Vous voir (Odon et Olis)

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

C'était le jour tant attendu par le jeune. Jeune d'âge, mais plus de taille. Presque aussi grand que maman, et même pas un an, c'était tellement étrange quand il y repense, qu'importe. Ottar était déjà debout d'ailleurs pour ce grand jour et il observe le soleil, ayant empreint la cape de sa mère faite par le fou aux serpents, une cape, qui lui allait finalement parfaitement bien. Papa avait décidé qu'ils allaient chez lui, là-bas, dans le grand nord, dans le grand froid.

Ottar ne montrait jamais ses émotions, mais une pointe de curiosité et d'excitation grandissait en lui à l'idée de partir. Un mot pourrait se résumer le tout, c'était.. "Enfin". Impatient, mais se contrôlant, il préparait donc la cape de sa mère qu'il enfilait par précaution, allait se prendre un déjeuner copieux histoire de ne pas avoir trop faim en route et ralentir leurs marches et rejoint son père à la frontière de la meute. Un élan de fierté pointait dans ses prunelles jaune et rouge quand il observait le grand mâle, là, à attendre.

Le jeune mâle le rejoint en trottant et vint s'arrêter à ses côtés un instant, avant de prendre la route. Ce fut long, le trajet, il en avait déjà marre de marcher et rêvait d'une sieste, mais rien ne pouvait le stopper maintenant qu'il était parti. Rien. Enfin... presque.

Ils arrivent à l'entrée de la brèche, Ottar se stoppe et fixe, sans broncher. Tellement de questions se bousculaient dans sa tête, mais aucune réponse ne lui venait, comme c'était parfois frustrant. C'est pour chercher la réponse qu'il dresse la tête vers son père mais finalement, il ne voulait pas ennuyer avec tout ça et pénétrait les lieux aux côtés de son père.

Son coeur battait si fort, les oreilles droites et attentives. Les odeurs le perturbent, elles sont, si intenses, c'était étrange. C'était ici que papa vivait? Que... son autre famille vivait? Allait il les voir tous? Vivre un peu? Apprendre aussi? Comment était les meutes ici, comment étaient les alphas, les Dieux, les couleurs. Les proies aussi.

(c) DΛNDELION

Odon - 50 PVs | Olis - 35 PVs

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Olis pose un regard chaleureux sur son fils, fier à n'en pas douter de voir son sang couler chez lui.
Il ne peut pas être là aussi souvent qu'il le veut. Mais quand il l'est, il accorde sa pleine attention à ses deux enfants.

Aujourd'hui, il emmène Ottar à la brèche, comme il a pu le promettre : il est assez grand pour !
Il n'est pas bavard sur le chemin, toujours loup de peu de mots.
Il jette néanmoins des regards réguliers au jeune, voir comment il se tient et supporte le trajet.

La brèche passée et une fois dans la grotte, il s'arrête quelques secondes aux fontaines.

« Regarde, c'est nos Portraits. »

Mais déjà il s'éloigne pour emporter la chaire de sa chaire vers une étendue pour claire, herbeuse.
Les dolmens se dressent ici, et il les désigne fièrement.

« Les grandes pierres ! Odon aime y rester. » Il a une pause, et reprend. « Odon ton oncle, est très ronchon. Tu es fort, ne l'écoute pas s'il dit que non. »

Et quand on parle du loup, on en voit le bout de la queue.
La silhouette de l'oncle désignée se dessine, s'approche d'un pas méfiant, avec un visage fermé. Il règne un certaine tension entre les frères si semblables.

« Odon. Et... ton petit. Il tient, dans le froid ? »

La question est dédaigneuse, et il y a un avertissement silencieux de la part d'Olis qui redresse la queue.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Ottar dresse la tête vers les fameuses fontaines. Enfin, les portraits comme ils disaient ici. C'était un nom étrange, pour désigner tout ça, c'était ça leurs dieux? Ici aussi Kiro était étrange? Aka était fort? Et Mido dinosaure? Son regard jaune fixe l'endroit pendant que son père s'éloignait déjà. Il aurait des questions, plus tard, s'il n'oubliait pas, ou que son papa avait du temps pour ça. Et il tourne les talons.

Trottant, le jeune mâle rejoint son père pour se remettre dans ses pas et marcher à ses côtés un instant. Et puis...

"-Oh..." Un simple mot unique sortit subitement en voyant ce magnifique endroit. Il observe l'hybride, tout, il renifle tout de sa place. Rien à voir avec son chez lui de maman. Ici tout semblait plus grand, il se sentait moins seul au fond, mieux à sa place peut-être. Doucement il avance, avant de s'arrêter au nom d'Odon et tourne la tête vers son papa. Odon. Il avait déjà entendu ce nom quelques fois.

Mais, une question, encore. Pourquoi devrait-il dire que non? Pourquoi il serait jugé? Il ferait tout pour rendre fier son père, c'était certain, même s'il devait faire face à tonton ronchon. Et d'ailleurs, en voyant la mine de son père, il comprit que quelqu'un était là. Et Ottar suivit le regard pour se rendre compte qu'il était là, Odon. Un peu en avant de son père, le jeune mâle fixe l'oncle en question, fixant sa couleur, ses cicatrices, son regard. Cela aurait pu le ravir si le croisé ne sentait pas la tension chez son père. Erf, bon, il allait essayer.

"-Ottar!" Fit il d'un geste de tête histoire de se présenter. Et, comme si il voulait prouver à son père, le jeune mâle opte pour la même pose que lui, peut être que c'était ça qu'il devait faire. Il se dresse, lève la queue. Son regard en dit long.. "Je suis fort, comme vous.."

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Odon scrute la paire que forment Olis et Ottar, avec leurs belles positions.
C'est sec, qu'il répond.

« Tu respectes les traditions au moins, avec son nom. »

Les regards des deux adultes se croisent.

« Oui, je ne les oublie pas. Je change, c'est vrai, mais pas assez pour ça. Et il tient bien. Il apprends vite. »

Odon souffle par le nez, vexé. Il fixe le jeune loup et s'approche de lui avec un arc.

« Tu apprends plus vite que lui, peut-être. Lui, il est bête comme ses pattes. »

L'accusation redresse l'échine d'Olis qui se tient pourtant d'une remarque.
C'est à Ottar que son jumeau à parlé après tout.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Ottar ne comprenait pas ce qui se passait, il semblait même un peu perdu à un moment, cherchant peut être à saisir. Mais, il tente de se dire qu'il n'était fautif dans rien et qu'il avait juste à faire ce qu'on lui demande? Peut être que ça se calmerait. Alors, il fit abstraction sur le ton employé par son tonton et remue tout de même la queue, maman et papa le faisait quand ils étaient contents, Ottar pensait que ça calmerait Odon.

Quand il s'approche de lui, le jeune mâle reste droit sans ciller. Il soutint le regard de son oncle, observant tout chez lui pour faire l'effort de le comprendre dans ses gestes.. C'était plus informateur et important que de simples paroles.

Pour le coup le croisé ne comprenait pas trop ce qu'il venait de dire. Mitigé entre, être content sur le fait qu'il apprenne vite et qu'on le "félicité", ou, être déçu qu'on le compare à son père qui visiblement était "idiot". Son oncle serait il en train de dire qu'il était stupide??

"-Je dois dire merci, je suppose!" Il ne savait pas. "Et toi, es tu plus intelligent que papa?" Après tout, il ne le connaissait pas, cet oncle.

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Trahison, disgrâce, son propre fils se pense plus intelligent. Quelle tromperie ! Mais il aime son fils, alors Olis se contente d'une mimique qui lui restera invisible, qu'il fait dans son dos et qui s'adresse plutôt à Odon.

Ce dernier perd de son attitude ronchonne. Il souffle par le nez, vantard.

« Oui, beaucoup. »

Le frère n'hésite pas à tacler l'adulte en retour.

« Pas tant que ça ! Une fois avant, tu te mord la patte jusqu'à ne plus pouvoir marcher. »

L'histoire comptée fait plisser les yeux d'Odon. Qui ne semble pouvoir nier pourtant.

« C'est moi qui sait comment attaquer les monstres, parce que je suis plus intelligent. »

La tête haute, Odon ne perd pas son honneur. Et comme Ottar semble meilleur que son père... Il insiste de questions.

« Tu préfères penser au plan, ou attaquer ? »

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Beaucoup hein, Ottar attendait de voir ce beaucoup pour se faire une idée. Lui il n'aimait pas juger les gens sur ce qu'il voyait, mais bien en observant ce qu'ils faisaient. Alors si tonton Odon souhaitait se la jouer intello, il aurait fallu qu'il le montre. Mais sans doute cela viendrait plus tard. Puis c'est son père qui prit part à la discussion et le jeune mâle tourne la tête pour le regarder.

Se mordre la patte? Mais pourquoi? C'était quoi le but de cette manœuvre si ce n'était se faire mal et se handicaper? Ottar regarde les pattes de son oncle, cherchant une réponse de lui-même, mais tout ceci lui échappait grandement, il ne pouvait le nier.

La voix de son oncle résonne de nouveau et le jeune dire lève la tête vers lui. Alors, c'était lui qui faisait les stratégies, son père sans doute était celui qui obéissait et agissait sous les commandements? Cela semblait le plus probable. Un duo, Ottar sentait que c'était le parfait Duo.. Mais pourquoi alors cette tension au début de la rencontre?

Face à la question il réfléchit quelques secondes.

"-Cela dépend de mon ressenti! Je crois!" Il penche la tête sur le côté. Puis plonge son regard jaune dans celui de Odon. "Si je ne sens pas j'attends et observe! Si inverse j'attaque! Je n'ai pas fait face à des situations, sauf en chasse! Mais ce n'est pas pareil!" Comme les lapins, c'était plus rapide que lui, il devait réfléchir. Si pas il attaque, mais Ottar n'a jamais réellement fait face à un problème, donc c'était difficile de dire.

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Odon souffle, et s'assoit.

« C'est que tu préfères attaquer, alors. »

Olis s'approche d'Ottar et pose une patte sur ses jeunes épaules pour l'approcher de lui.

« Oui, il est plus Lave que Feu, c'est mon fils ! »

La mine d'Odon s'assombrit un peu.

« Il n'est pas du groupe, n'espère pas qu'il y vienne. »

Il est un peu plus simple désormais de percer le mystère du froid entre l'oncle et le père pour Ottar : il y a un désaccord sur la place que prend Ottar dans la meute des Dires. Son statut hybride ne semble pas lui acheter une là-bas automatiquement.

Odon semble contre, Olis est forcément pour.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Le mâle sentit la déception chez son oncle. Mais que pouvait il y faire si c'était ça sa réponse et pas une autre? Il n'avait pas menti. Sa gueule s'ouvre, mais Ottar sentait les pattes de son père sur lui avant de se faire tirer contre lui. Pourtant, son regard ne quittait pas Odon. Enfin, jusqu'à ce que son père parle de Feu et de Lave, ce qui valut un regard rapide vers Olis aussi.

Il ne comprenait pas trop.

"-Papa.." Fit il si faiblement que personne ne put l'entendre, puis bon, avec la tension qui remontait d'un cran subitement il ne pensait pas de toute façon se faire entendre. Dans sa poitrine, Ottar sentit son coeur réagir à l'autre mâle, ou plutôt, réagir à ses paroles. « Il n'est pas du groupe, n'espère pas qu'il y vienne. » Le groupe. Faisait-il référence à la vraie famille de papa? Faisait-il référence à "mon autre famille"?

Doucement il se libère de l'étreinte de son père pour se mettre face à Odon.

"-Maman dit qu'il faut faire ses preuves! Quand on ne convient pas!" Il s'approche encore un peu. Dénué d'émotions précise. "Je voudrais voir mon autre famille! Dois-je prouver?? Que je peux être comme vous??" Son instinct appelle, il avait besoin de voir et savoir.

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D'un même mouvement, les deux adultes répondent.

« Tu n'a rien à prouver ! » « Peut-être. »

Ils se regardent, mais Olis reprends la parole tout de suite, vers Ottar.
Son museau vient frotter la joue de son fils, plein de fierté et de conviction.

« Tu conviens. Promis. Tu es fort. Je te dis, ne l'écoute pas. »

Et Odon est, étonnamment, bien silencieux tout à coup devant cette scène.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Il fut surprit que les deux parlent en même temps et plaquent ses oreilles contre son crâne quand sa tête pivote de l'un à l'autre. C'était un non ou un peut être au final?? Mais, ce fut son père qui prit la parole en premier après lui avoir offert un coup de museau sur la joue -c'était doux-, et c'était sur lui qu'il posait toute son attention à présent. Doucement il s'assoit pour être plus confortable et écoute, sagement comme un élève face à son mentor.

Son père redit, Ottar était fort, qu'il ne devait encore une fois pas écouter Odon, qu'il n'avait rien à prouver. Cela aurait pu le calmer, qu'il aurait pus se satisfaire de cette réponse, mais au fond l'hybride sentait que ce n'était pas si simple? Peut-être devrait-il se résigner à ne pas voir son autre famille si Odon ne souhaitait pas?

Son regard ne quittait pas celui de son père, le jeune mâle regarde ce loup, lui, à qui il faisait totale confiance depuis qu'il a saisi le monde. Il n'osait pas le contredire, souvent il avait raison, il était son père après tout non? C'était dur. Mais... Au final il ne pouvait quand même pas.

C'était une belle déception pour le coup tout de même. Sa tête se baisse, les oreilles tombantes. Il ne dit rien. Ne sachant que dire. Il ne restait pas moins qu'un enfant après tout.

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Dès l'instant où Ottar s'affaisse et baisse les oreilles, celles de son père vont sur le côté aussi.
Bien vite cependant elles partent en arrière, son museau se plisse et ses crocs se dévoilent vers Odon.

« Tu le rend triste ! Tu penses ce que tu veux, mais jamais tu ne le rend triste ! »

Olis quitte son fils et se jette vers Odon, qui s'est fermé, lui aussi oreilles en arrière et crocs dévoilés.
Il reste silencieux pourtant, plaqué au sol par son frère qui s'empare d'une touffe de son pelage.
L'arrache.
Il n'y a pas de sang, juste ce poil qui dénude une grande zone de son cou.
Olis la crache sur son jumeau.

« Viens Ottar, on va voir ta famille. Lui, il n'en est pas. »

Vers son fils il revient, et l'incite d'un mouvement de museau à venir avec lui.
Et laisser derrière lui ce loup désavoué, qui ne s'est pas encore relevé de terre et regarde le ciel, bien malgré l'absence de blessure.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Il fut surpris en sentant le silence qui suivait. Le loup relevait la tête pour voir son père soudainement pris de colère et ses crocs à découvert, qu'allait il faire? Il n'allait quand même pas s'en prendre à Odon quand même.

"Oh non.." Ottar se relève poussé par son instinct, au moment où son père se mit à crier sur son oncle. Pire encore quand Olis s'était jeté sur lui sans la moindre retenue. Doucement ses pattes le forcent à reculer par pure sécurité, si jamais ça dégénère et être ainsi sain ailleurs. Son regard fixe la scène, il regarde son père arracher les touffes de poils, et voir Odon soumit sans réagir. Etait ce parce qu'il faisait que les plans et n'attaquait pas du tout?

Ottar se sentait un peu perdu dans cette situation hors de contrôle, que venait il de faire.... Qu'allait-il se passer? C'était surprit qu'il revient à lui, son père venait vers lui. Se léchant les babines, le jeune Etel se redresse. Perdu, il obéit, suivant de près le dire qu'était son papa, mais pas sans jeter un regard vers son oncle toujours à terre. Il espérait qu'il aille bien quand même..

Ottar ne ressentait pas de peur, jamais, mais ici, c'était une drôle de sensation qui le prenait, tout ce que le mâle souhaitait, c'était que tout se passe mieux après, tout de même.

(c) DΛNDELION

Olis - 35 PVs
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Olis ne capte pas les regards en arrière de son fils vers son oncle. Non, vers Odon, l'autre loup.
La fissure est trop grande et la fierté aussi, lui s'obstine a regarder vers l'avant. Il ne peut que parler à son fils.

« Tu n'écoutes pas non plus Lyn, elle est comme lui. Écoutes Knut, c'est le futur Ether, il est fort. »

Une instruction entêtée, qu'il pense être pour le meilleur.
Dans tous les cas, Olis le protège du froid et l'emmène avec lui au QG des Dires, où il ne traîne que quelques loups pour le moment. Loin dans cette toundra inhospitalière, Ottar peut rencontrer un autre Lave, et un Éclair aux noms oubliés. Qui ont la prose un peu plus élégante qu'Olis, mais des valeurs similaire : protéger les jeunes, et que le changement n'est pas forcément mauvais pour eux, bien qu'ils gardent un peu plus de méfiance qu'Olis. Ils accueillent Ottar sans trop de soucis non plus.

[Pour ne pas avoir à jouer beaucoup de PNJs, et Odon n'en faisant plus parti. Le MJ conclut ainsi le RP !
Si besoin de précisions de comment la vie se déroule au camp Dire, ne pas hésiter à MP le MJ.]

» Apprendre des Autres ✡ Sakura & TeHari [Odon & Olis]
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