Quatorze convives, pas moins ! † Libre

Emilitia

Contrainte, Emilitia ne s'y sentait pas le moins du monde. Évidemment qu'elle viendrait à cette fête à l’annonce si importante pour son amie – bien que la solitaire noire savait déjà en quoi elle consistait. Elle ne viendrait pas seule, la demi démon comptait bien être accompagné d'un autre être tout aussi démon qu'elle, Vanitas partageait après tout lui aussi le sang noir des ombres.
Alors elle s'était fait toute belle Emilitia, recoiffant ses longs cheveux qu'elle para des yeux calcinés des larves qu'elle avait éradiqué avec Iris -elle ne l'emmènerait pas lui, de crainte que ce soit de trop préféra laisser sa propre famille gérer l’événement puisque Ibéris était le père de l'enfant à venir – brossa son pelage sombre pour qu'il soit immaculé et prit soin de d'ajouter quelques bracelets de nacre que l'ont pouvait trouver dans les huîtres qu'elle nécrosait. Il n'aurait manqué que son masque à Emilitia.
Elle s'était assurer également que Vanitas soit présentable et lui avait imposé le port d'un petit nœud papillon à son cou, Miraj était une louve qui se voulait un minimum distinguée après tout. Drippir aussi avait été incité à être impeccable et c'est impeccable -bien qu'un peu mouillés, le soucis d'une fête organisée sur l'atoll- que le petit groupe arriva sur les plages du royaume auto proclamé de son amie.

Emilitia avait eu de la chance pour le cadeau à apporter. Parmi toutes les perles de la plages, l'une d'elles s'était vu parée d'une couleur noire comme leur sang, peut être que la présence de deux demi démon et du père invocateur commençait petit à petit à corrompre le littoral comme l'était la petite clairière dans la montagne qu'elle occupait habituellement. Et c'est immédiatement que Emilitia alla l'offrir à son amie, profitant d'être une des premières arrivée.

« Demoiselle Rose ! Quel plaisir de te voir à nouveau, je t'ai apporté quelque chose! » Elle tendit le présent à la louve à la rose. « Tu t'es donnée bien du mal pour ta réception ! »

Elle semblait attendre beaucoup de monde.

« Oh, laisse moi te présenter Vanitas ! Un petit cousin qui partage nature similaire à la mienne. »

Fière, elle poussa l'enfant du museau vers son amie.

▬ VANITAS
4 mois

C’était la première fois que Vanitas voyageait si loin de la maison. Il n’avait pas totalement compris qui ils allaient voir, ni quelle était la raison, mais la perspective de voyage l’avait rendu tout excité et il était ravi de partir à l’aventure. Ils allaient à une fête ! Il ne savait pas ce que c’était, mais ça avait l’air super.

Il avait cependant été largement plus contrarié lorsqu’Emilitia l’avait forcé à enfiler un petit nœud autour du cou, ça le serrait un peu et il n’aimait pas du tout ça. Il avait un goût prononcé pour l’or, et ce bout de tissu n’était pas d’un style qu’il appréciait. Cependant, remarquant qu’il arborait comme son père un tissu rouge autour du cou, son avis changea drastiquement quant au style qu’il évoquait, et il espérait maintenant faire aussi peur que lui.

Traverser le bras de mer n’avait pas été des plus aisés, il avait bien cru mourir une ou deux fois, mais ils y étaient enfin : sur l’île paradisiaque de la fête. Il n’était pas déçu : il y avait des fleurs, des perles, des tables ! Plus de mobilier qu’il n’en avait encore jamais vu. Un peu dépaysé par l’abondance florale et de vie dans ces décorations, la maison étant plutôt orientée bougies et plantes séchées, il était toutefois en extase devant tous ces jolis bouquets délicats. Désormais il n’avait plus qu’une envie : tout détruire. Il n’eut pas le temps de s’attaquer aux premières fleurs qu’Emilitia l’emmenait rencontrer l’hôtesse, une louve aux couleurs qu’il n’avait encore jamais vues. Il s’était habitué au bleu et brun de sa famille et leurs quelques invités, mais le physique soigné de la dame l’impressionna.

Il resta planté devant l’inconnue, la fixant sans ciller de ses grands yeux dorés.

« Elle aussi c’est un démon, Lilitia ? »

TE-VAHINE-VAE-TUA-VEHIA-E-TE-ATA
Médecin Raeder ☬ 3 ans
F A E I

Elle avait vu le crabe, Vaetua. Elle avait vu l'invitation. Un fin sourire avait fendu sa gueule : deux idées se chamaillait la part du lion dans son esprit. La première était que leur voisine préparait une fête. Pas n'importe quelle fête. Un banquet. Une réception de Reine. De fait il y aurait à manger des mets copieux et fins probablement autres que les habituels poissons bordant Morne-Oeil, mais il y aurait aussi potentiellement du beau monde. Qui d'autres pour entourer une Monarque qu'une plèbe puissante, nombreuse, et peut-être... Riches. Tel le dragon avare d'objets brillants, la petite louve ronfla de malice. L'idée de dérober des bijoux ou mêmes des objets insolites faisait vibrer son âme. Il y avait également la possibilité de croiser quelques esprits vifs et intéressants desquels elle pourrait obtenir informations, services, trocs ou même histoires palpitantes... La médecin Raeder alla immédiatement en quête d'un présent à apporter. La seconde pensée qui l'avait traversée était le besoin de faire savoir à cette Reine toute la gratitude éprouvée pour l'accès offert à son île et une partie de sa terre cultivable -bien moins austère que la leur en tout cas- à ses cousins. Si elle n'était pas elle-même désireuse de jouer les jardinières en herbe, la possibilité de faire pousser des plantes médicinales, hallucinogènes ou à autres visées moins sympathiques était tout bonnement une aubaine pour les Raeders en général mais aussi, de manière beaucoup plus personelle, pour une médecin de son accabit. Vaetua avait déposé le crabe devant la cabine d'Astrid et était répartie furtivement après quelques mots échangés avec la femelle noire. Elle avait du travail pour préparer cette soirée qu'elle espérait...riche et grandiose. En tout sens.

Le jour de la nouvelle lune, Vaetua prit grand soin de son apparence. Cheveux propres aux boucles souples joliment définies et ornées de perles blanches qui tranchaient à merveille sur sa carnation sombre, le poil lustré, des bijoux de nacre et de pierres semi-précieuses pour orner ses pattes et sa très longue queue : des améthystes qui accompagnait sa couleur naturelle, des citrines pour la réhausser et du quartz rose pour harmoniser le tout. Des plumes colorées aussi, dont l'une ou l'autre piquées à Marianne, le perroquet de son père. A son cou, un hameçon et des aiguilles en os savemment inscrustés de nacre : une façon élégante et raffinée de montrer son attrait pour la couture. Vaetua nettoya également sa besace de voyage, qu'elle orna de coquillages et de plumes pour l'occasion. Ce jour il fallait être plus jolie et précieuse que pratique. Elle colla un sourire aussi factice que charmant et bienveillant sur son museau, attrapa sa besace qu'elle passa à son flanc, puis son panier garnie et prit une petite barque pour rejoindre l'Atoll. Dès son arrivée, elle engloba la douceur et le faste de la plage. Intriguée, mais aussi excitée, elle chercha la Reine et ne manqua pas de la trouver immédiatement. Evidemment, elle trotta la saluer à grand renfort d'attitude adorable et déposer son panier cadeau à ses pattes. Elle salua aussi la femelle noire et son petit déjà en discussion avec l'héroïne de la récéption, pour faire bonne mesure.

< Très chère voisine et Majesté, mes félicitations pour cette somptueuse fête. Je suis Vaetua, Médecin de Morne-Oeil. Nous n'avons pas eu l'occasion de nous rencontrer encore, mais ma présence tient à exprimer mon immense gratitude quand au cadeau fait à mes cousins. La culture dont ils font les expériences ne pourra qu'améliorer le confort de tous les Raeders.
A ce titre, et parce que j'ai supposé qu'heureuse nouvelle pourrait bientôt vous combler de joie, vous êtes liée à votre Roi depuis longtemps maintenant si j'en crois ce que m'a dit Astrid, je me suis permise de vous récolter et préparer un assortiments de remèdes pour les maux d'une grossesse que je vous souhaite prochaine, et qui ne saurait être du moindre mal pour la vie que vous portez. Il y a des infusions pour les douleurs ligamentaires, d'autres pour la digestion et les possibles remontées acides. Une huile également, à l'odeur douce pour ne point gêner les sens exacerbées des futures mères, à appliquer régulièrement sur votre abdomen pour en garder la peau souple et inaltérable même si vous veniez à porter famille nombreuse.
Tout est noté sur chaque pot : plantes exactes contenues, les quantités recommandées et les façons de les consommer. Leurs effets pendant la gestation et pour après aussi. Ainsi s'il vous prenait l'envie d'en apprendre davantages ou de faire vérifier par un autre soigneur de votre connaissance, tout est à disposition. Oh ! Et un mobile-amulette de protection de la part de la sorcière de Morne-Œil, pour mettre au dessus de la couche des nouveaux-nés, c'est le petit ruban rouge là, auquel est attaché perles noires, os de baleines et morceaux de verres colorés. Ils ont été polis à la flamme, pour éviter tout risque de coupures et font de jolis reflets sous les rayons du soleil. Cela à renforcer mes suppositions lorsque la Maîtresse des Rituels me l'a donné. Peut-être une bon présage de lOcéan ? Astrid ne devrait sans doute plus tarder.

Je ne vous dérange pas plus. Je vous souhaite que tout se passe à merveille. >

La petite louve grise esquissa une légère révérence, sourit de ses crocs lavés et blanchis pour l'occasion, attendit la réponse de Miraj avant de la laisser tranquillement profiter de sa fête, de s'éclipser et d'elle-même profiter de l'occasion.

Ce ne fut pourtant pas par Onyx que Mildred se trouva être au courant de l'invitation ; mais par Narcisse.
La louve avait été surprise - pour ne pas dire un peu dérangée - d'apprendre qu'il était au courant de l'existence de sa nièce, et plus que ça - qu'ils étaient même suffisamment proches pour qu'il soit convié à la fête. Elle avait été saisie d'un léger malaise qui l'avait placée sur la défensive, sans qu'elle ne puisse se l'expliquer - était-ce par jalousie que son dernier lien familial ne soit pas son unique propriété, par peur que d'être connue d'un autre Etelkru le mot ne se répande et son sang soit en danger, par déception car elle aurait préféré lui annoncer elle-même qu'elle avait retrouvé quelque fragment encore vivant de sa famille brisée ?
Qu'importait. Le sentiment était passé, et elle s'était rassurée - d'autant plus que Narcisse allait quitter les Etelkrus et ne risquait pas de la mettre en danger involontairement.

Au contraire, il pourrait l'aider à la protéger.

Toujours était-il qu'une invitation avait été faite et que la tante comptait bien refaire le chemin nécessaire pour aller voir Miraj.
Alors le jour venu ils cheminèrent vers l'Atoll, longeant les terres Etelkrus en parcourant les plages nacrées, plongèrent dans la mer froide en cette saison.

Jusqu'à poser patte sur la petite île autrefois vue comme un refuge paradisiaque, aujourd'hui toujours nimbée de cet étrange surnaturel que Mildred ne pouvait s'empêcher de regarder d'un œil mauvais et suspicieux en dépit du bonheur que ces nuages tourbillonnant semblaient apporter à sa nièce.
Il leur fallut marcher encore un temps pour retrouver le lieu de la fête, mais cela ne fut pas compliqué : déjà car tous deux avaient déjà connaissance de l'endroit où logeait la Reine des lieux, aussi car la fragrance et la clameur de nombreuses présences traçaient la route vers le rassemblement.
Déjà, Mildred fronça le museau.

— Raeders.

La louve retroussa les babines et cracha sur le sable, le poil hérissé et son regard tourné vers Narcisse.
Son murmure grondant n'irait pas plus loin que leurs quatre oreilles pour le moment, car même si leur puanteur l'incommodait, elle savait que s'il s'agissait là d'autres convives de Miraj elle n'aurait pas son mot à dire.
Pas de manière frontale, du moins. Rien ne l'empêchait ensuite de renseigner sa nièce sur les exactions commises par leur espèce nauséabonde.
Soufflant par le nez pour se calmer, la disciple de Moiro redressa davantage son port comme sa queue, d'autant plus motivée à se tenir droite et fière devant de si piètres personnages.
Ils n'étaient plus très loin, maintenant.
Et lorsque leurs foulées les eurent enfin portés près de la foule amassée, une silhouette juchée en hauteur qui tous les surplombait venait tout juste de prendre la parole. Mildred réalisa qu'ils faisaient partie des derniers arrivés, aussi s'arrêta-t-elle un peu en retrait avant de se faire voir de quiconque, silencieuse, pour ne pas perturber l'écoute que tous accordaient à sa si belle nièce.
Elle parlait bien.
Plus les années passaient, plus les qualités précoces qu'elle avait d'ores et déjà remarqué quand elle n'était qu'une enfant ne cessaient de se développer et de se sublimer.
Son regard se fit un peu distant, dérivant sur le fil de ses pensées plus que sur l'introduction sophistiquée du discours entamé.

De leur famille maudite, Miraj s'était parée de tant de traits. Hériterait-elle également de leur déchéance en guise de couronne, celle qui aussi sûrement que les cendres succédaient aux flammes venait systématiquement les consumer ?

Mais la louve secoua la tête pour chasser la tristesse et l'amertume qui menaçaient de surgir et plutôt concentrer esprit comme regard sur les autres convives.
Il y avait quelques têtes connues, comme Onyx et un jeune qui lui ressemblait bien trop pour qu'il s'agisse d'une coïncidence ; elle reconnaissait également l'Oracle Kerguelen - qu'elle n'avait jamais rencontré en personne mais qu'elle savait reconnaître pour l'avoir aperçue de loin et en connaître la réputation - elle aussi accompagnée de ce qui semblait être un fils.
Sans être un visage connu, une silhouette singulière attrapa quelques secondes son regard avant d'être dissimulée par d'autres corps et de disparaître dans la foule. Elle ne l'aperçut que pour un court instant, pourtant...
La disciple de Moiro tourna légèrement le museau vers Narcisse pour lui parler à voix basse, gardant les yeux rivés sur les autres dans l'espoir de la revoir - en vain.

— Il y a une louve qui te ressemble un peu, quelque part là bas.

As-tu ici de la famille ?

C'était cependant une majorité d'inconnus qui se trouvaient ici rassemblés, solitaires, Etelkrus et... Pirates.
La louve dut se mordre la lèvre pour retenir un grondement à la vue de la vermine. Fort heureusement, aucun de ses agresseurs ne se trouvait présent sur l'île, en revanche il y avait...

Elle plissa un peu les yeux comme pour s'en assurer, et sentit son cœur manquer un battement quand elle en fut vraiment certaine.
La noiraude.
La vilaine créature qui avait souillé et cherché à piller les terres d'Ao de ses sales pattes.
Elle était là, lui tournant le dos, loin devant parmi les nombreux invités tous concentrés sur la princesse au pelage framboise. À en juger son attitude, elle était proche d'elle.
Sûrement même... Une amie ?
Une bouffée de sentiments contraires vint la saisir à la gorge et pour quelques instants elle eut du mal à respirer.

Son esprit bloquait fermement l'idée que sa chère nièce puisse tenir en estime une telle erreur de la nature. Elle se refusait à croire qu'issue de son sang, partageant les enseignements d'Isrâ, cela ait pu se produire.
... Est-ce qu'elle même, sa tante, avait à des yeux moins de valeur que ce pathétique monstre ?
Mildred tenta de chercher au fond de ce bouillonnement d'émotions si elle se sentait coupable d'avoir pratiquement tué la Raeder.

Deux réponses lui vinrent en retour.
La première était que non - en revanche, elle était terrifiée par la pensée que sa nièce découvre la vérité et la rejette.
La seconde, une idée sombre, était un regret.
Elle aurait dû l'achever.

Son cadavre n'aurait rien pu dire, lui, et elle n'aurait alors jamais couru le risque que Miraj l'apprenne.

Oui, elle aurait dû être capable de rassembler le courage nécessaire à la tuer sur le moment, à transpercer sa gorge d'une fine dague.
En attendant... Elle ne pouvait prendre le risque d'être vue par l'ennemi.

La fidèle de Moiro commença à reculer doucement pour se soustraire encore plus à tout regard indiscret de l'assemblée. Si elle devait se cacher jusqu'au départ des indésirables et attendre tout ce temps pour pouvoir parler à sa nièce, ainsi soit-il.
Alors qu'elle reculait, ses oreilles qui s'étaient déconcentrées du discours continuaient néanmoins de l'écouter et elle faillit trébucher lorsque tomba l'annonce.

La raison qui avait motivé telle fête.

Enceinte.

Sa petite nièce, celle qu'elle avait encore l'impression de voir en enfant en comparaison d'elle-même qui avançait sûrement vers sa mort, était enceinte.
Elle allait donner la vie, pourtant issue d'un corps mort.
Miraj le lui avait pourtant annoncé précédemment, ce désir d'être mère ; cela n'aurait pas dû autant la désarçonner.

Le regard trouble et les pensées plus emmêlées que jamais, Mildred demeura immobile, sourde à la suite de la scène, hébétée et les yeux dans le vide.

Enceinte.

Bientôt mère, quand elle n'avait jamais même exploré l'idée de porter la vie.

Une babyshower. Un concept complètement inconnu à Narcisse, les Etelkrus ne s’embêtaient pas avec ce genre de futilités. Beaucoup de loups sont présents. Nakhus. Onyx. Etelkrus aux côtés de…
Raeders.
Le disciple de Kiro se tend, serrant les crocs. Le simple fait de les savoir aussi proches… les longues griffes s’enfoncent dans le sable. Le commentaire de Mildred lui parvint, quand les yeux dorés fixent déjà avec dégoût l’ennemi. Pour une fête… peut-être pouvait-il parvenir à les ignorer. Tant qu’ils ne faisaient pas l’affront de venir lui adresser la parole.

« — Ils empestent. »

Réponse à Mildred.
Narcisse déposa les fraises rapportées l’intention de Miraj. Si elles ne poussaient plus ici, il serait regrettable qu’elle ne puisse plus en manger. Mildred attire son attention sur une louve colorées, au nez pointue et aux oreilles de chauve-souris. Un haussement d’épaules.

« — Je ne la connais pas. Simple étrangère. »

Sheina n’avait pas de famille solitaire.
L’hybride écouta l’annonce. Ne comprenait pas que pareille fête soit organisée pour cette nouvelle. Enfin… si cela amusait les autres. Miraj lui semblait jeune pour être maman… mais qui était-il pour juger ? Ne sentant plus Mildred à ses côtés, mais un peu reculée, ses sourcils se froncent.
Qu’est-ce que tu fais ?