Fin d'apprentissage (Basilic)

Il sent une chair de poule pointer sous sa peau, au lieu de poils capables de se dresser. Sa collerette de plume se gonfle, avant de se rassembler subitement quand il jette un coup d’œil par dessus son épaule. La griffe imposante du dragon est au-dessus de sa tête, prêt à l'embrocher.
S'il le touche, c'est clair : il fera sproutch contre la pierre. Il finirait le bide éclaté et les viscères sorties, sans aucune chance d's'en sortir.
Alors il essaya d'accélérer, encore, le bide retourné sous un stress monter, l'adrénaline venu le saisir et-

C'est un hurlement terrifiant et rassurant à la fois, que pousse le dragon.
Sa diversion fut assez efficace pour que Sakura lui porte une attaque, et pas n'importe quel attaque !
Elle s'en était prit à son œil.

Son museau se fronce et son sourire s’agrandit.
Ensemble, ils géraient graves, pas vrai ?!
...
Il eut pas l'temps de sourire plus.

Car quand le gros cul de Sakura occupa la majeure partie de son champ de vision...

[ PC END:1 pour Basilic, échec automatique ]

...Il se fit emporter et roula loin, beaucoup plus loin, dans un mélange de grognements et de piaillements.
Merde !
Il s'extirpe de sous sa mentor en se glissant sur le sol, et s'ébroue une fois libéré. La distance qui les séparait du dragon n'était pas des moindres.
Ils auraient pu fuir, dans c'te situation.
Mais la gloire n'était pas donné aux fuyards.
Emporté par le tempérament de sa mentor, il avait bien dans l'idée de lui faire la peau. C'que pour l'instant, ils avaient rien. Enfin ! Presque. Sakura était un p'tit peu mal en point, quand même ; sans être une pointure en pansage et herboristerie, il était à même de voir ses blessures.
De la sacoche sur son flanc, Basilic en extirpa des billes d'argile données par Papa Dez. Il les lui tendit, des yeux farouches posées sur elle.

« 'en feux ? »
T'en veux ?
[Sakura peut se soigner avec en usant de son PC ING]

Puis la transaction faite ou refusée... Il essaya de remettre ses cours en pratique. Tout ce qu'elle lui avait apprit.

« Il est fraiment balèsse sselui-'à. On peut p't'et l'attirer dans une impassse, et y profoquer un éboulement... Ch'peux l'attirer, et toi faire l'éboulement afec' ton poufoir ! »

Ouais. Ouais ! Ca serait génial, de pouvoir l’assommer grâce à des roches ! Et lui, bah il courait vite pour l'attirer, avant de remonter à toute blinde la paroi.
Il y croyait grave, à son plan.