le regardait d'un œil mauvais.
Lui, joua l'émotion.

- Eh bien ! Je me suis égaré dans les bois et quelle fut ma chance de croiser le chemin d'une personne si loyale et si sincère.

Sa gueule s'ouvrit sur un large sourire reconnaissant.

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Un rêve en hiver 2022.
Deux années de petite vie.

Elle roucoule aux côtés d'Iris, rapportant parfois un regard fugace sur Ibéris qu'on aurait su lui surprendre. Elle se complait d'un énième compliment, bienheureuse

Que nous sommes, de nous rappeler notre statut d'hôtesse superbe.

Elle ne peut non plus nier la chance dont il dispose, de l'avoir à ses côtés. Elle était une louve précieuse et rare, dont on pouvait se vanter et qu'il fallait mériter.
Aujourd'hui, c'est Iris qui profite de son baiser.
Et Miraj glousse, ramenant une patte à ses babines quand le pleutre à leur table engloutit tous les mets proposés. Elle n'en attendait guère moins de tel invité et se satisfait de le voir ainsi affamé. Il se voulait fort divertissant,

De nos deux vies réunis, jamais nous n'avions vu en un seul loup tant de pitreries.

Par amusement plus que par politesse, elle poussa vers lui d'autres aliments, des coquillages et crustacés comme quelques fruits coupés.

« Voyons, resservez-vous, je n'aimerais savoir qu'un invité est reparti d'ici affamé~ »

Jusqu'où sa gloutonnerie pourrait-elle donc aller ?
Elle joint ses deux pattes et les glisse sous sa tête, soutenant celle-ci et la faisant doucement dodeliner d'un côté puis de l'autre. Les yeux bleus persistent sur l'ancien époux, elle lui glisse du bout de la langue :

« Me voici heureuse d'apprendre que tu te rabiboches avec les rustres, peu cher. »
Te souviens-tu, de ceux dont tu me parlas tant ?

Nous devons nous de le lui rappeler ?

Malicieuse elle plisse les yeux.

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-Iris-

Et le jeu continue entre les convives, le comportement d'Ibéris hérissant de plus en plus Iris. Mais au moins, il ne le laissait pas indifférent : il était devenu intéressant, alors que lui n'apportait à la table qu'une sorte de ... Sauvage. Iris le regarde engouffrer sans aucune manières les petit fours, et sa louve en pousser d'autre près de lui, amusée. Au moins, elle ne s'en offusque pas, mais peut-être qu'Iris aurait préféré ça, pour pouvoir les renvoyer chez eux sous prétexte d'un manque de bonnes manières. Son frère, lui, continue son jeu d'amoureux dont Iris ne croit pas un instant. Il tend une patte pour sauver un amuse-gueule du glouton qui accompagnait son frère, en ajoutant :

Loyal et sincère, de belle qualités ... Mais on ne l'a pas entendu dire un mot. Facile d'être sincère quand on ne sait pas parler.

Il rit, relève un regard vers le grand mâle puis détourne son regard vers Ibéris, le mettant au défi de protéger son amant.

Velikan

Si, sans que Velikan le sache ou le devine, son petit compagnon retrouvait ici son premier amour, c'était également le cas pour le gris, sauf que pour lui ce n'était pas une louve. Il n'y avait d'ailleurs, contrairement au bleu, pas renoncé et n'en avait pas besoin. Velikan remua un instant la queue lorsque le petit bleu initia un contact mais il fallait bien avouer que son attention était rivé sur les plats qu'on rapprochait de lui.
Velikan se lécha les babines.
Avant se jeter sur la première plâtrée de crustacés.
Si Velikan était géant, il fut à cet instant bien plus ogre. Il attrapa, mâchonna, broya entre ses crocs. Carapaces et coquilles craquèrent, pas de tri, le monstre gris dévorait tout dans un son presque dérangeant de craquement. Il aurait eu la même facilité à broyer quelques os.
Pour Velikan, pas de pause, il engloutirait tout jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien et quand les aliments se firent un peu trop loin, il posa ses deux grosses pattes avant sur la table pour s'en rapprocher, faisant fit du craquement de celle-ci sous la pression et son poids. Si les fruits furent un instant délaissé, le gris ne les oublia pas pour autant, s'attaquant à eux une fois coquillages et crustacés engloutis, le jus coulant entre ses babines.

A cet instant, toute notion de partage, déjà peu développée, avait disparu.

Sujet: Re: [Ibéris/Velikan et Iris/Miraj] Bitch party Mar 01 Mar 2022, 23:07

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ft. Miraj la traitresse, Iris la grosse traitresse, Velikan

Image par Aeva

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Il laissa, de nouveau, Velikan s'empiffrer de tout ce que l'on pouvait lui donner, espérance, cependant, que tout cela ne le rendrait pas malade.
Cette fois ci, ce fut sa sœur, qu'il ignora superbement, au profit de Miraj.

- Il semblerait que quelques situations nous contraignent à devenir moins exigeant. N'est ce point pour cela que tu dois te contenter de celle qui me ressemble en bien moins jolie et qui fut si ennuyeuse ?

Son regard glissa vers la louve bleutée qu'il jaugea comme on jauge la qualité d'une proie avant de la consommer.
Elle avait beau arborer un glowstick rouge, il était évident que, de tous les enfants d'Holly et, plus spécifiquement, de ceux qui partageait le sang de l'Alpha, c'était lui, le plus joli.
Lui, au moins, n'avait pas un physique de claquette.

- Voyez sa force ! Avec sa présence à mes côtés, le trône me reviendra sans l'ombre d'un doute. Il me donnera des enfants puissants, je les éduquerai à ma façon afin qu'ils soient des individus on ne peut plus fréquentables, jouissant aussi bien des manières indispensables pour une belle place et d'un corps que beaucoup leur enviera et qui devrait dissuader les plus faibles de leur tenir tête.

Dont eux, avec leurs petites pattes toutes fines.
Ils seraient beaux, leurs enfants, ah !

Sujet: Re: [Ibéris/Velikan et Iris/Miraj] Bitch party Mer 02 Mar 2022, 20:00

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Miraj glousse.
Elle glousse tant pour l'hilarante attitude de cet invité ma foi, d'un appétit proportionnellement inverse à sa capacité d'expression que pour la remarque faite par son cher Iris. Ses yeux ne perdent une miette (fusse le cas de le dire) de ce spectacle qui se dresse devant ses yeux, soutenant de ses deux pattes sa tête.
A la remarque porté à l'encontre de son nouveau beau et tendre, par son ancien beau et tendre, la louve glissa ses yeux bleus sur lui. Les yeux plissés, l'air espiègle.

Simple est la réponse à octroyer.

« Oh ! Mais je ne me contente point de cette louve. »
Son sourire s'étend, alors qu'une patte se retire de son menton pour se glisser sous celui de son mâle.
« Je ne m'éprends que d'un garçon qui me comble d'attentions. »

Nous pourrions pousser le vice,
Nous pourrions nous dire pleine de petites vies quand son mâle n'est que plein d'appétit !

L'idée est saisissante, elle la retient pour plus tard. Elle se veut à la place se lever pour apporter les derniers plateaux, se réjouissant d'un
« Nous aurions dû prévoir plus~ »
quand Ibéris l'enquiquina (sans doute, pour évoquer tel sujet si ce n'était point pour cela !) du sujet des enfants.

« S'ils sont capables de tenir leur propre tête, puisque l'on dit les instincts et les aptitudes héréditaires. Si tu es aussi capable de lui en donner, d'enfants, bien que je ne doute que tu les porteras à merveille, à défaut de savoir les faire porter. »

Cela nous agace outre mesure.

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-Iris-

Son frère était plein de rancœur, cela se voyait. Mais même en essayant de rester stoïc face à ses attaques, Iris ne pouvait pas demander plus de contrôle qu'il ne pouvait y avoir de volonté dans son corps. Et lorsque la conversation diverge vers les insultes, professées chez eux, crachée avec douceur à la patte même qui le nourrissait, la colère ne peux plus être arrêtée. Iris se lève, mais Miraj l'arrête, le calme comme on flatte un chien un peu trop protecteur. Velikan, lui, est imperméable à ce qui se passe autour, concentré seulement sur la nourriture qui arrive à foison et à laquelle Iris n'avait pas touchée. Il n'avait plus faim.

Ne m'insulte pas, Ibéris. Maman nous a pourtant appris la politesse envers ceux qui nous accueille et nous nourrisse.

Son ton est neutre, et ses yeux froids. Mais en son coeur, c'est une colère dévorante qui s'élève, et son ton sonne comme un avertissement. La lueur rouge de son épaule se ravive un bref instant, accompagnant la violence qui gronde entre les deux mâles.

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