Bourgeon [PV Onyx]

(antidaté à avant son départ dans le Nord, avant le dragon, avant Lied, juste après l'obtention du glowstick)

-Ted-

Le grand mâle brun avait réussi, il y a à peine quelques jours, à obtenir le glowstick vert de Mido. Leur départ dans le Nord avec Lugh était proche, et ils étaient plus prêts que jamais, armés de deux lumières. Mais Ted ne voulait pas partir sans dire au revoir à sa famille, plus particulièrement a Onyx ... Même si cela voulait dire la voir déçue.

Elle était partie quelques jours, lui l'avait évitee, un peu. Il en avait profité pour expérimenter avec son nouveau pouvoir, l'étudier. Ce dernier lui permettait de reproduire des plantes, d'en faire pousser de nouvelles, et il en avait profité pour multiplier les plants de fleurs et d'herbes médicinales de leur petit jardin. Le printemps serait magnifique, ainsi. Et peut-être qu'Onyx verrait ce que lui avait vu - qu'un Dieux même Mido, n'était ni mauvais, ni bon. Que c'était simplement ce que les mortels faisaient de leurs valeurs qui décidaient de leur avenir.

Debout devant son oeuvre, il attendait sa soeur, un peu stressé. Il est fier, cependant, de ce petit tube qui pendouille a son épaule. Il ne cherche pas à le cacher, mais lorsqu'il aperçoit la silhouette de sa soeur, ne peut s'empêcher de se tendre comme un arc. Tout ce qu'il avait voulu dire s'échappe, et il se contente de baisser la tête pour la saluer.

Sans rien dire, il relève les yeux, cependant. Il serait fier, au moins un peu, d'avoir réussi.

-Ted-

Une patte se pose dans son dos, lui faisant relever deux yeux inquiets. Sa soeur … Souriait. Il savait qu’elle n’avait jamais approuvé cette couleur, et pourtant, elle souriait. Lui sent son coeur se serrer, de soulagement, mais également de reconnaissance. Ce glowstick ne changerait pas ce qu’ils avaient, eux.

Il baisse la tête sous la vague de soulagement qui passe sur lui, cachant son regard un peu mouillé. Il ne sait pas quoi répondre qui irait, et de toute façon sa gorge est encore trop nouée pour répondre correctement. Il hoche la tête, doucement, les pattes bougeant légèrement sur le sol meuble qu’il avait fleuri de plantes utiles.

Il voulait qu’elle comprenne. Il voulait lui montrer. Mais elle devait accepter de voir.


Il déglutit. Autour de lui, un vent parfumé s’enroule. Ses pattes viennent effleurer une feuille du petit arbuste de thym à coté de lui, et l ouvre la gueule.


Ce n’est pas grave, si nous n’en parlons plus jamais. Mais ce pouvoir n’est pas mauvais ; Simplement un outil, que Ted utiliserait pour faire le plus de bien possible.