Ne me snobe pas, prince. (Ibéris)

Tiens, qui voilà.
Iberis, alors confortablement installé sur une paillasse, sur le sable pour profiter du soleil, se redresse pour aller à la rencontre de la nouvelle arrivante. C’est un visage bien connu, qui vient leur rendre visite, portant avec elle divers effets.
Le mâle sombre lui sourit, avenant.

- Bonjour, Astrid. Cela fait bien longtemps. Je suis ravi de ta visite.

C’est vrai.
La louve sombre fait partie des rares loups qu’il apprécie depuis… depuis quelques années. C’est drôle, à y repenser : Plus jeune, il l’a préférée à un bon nombre des siens, elle, pourtant membre du clan ennemi.
C’est dire si cela, cette guerre menée depuis tant d’années, à encore du sens. Il n’y a pas d’être plus normale, si l’on omet ses attributs physiques rappelant l’océan, et pacifique qu’Astrid.

Il apprécie de se tenir loin de ces querelles puériles, sans avoir à se soucier de ses fréquentations.

Elle ment, un peu.
Il intercepte ses émotions et saisit, à son égard, une certaine distance. Qu’a t-il pu faire, pour mériter cela, par les dieux ?
Iberis remet l’une de ses mèches de cheveux, gardant un air égal, malgré son incompréhension.

- Je t’aurais mené près d’elle avec plaisir si ma chère Miraj n’avait pas besoin, en cet instant, d’un peu de repos. Elle ne tardera pas à s’éveiller et sera sans doute ravie de te présenter notre fille, cependant. Enfin, si elle n’a pas encore eu l’occasion de le faire.

Miraj aime et est particulièrement fière de leur enfant, faut-il avouer.

- En attendant, permet moi de t’offrir quelque chose à boire.