Sur le rejet et la déception [PV Donatas]

-Liam-

Liam, aujourd’hui, était convaincu de pouvoir respirer sous l’eau. La raison était fascinante, oui ! Il pourrait vous conter cette histoire phénoménale, tout à fait hors du commun qui l’avait mené, en plein milieu de la nuit à se réveiller pour se précipiter à l’eau, clapotant de ses doigts légèrement palmés et tenter d’inspirer l’Océan entier. Oh ! Quelle histoire ça serait. Palpitante, pleine de rebondissements ! Une histoire de passion et de tristesse, de lune et d’amour, une histoire à s’en couper le souffle et ne pas dormir jusqu’au matin !

Oui, mais.
Il avait oublié.

Et c’est toujours oubliée que l’histoire connaitra le petit matin, miroitant dans les iris enflammées grandes ouvertes, rougies par la nuit passée dans l’eau de mer.
Il n’avait pas réussi.

Et le soleil chassait ses désillusions, tirant la carcasse du jeune loup hors de l’eau, épuisée. Liam se couche sur le sable, réchauffé par le petit matin, détrempé et étrangement triste. Il entr’ouvre la gueule, haletant, avant de gémir :


Il pose sa tête sur ses pattes, épuisé. Gueule ouverte, n’avait plus qu’à dormir.

-Liam-

Le corps las, gisant sur le sable, roule telle une petite baleine marron pour apercevoir, capter d'un regard de feu mouillé le nouveau venu, un loup marron à la dégaine normale, et à l'écharpe au moins aussi royoyante que le sang. La gueule s'entr'ouvre, avant qu'une lamentation tirée du tréfond de l'Océan n'en sorte. Comment ! Expliquer un tel malheur ! Comment poser des mots sur les pleurs de son ame entière ! Une morve salée sort de sa truffe et soudain, SOUDAIN !
Alors qu'elle se dégage il sent l'odeur du nouveau venu. Un raeder ! Oui ! Soudain, le voilà relevé, yeux rougis et gueule entr'ouverte, il accourt aux cotés du nouveau venu.


Fébrile, il se rapproche à chaque phrase, yeux exorbités.

-Liam-

Rayon de lumière dans la tempête ! Lune perçant d'entre les nuages pour éclairer, peut-être, un chemin vers l'absolution auprès de l'entité si fascinante ! Liam s'approche encore, choqué, soulagé, n'osant à peine en croire ses oreilles. Donatas non plus ne respirait sous l'eau, pourtant lui était raeder ! Alors, les choses se compliquaient. Se compliquaient ? Non ! Se simplifiaient même. Il parle d'une épreuve et le coeur de Liam s'enflamme, il parle d'apnée et évidemment, le flamboyant adolescent se reconnait dans cet entrainement qu'il veut pousser à l'extrême sans savoir si cela en valait la peine.

Sa voix se fait chuchotement.
Si intense, qu'il aurait pu allumer un incendie.


Un silence, tendu, comme avant la tempête. Tempête d'exaltation ou de pleurs, tout dépendait de Lui, de Donatas, de ce petit raeder à l'écharpe si rouge et aux pattes si hésitantes pourtant ! Si confiant dans son être et son identité que Liam ne pouvait que s'incliner, déférent, ébloui.

-Liam-

Liam avait souvent aperçut, comme des nuages dans la périphérie de sa vision, l'effet qu'une question posée de trop pouvait produire sur les individus. L'intensité d'un mot, d'une phrase, son impact , tout ceci était un sujet d'étude qu'il n'avait eu le temps de toucher même du doigt. Il se contentait de donner autant d'énergie au monde qu'il souhaitait en recevoir, et pouvait presque voir les différence que cela produisait chez les individus. Il y avait, dans tous ceux-ci :

1- Ceux qui l'impact déstabilisait ; Les plus nombreux, et surement les plus compréhensible. Ceux qu'ils rencontraient pour la première fois, ceux qui naviguaient la vie sans se battre ou la mordre à plein crocs, ceux qui n'avaient jamais vus, senti, réfléchi avec autant de force et qui parfois, pour un instant, entr'apercevait la possibilité de le faire.

2- Ceux qui encaissaient ; Les murs, les forces tranquilles, ceux qui avaient un tel calme intérieur que l'ajout de plus d'énergie ne les rendait que plus calmes encore. Sa mère était l'une d'elle, aussi calme que la vaste étendue d'eau qu'elle appelait Dieu. Ceux-là l'impressionnait, beaucoup, et les déstabilisait le plus.

3- Ceux qui, à la manière d'un ressort, lui renvoyait son énergie ; Son père, ainsi que ce jeune loup rencontré sur la Lagune en étaient. Avec ceux-là, le jeu devenait facile, il suffisait d'insuffler de la force pour recevoir l'équivalent en discussions passionnées ou en jeu physique éreintant.

4 ? Peut-être (oh, il espérait) existait-il dans ce monde ceux qui au contraire des ressorts, des murs et des hésitants, étaient des incendies. Ceux qui, lorsqu'un vent favorable soufflait, se changeaient en flammes aussi belles et lumineuses qu'un ciel de crépuscule. C'était cela que Liam cherchait ; Et quelque chose lui murmurait, dans le vent ou le monde, que cette flamme pouvait se trouver en chacun d'entre eux ; Que la sienne, peut-être, était simplement plus apparente mais qu'en attisant les bonnes braises, il pouvait voir la passion s'embraser de chacun.

Et avec tout cela, il n'avait pas écouté la réponse.

Un silence s'ensuit.
Son regard reste fixe, pendant qu0il assimile les informations. Non, Plus que cela ; il observe, chez l'autre, cherche les braises pour trouver un chemin.


Il l'était déjà, oui, accepté et aimé des leurs. Il l'avait, sa place ! Il voulait la même pour ne faire qu'un avec l'Océan, ou bien pour devenir plus entier ?

-Liam-

Le loup à l'écharpe confirme. Mais Liam avait affirmé. Alors, ils étaient d'accord : Dans le cœur du raeder brûlait un feu plus puissant que n'importe quoi. Et lui, Liam, oui, Lui ! Voulait s'y frotter, voulait s'y brûler, voulait le voir embraser l'autre au point de le consumer. Serait-ce mal ? L'enfant ne le savait pas vraiment. A vrai dire, peu lui importait ! Car mourir en quêtant ses passions, n'était-ce pas là la raison de vivre de tout être ? La beauté des mots qu'exprime le jeune raeder l'émeut, au plus profond de lui. Ne faire qu'un avec cet Océan qui l'avait bercé, une métaphore tout à fait à propos lorsqu'on s'imaginait les vagues comme des bras maternels et doux, l'écume comme mille baisers d'un père aimant.

La question ricoche, comme lors des jeux de balles qu'il avait parfois fait avec son père. Ses épais sourcils se lèvent sur son front, alors que la réalité le frappe comme une baffe. Lui ne voulait pas passer l'épreuve : il voulait trouver sa place. Comme son cher père auprès de sa chère mère, comme ce petit raeder dans les bras d'un Océan maternel. Il ne faisait qu'osciller, que chercher et au fond ... C'était ce qu'il voulait, ce qu'il recherchait. Trouver le feu dans le coeur des autres, être témoin des beautés de ce monde et enfin, enfin, alors, peut-être ! Trouver enfin une place qui lui irait.
Le silence ne s'étire pas longtemps, et une patte vient trouver son torse -son cœur- pour l'offrir au jeune loup et à ses jolis mots.


Il lève les yeux au ciel, entr'ouvre les babines comme s'il allait dire quelque chose, mais rien n'en sort. Les secondes passent, douloureuse, pendant que lui est tout entier tendu dans ses souvenirs et sa réflexion. Et, enfin, alors qu'on pourrait le penser endormi ou figé par un hasard extraordinaire, enfin !Les mots justes sortent.


Voilà.

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Tout en parlant Donny s’approche du loup de feu et viendra s’asseoir à ses côtés, l’écoutant attentivement, se perdre pour se retrouver? oh il le perd pour le coup, levant un sourcil à la remarque. Le brun en penchant la tête sur le côté. Arf... il n’était pas aussi poussé dans la réflexion. Il vient littéralement de perdre le raeder.

Incapable de répondre quoi que ce soit et le voir là, gueule entrouverte. Donny allait demander si tout allait bien que les mots percent finalement le silence.

Laissant une fois de plus le brun sans mot, grattant un peu le sable d’une griffe, hochant la tête.
Hum. C’est une façon de voir.

Il sourit au loup avant de porter le regard sur l’eau, enroulant la queue autour de ses pattes, prenant une bouffer de l’air marin.
J’espère donc pour toi, que tu parviendras à te perdre à ce point-là et que tu nous reviendras décider !

Il était sincère en le disant. Que pouvait-il dire de plus, il sentait l’ambition rayonner de son homologue, une chaleur intense le dévorant, une flamme trop ardente pour lui au risque de s’embrasser instantanément tel un brin d’herbe assécher.

-Liam-

Peut-être a-t'il perdu son interlocuteur, le loup de feu ne le réalise pas tant il est pris dans ses réflexions et dans sa représentation de son avenir. Et plus le silence s'étire, plus le voilà qui se décide à voir le monde. Oui ! Il devait exporer, mais en était incapable. Chaque matin où il partait avec cet objectif en tête, il se retrouvait le soir à avoir parcouru quelques centaines de mêtres à peine tant il s'est émerveillé sur chaque chose sur le chemin. Ha ! Il vivait une vie bien monotone et pourtant si passionnante ! Oui, il voulait explorer et pet-être devrait-il commencer aujourd'hui.

Le voilà qui s'enflamme, se saisit d'un feu entier pour prendre le raeder par les épaules.


Sa voie à lui était toute trouvée, la sienne faisait du sur-place, ils devaient, ils pouvait s'entraider ! Partir, une journée pour commencer, oui ! Liam en était décidé.

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Donatas n’allait pas interrompre son comparse. Il était même largué sur le file des penser du loup de feu, son regard se posa donc sur l’océan regardant les remous venir à s’échouer a leurs pattes.
Quelques méduses se laissant emporter vers le rivage. Triste fin de voyage si elles n'opéraient pas un demi-tour songe a-t-il.

Ce sera le contacta soudain à son épaule qui le tire de sa rêverie soudaine. Se perdre avec lui ? En voilà une idée. Il n’avait rien au programme à se jour.
Hum. Si. Je rêve d’exploration fils du feu!.

Il sourit au loup de flamme et va se redresser, faisant un signe de tête pour se mette en route.
Allons donc nous perdre un jour. Le souffle marin nous ramènera à ses beaux rivages quand l’aventure nous aura tendu la patte.

Une exploration improviser, soit. C’était le moment et il la faisait avec quelqu’un de son âge.
Et pas un réel habitant de morne-oeil ni tout à fait un continental.
C’était l'occasion de mieux le connaitre.

Et puis quel Raeder refuserait un peu d’aventure dans sa journée?!
En route compagnon et que les trésors s'offre à nous!

Disant cela, le brun accéléra le pas, la recherche d'aventure était lancer, impossible de faire marche arrière Liam!

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-Liam-

Ha ! La voila, la flamme raeder ! Elle pétille dans le regard du jeune male dès lors qu'il lui parle d'explorer, de se perdre, d'aventurer ! Elle crépite en enfle, elle se propage dans les membres et le voilà parti, joyeux ? Non ! Fougeu plutot. C'est à Liam de le contempler, de se laisser emporter et emflammer par la chaleur de l'autre, d'en oublier ses tracas, son choix, qu'il n'oublie pas non ! Plutot, il le laisse de coté, entier et en lui, comme un oeuf qu'on protège avant qu'il n'éclose. Il lui fallait de la chaleur ! La chaleur lupine, la chaleur de l'expérience et de l'exploration.

Alors, hauts les coeur ! Après un instant de répit, le voilà qui bondit en avant, queue enroulée sur son dos tendu, poitrail prêt à affronter le monde. Marcher, un jour, se laisser emporter dans les rives pirates et le monde qu'il connaissait et pourtant, à peine, à peine. Truffe au vent, tout lui semble soudain délicieux et aussi rapide qu'une mouette lancée en plein piqué, il a envie de s'arrêter ! Mais lutte.
Voilà sa première épreuve.


Alors, il ferme les yeux et avance jusqu'à ce qu'une caresse froide ne vienne lui lécher les pattes. La mer ! Enfin, il le croit, alors il continue d'avancer, bravant les flots au hasard, yeux fermés. Mais soudain ...


Il tourne, yeux toujours résolument fermés (il était décidé à se laisser porter), cherchant à faire face à son ennemi invisible. Ou était-il ? Sa patte était douloureuse, lui brave ! Il bombe le torse, s'apprête au combat dans la nuit totale de ses paupières, tend l'oreille et la truffe pour son comparse.

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Donny regardait de temps en temps en arrière cherchant le comparse des yeux et le voir arriver à ses côtés le fit sourire, il semblait plus flamboyant cas sont arriver. Il écoutera attentivement ce qu’il racontait, ainsi un des fils d’Astrid était quasiment aveugle ? Intéressant et bon à savoir!
Ah j’ignorais cela, il ne doit pas être simple pour lui de découvrir. Mais soit, essayons.

Il regarde le loup de feu se mettre en route les yeux fermés, il avait confiance en lui, le brun suivra pour le moment, l’imitant même. Cependant l'entendre dire qu’il a été mordu, le fera rire et finalement ouvrir les yeux, regardant autour d’eux
ça va, c’est un fils d’la mer, jcrois qu’il a eu peur d'toi!

Si ce n’était que cela un petit mouvement de patte dans l’eau pour chasser le vil serpent et il regarde le mâle qui se tenait à son défi, avancer les yeux fermer.
Si tgarde les yeux fermés, suis-moi. J't’emmène plus loin, pour tmontrer un truc.

Il préfère le dire. Puis noyer un éventuel camarade ? Non ce n’était pas une bonne idée. Il s’avancera se plaçant devant Liam encaissant en premier les vagues avant de se décaller, en sentant qu’il pouvait commencer à nager afin de se mettre à ses cotée. Gardant le contact de l’épaule pour guider l’aveugle improviser et le mènera un peu plus loin au large. Là où le sable est à quelques centimètres sous les pattes.

Une petite zone parfaite pour la pêche ou une aventure sous-marine comme on lui avait fait vivre louveteau. Sans réel risque d’attaque d’une créature océanique.

A toi d’voir si t’ouvre les yeux pour lcoup ou non.
Ilse mettra à lui tourner un peu autour, porter par l’eau. Si ce n’est cas faire le sot ainsi, une murene semble déranger de la présence et le signalera en venant lui mordre une patte, ce qui prendra malgré lui un cri de douleur et une flopper d’insulte tout aussi imager les unes que les autres.

Le raeder ne laissera pas l’affront impunis et après avoir pris une bonne bouffer d’air plongera, restant entre deux eaux et cherche son agresseur du regard avant de lui foncer dessus pour aller le déloger de sa cachette.

Une bagarre s’en suivra et après moulte effort d’entortillement et une mâchoire fermement serrer derrière la tête de la bestiole, il reviendra à la surface, la proie en gueulle, les crocs fermement planter dans la chaire de ce dernier.

Il s’approchera du loup enflammer, fier de sa prise et indique la plage de la tête
Choupe murene cha chonvient? Ou grillachde ch’est auchi bon!

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