La nature des monstres [PV Prudence]

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[Rp se passant avant le dragon]

-Dysis-

Maman connaissait bien Prudence. Elles n'étaient pas "amoureuses", enfin, c'était ce que maman avait dit, mais elles avaient quand même eu Priam ensemble, ce qui rendait la licorne la "tata" de Dysis. La louve frisée n'avait pas tout compris, et pour être tout à fait honnête, elle s'en fichait un peu. Elle ne voyait pas souvent Prudence, parce qu'elle n'aimait pas trop Priam, et longtemps Dysis n'avait pas trouvé ça très sympa. Son frère était triste, parfois, quand ils la voyaient.

Mais récemment, maman lui avait dit que Prudence avait étudié les monstres et les bêtes, et cela avait éveillé l'intérêt de Dysis. Elle devait aborder le sujet avec mamie, évidemment, mais elle voulait en apprendre de tous ceux qui s'y intérressaient. Alors, elle s'était décidée à aller trouver sa tata Prudence, qui serait juste Prudence pour aujourd'hui. Elle n'avait qu'à pas rendre Priam triste.

Prudence ?

Elle avance le museau, un peu, entre les arbres. Son odeur la menait ici, pourtant, mais elle ne la voyait pas malgrés sa vision thermique.

Sujet: Re: La nature des monstres [PV Prudence] Jeu 09 Mar 2023, 20:48

Prudence

Aussi triste que cela puisse être, Prudence n’avait absolument rien contre les enfants. À partir du moment où ce n’était pas les siens. La Licorne étalée avec douceur la mue de Peter, quand une petite voix vint l’interpeller.
Dysis.
L’autre enfant de Séléné.
Un sourire malicieux qui vient étirer les babines de la cornue.

« — Que tu deviens mignonne avec le temps, tu as hérité du meilleur de Séléné si tu veux mon avis ! »

Prudence s’installa, posant sa gueule au creux sa patte, observant en souriant la jeune louve.

« — C’est amusant que tu viennes me voir. »

La queue nattée balaie doucement le sol.

« — Je dois avoir quelque chose que tu veux vraiment. »

Alors que veux-tu ?

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-Dysis-

Le corps de la jeune louve se fige entièrement, et ses yeux s'ouvrent en grand quand Prudence vient poser sa patte sur son visage. Elle ne comprenait pas. Qu'est-ce qu'elle lui voulait ? Son instinct, lui, prend ça comme une menace, et elle doit mobiliser toute sa volonté pour ne pas mordre la patte qui l'éffleure avec douceur. Parce qu'on ne mordait pas les gens - cela ne se faisait pas. Lentement, Dysis retire sa tête du contact, l'air toujours effarouché. Il lui faut quelques secondes pour recouvrer ses pensées.

Maman a dit que tu t'y connaissais en monstres.

En légendes, en animaux, en étude. Les yeux se font plus concentrés, et Dysis retrouve le cours de ses pensées. C'était pour ça qu'elle était venue, à la base.

J'aimerai apprendre de toi.

Sujet: Re: La nature des monstres [PV Prudence] Dim 12 Mar 2023, 21:30

Prudence

Brrr farouche la p’tiote. Prudence trouvait cela mignon, quand ils avaient du mordant. Oh, donc c’était pour ce genre de renseignement que Dysis était venue ? Amusant. Priam détestait quand les monstres étaient évoqués.

« — Les monstres, c’est bien vaste. Ce ne sont pas forcément pas eux les plus dangereux. »

Pas ceux aux formes bizarres qui attaquaient bêtement.
Les plus dangereux étaient ceux qui réfléchissaient, eux c’était flippant.

« — Disons plutôt que je m’intéresse aux prédateurs en général. »

Le contraste entre le frère et la soeur… plutôt amusant. Quand Prudy et ses soeurs se ressemblaient, Dysis et Priam avaient l’air opposé. Ou n’étais-ce qu’une première impression ?

« — Apprendre… »

Mystérieuse, Prudence se releva, se retenant de relever les mots de la jeune louve (évitas d'avoir des problèmes avec Séléné), venant se saisir avec délicatesse de Peter qu’elle enroula autour de la gamine.

« — C’est un mamba noir. Qu’est-ce qui le rend dangereux selon toi ? »

Lui était inoffensif de par une malformation, mais pas besoin de le dire de suite.

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-Dysis-

La leçon avait commençé, et Prudence avait l'entière attention de Dysis. Son pelage frémit, alors qu'elle avait enfin la sensation d'être tombée sur quelqu'un qui partageait une de ses passions pour la recherche et la chasse des prédateurs. Il y avait une différence, évidemment, entre eux et les monstres de manière gènérale : mais la passion de Dysis s'étendait à tout ce qui bougeait, qui pouvait être chassé, ou qui sortait de l'ordinaire. Elle était toute ouie.

Prudence, avec des gestes lents, attrape un serpent noir qui semblait domestiqué pour l'enrouler autour des épaules de Dysis. La louve frisée se tend au contact avec le corps écailleux. Dangereux ?

... Il pourrait mordre, m'empoisonner.

La voix est froide, le regard suit les mouvements de l'animal avec soin. Dysis force son corps à se calmer, sons ouffle à rester maitrisé. Elle ne savait pas si le serpent était dangereux, mais agir brusquement pourrait être la raison d'une attaque. Elle prête tout particulièrement attention à ses yeux : en perdre un signifierait l'arrêt de sa carrière à peine débutée de chasseuse de monstre.

Sujet: Re: La nature des monstres [PV Prudence] Sam 18 Mar 2023, 15:42

Prudence

Un sourire mystérieux qui étire les babines de Prudence. La p’tiote semblait oublié qu’elle était une Licorne, elle ne ferait jamais de mal à qui que ce soit, de manière directe ou… indirecte. Peter lui semble trouver cela particulièrement amusant, s’enroulant autour de la petite Nakhus pour mieux se déplacer.

« — Oui. Non seulement sa morsure est mortelle, mais ce serpent est très rapide, si il t’a repéré, clac ! »

La licorne vient doucement claquer sa mâchoire à l’oreille de la gamine.

« — Pourquoi il ne te mords pas selon toi ? »

Prudence trouvait toute ces très amusant.

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-Dysis-

Dysis se force à se détendre alors que l'animal explore son corps comme s'il s'agissait de son habitat naturel. Le contact des écailles sur sa peau la fait frémir, alertant son instinct comme une force impérieuse, contre laquelle elle doit lutter avec rigueur. Prudence semble s'en amuser, venait s'approcher de Dysis en rajoutant encore plus de tension. Mais la jeune louve reste concentrée, à la fois sur l'animal et sur les questions. Et c'est avec froideur qu'elle répond.

Il a été domestiqué, on lui a appris à ne pas mordre.

Pouvait-on domestiquer un serpent ? Bonne question. Dysis n'était pas de ceux qui aimaient se faire des amis parmis les animaux, trouvant ces relations plutot contre nature. Elle devait avouer, cependant, qu'elle était bien contente que celui-ci ne l'ai pas encore mordue. Elle relève ses yeux yeux barrés de croix pour les poser dans ceux de la mère de son demi-frère.

Ou bien il ne me considère pas comme une menace, ou une proie.

Des instincts basiques.

Sujet: Re: La nature des monstres [PV Prudence] Sam 25 Mar 2023, 10:13

Prudence

Dysis s’avère plutôt calme. À la première réponse, Prudence secoue doucement son museau. Ce n’était pas de la domestication, d’ailleurs Peter ne l’avait jamais vraiment été. Il menait la vie qu’il souhaitait et la cornue le laissait librement vaguer à ses occupations.
La deuxième réponse est mieux.

« — Non, tu n’es pas une menace pour lui, car tu ne le déranges pas. »

Tandis que…
Prudence fit mine d’attraper le serpent par la queue qui fit brusquement volte face, se redressant avant de dévoiler de minuscules crocs. L’agacer ainsi avait été volontaire, pour montrer les deux facettes. Pas très impressionnant, mais c’était une malformation de naissance.
Voilà pourquoi il restait aux côtés de la louve.
Un sourire qui étire les babines de Prudence, alors que le reptile regagne le sol.

« — Les prédateurs, les monstres c’est la même chose. Ils ont toujours une bonne raison d’attaquer. Parfois cela peut te sembler logique, tu as empiété sur leur territoire, tu t’approches trop de leurs proies ou de leurs petits… des fois… »

La Licorne se tut un instant.

« — Cela te paraîtra moins évident. Tu es entre eux et quelque chose qu’ils convoitent. Tu représentes une menace de par ta taille ou juste ton apparence. C’est à toi d’évaluer la situation.
D’analyser.
Si tu comprends, alors tu peux survivre sans avoir à te battre. »

Le combat était chose bien salissante.

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-Dysis-

Les yeux se plissent, observe. Et quand soudain la louve vient tirer la queue du serpent, Dysis ne peut s'empêcher de sursauter. La tension s'échappe de son corps d'un coup alors que le reptile noir s'éloigne. Elle avait, cependant, repéré ce que la louve cherchait à lui montrer pendant cette attaque : Les crocs du serpent étaient bien trop petits pour pouvoir mordre correctement. Alors, elle ne craignait rien, depuis le début. Le leçon démontrée par l'exemple s'instille dans son crane, et elle hoche la tête. Comprendre les monstres pour pouvoir mieux les éviter, les piéger ou les attaquer.

La leçon était précieuse.

La jeune louve cille, comprend et réfléchit. Pourtant, une question lui vient. C'était ... Si simple que cela ? Il lui semblait que certains monstres étaient plus évolués, comme les loups l'étaient. Plus intelligents. Ou bien, les loups aussi cherchaient la sécurité, la nourriture, ou à protéger leurs petits ? Peut-être, en réalité.

Est-ce qu'il y a des prédateurs aussi intelligents que nous ? Qui pourraient chercher autre chose ?

La voix est précise, un peu rauque. Dysis voulait en apprendre le plus possible de la maman de Priam, qui se montrait bien plus intérressante que prévue tant qu'elle ne rentrait pas trop dans son espace vital.

Prudence

Le regard se porte sur la direction que Peter a pris. Comme par moments, la licorne l’enviait, ce reptile, de pouvoir vague librement. À la question, Prudy parut pensive un instant.

« — Aussi intelligents, si ce n’est davantage.
Ne sous-estimes jamais un prédateur. »

Une grosse erreur, parfois la dernière pour certains.
Prudence ouvrit son carnet de croquis et d’annotations, faisant défiler plusieurs pages avant de l’arrêter sur une représentant une créature noire. Croquis reprit d’un livre à la bibliothèque. Les pages comportaient quelques écritures, mais de la place avait été laissée.

« — À un moment je m’étais intéressée aux Abominations d’Eldritch. Des êtres mystérieux, mais décris comme étant particulièrement intelligents. Ce sont loin d’être les seuls.
Les plus intelligents, savent comment ne pas être trouvés. »

Ou savent quoi faire pour ne plus être dérangés.

« — C’était avant la naissance de ton frère que je m’intéressais aux plus dangereux. Cela me rend bien nostalgique… peut-être que je devrais reprendre ces recherches. »

Reprendre ses voyages, par-delà les frontières connues, pour repartir à l’aventure.
Peut-être même retrouver Agathe.

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-Dysis-

Dysis reste silencieuse, écoute. Un frisson lui passe sur l'échine, entre peur et excitation. Des prédateurs bien plus intelligents que nous, assez pour pouvoir se cacher hors de ses yeux perçants et de ne se dévoiler à elle que lorsqu'ils l'auraient voulu, cette perspective lui donnait un étrange sentiment d'appréhension mais surtout de défi. Elle aurait aimé les trouver ; Non pas pour les combattre, mais pour les étudier.

La sortie du carnet brise ses réflexions intenses, et ses deux yeux se posent dessus en s'écarquillant légèrement. Un cernet comme elle avait commencé à faire, un carnet rempli d'informations aussi précieuses que des joyaux. Et elle avait le privilège de voir celui d'un autre chasseur de monstre devant elle ! Son poul s'accélère un peu, et elle inspire, retenant le plus possible de choses écrites sur ces pages. Mais il lui faudrait l'examiner plus en détail et déjà, la louve tourne les pages pour lui montrer un dessin sombre.

Un frisson.

C'était une abomination. Elle l'examine, mais le dessin ne comporte pas beaucoup d'informations. Ils étaient intelligents, de ceux qui ne pouvaient se trouver ... Ses yeux remontent vers Prudence, et elle hésite un instant. Silence.

... Je peux aider.

Elle voulait participer.

Prudence

Si Prudence ne côtoyait pas les enfants, c’était aussi parce qu’elle n’avait de grand sens des responsabilités. Pour elle, rien n’était spécialement dangereux. Gamine déjà, elle s’était intéressés aux animaux vénéneux de la savane, en particulier les serpents. Son propre familier était considéré comme un des reptiles les plus dangereux…
Aussi, quand Dysis affirme pouvoir l’aider. Un sourire amusé étire ses babines.

« — Seulement si tu me fais ton plus beau sourire. »

Une patte sous son museau, Prudence attendit taquine. Après quelques secondes de silence, elle vint toucher la truffe de Dysis avec la sienne.

« — Je plaisante ! »

Le carnet est doucement refermé et tendu à la la gamine.

« — Tiens, tu peux continuer de le remplir. Il y a pas mal de pages vierges ou incomplètes. Y’a aussi des études sur le spinosaure avant qu’on l’expédie ailleurs par bateau.
Mais pas un mot à ta mère, c’est notre petit secret d’accord ? »

À défaut d’avoir un gamin intéressé par les monstres, Prudence pouvait bien se tourner vers la soeur.

« — TU trouveras également l'accès au souterrain de la bibliothèque. »

Le regard est un peu plus sérieux. Une quête jadis commencé avec un des fils d'Ajani, avant que celui-ci ne disparaisse. Peut-être que d'autres pouvaient la reprendre.

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-Dysis-

Encore une fois, la mère de Priam arrive à la surprendre, elle qui pourtant essayait de s'attendre à tout. Le rose teinte ses joues une fois encore, et le temps que l'information arrive à son cerveau, déjà, Prudence a changé de sujet, aussi volative qu'un courant d'air ou un papillon. Elle la destabilise, forcément, et la frisée a toujours du mal à comprendre sur quelle patte danser pour ne pas se retrouver désarmée. Il fallait qu'elle avoue s'être faite piégée plusieurs fois.

Et puis, elle lui tend le carnet. Une fois encore, Dysis ne comprend pas - comment pouvait-elle s'en séparer, de son bestiaire à elle, de ses recherches ? Elle regarde l'ouvrage, déconfite, une mine pleine d'incompréhension.
Elle ne comprenait pas, mais comprenait peut-être un peu.

C'était transmettre, que Prudence voulait. Partager, peut-être.

Elle hoche la tête, puis fronce les soucils.

.... Le souterrain ?

Un coeur qui bat le tempo -un, deux.
Des yeux fixes et brillants, un, deux.

Prudence

Bruh, tellement sérieuse cette petite. À sa tête quand lui est carnet est tendu, la queue nattée balaie doucement le sol.

« — J’en ai d’autres, t’en fais pas. »

Certains plus remplis que d’autres. D’autres plus importants. Au moins à la bibliothèque, son travail ne risquait rien.
À la curiosité de la louvette, Prudence ne peut s’empêcher de vouloir la taquiner.

« — Oui tu n’en as pas attendu parler ? Sous la bibliothèque Nakhus, y’a un souterrain qui on dit conduit à une pièce où… »

Petit mystère.

« — … plein de louves plus belles les unes que les autres t’attendent.
Certains te tendent des corbeilles remplies de fruits et diverses sucreries.
D’autres te brossent les cheveux.
Tout le monde rie.
Toute le monde s’amuse. »

Une pause.

« — Un parfait petit harem. »

L’endroit rêvé pour ton bon disciple de Moiro. En tout cas, Prudy elle, n’y aurait clairement pas dit non. Tapotant un doigt sur sa joue, cette fois la Licorne attend un peu plus longtemps, ses yeux pétillants.
A-t-elle hérité d’un peu de ton humour, Séléné ? La Nakhus vint enrouler l’une de ses griffes autour d’une des mèches rousses de la gamine.

« — Je plaisante.
Sauf pour ce qui est de l’existence d’un souterrain sous la biblio. »

Ça c’était vraiment sérieux.
Y’avait juste pas de louves super sexy dedans.

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-Dysis-

Les deux yeux brillent farouchement d'une curiosité brulante à l'évocation des autres carnets. Les pattes se serrent sur l'objet si précieux, valant toutes les peines du monde pour être obtenu. Et par peine, Dysis pensait évidemment à continuer la convsersation avec la mère de son frère, pleine de signaux qu'elle peinait à déchiffrer, de rougissements incongrus et de paroles auxquelles elle devait s'adapter en permanence. Finalement, c'était un peu comme pénètrer un nouvel environnement, plus rude, aux vents capricieux.

Alors, Dysis saurait s'y fondre.
Elle écoute et observe, plisse les yeux et détecte les plis du visage indiquant la plaisanterie. La mention du harem lui fait, évidemment, monter le rose aux joues - si elle ne connaissait pas le sens de ce mot, elle en comprend néanmoins l'utilisation générale.
Et finalement, comme un traque une proie, elle parvient è débusquer l'information : un souterrain partant de la bibliothèque contenant un mystère. Peut-être un monstre, même, qui sait.

... C'est quoi un harem ?

Elle rougit. Autant essayer de savoir.

Prudence

Taquiner la gamine, Prudence trouvait cela vraiment drôle. Restait à savoir combien de temps, elle parviendrait à conserver son sérieux. À la question, la disciple de Moiro étouffe un rire.
Tiens donc.

« — Bah alors miss, t’intéresses plus les souterrains ? »

C’est dommage.
Prudence fit mine de réfléchir, un sourire mystérieux aux babines.

« — Un harem hum… j’pourrais t’expliquer, mais imagines si tu cherchais par toi-même… ce serait bien plus drôle. »

Devait bien avoir quelques bouquins exotiques sur le sujet à la bibliothèque. Ou sinon…

« — Deux possibilités. »

Prudence lève un doigt.

« — Soit tu demandes à ta mère… »

Elle lève le deuxième.

« — Soit tu cherches dans le carnet, t’auras peut-être quelques anecdotes croustillantes et astuces. Ça peut t’aider. »

Genre les p’tits crush secrets.
Quelques aventures à droite et à gauche.
Une liste des louves que Prudy appréciait.
Qui sait… quelque approches phares.

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-Dysis-

Ses joues sont cramoisies, maintenant. Elle les sent, Dysis, parce que ça lui brule, comme si elle avait de la fièvre. Voir Prudence rire était, peut-être, encore pire que de la voir la torturer. Elle regrette sa question. Immédiatement. Mais écoute quand même la réponse, qui reste évasive. Elle devra chercher (la nuit, alors) ou bien demander à maman. Hors de question. Sinon ... Le carnet. Elle déglutit. Elle n'aurait pas du essayer d'aller jouer sur le terrain préféré du prédateur qu'était Prudence.

"Et euh .... Le souterrain. Il y a quoi, dedans ?"

Où menait-il ? Que contenait-il ? Pourquoi n'était-il pas connu de tous ? Elle ose remonter ses deux yeux dans ceux de Prudence, s'engageant sur un terrain moins glissant. ELle fuyait, dans ce qui lui semblait être un jeu de chasseur-chassé où elle n'était plus la prédatrice.

Prudence

Oh la discussion revenait donc sur les souterrains ? La disciple de Moiro sourit un moment. Sa visite fut brève, aux côtés d’un des gamins d’Ajani. Quelque chose rôdait là-dessous, de pas forcément super gentil.

« — Il y fait très sombre.
La lumière des glowstick et des torches ne suffit pas. »

Oh !
La Licorne décrocha de l’intérieur de sa cape, un objet offert par Moiro lors de l’une de ses visites, précisément pour ces souterrain. L’agita sous la truffe de la fille de Séléné.

« — Tu auras besoin de ceci. Je crois que c’est une sorte de super-lumière-divine. Enfin tu verras bien.
Mais n’y va pas seule, ce serait dommage que tu t’attires des problèmes. »

Prudence replaça une mèche rousse de la petite louve, avant de faire un geste de la patte.

« — Allez files ! Tu dois toujours trouver ce qu’est un harem. »

L'imaginer faire ces recherches amusait la cornue.

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-Dysis-

Les informations tombent, sans jeu, cette fois-ci. Du moins, elle en a l'impression ; C'est toujours difficile de savoir, avec Prudence. Un instant, elle se dit qu'elle était vraiment différente de Priam, sa mère. Plus naturelle, plus confiante. Son frère était peureux, oui, mais savait aussi lui parler sans la gêner. Elle écoute, attentive, ne s'attend pas au geste soudain.

Une lumière, rose.
Pas un glowstick. Une lumière plus forte. Dysis plisse les yeux, s'en saisit avec prudence. Ha. Ce n'était pas chaud, mais bien divin ; AVait-elle vraiment besoin de douter ? ELle lève les yeux, accepte le contact un peu mieux, pensive. Pourquoi faisait-elle tout ça ? Parce qu'elle était la soeur de Priam ? Elle aurait aimé demander. Non : Comprendre, sans avoir à le faire. Mais à la place, elle est renvoyée.

Elle hésite.

Merci.

Ses pattes se serrent sur l'objet. Ses sourcils se fronçent.

.... Pourquoi tu fais tout ça ?

Prudence

À la question de la gamine, Prudence vient caler son museau au creux de sa patte, un sourire énigmatique aux babines. Pourquoi ? En voilà, une question intéressante.

« — Parce que je trouve cela amusant ! »

Un rire.
Peut-être que toi, tu découvriras ce que je n’aurais pas eu le temps de chercher.
Peut-être… iras tu plus loin.

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