Il y a des nuits noires, sans étoiles et sans sommeil Des nuits sales qui collent à la peau. Des nuits où la sueur colle à la peau : douloureuse et anxieuse, comme ce cauchemar de cette nuit de fin d’été….Il y a des nuits noires, sans étoiles et sans sommeil. Des nuits qui collent à la peau, comme l’anxiété sur le cœur d’un enfant, au réveil brutal d’un cauchemar terrifiant. Cette nuit, c’est Amon qui c’était réveiller en sursaut, la gorge brûlant de haine, de terreur et du goût amère du sang que la nuit lui avait arracher. Perdrait-il connaissance ? Non. Perdrait-il confiance ? Probablement. La gueule pâteuse, Amon regarda autour de lui, le cœur battant, déchirer à l’idée et à l’envie d’aller s’accrocher dans les pattes d’Anthem pour se faire rassurer. Ce rêve…était-il réelle ? La nuit lui avait-elle réellement parler ? S’étirant de ton son long, avec une boule dans l’estomac, Amon s’avança donc à pas de loup vers un bout de carcasse qui avait été laisser là par les parents, au cas d’une envie soudaine de manger. Déjà dépasser l’époque du lait maternelle, il ne leur avait pas fallu de temps avant que leur estomac ce soit accommodé à la rudesse des tendons de la chair. Époussetant du bout de la patte, l’herbe qui la recouvrait, Amon s’étendit de tout son long au côté de la carcasse qu’il avait surnommer Arnold avant d’en prendre quelque bouchée, faire un rot et s’asseoir avec rudesse, droit et fier, tout en jetant un regard sur son assemblé. Enfin…famille. Tous était là, endormis, voyageant dans le monde des rêves avec tranquillité. Pourquoi ne pouvait-il pas lui aussi dormir avec tranquillité ? Soupirant, le cœur toujours en débauche sur son rythme normale, Amon baissa la tête et sortie en catiminie à l’extérieur pour regarder le ciel. Celui-ci lui parlerait-il de la guerre, du sang qui lui avait réchauffer les veines, des morts et des blessures ? Fronçant les sourcils, il finit par sortir, presque soulagé.
La ciel qui plombait au dessus de sa tête n’était pas sombre, n’était pas sans étoile, sans lune et sans lumière. Celui-ci brillait avec merveille dans le reflet de ses yeux, harmonisant bien avec la flèche qui s’illuminait sur sa tête. Flèche qu’il ne savait pas encore, était porteuse de malheur…
Les yeux entrouverts, Amon jeta un coup d’œil à la grosse roche grise qui trainait la dans le ciel, sans amis. Comme à l’habitude, il eu l’envie d’hurler sa solitude à cette belle grosse dame, sauf que les cordes vocales qui trônait dans sa gorge n’était pas encore tellement développer et donnait un aspect plutôt rigolos à son cris, qui ressemblait plus à un couinement qu’à autre chose. Il n’en parlait pas aux autres et ne participait pas aux cours qui servait à ça, il y avait beaucoup trop de fierté dans ce petit corps pour ça. Exploitant un petit rire narquois en pensant à la tête que ferait les autres quand il saurait hurler et pas eux qu’une idée vint lui bloquer tout autre pensé. Il irait se pratiquer maintenant, mais…il ne souhaitait pas y aller seul. Trop dangereux. Et s’il se perdait à l’autre bout de la teeeeeerre que ferait-il ? Et si…Et si Deuc était au courant ? Non, non. Il faudrait faire deux pierres d’un coup. Fronçant les sourcils, les babines légèrement relevé, faisant mine de réfléchir avec beaucoup de minutie, Amon s’exclama : «AHA!»
-Maisie…
Le regard malin, le jeune canin retourna dans une des nombreuses tanières et attrapa violemment Maisie par l’échine, tout en étouffant d’une patte son museau pour la faire taire. Il baissa la tête au niveau de ses yeux, pour lui montrer sa présence, il esquissa un énorme sourire avant de chuchoter, très, très creux dans ses grandes oreilles blanches.
-Tu viens jouer avec moi Maisie ? Je connais un endroit vachement trop intéressant. Et ne t’avise pas de refuser, sinon plus personne ne voudra se tenir avec toi. Viens, je t’attends dehors.
S’enfouillant à l’extérieur, la lumière de sa flèche s’éteignant peu à peu sur les parois de la grotte, Amon laissa l’idée trotter dans sa tête avant de se pincer les lèvres pour ne pas rire. Ce que cette soirée prévoyait d’être intéressante. Riant de façon saccadé, il tourna son regard amère vers l’horizon, là où tout brillait d’un vert éclatant. La lumière en elle-même, comme celle sur sa tête semblait respirer d’elle-même. De quoi ne pas trouver ça vulgaire et intéressant ?
Liliandr!l » Accro'
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Elle dormait paisiblement. Oui, il fallait toujours la réveiller lorsqu’elle dormait paisiblement. Elle s’étira un peu, en faisant attention de ne pas réveiller Roy, qui dormait juste à côté, et secoua sa tête, la tanière devenant peu à peu moins flou, alors qu’elle cherchait Amon. Elle aimait bien se dire « je suis trop vieille pour ça ». Mais la vérité était qu’elle était très curieuse. Peut être même trop, et c’était dur pour elle de ne pas se questionner tout le temps, en ayant obtenu que la moitié d’une information. En vérité, elle n’aimait pas ne pas être au courant. Alors, quand Amon la réveilla, d’une façon qui la surprit plus qu’autre chose, elle n’hésita pas à l’écouter attentivement. Autant savoir de quoi il s’agissait.
Alors elle se glissa sans bruit de sa couchette, ses longs cheveux blancs flottant derrière elle, alors qu’elle bondissait au dessus du corps blanc de son frère, qui, même dans la nuit, semblait briller de sa couleur pure comme la neige. Elle sortit donc, en baillant, pour regarder la lune. La lune, qui était toute jolie, et illuminait le sol, les plantes, les tanières, et bizarrement, il semblait qu’il n’y avait personne. Elle s’approcha alors doucement d’Amon, et lui donna un coup de museau. « Je te rappelle que j’ai pas d’amis, je ne risque rien si je ne venais pas ! » lui chuchota t’elle, sans pouvoir néanmoins cacher un certain sourire. « Qu’est ce que tu me veux ? » Demanda t’elle, faisant semblant d’être railleuse, alors que ses yeux brillaient d’une réelle curiosité. Elle se tint toute droite, inconsciemment, essayant de lui montrer, sans succès, qu’elle était plus vieille et mature que lui, de toute façon. Mais la jeune blanche aux marquages gris, et au chapeau noir et or qui lui couvrait la tête, installé entre ses oreilles blanches percés d’un losange doré n’avait aucun besoin d’essayer de se faire grande. Physiquement, elle ressemblait déjà à une jolie louve, et ne faisait pas son âge. Bien que soit, mentalement, c’était une grosse gamine, parfois. Mais elle pouvait aussi être très raisonnable, raison pour laquelle elle semblait plus âgée, au premier regard.
Manque de chance, ce soir, réveillée au milieu de la nuit, un peu fatiguée, elle n’avait pas le recul nécessaire pour extrapoler, et réfléchir sur son jugement. Elle faisait ce qu’elle ressentait sur l’instant, dans l’impulsivité d’une nuit de pleine lune. Elle ouvrait la bouche pour faire un nouveau commentaire, quand soudain, elle se figea, reniflant l’air, avant de se jeter sur le brun, planquant son corps contre le sien, flanc à flanc, et le renversant dans les fougères. Un grand loup blanc à la tignasse bleue venait de rentrer, marchant vers la tanière de ses parents. « Shit ! » S’exclama à voix basse la jeune louve, avant de couvrir sa gueule avec sa patte, en se rendant compte qu’elle avait parlé à l’oral.
Aristote, car c’était bien lui, leva la tête, cherchant des yeux qui avait bien pu dire ça. Ses yeux bleus, bordés d’imposantes cernes, cherchèrent un instant, se posant sur les fougères où se dissimulaient les deux jeunes loups… avant qu’il ne secoue la tête, et qu’il prenne le chemin de sa tanière. Il rentrait très tard, passant ses journées dans la bibliothèque, à chercher, chercher, chercher une façon de se débarrasser de l’everbloom, qui leur empoisonnait la vie, et avaient infecté sa chère compagne, mère de Maisie.
Une fois, qu’il fut rentré, la jeune étain et diamant se dégagea silencieusement, adressant un petit « Pardon, habitude » à Amon, avant de s’asseoir et de souffler, en vérifiant auparavant, en reniflant l’air, qu’on n’allait pas de nouveau les déranger. Puis, elle bougea un peu ses ailes, les dépliant et les repliant, agitée, pour revenir au sujet de départ. « Je disais ! Qu’est ce que tu veux me montrer ? »
Dee » Habitué'
» Nombre de messages : 891 » Age : 28 » Date d'inscription : 02/01/2015
Elle était sortie un peu de nul part. Comme une étoille à côté de la lune, comme un papillon sur une source de lumière. À cet instant, Amon eu l’impression que sa cousine, qui n’était guère tant plus vieille que lui aujourd’hui, avait vieillis d’un coup. Son pelage blanc comme la neige qu’il n’avait pas encore eu le temps de voir, l’éblouie. Sans aucune souillure, il oublia ces pensés angoissantes qu’il avait eu à son réveil et l’observa avec silence. Ces yeux encore fatigués d’avoir été tirer de celui-ci lui donna un air encore plus vieille. «Bientôt elle aura peut-être des rides au cul celle-là»pensa Amon sans faire aucune distinction entre être direct et respecter l’aspect des autres. Toujours silencieux, Amon ne s’arrêta même pas pour un battement de cil, ni même un tressaillement de ses muscles sous sa peau lorsqu’il c’était retourner pour la regarder s’avancer vers lui et venir déposer son museau humide sur son épaule jusqu’ici dénudé d’un poil épais. Un frisson le parcourue et lui fit serrer les crocs. Il détestait qu’on le touche comme ça, sans prévenir. Se contenta de lui jeter un regard froid, il haussa également un sourcil, faisant une moue déconcerté et désespérer que Maisie est tout simplement gâcher le moment en se victimisant de ne pas avoir d’amie.
-Pas difficile de savoir pourquoi, espèce de rabat-joie dit Amon en la dominant d’une de ses grandes pattes, vestiges d’un père maintenant décédé et venant coller sa tête toute chauve sur le chapeau de sa cousine qu’il s’apprêta à machouiller avec avidité.
Peu importe son âge, il sembla que quelque part en lui, si ce n’est que son plaisir de dominer les autres sans qu’il ne le sâche, Amon adorait faire preuve de bonté et de plaisir lorsqu’il était en compagnie de sa famille, éloigné où non. Après tout, il devait bien ce service à plusieurs personnes dans sa vie alors il en faisait l’effort, même si parfois c’était pénible.
Il finit par s’arrêter, toussant un coup pour reprendre son sérieux. Maisie lui avait enfin poser une question. Elle lui donnait donc de l’attention, elle était donc curieuse de savoir ce qu’il leur réservait en cette sombre soirée. Esquissant un sourire et lui addressant un clin d’œil Amon ne tenait presque plus en place. Intérieurement il avait envie de la faire languire, mais il était aussi énervé d’enfin partir et d’aller découvrir ce que tous les adultes redoutait. L’Everbloom….Il se secoua un coup et, le torse bombé, les yeux plissés, le sourire fendu jusqu’à ses grandes oreilles, eux-mêmes derniers vestiges d’un père dont il n’en connaîtrait jamais rien…Il ouvrit la gueule, prêt à dévoiler son « cadeau ».
-Et b-b-….
Elle c’était jeté sur lui un peu de nul part. Il aurait pu l’éviter et pourtant, il était resté là et avait laisser son corps s’engouffrer dans un silence presque intime derrière les buissons. Son regard d’animal traqué surgit enfin, quelque part au fond de lui, l’adrénaline lui dévorait les veines, un problèmes imminent le rendait presque joyeux. À peine partit que déjà, les choses intéressantes commençait. La peur de se faire prendre par les adultes qui guettait le territoire. Un sourire mauvais toujours coller dans le visage, il tourna un peu son regard vers celui de sa cousine qui d’après ce qu’il pouvait en juger, avait vraiment le frousse de se faire prendre par son père.
Lorsque l’odeur d’Aristote commença à se dissiper, il ouvrit la bouche et vint la coller contre l’oreille de Maisie pour qu’elle l’entende bien.
-L’habitude de te jeter dans les pattes du premier venu pour éviter les problèmes ?
Un rire niet ressortie de sa gueule, décidemment, cette phrase avait en soit plus d’un sens et il raffolait du fait que Maisie n’en comprendrait peut-être pas toute l’essence. Ressortant de derrière le buisson sans un bruit, Amon se secoua un bon coup avant de diriger ces grandes oreilles vers Maisie, un air sérieux, presque vide sur le visage.
-Je n’en ai aucune idée. C’est ça qui est excitant. T’es prête à partir ? SI on part maintenant, j’ai calculé qu’on devrait arriver dans l’heure qui suit.
Il finit par lui tourner le dos et regarder cet horizon qui s’illuminait d’elle-même, respirant le danger, l’histoire, l’aventure et lui permettrait peut-être de développer, cacher quelque part, un pouvoir dont il n’en avait aucune idée. Il avait entendu ça, quelque part dans les histoires qu’on lui racontait que certaine personne, en situation de grand danger, développer un sens particulier. Claquant de la langue, posant cette idée dans un coin de sa tête il s’apprêta à partir mais oublia de préciser un truc.
-Et avise toi donc de laisser ton poulet ici. Je donne pas chair de ces plumes sinon. Si la route se fait trop longue, je voudrais pas avoir à le bouffer dit-il en lui refaisant un clin d’œil suspect. Je déteste les plumes.
Amon savait bien qu’il ne le boufferait pas, il n’aimait pas devoir ramasser les milliers de plumes dans sa gueule, maiiiis, pour l’occasion, il pourrait lui faire assez peur et se dégourdir les pattes.
Liliandr!l » Accro'
» Nombre de messages : 2189 » Age : 25 » Date d'inscription : 01/03/2014
Elle souffla, un sourire en coin, et se leva, balayant l’air de sa queue grise et blanche, avant de s’avancer vers son cousin, et de le regarder dans les yeux. En vérité, quelque part au fond d’elle, son jugement plus réfléchi s’éveillait, avec une grosse pancarte de « danger » accroché sur le front et dansait la polka. Mais elle était si impulsive ce soir.
La polka devrait attendre pour plus tard.
Donc elle sourit son plus joli sourire, et agita les oreilles. « Oui, je viens ! Comme si tu allais t’en sortir sans mon aide ! » S’esclaffa t’elle, même si la lueur d’amusement dans ses yeux d’or et de saphir montrait bien qu’elle rigolait, et qu’elle voyait bien qu’il était plus fort qu’elle. Puis elle vint se poster à côté de lui, une légère brise faisant voler ses cheveux. Dans la lumière de la lune, elle ressemblait beaucoup à un esprit, comme si un fantôme venait de se matérialiser près du grand brun.
« Et Ronaldo dors, même si je le voulais, je doute que je réussirais à le réveiller ! » Se moqua t’elle, avant de se jeter en avant, devant son cousin, bondissant à travers les fougères, ses cheveux volant derrière elle, la lumière sur ses pattes arrières et sur son glowstick intégré à son beau bracelet, illuminant les plantes qu’elle passait, alors qu’elle bondissait avec une grâce et une élégance qu’elle ne pouvait montrer souvent, ses ailes légèrement écartés, donnant l’impression de planer. Peu de loups la voyaient ainsi puisque d’habitude elle avait ses lourds sacs sur le dos, et ne pouvait sauter très haut sans ce faire très mal au dos. Elle se retourna s’arrêtant un instant, attendant que son cousin la rejoigne, et elle ne dut pas attendre longtemps.
« Tu vas me montrer où on va alors ? » Demanda t’elle, sentant son cœur galoper dans sa poitrine éveillé par la mini-course. Il était vraiment intéressant, ce cousin, d’ailleurs, avec sa flèche sur le front, son corps fin, doté d’une fine pelisse, alors elle le regarda, un fin sourire un peu perverti, du genre d’une louve qui matte à fond caressant son fin museau blanc.
« Et pour ton information, t’es le seul loup entre les pattes duquel je me suis jetée, problèmes ou pas problèmes ! Mais si tu veux recommencer, pourquoi pas ? » Dit t’elle, de sa voix douce, qui semblait, comme la brise qui faisait voleter ses cheveux, caresser l’air, mais qui gardait cette intonation amusée. Elle le regarda, puis reprit la progression, à ses côtés cette fois-ci, le laissant lui montrer où ils allaient.
« Pourquoi moi ? » demanda t’elle soudain, en lui jetant un coup d’œil, alors qu’ils avançaient. Il aurait bien pu parler à une autre jeune louve, inviter un autre loup. Genre son frère, Roy. Mais il était venu l’embêter elle. Elle était curieuse, et elle voulait comprendre les motifs qu’avait dessinés son cousin, et à quoi ils menaient. Et elle avait le chic de se poser trop de questions, dont elle n’avait pas toujours les réponses, mais maintenant, elle voulait vraiment savoir ce qui l'avait motivé. Alors elle ne ralentit pas le pas, attendant sa réponse avec grand intérêt.
Dee » Habitué'
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Sujet: Re: Let's do something terrible [event+Maisie] Mar 20 Sep 2016, 23:12
Look at them play, why does it came so easily for them ? I guess it’s because of there ages or maybe because their parents are stupid enough to let them do whatever they want out here.
Le jour venait à peine de se terminer et déjà, la nuit qui ne finissait plus de devenir de plus en plus sombre s’approchait irrévocablement sur leur pattes, caché, mutilé avec tranquillité par l’herbe qui leur effleurait la peau. Pas un instant Amon n’avait une véritable idée sur ce qu’il pourrait bien dire à sa cousine pour la convaincre de rester, la convaincre de faire cette aventure avec lui, la convaincre de se mettre en danger pour la sauver et du même coup la mettre dans le pétrin et s’en sortir indemme. C’est en continuant d’avancer à pas mesurer avant de s’arrêter brusquement, son jolie petit cul s’enfonçant dans le torse de sa cousine, manquant de trébucher tête première et lui balança un visage de dégout. -Argh les filles je vous le jure…Vous êtes d’une pénibilité marmonna t-il en se remettant en marche, les yeux retourner, ne prenant même pas soin de se corriger.
Décidément, Maisie n’étant pas bien différente de sa soeur, ou de ses amis. «Toutes des s….sauf maman.» À force de les regarder de loin, Amon avait parfois l’impression qu’au final, un seul cerveau étaient partagés entre elles. Et pourtant, il savait que chacune d’entre elle à le besoin misérable de proclamer qu’elle sont tous et chacune bien différente des autres. Il parlait là par expérimentation. Même s’il n’était que peu âgé, Amon avait encore mal au cul en pensant à ce qu’il avait dit à sa soeur il y a quelques semaines…Un regard posé sur son derrière, Amon se crispa. Plus jamais il ne dirait à voix haute ce qui énervait les filles, ça, c’était certain.
Pas un souffle de vent murmurait dans les créneaux ou entre les branches sèches des oliviers qui commençait à peine à se montrer le bout des noyaux. Plus on s’avançait vers cet «halo» verdâtre, plus les oiseaux et grillons cessait de chanter ou de créer des petits sillon dans l’herbe qui grandissait à vu d’oeil. Amon n’avait jamais rien vu de pareil. Un silence complet, presque éternel, sur les chemins que les deux jeunes adultes empruntait. À force de regarder ce paysage mythique, sombre, complètement prolongé et recueilli dans un ordre bien établie, Amon perdit un instant son regard turquoise avec la résolution de comprendre ce que cet ordre tentait de lui dire. Le pauvre enfant, ne s’atreignait plus de s’émerveiller d’une seule petite roche, où d’un papillon voltigeant dans les airs. Dans le moment qu’il savait être le siens, son regard de plus en plus dilaté, ne souhaitait que se rassasié du monde qui l’entoure. Il ne fallait plus se rouler par terre, ni rire bruyamment, mais il fallait se tenir droit, faire silence ou chuchoter bien bas à temps de discussion bien distingué. On voyait là, chez lui, cet aspect de son père qui ressortait en lui. Devant lui, tout pourrait trembler, rien ne pourrait l’effrayer, Amon avec le temps devenait de plus en plus statique, comme éternellement figé dans ces sentiments, pour ne pas obstrué l’ordre des choses autour de lui. Cependant, ce soir, quelque chose semblait ne pas vouloir se taire tout au fond de lui. Un désir absurde, presque vulgaire dont il n’en connaissait pas du tout l’étendu, ni la provenance. Ce sentiment était accompagné d’une odeur subterfuge, presque imprudente. Elle lui chatouillait les narines, l’empêchait de bien se concentrer, lui contractait l’entre-jambe, le faisait parfois perdre équilibre s’il n’y prêtait plus trop attention. À partir de là, quelque chose avait ouvert chez lui quelque chose de nouveau. Serait-ce l’adrénaline de la fuite ? Improbable comme cela n’était pas sa première escapade. Puis, sans un mot, sans un bruit, si silencieusement, ils fit quelques pas en silence sans trop de difficulté pour rejoindre Maisie qui ne c’était pas abstenue, elle de laisser son fou de jeune fille éclaboussé la nature. Éthiquement, son pelage blanc et marbre était agréable à voir planer dans cet espace ombragé, à peine éclairé par les étoiles. Un calme formidable venait s’installer après son passage, pesant sur ces forêts, sur ces champs. On dirait croire que les silences succédait à d’autre silence et en cela il trouva un peu de réconfort, un peu de plaisir, un peu d’adrénaline. Il eu envie de la suivre pendant un instant, mais ses pattes se fit lourde lorsqu’elle s’approcha de lui à nouveau le sourire pervertis par un salut étrange.
-Je ne sais pas où on va dit Amon sans pourtant obtenir pour un ton vraiment convaincu, plutôt effacé.
Il tourna le regard vers elle, sans n’imposer de silence à ses yeux. Sans qu’elle le remarqua immédiatement, Amon exprima un instant de pitié, d’envie, d’horreur et de désir plus vif encore que l’énergie qui se dégageait de leur pacte nocturne. La douleur à son ventre s’accentua et une énergie vint le coller à elle, sans qu’il ne pu rien y faire et cette fois, il sembla qu’il n’en fit pas de cas, aucun dégoût de se faire toucher ainsi, à son insu. Son corps cette fois décidait ce dont il avait envie et Amon se laissa faire. Peut-être comprendrait cette fois, comment vont les choses, quand on porte le sang de Methushela.
-Donc ce que tu essais de me raconter, c’est que si tu avais la chance de recommencer, tu le ferais ? C’est une optique intéressante, tu ne trouve pas ? lança Amon le sourire déchirant son visage. C’était un sourire mauvais, un sourire qui ne souhaitais plus se taire. La raison ne jouait plus sur ces mots. Et c’est pourquoi probablement il c’était approcher d’elle, sinon tout pouvait s’expliquer de travers. La queue dressé, une oreille pointé vers elle, la parole suivante d’Amon sembla transfiguré une intention bien précise.
-Then let’s do something terrible murmura t’il dans l’oreille de sa cousine, son grand museau noir, humidifiant le fond de celle-ci.
La tension était si forte, la tendance consciente à se reprocher de l’être comblait une aspiration profonde des rudiments même de l’existence. Un appétit sans fond convoitait l’obtention d’un bien pensionnaire. L’instinct de possession s’empara de lui, un appétit presque pervers. Puis, Amon s’appercu de l’endroit où tout ça pouvait le mener et préféra jouer d’avance le jeu de la chandelle qui s’éteint puis se rallume après un coup de vent sur un étincelle et ignora complètement cette attraction et se pris d’une indifférence presque caricaturé.
-Avance plus vite, j’ai trop hâte de voir ce qui se cache là-bas dit Amon en augmentant la cadence de leur pas. Il se sentit tout d’un coup plus motivé que jamais à ne pas s’arrêter et voir de ces propres yeux à quoi ressemblait cette étrange étrangeté dont tout le monde avait si peur et qui rongeait même les plus terribles tréfonds de ces terres.
-Tu pose beaucoup trop de question, comme la majorité des filles dit-il à la rigolade avant de continuer à bafouiller du charabia. Pour ta tête de puce. Je t’ai choisis pour ta tête de puce lui dit-il motivant aussi sa parole par un clin d’oeil appuyé.
Comprendrait-elle son geste ? Comprendrait-elle qu’au fond de lui, Amon était fait de catastrophe, de désir de perfection absolue, tout en la traduisant par la loi du moindre effort. C’est un désir d’évasion que même son père portait tour à tour sans plus d’originalité que l’effort, la rudesse et la molesterie. Comprendrait-elle qu’il deviendrait rapidement le maitre de son propre art ? Savait-il lui-même ce qui se tramait là-bas ? La musculature grouillante, concurrencer par un effort physique pousser du dos de la cuillère ?
Liliandr!l » Accro'
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Sujet: Re: Let's do something terrible [event+Maisie] Sam 24 Sep 2016, 18:03
Elle vit quelque chose dans son regard, quand il passa ce même regard sur sa figure, qu’elle efforçait de rendre attractive, sachant très bien que dans l’ombre de son glowstick et des marques sur ses pattes arrières, le mystère de ses yeux brillait, son regard posé sur son cousin.
Mais il vint se coller à elle.
Elle le laissa se rapprocher, quelque chose en elle claquant avec violence, faisant s’agrandir ses pupilles, alors qu’elle tournait sous visage fin vers lui. Son cœur s’emporta, et, comme une brise qui emmène avec elle les feuilles qui tombent des arbres, les faisant tourbillonner sur elles mêmes, le reste e son corps suivit. Sa question la piqua doucement, comme si il donnait la permission à la bête qui s’était échappée de partir. Si évidente, cette réponse.
« Évidement » souffla t’elle, en venant frotter son museau sous son menton, avec un petit chouinement. Mais il s’éloigna d’elle, lui demandant d’aller plus vite. Son cœur frappa sa poitrine avec énervement et frustration, et elle agita sa queue, fâchée, mais tout de même amusée par le petit jeu qui se préparait, il restait à voir qui allait gagner. Elle espérait que ce serait elle. Ses hormones lui emplissant le sang, lui tournant la tête à un tel point qu’elle oubliait qui était vraiment se mâle qui se collait à elle pour s’échapper ensuite, ne voyant qu’un mâle attirant, qui courrait devant elle. Elle s’élança derrière lui, des fougères lui fouettant les pattes alors qu’elle courait derrière lui, l’odeur de la forêt, tous ses autres sens obscurcis par l’envie qui la dévorait. "Tête de puce !" grogna t’elle, d’une voix empreinte d’envie, en prenant de l’élan.
"Je vais te la montrer ma tête de puce !"
Si il n’avait pas été entrain de réfléchir, il aurait pu l’éviter, mais elle se jeta de toutes ses forces sur lui, après un saut particulièrement bien placé, de derrière lui, où elle passa par-dessus sa tête, l’attrapant par le cou, avec ses pattes avant, sans pourtant lui rentrer les griffes dans la peau, s’agrippant à son écharpe. Ils roulèrent, elle sur lui, lui sur elle, et malheureusement, ils étaient arrivés à un endroit où le terrain était en pente. Emmêlés, ils frappèrent le terrain plat, et la jeune louve sentit une pulsion qui lui donna le vertige, en se retrouvant par-dessus son cousin brun. Elle lui donna un coup de langue sur la truffe, et allait recommencer, le regardant avec amusement, placé là, entre ses quatre, pattes.
Sa proie ! Elle avait gagné.
Aveugle au reste du monde, elle ne remarqua pas du tout où ils étaient arrivés, ni la végétation incroyablement dense qui se situait à quelques mètres d’eux, elle n’avait d’yeux que pour le loup qu’elle convoitait.
Dee » Habitué'
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«I saw in the corner of your smile, there’s been a darkness there a while, you know what I’m talking about, don’t you ?»
Silencieusement, ils firent quelques pas en silence. Puis tranquillement, l’aspect bruyant de leur corps qui se frottaient l’un à l’autre vint passer par dessus tout le reste. Ils étaient là, mal éclairés, suivant la lisière en aveugle et, comme les barques emmenées à la dérive, se laissant dérivé par leur instinct brutaux et une poignées de passions désordonnées, on pouvait, sans être devins, deviner et prédire la fin qui les attendait si tous deux continuaient dans ce chemin. Et c’était à peine dégoûter qu’Amon ressentis la musique du silence s’en aller doucement dans ce ciel percé de tâche blanche. En y jetant un oeil, il crut apercevoir l’écho d’un souvenir. Un nuage plus épais lui cachait quelque chose, mais il savait ce qu’il avait vu. Un souvenir…un ancêtre lui avait tirer un sourire ostensible. Pinçant les yeux dans la pénombre, il redescendit son regard vers sa cousine qui venait tout juste de glisser, humide et sans trop de présomption, son museau humide sous son propre menton. Amon ressentis dans ce geste, quelque chose de bien particulier. Ni trop amicale, ni trop familier, juste assez pour l’enduire en erreur. Il ne savait pas trop ce qu’il faisait, ni ce qu’il ressentait. Peut-être que ce n’était que la fatigue. «Il me faudra en parler à Anthem.» Car oui, même si tout n’avait pas toujours été très rose entres eux-deux et qu’Amon avait plus souvent la prétention de se faire écouter que d’écouter les autres, Anthem, père et oncle à la fois était la seule et véritable source de confiance qu’Amon avait réussie à bâtir avec le temps. Ce lien solide, il ne l’oublierais pas.
Repoussant cette poussé dans un coin de sa tête, Amon dériva ces grandes oreilles vers sa cousine qui l’avait enfin rejoint, probablement fatiguée de traîner derrière. Il lui jeta un regard de dégoût, énervée de savoir qu’elle se molestait le derrière et ne cherchait qu’à prendre son temps. Après tout, cette soirée était plus importante encore que de mettre sa cousine en chaleur.
«Blank faces, here we are staring at these blank pages. How did the plans we drew disappear in thin air ?»
«Tête de puce» grondât les paroles de Maisie dans ces oreilles. Frustré de pensé opposer, Amon n’eut même pas le temps d’argumenter ou de lui démontrer que ce surnom, quoiqu’explosif était amicale, presque gentil. En lui jetant un coup d’oeil, Amon remarqua une faiblesse particulière chez cette femme qui marchait à ces côtés. Tout en se sachant appelé à régner en souverain sur cette scène, dans ces yeux Amon voyait la lumière du succès. Ne voulant pourtant ne pas trop l’estimer, pour ne pas avoir à haïr cette faiblesse plus tard, Amon se surpris à rire. Il était injuste, elle était buté. Par antiphrase, ils étaient à la fois la faiblesse de l’autre et à regarder à demi ton, leur préférence.
«Nobody knows who I am. I’ve got intentions of gold but I’ve realized I’m nothing more than a thin piece of coal.»
Elle était sortie un peu de nul part. Comme une étoile à côté de la lune, comme un papillon sur une source de lumière. Elle était passé au dessus de lui, se détachant un bref moment du sol, de l’endroit où le corps se trouve un moment de détente et se propulsant à l’aide de ses pattes arrières, au devant de son corps. À une certaine hauteur, Amon aurait pu l’arrêter en relevant la tête, il aurait pu se cabrer, faire un saut gracieux dans le buisson, la voir s’échouer misérablement sur le sol et entendre le son des muscles déchirés se répercuter douloureusement dans ces oreilles jusqu’à sa boite crinière, Mais malgré toute l’air qu’elle avait déplacé sans faire attention et le coup risqué qu’il pouvait se prendre, Amon fit un pas à gauche pour s’assurer qu’elle ne le manque pas. Il ne voulait pas qu’elle le manque. L’idée était de lui, mais cela venait d’elle. Elle allait obtenir ce qu’elle voulait, lui allait savourer ce moment où chacun d’eux retomberait violemment au sol. Mutuellement, réciproquement, l’un avec L’autre, l’uns sur l’autre, l’un après l’autre…Viendrait à leur tour tout ce qu’il n’avait pas su éviter. Il serait à la fois la proie et le chasseur et elle ferait de même. Jouant au jeu de la domination.
-Dit le….
Quelques secondes de chute c’était écouler alors que, toujours tombant à bas de cette légère falaise, Amon, le corps courbaturer, frottait sa tête dans le cou de sa cousine, avec une retenue tellement violente. Quelque part en lui, ce monstre lui criait de se laisser faire, son corps pompait un besoin indéfinis qui ne souhaitait pas s’affranchir. Cette émotion, ce contact le gardait en haleine et le faisait jouer. Et quelque part, il aimait ça, mais il ne pouvait pas l’avouer. Puis d’un coup, le monde autour de lui finis de tourner. Son poil était ravagé, brulait encore de désir et, tordu dans l’angoisse infâme de cette soirée, Amon poussa un énorme soupire, avant de souffler dans les narines de Maisie. Il était là, la touchait du bout des doigts, mais son seul orgueil, ne pouvait pas laisser ce désir le caresser plus longtemps. Il attrapa le bout de l’écharpe de son père qui glissait doucement de ses grandes oreilles blanches avant de la repousser de ses pattes arrière, prenant soin de jeter un coup à son corps musclé se contracter alors qu’il repoussait l’objet du désir lui-même.
-On est arrivé.
Amon se releva avec rapidité avant de se secouer, quittant momentanément le sol, des herbes voltigeant tout autour, alors qu’un halo de lumière verdâtre les éclaira. Elle faisait tâche alors que lui, se confondait si bien avec le paysage. Décidément, les adultes n’avaient pas mentis. Cet endroit était gravement dangereux mais magnifique à la fois et amusait énormément l’oeil d’Amon qui raffolait de voir cette plante, caché derrière un énorme saule, la bave qui en sortait et une odeur nauséabonde. Il voyait là, un énorme terrain de jeu. Un terrain parfait pour mettre à néant, le plan qu’il avait eu avant de venir ici. Maisie gâcherait-elle le tout ? Il veillerais à ce qu’elle ne le fasse pas.
-Ça va Maisie, t’a le teint un peu verdâtre dit-il en riant de bon coeur, son collier cliquetant dans la musique de la jungle, des plantes rampante et des insectes voltigeant autour d’eux. Clairement qu'il se foutait un peu d'elle.
Liliandr!l » Accro'
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Il lui avait échappé. La pensée ne fit qu’un tour dans le cerveau englouti de la demoiselle blanche et grise. D’où il osait ? Un grognement monta dans sa gorge. Elle allait lui montrer, on ne lui échappait pas juste comme ça, pas sans regrets. Elle aurait le dernier mot. Elle rassemblait son corps pour un nouveau saut, quand soudain quelque chose la frappa en plein fouet. Mentalement hein. Les plantes, son corps se figea, et même enduit d’hormones, son esprit e put s’arracher à la réalité de sa vie qui ne pendait plus qu’à un fil. Ses entrailles se tordirent, sous l’effet de la peur, alors que les hormones, momentanément restées muettes, ce réenclenchèrent, mais sous une forme d’adrénaline si mélangée à l’envie que ce n’était vraiment pas Maisie qui vit Amon se tourner vers elle.
« Ça va Maisie, t’a le teint un peu verdâtre »
Tsss, quel abruti, elle n’avait pas peur, elle, de chlorophylle sauvage. Et alors que Maisie, qui pourtant pouvait être courageuse, aurait considéré cela comme du suicide organisé, et lui aurait crié de fuir tant qu’ils pouvaient, la jeune louve se leva, avec un sourire en coin, qui montrait ses crocs nacrés. Elle s’approcha de lui et grogna, claquant sa mâchoire à quelques centimètres du museau de son cousin. Était-il vraiment son cousin ? Il ne lui semblait être qu’un loup brun parmi les autres. Mais un LOUP.
« Ha ! Si tu veux voir du vrai vert, prends un miroir chouchou » s’exclama t’elle, en passant, se frottant contre son poitrail au passage, et lui donnant un coup de queue sur le museau. Elle regarda la masse de plantes, son sourire s’agrandissant. Et bien que semblant frêle comme une poupée de porcelaine qu’on pouvait briser à n’importe quel instant devant toute la verdure menaçante, elle se retourna, et regarda le brun.
« Alors tu me suis ici... » Dit elle, en désignant d’un coup de tête le saule puant.
« Ou tu vas rester là bas ? » Demanda-t-elle, en le regardant, en haussant un sourcil, ou ce qui lui en servait. Quelque part dans son cœur, quelque chose s’agitait frénétiquement. Fuis. Fuis. Fuis. Cette indécision dans son cœur lui coûterait t’il un moment d’hésitation décisif ? Pour l’instant, certaine, assurée, elle regardait son cousin avec calme et amusement, agitant doucement le bout de sa queue, blanche, éclairée de vert dans la lumière des plantes.
Dee » Habitué'
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Sujet: Re: Let's do something terrible [event+Maisie] Sam 15 Oct 2016, 16:41
Elle était là, jouant à un jeu dont elle seule connaissait les règles.
My game of love has just begun Love runs from my head down to my toes My love is pumping through my veins (play the game) Driving me insane Come come come come play the game play the game play the game play the game
C’était un jeu auquel Amon avait salement envie de s’y prêter. À la regarder lui lancer ces regards agaces, à voir ces murs, ces murs qui continuait à se refermer sur lui, sur cette seule véritable envie. Si ceux si continuer de se refermer, Maisie ne s’en sortirait jamais complètement vivante. Intriqués dans les chaînes de la jacasserie, dans la brutalité, l’enfantillage, la camaraderie tout deux se manipulait et en riait. Ici et là, par les regards et les crocs, tout deux s’échangeait tour à tour, de légers coups. «Si tu veux, je t’apprends à jouer à la main chaude .;)» pensa Amon en s’approchant légèrement de sa cousine tout en se faisant stopper par sa tête qui se frottait sur son poitrail et sur sa queue, sa queue si longue, si douce, si frêle, si facilement volage. Et dans son sillage, elle emporta avec lui, se retirait, s’éloignait, le laissant un peu à l’écart, l’odeur, L’ODEUR. Cette émotion propre au corps des femmes qui, animé grâce à des organes particuliers, donnaient l’envie folle à Amon de lui sauter dessus. Seul, debout, les yeux légèrement révulsé, la sensation, le souffle de cette odeur métallique demeurait en lui avec froideur. De quoi cette odeur délicieuse et si enviante pouvait lui faire perdre la tête ?
Divine, exquise. Fine, suave. Quelque part, à travers le cliquetis de son collier, l’odeur de jeunesse de sa cousine, cette odeur de mystère, de vertu et de crime, débauchais littéralement le corps d’Amon. Ce n’était que sa cousine après tout ! Un sourire vint lui déchirer le coin des lèvres. C’était un traitement sans ordonnance qu’il lui donnerait et cette idée, quoiqu’incestueuse et dangereuse, lui donnait une envie quasi totale. C’était glauque et il aimait ça. Peut-être l’aimait-elle ? Peut-être qu’il se contentait de se jouer d’elle ? Peu importe. Il allait la suivre.
-J’irai partout où tu iras dit Amon sans même réfléchir, la voix un peu effacer.
Aucun ne savait ce qui se trouvait vraiment ici et pourtant, malgré les avertissement, malgré le danger, quelque chose en Amon l’excitait au plus au point. En plus de cette relation si dangereux, si grégaire, Amon était dans un des lieux considérer les plus dangereux. Même le territoire des Brethens l’était moins que là où il se trouvait présentement, mais lui, il n’avait pas peur de cette atrocité. Il avait vu bien pire et encore, il ne ressentait rien. Il ne ressentait ni la peur ni les sueurs froide. Il n’avait pas d’augmentation de son rythme cardiaque pour ce genre de chose, ni de tremblement. À sa propre définition, Amon était fier de dire qu’il retenait sa de son père.
Intrépide, Amon rattrapa la distance qui les séparait d’un bon et pris un peu d’avance sur elle pour observer les lieux. Une aura verdâtres casa autour d’eux. Se magnifiant sur son pelage, elle réfractaitait à merveille les traces des vestiges de leur passer communs, Lui une flèche, elle, des rectangles. L’aura qui frémissait tout autour, cet état particulier, qui accompagnait toutes les crises, ces choses fragiles et aussi accessoirement ces grosses plantes carnivores dont tout le monde parlait.
-Hey Maisie, t’a entendu parler qu’y’a des gens qui se sont transformé en plante après avoir été toucher par l’une d’entres elle ? T’a envie d’essayer ? 8D
Amon jeta un oeil sur les alentours, cherchant la plante parfaite. Tout alla très vite. Une fois convaincu par l’aspect de l’unes d’entres elles, il poussa rudement le corps de Maisie vers l’unes d’entres elles.
-Alors tête de puce tu veux pas réveiller la grosse maman qui dors ?
Liliandr!l » Accro'
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Sujet: Re: Let's do something terrible [event+Maisie] Dim 16 Oct 2016, 18:40
Elle hurla, ses hormones ne faisant qu’un tour d’horreur, la quantité de molécules fofolles dans son sang la rendant, complètement lunatique, elle perdit l’équilibre, et tomba, ne touchant pas par un miracle digne du dieu dont elle n’avait pas le glowstick qui régnait sur ce lieu. Son cœur battant à cent à l’heure, elle s’aplatit sur la partie du sol non-recouverte de mousse dangereuse, alors qu’une grosse plante, réveillée ou non par le cri, aucune idée, bougea. Lentement, l’énorme bourgeon rouge, avec des crocs étranges pour une bestiole composée à 75% de chlorophylle, se déplaça, les tiges qui faisaient partie de son corps ondulant lentement, passant au dessus de la louve blanche et grise qui ressemblait à une crêpe apeurée. La largeur des tiges vertes sombres devait faire à peu près la largeur d’un gros loup d’âge adulte, et semblait tachée par un fluide étrange. La grosse maman ne dormait plus. « Amon !» Elle avait soufflé d’une voix pleine de peur, tremblotante, toute envie de paraître forte disparue, ses hormones lui agrandissant les pupilles, elle avait l’impression qu’on pouvait entendre son cœur de l’autre côté de la clairière. Il y eut un bruit, profond, comme un gros, gros estomac qui digéraient quelque chose. « Amooooon !!!!» la voix qui se distinguait comme celle de Maisie se fit plus pressante, plus effrayée, dans l’horreur de la situation, plus elle se rendait compte que ça n’allait pas passer crème.
Dee » Habitué'
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Sujet: Re: Let's do something terrible [event+Maisie] Sam 03 Déc 2016, 20:59
[OMG JE SUIS TROP SORRY. Ça ne m'arrive quasi jamais, c'es rip. Enfin voilà une réponse si ça te tente toujours. xD]
La peur, rien que la peur. Je me voyais perdu alors qu’elle tombait, et sa peur devint si forte que je me mis à siffler, comme pour m’en imposer à moi-même. C’est avec un grand geste de désespoir que Maisie tomba avec la plus grande grâce qui soit. Souhaitait-elle me désigner qu’elle tombait et qu’elle souhaitait que je la rattrape ? Était-ce là un oxymore de dire que cette prédatrice souhaitait se faire poursuivre ? Me croyiez vous retenue ici par la peur ? Cette peur de ne pas me sentir capable de la voir se relever, cette peur de la regarder se blesser. Le contraste de la forêt qui, de la façon la plus honorable m’encourageait à ne pas disparaître dans mes pensés me laissèrent un goût amer en bouche. Cet endroit était dangereux je le savais, mais il faut savoir risquer la peur comme on risque la mort, car c’est là que ce trouve le vrai courage.
Cette peur nerveuse, ses humeurs noires, venaient un peu de cette aventure nocturne que je faisais avec Maisie. Et ça m’excitait, au plus haut point de savoir que, cacher dans son état de jeune fille, Maisie cachait, tout comme cette forêt empoissonné, un lourd secret. L’odeur d’un merle frissonna dans mon oreille alors que ses plumes, ébouriffés, sa tête tendu vers le ciel et ses yeux hagards détournerai mon attention sur la grosse maman qui touchait à la fin de son pénible sommeil. Attiré à son tour par les hormones féminine ? Ou peut-être par le cris persan qu’avait produit Maisie en chutant. Je ne saurais dire, sans plus d’information sur la chose. Quoiqu’il en soit, la grosse dame, lourde, portant à son front ,le sceau d’une plante bien chelou. Et sur son dos, un poil bien dresser dont les pores faisait penser aux pustules des névrosés. Ce végétal, bien capable d’attirer et de capturer des proies de toute grosseur acariens ou invertébrés, ne semblait plus s’être endormis et dans un saut amoindri par la lenteur de son réveille, plusieurs lianes se décolère de son corps pour venir fendre l’air dans un cillement excitant. Les yeux écarquillés, perdu entre la peur d’ameuter la plante dans une rage folle et celle de laisser Maisie au sol. Quelques transitions manquait à l’équation mais je ne savais pas dire lesquelles mon cerveau aurait du refuser ou non. Puis d’un coup, un cris vivifiant vint me faire craindre que mes tympans n’eurent pas briser.
-AMOOOOOON !!!
L’idée était de moi, certes, mais cela venait d’elle. Elle était pour l’aider à se remonter un peu l’estime, elle était là pour lui faire plaisir et jusqu’ici, elle ne l’avait pas déçu, il ne fallait pas la laisser là, pas tout de suite et sortant comme de la brume, mon corps se mis à bouger de façon mécanique. Quelques foulés furent suffisant pour rejoindre la parcelle encore intact de la végétation et d’un coup de gueule bien planté, je réussi à l’empoigner sans trop de difficulté et à la repousser un peu plus loin, hors de tout danger. Mine de rien, cette épreuve de force m’avait épuiser d’un coup et me laissa à mi souffle devant la grosse mégère qui s’agitait de plus en plus violement. Une étrange bave coulait d’elle ainsi que des émanations putrides de sa grande gueule. Mutuellement, réciproquement elle et Deuc’ partageait quelques choses ça ne devrait pas être trop dur de s’en débarrasser elle qui, ne pouvait pas bouger, enraciné dans le sol.
«Alors princesse dit-je à moitié essoufflé, on est confortable, pas trop mal à l’estime ? Tu compte lever ton jolie petit cul parce que mine de rien, cousine, tu ne pèse pas trois plu-….»
Et à l’instant précis où j’allais terminer ma phrase, un feulement vint fendre l’air à ma droite. Un sursaut me permis d’éviter la remonter de la tige dégoulinante de bave, mais il n’en est pas aussi sur pour mes poils. Cette situation, me tendait au plus haut point. Cette répugnance, cette odeur nauséabonde, la mort imminente qui tendait tous mes muscles, ce combat à part égale qui débuterait bientôt. Au fond de mes yeux, on pouvait certainement voir mon cœur battre la chamade tellement la fébrilité du moment m’extasiait.
«Aller, coquine. Viens on va se dire bonjour ~»
Liliandr!l » Accro'
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Sujet: Re: Let's do something terrible [event+Maisie] Dim 04 Déc 2016, 15:40
[np, j'étais débordée x'D Ewuiiiii Par contre ça risque d'être mon dernier post x)]
Maisie, la louve étain, eu l'impression d'avoir trouvé son prince ch armant-sauveur-de-dernière-minute au moment ou Amon surgit de nulle par pour la sauver. Impression qui se ternit un peu quand il la balança sans cérémonie hors du danger. Mais bon, elle était déjà hors d danger. Un peu. Son cœur sembla se calmer un peu, et elle retrouva sa respiration, ses hormones se stabilisant, elle se leva, s'éloignant de Amon de quelques pas, mais plus que tout son instinct de survie lui souffla dans les oreilles, et alors qu'elle allait rétorquer, la plante revint encore plus furieuse qu'avant, dégoulinante, putride. Une vraie horreur, sortie des cauchemars d'un louveteau qui aurait peur des plantes.
La grise blanchâtre aux jolis cheveux bondit en avant, pour se retrouver bien derrière Amon, un peu plus en sécurité. Quoique. Les plantes semblaient avoir compris la manœuvre, et des grosses ronces commençaient à tisser une toile entre eux et la seule sortie possible, comme pour les piéger, leur empêcher tout recul. C'était un piège. "Amon on sort MAINTENANT !" Son cri n,'était plus empli de peur, ni d'horreur, ni de désespoir. Il ressemblait au cri que lançait l'Alpha à ses légions, que lançait un guerrier à ses camarades, quand il ordonnait la retraite. Ce n'était pas une question. Ce n'était pas un choix. C'était un ordre.
Et alors que ça voix, forte, résonnait encore, la plante fit pause, surement sensible aux ondes de cette amplitude là, cherchant celui ou celle qui les avait émises. Cette fraction de secondes d'hésitation perdit à la grise de frapper son cousin brun sur les fesses, le faisant comprendre qu'il fallait y aller, et elle virevolta, évitant une branche verte à piques rouges qui venait de foncer vers elle, mais qui lui arracha tout de même une belle touffe de poils, faisant perler le sang sur son épaule. Avec un grand bond, elle se jeta vers la sortie, courant à toute allure, visant un maigre endroit où les ronces n'avaient pas fini de cloîtrer l'endroit. Viiite. Vite, il faut aller plus vite, lui hurla sa peur, son adrénaline, et elle se jeta contre l’entre ouverture. Le sang gicla de son dos, où les grosses épines lui éraflèrent la colonne vertébrale, et elle grogna contre la douleur, en se faufilant vers l'extérieur. Elle espérait que son cousin avait suivi. Elle sauta loin de la prison de ronces, l'espace toujours légèrement ouvert derrière elle, remontant la pente en quelques bonds, avant de s'écrouler en haut de la colline, hors de la portée d'Everbloom, sa respiration stridente, haletante. Fatiguée. Épuisée.
Elle leva la tête, son regard se faisant flou, dans l'épuisement, ses oreilles faiblement pointés en avant, cherchant la venue de son cousin. De Amon-chou. "A .... Amon ?" demanda t'elle au vide de la nuit, l'inquiétude lui perçant le cœur.
Dee » Habitué'
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Sujet: Re: Let's do something terrible [event+Maisie] Mer 28 Déc 2016, 21:12
Sans un mot, sans faire de bruit, Maisie s’approcha de moi avec grâce et colla son torse à mes fesses. Sa chaleur me réconforta et me rappela, même si un certain bijou de panique c’était mis à paniquer dans mon cœur, piquer à l’adrénaline d’un combat certain, me rappela le danger de la situation, me fit remarquer que les plantes qui nous entourait, cherchais à nous mettre à terre, à nous avaler, comme ils avaient avaler tellement de gens. Était-ce possible ? Comment ? Et alors que le sol, violemment se mis à trembler, quelque chose vint s’installer dans un côté de ma tête et se défila devant mes yeux. Une silhouette, une ombre. À peine perceptible qui disait des choses. On entendait des crocs se frapper les uns aux autres, on entendait le sang gicler, les femmes pleurer. Que se passait-il ? Et alors qu’une énorme racine commençait à s’agripper à l’écharpe de mon père, quelque chose se poussa de moi d’un coup. Comme un souffle expirer, sans raison. Tous mes organes se mirent à vibrer. «Amon on sort MAINTENANT ! » cria Maisie. Les yeux écarquillés, paralysé, déchiré entre l’adrénaline du combat et l’empathie de mettre sa cousine en sécurité, prendre soin de sa famille, vanger ceux qui avait déjà succomber, je me suis retrouver dans un no man’s land. Combattre ou fuir ? Venger ou protéger ? Ce qui constituait une menace pour elle, pour Maisie, pour la meute, n’était rien d’autre qu’un vulgaire spectacle morbide dans mes yeux et quelque part, je ressentit qu’un souvenir apparent c’était déjà passer de façon similaire. En regardant Maisie, je vit que son innocence lui laissait ignorer quels étaient les dangers d’être en ma présence, qu’elle ignorait la véritable raison de notre balade nocturne, qu’elle ignorait probablement tout de ce que son filet de femme, qui s’écoulait d’elle comme une goute de pluie sur les parois d’une roche me donnait envie de lui faire. Les dangers, chérie, sont toujours pire de loin que de près, non ? Il y avait en moi, l’idée que les dangers inconnus sont ceux qui inspirent les plus grandes peurs. As-tu peur, toi ?
Puis doucement, la cacophonie et les hallucinations que j’avais cru voir autour de nous se sont écarté, et les paroles sont revenus aussi vite. Il n’est, hélas, pas à craindre que si on restait ici, on allait crever. Nous pourrons faire par de nos observation une fois revenu au camp, en espérant que rien ne c’était passer jusque là, pendant leur escapade nocturne.
Et alors que je reculais, doucement, et qu’un regard emplis de fierté retomba sur Maisie, je sursauta à la pression qu’elle mis sur mes fesses pour me faire avancer. Il était de partir.
«Je reviendrai ma jolie, c’est promis. En attendant essais de perdre un peu de poids, tu seras peut-être à la hauteur la prochaine fois. ;) »
Je virevolta au même temps que Maisie en courant le plus vite qu’on pu le faire, à deux, en symbiose, sauta, glissant, mordant, angoissant, jouissant de cette course à la mort pour sortir d’ici. Notre sang se mélangeait dans l’univers à mesure que les épines nous déchirait la peau. Était-ce ça, la mélodie de la guerre ? Toujours obnubilé par l’aspect fantomatique qu’avait ma cousine dans cette ambiance verdâtre, j’appuya de plus en plus ma course au sol, étirant au mieux mes pattes le long de mon corps, foulant la terre comme l’air et, en un bond solide, mes muscles se déchirant par ce dernier effort, je sauta dans ce minuscule espace, restant coincé par mon écharpe et les anneaux de mon collier. J’étais coincé là. La peur vint rapidement prendre le dessus sur l’adrénaline. J’allais mourir, c’était certain. Puis, alors que je voyais mon monde s’éteindre, devenir sombre, l’air quittant mes poumons, les racines entrant dans mon corps comme un poison, quelque chose m’expulsa, sans demander son reste. J’étais intacte. Enfin, si on oubliait les blessures et, jettant un dernier regard épuisé essouffler vers l’entré qui avait failli me tuer, mon regard d’azur jeta un dernier regard vers la grosse dame qui hurlait et fouettait l’air avec rage. C’était finis . Je finis par me retourner, marchant avec leste, le temps en alternance avec le peu d’énergie qu’il me restait pour rejoindre Maisie. Les pattes tremblantes, la peur au ventre et le corps brûlant, un sourire vint s’offrir le coin de mes lèvres lorsqu’elle me demanda. Toujours dans l’inquiétude de me perdre, c’est choyant.
«Ici..dit-je en me laissant choir à ses côtés sans grande classe. Wouuuh, c’était génial, tu trouve pas ? Ça va ?»
Un moment de silence je pris pour reprendre ma respiration.
«Dit, t’a pas vu un truc à l’intérieur, juste avant qu’on sorte ? Pas un fantôme hein, mais quelque chose, quelqu’un ?»
Liliandr!l » Accro'
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Sujet: Re: Let's do something terrible [event+Maisie] Mer 28 Déc 2016, 23:53
La louve grise releva la tête en le voyant arriver, puis souffla, rassurée. Il était là, il n'était pas mort du tout. Tant mieux. Pfiouuuuu. Tant mieux.
"Nan c'était pas génial !" Elle abaissa une patte sur la tête de son cousin avec un petit rire. "Abruti"
Elle ne lui en voulait pas, bien qu'il les ait mis tous les deux en danger, joyeusement inconsciente de ce qui aurait pu lui arriver, non pas de la part de la plante, mais de la part de son cousin. Elle leva ses jolis yeux vers lui, puis agita les oreilles.
"Tu sais, je faisais plus attention à la GROSSE PLANTE qui tentait de me bouffer que à quoique ce soit d'autre, j'ai pas vu !" lui assura t'elle, en se levant, ses hormones noyés dans l'adrénaline pour l'instant, lui donnant un instant de clairvoyance ... qu'elle allait surement aussi oublier. Elle tourna sur elle même, et pointa son museau vers la route qu'ils avaient pris pour arriver ici en premier lieu.
"J'y vais, c'est assez pour une soirée ! .. a demain ? " s'exclama t'elle, avant de lui jeter un regard amusé, sourire en rejetant en arrière ses mèches, puis prendre la fuite, courant vers le camp. Pour une fois, elle avait fait quelque chose d'osé.
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Sujet: Re: Let's do something terrible [event+Maisie]