→ Qui ?

Elle était, évidemment, l'une des premières au courant. L'une des première à accourir pour observer les dégâts en abandonnant les recherches de son rejeton tout en espérant vivement qu'il ne lui soit rien arrivé. Cet abruti avait dû s'éloigner un peu trop et s'endormir dans un coin saugrenu. Elle essayait en tout cas de s'en convaincre. Leemoncello et Adèle était, eux, sous la surveillance d'une Maternelle depuis ce matin, au cas où. Passer sa journée à courir après son fils et se faire rappelez au campement pour constater qu'on avait piller les réserves de plantes médicinales des Savants et les réserves de nourriture avait porté un sérieux coup à la femelle anthracite. Son regard pâle semblait aussi fatigué que meurtrier. Si elle trouvait celui qui avait fait ça... Sa truffe ne discerna aucune odeur remarquable. Rien d'extraordinaire. Cela ne fit qu'enragé de plus belle la disciple de la Dragonne. Comme si elle n'avait pas assez de soucis ce jour !

L'Alpha aboya des ordres : que les soldats cherchent des traces, et suivent les indices éventuellement découverts, que les Savants essayent dès à présent de remplir leur stock personnel et au possible, le stock commun à nouveau ; que les Chasseurs tentent de redoubler d'efforts ; que les Maternelles gardent un oeil sur tout les louveteaux de moins d'un an de la meute dans les grottes du Creux aux Loups sans aucune exception permise ; et que les autres s'activent et se joignent à l'équipe de leur choix. Comme si elle n'avait pas assez de soucis comme ça. Constatant que certains commençait à mettre du sien, elle asséna une nouvelle fois à ses congénères d'avoir de l'entrain à la tâche, puis elle s'éclipsa pour retourner à la recherche de son rejeton manquant depuis tôt ce matin. Elle était morte d'inquiètude. Surtout si des attentats de ce genre arrivait au sein du campement, qu'allait-il se produire ensuite ? Encore un coup de ces vermines de Brethens, elle en aurait mis sa main à couper. Dès qu'elle aurait retrouver son fils, elle irait parler avec Raw.

Elle lui dirait avec toute la véhémence qui la rongeait à l'encontre de ces cancrelats, ce qu'elle pensait d'eux et du sort qu'elle leur réservait. Pour elle, il n'y avait qu'eux pour faire une telle chose.

Lord avait accourue des qu'il avait était mit au courant. Il n'y croyait pas cela lui semblait impossible, mais il fut forçait d'y croire une fois la preuve sous les yeux. Toutes les réserves de la meute avaient disparue, plus rien, même pas de quoi soigner une simple coupure ou de se faire un gouter... Une rage sourde s’éprit de lui. Comment c'était possible? Qui à oser faire cela? Tout ses efforts pour un rien, pour d'autres! Cela n'allait pas se passer comme cela, Lord aller faire tout son possible pour trouver ne serai ce qu'un indice.

Le créteux croisa Tequeela, elle n'allait vraiment pas bien. Pour ne rein arranger en plus de se vol odieux la femelle avait perdu l'un de ses fils. Il ne pouvait imaginer l'horreur qu'elle vivait et Raw qui n'était toujours pas revenu du conseille... Rien aller dans la meute. Lord reçu des ordres de Dame Tequeela. Ceux de son rang devait partir sur les traces du ou des vendables et c'est ce que fit le loup blanc sans trader. Comme toujours, Lord était là pour ça meute alors que d'autre n'était même pas là... Corps et âme.

Truffe au sol et oreilles aux augets, tout ses sens était en ébullition. Si il trouvait le ou les responsables pas sur qu'il sache ne pas leurs rouler dessus. Lord en profita aussi pour cherché d'éventuel trace du fils des Alpha. Que la traque commence !

Lucien était, par nature, un être remarquablement égoïste.
La vie du clan ne touchait le tatoué que de loin en loin, et il devait bien plus aux échos et rumeurs qui parvenaient péniblement jusqu'à la bibliothèque sa vague connaissance des potins du moment. C'était généralement une version très altérée des faits qui lui parvenait, mais de toute façon, il n'en avait rien à foutre. Sa meute ne l'était que parce qu'elle avait eu la charge de l'élever et qu'il se ferait bouffer par des prédateurs de type dragon, griffon ou autre dangereux mouflon s'il se cassait, et parce que son job ne lui demandait ni de gros efforts ni une interaction réelle avec les gens. Il n'avait de toute façon que peu de liens avec ses pairs, surtout depuis que son frère s'était fait la malle à l'autre bout du pays pour aller faire des galipettes dans des champs de fleurs avec une communauté hippie.

Sa seule interaction de la journée-type qu'il reproduisait machinalement tous les jours se situait entre son lever et son départ pour la bibliothèque, et constituait par ailleurs sa seule raison de ne pas passer sa vie entre les bouquins sans jamais rentrer au bercail. Bien qu'il s'en serait passé, son corps le rappelait à l'ordre à intervalles réguliers, juste assez pour qu'il se souvienne que, s'il persistait à laisser son estomac vide, il risquait de voir ses compétences en être gravement altérées. Il se devait donc de choper un lapin ou une perdrix sur le tas de gibier, puisqu'il était incapable d'en chasser lui-même. Et c'est presque sans faire attention à ses congénères qu'il se fraya entre eux un chemin.

Mais c'était rare qu'il y ait autant de monde, à cette heure.
Et ça n'était jamais arrivé que le tas de gibier soit aussi... Inexistant.

Il lança un regard circulaire, cherchant des réponses. Il ne trouva que des interrogations sur le visage de ses congénères, ce qui sentait mauvais.
Très mauvais.

Presque aussi mauvais que la présence du brocoli lupin qui, contre toute attente, n'était nullement décédé suite à son attaque par un nuage de paillettes. Et qui n'allait pas tarder à le repérer.