Pour mon bonheur, c'est l'heure

Vanhir

Il avait ce qu'il cherchait avec lui. Ses affaires dans son sac, il se sentait mieux qu'à l'arrivée. Le voyage avait été long, oui, les recherches longues et éprouvantes, alors le loup prit la décision de se trouver un endroit sain pour se coucher et se reposer jusqu'à demain. Ce n'était pas facile, il en était conscient, des heures durant il cherchait cet endroit, le soleil se couchait, et cela devenait presque urgent d'ailleurs.



Fatigué, le froid s'infiltrant le long de ses pattes et de son museau, il s'arrête, les yeux mis-clos pour se concentrer. Le vent malgré les arbres qui l'entourait soufflait si fort que de la vapeur sortait de sa gueule, et que ses oreilles bougeaient au rythme des bourrasques. Il n'avait pas le choix, il fallait trouver...



"-Ah..." Il fixe un des arbres, ses racines ressorties lui donnait des idées, et sans perdre de temps se ruait comme il le pouvait vers lui. Il inspecte, en effet les racines étaient très solides et bien emmêlé, le sol était à l'abri de la neige, même si gelé. Vanhir tremblait un peu, non, il tremblait beaucoup, et le besoin de se coucher était trop forte. Il posait donc toute ses affaires sur le sol, gardant chaudement sa cape, gonflant sa fourrure pour garder une chaleur constante contre sa peau et s'éloignait. Il fit sa liste rapidement mentalement, "Des feuilles, les plus grandes et larges possibles. Des racines." Il halète, de froid et de fatigue. Ramassant le plus qu'il le pouvait pour recouvrir les racines, les plus larges sur le dessus, ou les trous étaient plus grands, les plus petites, pour combler au mieux le reste. Il ajoute, les autres branches pour faire le pilier et pour finir, tapissait le tout de terre et de neige.



Il s'arrête, subissant le froid mordant de la nuit avant de reprendre. L'entrée de sa "maison", fut faite d'une montagne de terre, fraîchement grattée dans le sol. Rendant l'entrée la plus petite et étroite possible pour ne pas que le vent y passe. L'intérieur, fut tapissé de terre, qui elle, était grattée du sol pour enlever le gel au mieux et chauffer la terre à nue. Le tout se solidifie, et Vanhir s'installe au mieux pour se chauffer, sa cape bien sur le dos, en boule, museau dans la queue. Épuisé, il ne fallut pas longtemps pour qu'il sombre dans un sommeil léger mais reposant... Demain, il irait explorer, se préparant peut être un peu mieux.

Vanhir

Vanhir sentait quelque chose lui chatouiller la truffe. C'était des veines des racines qui retombaient au-dessus de lui, et qui lui donnait le besoin de se lever. Le solitaire baillait, s'étirant au mieux pour réveiller ses muscles endoloris et émerger doucement dans ce monde qui n'était pas le sien, ses yeux se tournent vers la lumière en face de lui. La neige de la nuit avait encore plus alourdit son toit, et le devant de sa demeure, il avait si chaud, ça faisais du bien.



Doucement, il gratte le mur de neige et sort de son terrier pour se secouer et respirer un bon coup, souriant. La journée allait être longue, sans doute, et le mâle prit donc ses affaires pour reprendre ses recherches. Le vent froid ne lui faisait plus mal, ni aux pattes, ni la truffe, sa cape semblait elle aussi plus chaude. C'était donc déterminé, qu'il repart.



Le bruit d'insectes, de mammifères, était autour de lui, le vent fit bouger la cime des arbres. C'était si effrayant et attirant à la fois. Des heures, il marche, en regardant les plantes sur le sol, sur les arbres, il observe, les petits animaux (enfin, petits, c'était bien gentil.). Mais, ce qui lui fit étrange, fut la forme plus loin. Le loup s'arrête, immobile un instant avant de s'avancer et de tomber face à un... oiseau? Les oreilles du gris s'agitent sous la curiosité, sa langue lèche ses babines, que faire? Bon, il avait faim, ça oui, mais en y réfléchissant, en regardant l'anatomie... "C'est risqué..." Songea Vanhir.


L'oiseau était deux fois sa taille, son bec, en regardant, semblait bien trop puissant et lourd, ses larges pattes, pourraient lui couper le dos. Serait ce réellement une bonne idée de s'attaquer à lui?


Le loup préférait rester dans son coin un moment, histoire de voir comment vivait cet animal en prenant des notes dans son carnet, y ajoutant qu'il ne vivait pas en groupe, à en croire sa façon de se déplacer si assurée. Un animal grégaire serait trop anxieux s'il était seul.. Après quoi, quand il sentit que ce fut bon, et que sa présence serait trop dangereuse, il prit soin de ranger son carnet et de faire demi-tour.

Vanhir

Eloigner de l'oiseau, le lupin trottait dans cette neige craquante sous ses pattes. Il sautait parfois les roches trop longues, les troncs dans la mesure du possible, pour s'échauffer un peu. Il ne le cachait pas, c'était fort amusant. Cela n'empêchait pas que de temps en temps Vanhir tentait tout de même de chercher de quoi se nourrir, car ce n'était pas avec ses maigres réserves de nourritures séchées qu'il irait bien loin.


Alors, tout y passait, les insectes, les rongeurs, les fruits. Bien que c'était aussi compliqué, car il ne connaissait rien ici vis à vis de la flore, cela pouvait être mangeable comme non-comestible et le rendre malade, jusqu'à l'empoisonner. Ouais, non, c'était compliqué, et le solitaire se devait d'être irréprochable et très très attentif à ce qu'il regardait.


Pendant qu'il observait une plante étrange, le vent se levait soudainement fort, devenu glaçant subitement. "Tout est changeant ici, il n'y a pas de saison..." Songeait le loup en se recroquevillant au mieux pour se protéger des courants froids. Allant même se mettre contre un des arbres pour faire un peu bouclier. Et quand ce fut calmé, sortit de sa cachette en se secouant. Dans sa tête, se dressait des questions, des stratégies, comme chercher les endroits aux courants les moins présents, les moins forts, les moins froids, se chercher diverses cachettes en cas de tempête de neige, ou un endroit sûr, pour se faufiler en cas de prédateur.


Sur ses gardes, il slalome dans le bois.

Vanhir

(Tentative d'approche échouée deux fois ici: https://punk-wolf.forums-actifs.com/t23371p25-mes-lances-de-des#444669
L'oiseau était loin, le vent revenant par moment portait avec lui des odeurs qu'il ne connaissait pas, mais l'odeur de l'oiseau s'éloignait bien. Bien. Pourtant, son répit fut de courte durée car sur un terrain de chasse, se trouvait une autre bête, à quelques minutes plus loin de la rencontre avec l'oiseau. Ici, ce n'était pas un volatile, ni un insecte, mais, une sorte de gros lézard.


Vanhir plaque les oreilles, cherchant des fourrées pour se planquer le temps d'analyser les choses en face. A première vue, il n'avait pas été repérée, le mâle en profitait pour faire une rapide description mentale de l'animal. La longueur, impressionnante, cette queue, mais surtout la voile sur le dos. Enorme, laissant passé légèrement la lumière qui faisait ressortir tous les vaisseaux sanguins. C'était tellement magnifique à voir.. Puis les couleurs aussi.



Puis, sa gueule, qu'il ouvrait pour découvrir ses rangées de dents. Pas de doute, c'est un carnivore. Il voulut s'approcher, mais le solitaire vit la bête tourner la tête dans sa direction et le mâle reculait pour mieux se cacher. Son coeur battait si fort, ses pattes prêtes à fuir si le besoin se faisait sentir. Mais, le lézard restait sur place, bien campé sur ses quatre pattes courtes et musclées. Alors que faisait-il? Avait-il senti son odeur? Entendu du bruit? Ou cherchait il seulement quelque chose, comme par hasard, dans sa direction?


L'explorateur recule, et s'éloigne le plus possible de la créature pour chercher un autre point de vue, mais encore une fois, les sifflements étaient lancés dans sa direction. Vanhir était un heureux explorateur, et avide de savoir, mais pas débile pour autant. Il connaissait un peu les codes, il savait observer, et ici, s'il continuait de jouer avec le feu, il s'en mordrait les pattes...



Déçu, le mâle prend l'initiative et s'éloigne pour de bon. Cela ne servait à rien d'insister, peut-être que la prochaine fois il aurait droit à ce petit moment délicat avec le carnivore, peut-être.

Vanhir

(Combat avec l'insecte ici, premier post datant du 29-08-22: https://punk-wolf.forums-actifs.com/t23371p25-mes-lances-de-des#444866 )

Vanhir reconnut, soudainement le bruit d'un battement d'ailes. Ceci dis, pas un battement d'aile d'un oiseau, comme il en avait l'habitude d'entendre, non, c'était, celui d'un insecte, c'était énorme, sec. D'ailleurs, c'était là un bruit qu'il avait déjà entendu avant, quand il avait pris le temps d'explorer les grottes et le dolmen avec ce loup solitaire et étrange, Fenouil.


Un insecte géant, datant de l'ère des Dires visiblement. Sans le vouloir, le mâle gris se mit à baver, se disant que la chair de cet animal ne serait pas plus mauvaise qu'un autre et que s'il voulait garder ses réserves de nourriture, alors, il devra chasser tant que le temps le lui permettait. Alors, déterminé, il levait la queue et se mit à suivre l'insecte de prêt, cherchant à savoir s'il allait se poser à un moment donné ou un autre.



Et quand enfin, il le vit se mettre sur l'écorce d'un de ces gros arbres pour laver ses yeux dégueulasses, le loup se tapit dans l'ombre, le plus bas possible, à plat, et, surgit au dernier moment pour l'attraper.



[Premier lancé, attaque]


Sa mâchoire se referme sur la queue de la bête, perçant la cuirasse. Avant de retomber sur sol dans un hoquet. La libellule s'énerve et se retourne vers lui, furieuse, avant de se lancer dans sa direction pour attaquer en retour. Vanhir fait demi-tour, juste à temps pour esquiver aux derniers moments le coup qui lui était réservé en plaquant son arrière-train sur le sol. C'était de justesse.

Mais, il n'en avait pas fini avec elle et s'arrête pour se retourner et revenir à la charge.

[Deuxième lancé, attaque et esquive]

Alors que le solitaire se jetait droit vers l'insecte qui cherchait à se poser de nouveau, il sentit que cette fois, ça allait être la bonne prise. Son champ de vision était bon, sa mâchoire ouverte, ses pattes le propulsant rapidement en avant. Mais, au dernier moment, sa proie bouge d'un seul coup, une façon sèche et rapide qui le fit rouler dans le vide plus loin. Un acte qui offrit encore une fois l'opportunité à la proie de revenir se venger de son prédateur en lui infligeant des coups dans la cuisse.



Vanhir grogne et claque des mâchoires pour la faire reculer en plaquant les oreilles en arrière, grondant. C'était un peu plus compliqué, se souvenant qu'avec le loup dinosaure déjà c'était une attaque difficile. Un instant le mâle gris avait des doutes sur la suite des choses, mais, il voulait tellement ce repas.. Il se reconcentre, ne s'avouant pas vaincu d'un simple insecte.

[Troisième lancé, attaque et attaque]

L'insecte cette fois-ci fonce dessus pour attaquer le premier, sans doute pour le prendre pour cible cette fois. Vanhir sentit son coeur se serrer, quand il prit la fuite, son plan pas encore préparer. Mais la libellule vint se poser sur lui, se glissant sous sa peau de mammouth et allait mordre sa chair à la base de la qeue. Il couine cette fois, en sautant pour la dégager de là, mais ses mandibules se tenaient à sa peau comme une moule à son rocher.


Ca faisait mal, et le loup se tord brutalement pour mordre l'une des ailes de l'insecte, puis ses pattes, pour l'obliger à repartir de là. Ayant pour l'instant compris, l'insignifiant prédateur se dirige vers un vieux tronc au sol pour regarder les dégâts. "Ca saigne.." Songeant Vanhir. Il devra se soigner avant de continuer l'aventure par après, sinon, il était bon pour les infections et les appels au buffet des prédateurs...

[Quatrième lancé, attaque et esquive]

Son attaque ne parvint pas à toucher, l'animal étant encore en très bon état de voler et de le narguer de la haut. Ennuyer, il prit l'initiative de prendre de l'élan, grimpant sur le tronc au sol, et se jetait dans les airs dans l'espoir de pouvoir l'atteindre. A cet instant, il se sentit voler, sentant l'air glacial sur sa gueule, sentant le sol s'éloigner de lui sous ses pattes, et voir le cul de l'insecte droit devant.

[Cinquième lancé, attaque et attaque]

Cette fois, ce fut la bonne. Vanhir parvint à atteindre sa cible, attrapant l'arrière de la libellule. L'insecte gronde, bat des ailes, mais se fait emporter avec le loup vers le sol. Le solitaire retombe, ne lâchant pas se prise, et se redresse aussi vite pour la tuer le plus rapidement avant qu'elle ne se remette à mordre. Cette fois, elle était vaincue. Inerte. Soufflant par la fatigue d'avoir courut, et par le froid mordant, le gris s'assoit un instant.

C'était peu de temps après qu'il prit la bête entre ses crocs et la tire avec lui vers sa tanière de fortune ou il prit soin de dépecer et de manger ce qui était mangeable. Se servant du reste comme il le pouvait. Pour son nid, pour l'entrée, pour sa sécurité. Après quoi, il s'installe, préparant pour les soins.

Récap du combat:

Vanhir

Vanhir était de retour dans sa petite demeure. SA proie à côté de lui. Grimaçant, il retire sa cape, cherchant dans ses affaires de quoi soigner les morsures de la fameuse libellule. Il trouvait en premier de quoi soigner, de fines éponges, qu'il trempait dans la neige pour l'imbiber d'eau et ainsi nettoyer le sang et l'ouverture des morsures. Ensuite, il pose un soin, qu'il cache par un pansement. Les plus petites étaient faites, il ne restait plus que la plus grosse à son bas de dos pour être enfin tranquille avec ça et pouvoir manger sereinement.

13 pv

Vanhir

Il retirait les poils restés dedans, nettoyant le plus gros avec les mêmes éponges que les autres. Ca piquait pas mal, la peau avait bien été pincée en vue des équimoses laisser et les boules de sang. Il grogne un peu, les oreilles aux aguets dans la crainte qu'un prédateur ne déboule ici pour le bouffer, ou pour prendre la proie à ses côtés. Surtout en sachant que dans le coin vivait ces oiseaux, et ce lézard.

14pv

Vanhir

Vanhir y était presque, d'ailleurs, pour se soigner totalement. Il y était, avant de sursauter comme un débile quand le bruit sourd d'un battement d'ailes surgit non loin de lui. Sa tête s'était relevée trop vite et voilà qu'il percutait l'une des grosses racines au-dessus lui, éraflant encore plus sa blessure qui se remit à saigner. Fâché contre lui et son manque de professionnalisme, il grogne, jure en cherchant ses pansements tombés dans la panique.


Doucement il sort la tête et attrape un gros tas de neige pas loin pour la faire fondre doucement et récupérer l'eau qu'elle contenait.

Vanhir

La neige fondue fit du bien à sa blessure, cela calmait un peu la douleur, et ça nettoyait. La plaie semblait plus propre, et ce fut là que le mâle se hâtait de soigner le plus rapidement possible pour être tranquille avec tout ça. Une fois finis, il prit les déchets et sortit de sa maison pour aller les enterrer plus loin, recouvrant le tout avec la neige pour qu'il y ait le moins d'odeur possible.


Puis revint chez lui, et se mit à manger l'insecte. Ce n'était pas grand-chose, mais assez pour lui rendre des forces, et garder ses réserves de nourriture encore bien chaudement dans son sac. Après quoi, il sortit, remettant sa cape pour garder la chaleur qu'il avait récupéré après ce combat et repartit en quête de ce lieu colossal.

[Récupéré tout ses PVS]

Vanhir

La journée avançait doucement, au-dessus de lui, le soleil était bien haut, et bientôt il prendrait la descente pour mener vers la nuit. Vanhir prit une inspiration doucement, oui, pour ne pas se péter les poumons avec le froid, et expire lentement en fermant les yeux. S'il ne voulait pas mourir, il fallait qu'il fasse attention à ne pas trop traîner pour retourner chez lui avant que la nuit ne vienne le glacer.


Mais ça va, pour l'instant il n'était pas loin, et le soleil encore à bonne distance.. C'est pourquoi le solitaire reprit sa route, et contournait là un énorme arbre à ce moment-là. Les feuilles, étaient si énormes à son pied, tellement que, amusé, il se glisse en dessous, limite elle faisait sa taille et pourrait le couvrir entier pour se protéger de la pluie. Cela lui donnait des idées pour plus tard, vérifiant que tous les arbres en avaient, mais seulement certains en possédait encore des potables et non bouffée par le gèle.


Le mâle reprit route, percutant une pierre qui agréablement, était encore chaude. Vanhir penche la tête, touchant le sol pas loin pour se rendre compte que le sol était chaud lui aussi, se disant que peut-être pas loin se trouvait un réseau sous terrain qui menait aux volcans encore actifs. Si pas, peut-être que c'était autre chose qui donnait ça aux pierres du coin?



Curieux, il se mit à suivre, prenant la pierre pour la mettre sous sa cape, bien coincée entre celle-ci et sa fourrure.

Vanhir

La nuit tombait presque, Vanhir le voyait car les arbres projetaient leurs ombres sur le sol blanc. Le vent devenait de plus en plus piquant aussi, plus violent qu'au début de journée. Son souffle s'accélère, ses pattes écrasant la neige souffraient peu à peu de la douleur givrante, il fallait rentrer au plus vite.. Abandonnant ses recherches, le mâle fit demi-tour, se repérant à la vue, et à l'odeur de sa tanière pour repartir à ce point vital qu'était sa mince demeure.



Les pas sont rapides, le plus léger possible et prudent, son regard est figé, concentré, et ses oreilles en alertes. Vanhir était impatient de rentrer et de se reposer chez lui. Mais, une découverte, assez curieuse, le forçait à cesser toute marche. Sur le sol dans un creux d'arbre se trouvait une grosse boule, et quand Vanhir s'approchait pour mieux observer, il put découvrir une sorte de cailloux, de taille assez, moyenne.


Curieux, il reste là à fixer, reniflant si une odeur forte ne donne pas l'idée d'une présence des parents autour. "Un oeuf... " Pour le coup, cela y ressemblait beaucoup, mais la question la plus importante restait en suspent. Un oeuf de quoi? Un dinosaure? Un oiseau? Un insecte? Une bourrasque lui fit avoir froid, serrant les muscles douloureux de son dos dans une grimace.


Il fallait agir et vite.. Mais, il ne savait pas quoi faire. Pour l'heure, tout ce qu'il voyait si c'était un oeuf, était une belle source de nutriment pour les jours à venir. Le jaune, le liquide, la coquille, tout. Et vu la taille.. Il hésite. Car son côté un peu curieux et voyageur lui dictait de comprendre d'ou il venait. Alors il réfléchit, se disant que peut être, si c'était un oeuf d'un animal innoffencif, il le laisserait, si c'était un oeuf de prédateur ou dangereux, il le mangerait?


Alors, doucement, Vabhir s'approche, et chercher à déceler des informations qui lui diraient.


Curieux, il reste là à fixer, reniflant si une odeur forte ne donnerait pas l'idée d'une présence des parents autour. "Un oeuf... " Pour le coup, cela y ressemblait beaucoup, mais la question la plus importante restait en suspenct. Un oeuf de quoi? Un dinosaure? Un oiseau? Un insecte? Une bourrasque lui fit avoir froid, serrant les muscles douloureux de son dos dans une grimace.


Il fallait agir et vite.. Mais, il ne savait pas quoi faire. Pour l'heure, tout ce qu'il voyait si c'était un oeuf, était une belle source de nutriment pour les jours à venir. Le jaune, le liquide, la coquille, tout. Et vu la taille.. Il hésite. Car son côté un peu curieux et voyageur lui dictait de comprendre d'ou il venait. Alors il réfléchit, se disant que peut être, si c'était un oeuf d'un animal innofencif, il le laisserait, si c'était un oeuf de prédateur ou dangereux, il le mangerait?


Alors, doucement, Vabhir s'approche, et chercher à déceler des informations qui lui dirait.

Choses gardées= :

Vanhir

Vanhir s'était donc approché de l'oeuf pour le regarder. Le froid l'empêchait un peu de voir, sa vue était un peu floue, et les bourrasques n'aidaient pas à se concentrer non plus. Le mâle tremble un peu, puis se secoue dans un bruit de gueule pour se donner un peu de courage et reprendre de la chaleur dans sa fourrure épaisse. Et là, alors qu'il allait toucher la coquille pour voir si c'était rugueux, ou non, dur ou mou, le vent se mit à souffler sévèrement dans sa direction.


Il eut droit à de la neige, le forçant à se recroqueviller et à fermer les yeux pour ne pas tout se prendre dans la tronche avant que le vent ne cesse. Quand il rouvre les yeux, l'oeuf était tombé, et le solitaire prit soin de le ramasser. Il ne put retenir ce soupir ennuyé face à cette météo ennuyante, et se mit à chercher une solution efficace pour transporter son buton.


Une large feuille, qu'il place à côté. Il le roule dessus et prit route vers sa tanière.

Choses gardées= :

Vanhir

Il tirait donc la feuille comme il le pouvait en évitant tout obstacle qui pourrait endommager sa trouvaille. Par moments, il dut pousser sur des troncs, et ce n'était pas si simple, parfois, il écarte des gros cailloux, ou les contournes même, ce qui lui faisait perdre du temps alors que le soleil était proche de l'horizon. LE mâle trouvait que c'était si épuisant, si éreintant, de faire ça ainsi dans la neige et parfois même la terre.


Mais il n'avait pas le choix. Une fois sa tanière en vue, il ne pouvait retenir ce soupir de soulagement en voyant le tronc aménagé plus loin, heureux de le voir encore intact. Et le mieux, de ne sentir aucune odeur particulière autour. Ce fut donc soulagé et heureux qu'il s'arrête à l'entrée le temps de reposer sa gueule et de reprendre son souffle, car mine de rien, le froid ici, il défonçait les bronches.

Choses gardées= :