Sujet: Désert sentimental [Pv.Maisie] Mer 28 Déc 2016 - 1:28
La nuit venait juste de tomber.
Il était revenu sur ces terres, après quelques années passées loin d'elles. A la mort d'Illa, Caïn n'avait plus eu de raison de se tenir éloigné de Punk Wolf, y était revenu le cœur vide et amer. Ainsi avait-il décidé de mourir sur ce continent qui l'avait vu grandir, ce continent qui avait fait de lui ce qu'il était actuellement. Depuis qu'il avait tué de ses propres crocs l'ancien alpha des Séides, Raw, jamais il ne s'était rapproché autant des territoires Séides. Caïn n'avait jamais pu s'empêcher de tourner autour, de les regarder de loin. Voir comment se portait ce clan. Son clan. C'est pourquoi il était si proche de la frontière, à cet instant présent, sans pour autant la passer. Le gris ne voulait pas d'ennui. Il espérait peut-être apercevoir l'une de ses amies, la seul qui lui restait à ce jour. Hylda. Toutes ses autres connaissances familières étaient mortes ou disparut, il n'avait plus qu'elle. Ou presque. Car il lui restait visiblement un fils.
Twitchell chassait. Désireux de rapporter suffisamment de nourriture aux Séides, parmi lesquels il était détenu prisonnier depuis plusieurs années maintenant, il avait donc quitté la jeune cordillère, ne prenant pas le soin de prévenir son maton. Sa piste ne serait de toute façon pas bien difficile à suivre, il ne faisait rien pour la cacher ou la brouiller. A force, on ne s'attendait pas non plus à le voir prendre la poudre d'escampette, et son sort importait peu aux yeux de beaucoup, de toute façon. Après tout, il ne faisait rien de mal. Bien au contraire, il ne voulait que grossir un peu le tas du gibier du clan avant d'aller trouver un sommeil mérité, ayant travaillé dur en cette journée. Coursant un lapin, détendant les muscles qui saillaient sous son poil ras, quelque chose vint alors perturber le mâle dans son élan, le faisant se stopper presque brusquement alors que sa proie lui échappait, partant se terrer au fond d'un trou creusé à même le sol de la pleine. Ça n'avait pas d'importance. Il se tenait là.
Des trois louveteaux qu'il avait eut avec Illa, ne lui restaient que le plus incapable. Son petit dernier, celui qui avait un peu trop été couvert par sa compagne. Celui qui était faible, celui qui était fragile. Caïn n'avait pas une très bonne image de lui. N'éprouvait rien d'autre qu'une certaine déception à son égard, sans once d'amour paternelle. Ne put tout de même s'empêcher d'esquisser un petit sourire, en voyant qu'il n'était même pas capable d'attraper un pauvre lapin. Lamentable enfant.
Le sourire moqueur du solitaire gris fut interprété bien différemment par le loup beige. Trop gentil, un peu naïf, Twitchell crut voir là une certaine joie de la part de son géniteur, content qu'il devait être de retrouver l'un de ses enfants. Et c'est avec un grand sourire qu'il lui répondit, délaissant son activité première pour réduire la distance qui le séparait encore de Caïn. Son cœur battait fort contre sa poitrine, et beaucoup de sentiments se bousculaient en lui. Il était heureux, de voir qu'il n'était pas tout seul, qu'il y avait encore sur cette terre un membre de sa famille. Il était un peu triste, aussi, de voir qu'il était seul, lui faisant conclure, tout au fond de lui, que maman n'était plus de ce monde. Malgré le fait qu'il était conscient de cette chose depuis bien longtemps maintenant, il ne put s'empêcher d'être touché. Mais rien pour détériorer son optimisme, et ce bonheur qu'il ressentait de voir ce loup gris. Plein d'amour, plein d'affection, la distance entre eux deux se fit nul, et Twitchell vint lui offrir une accolade, plaquant sa tête contre son poitrail, respirant cette odeur si familière en retenant les larmes qui menaçaient de couler de ses yeux clairs, tant son soulagement était immense.
Un sourire plein de joie, qui s’étendit sur le visage de son cadet. Il ne voyait toujours que le bien, n’avait toujours pas conscience du mal. Et comme si cela ne suffisait pas, il fallut que Twitchell vienne à son contact. Caïn n’apprécia cela. En guise d’unique réaction, il repoussa son fils. Et de prendre la parole, d’une voix dénuée d’émotions.
« Tu es toujours prisonnier des Séides, ou ils ont décidé de t’adopter ? »
Pas de bonjour, pas de « je suis heureux de te revoir, mon fils », pas de « comment tu vas ? ». Il n’accepta même pas qu’il vienne à son contact. De tout ça, Twitchell n’en fut pourtant pas blessé, pas même un peu triste. Il était si heureux, de revoir son père ! Rien n’aurait pu faire vaciller son moral. Du moins, le pensait-il. Tremblant un peu sous l’effet de l’excitation, continuant de sourire, il répondit à la question de son père. Apprécia même la conversation, quand bien même son père ne se montrait bien bavard.
« Je suis toujours prisonnier ! Mais si un membre de ma famille vient me récupérer, je serais libéré ! - Et tu es bien, parmi eux ? - Oui, on s’occupe bien de moi, peut-être même un peu trop ! Mais j’ai pleins d’amis, y a beaucoup de Séides gentils ! - Mmh. »
Silence. Ne perdant espoir de discuter avec son père, malgré la froideur de ce dernier, Twitchell se mit assis sur le sol.
« C’était bien, le voyage avec maman ? »
En guise de réponse, un hochement de la tête. Les oreilles du fils se couchèrent contre son crâne. Une lueur d’inquiétude brilla dans ses yeux presque gris.
« …Est-ce que ça va, papa ? »
Cette fois-ci, il eut droit à plus d’attention de la part du vieux loup gris. Son unique œil valide dans le sien -depuis quand son père était-il borgne ?-, il lui répondit d’une voix qui sonnait étrangement à ses oreilles.
« Je suis au crépuscule de ma vie et ta mère n’est plus. Tout va bien. »
Twitchell baissa la tête, déstabilisé quant à cette réponse, fixant le bout de ses pattes d’un air un peu perdu. Et puis, il redressa la tête, un petit sourire sur les babines, toujours. Une expression désolée, mais aussi qui se voulait apaisante, réconfortante. Si maman, si Pensée, si Isiah n’étaient plus là, au moins y avait-il encore eux.
« Maman me manque beaucoup à moi aussi. »
Encore ce même regard braqué sur lui, et aucune réponse. Twitchell sentait naitre, au fur et à mesure, un certain malaise au fond de lui. Et puis, son père se détourna de lui. Voilà que déjà, il repartait. Qu’il s’éloignait de lui.
« Si tu ne retournes pas parmi les Brethens, tu devrais rester avec les Séides, Tweet. Tu n’es pas fait pour être solitaire. »
Un frisson qui parcouru sa courte échine. D’un regard, peut-être avait-il saisit les doutes qui l’assaillait depuis quelques temps maintenant. Twitchell ne savait pas quoi faire, une fois sa libération proclamée. Pensait devenir solitaire, en se disant que son entité l’aiderait à survivre, qu’il retrouverait quelque uns des amis solitaires qu’il possédait. Bien entendu, que Caïn avait vu clair. A sa première question, lorsqu’il avait souligné le fait qu’il était en mesure de le libérer, il avait saisi. Aucun Brethen n’était venu le sortir de là, et ce quelque chose lui indiquait que son fils ne retournait pas dans ce clan. Et s’il tenait à sa libération, c’est qu’il voulait quitter les Séides. Aussi préférait-il le préserver d’une vie qui ne lui était pas adapté. C’était sans compter sur la suite.
« … Papa ! »
Le mâle gris se stoppa, et une chaleur sembla se répandre dans son cœur, à la constatation de ce loup qui se reconnaissait en ce mot. Twitchell fit un pas en avant, la tête un peu baissée, les oreilles en arrière, ses yeux se focalisant sur son géniteur.
« Est-ce que… Est-ce que je peux venir avec toi ? Je suis peut-être pas fait pour être solitaire, mais si je vis avec toi, peut-être que je verrais comment faire pour bien m’en sortir.. ! Je…Je t’aime papa, j’aimerais bien rester un peu avec toi ! »
Un sourire s’étendit sur ses babines. L’espoir de regagner sa liberté, auprès d’un membre de sa famille, de profiter des derniers mois que celui-ci disait pouvoir encore vivre. De rattraper un peu le temps perdu, toutes ces années qu’il avait passé emprisonné dans une cellule froide et humide, à d’abord attendre qu’on vienne le chercher puis à oublier cette idée. Ces années durant lesquelles il avait pensé sa famille morte. Mais il s’était trompé. Son père était encore en vie !
« Non. »
Temps en suspens.
« Je n’ai pas besoin d’un chien. »
Et Caïn de se détourner de lui et de reprendre sa route. Twitchell ne chercha pas à le rattraper. Il resta immobile, sentant son cœur battre douloureusement contre sa poitrine. Son sourire s’était figé sur ses babines, se décomposant progressivement. Un chien. Il n’était qu’un chien.
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Lorsque le soleil éclaircit l'outremer du ciel pour lui faire tendre vers un cobalt plus doux, Twitchell se leva du sol sur lequel il était couché, au milieu d’une grotte de la jeune cordillère, s'avançant vers la sortie de l'entrée pour s'y asseoir, évitant de faire teinter l'anneau du collier et le mousqueton de sa laisse pour ne point réveiller son maton. Il releva un peu la tête, dirigea son regard fatigué vers les cieux, regardant les couleurs se muer avec une patience et un calme qui ne lui était pas habituel. C'était reposant, que d'assister au lever hivernal du soleil. Il se sentait plus apaisé. Bien plus apaisé qu’il n’avait pu l’être en rentrant à la jeune cordillère, la veille au soir, après les retrouvailles inattendues avec son père. De cette rencontre, il s'en serait finalement bien passé. Ça le rendait un peu triste. Ça le brisait, de voir l’image qu’il avait donné à son père. Et surtout, de se faire renier par lui. Un chien. Ses mots qui se répétaient encore et encore dans sa tête. Il ne savait plus trop quoi penser, de tout ça. Peut-être qu’il avait raison ? C’est ce qu’il était, pour les Séides. Les Séides qu’il devrait rejoindre, selon son père. Twitchell se recoucha sur le sol, devant la grotte. Il était perdu, il avait du mal à réfléchir, à ordonner ses idées pour en tirer une solution. Finalement, la fatigue eut raison de lui, et il se rendormit.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, Twitchell se leva un peu plus précipitamment. Maisie, il devait rejoindre Maisie ! Il espérait ne pas être trop en retard. Un peu affolé, se laissant détacher, il marcha d’un pas rapide vers la grotte qu’habitait la louve blanche. Lumière certaine dans sa journée, et non pas parce que son pelage était blanc. Avec un doux sourire, bien qu’un peu trop léger, il se présenta auprès d’elle, s'excusant d'un potentiel retard qu'il n'avait pas. Ainsi purent-ils partirent accomplir la quête qu’elle lui avait proposé de faire. A savoir, ramasser quelques plantes médicinales dans le désert, mission qu’il avait accepté avec grande joie. Après tout, il aimait passer du temps avec la louve, l’assister dans sa quête de plantes médicinales. Il aimait aussi l’écouter, l’épauler, lui apporter tout le soutient dont elle avait besoin. Mais aujourd’hui, ce fut lui, qui ressentit le besoin de lui parler. Twitchell avait confiance en la louve, la considérant comme étant l’une de ses plus proches amies. C’est pourquoi il se permit, lorsqu’ils furent arrivés à l’erg ocre, de lui demander à voix basse, cessant d’observer un cactus pour tourner vers elle un regard affligé et désolé.
« Maisie, est-ce que je peux te demander quelque chose ..? »
Twitchell rabattu ses oreilles en arrière, baissant un peu la tête, se montrant plus hésitant. Mais il avait besoin de savoir, de comprendre les mots qu’avaient eu son géniteur à son égard. Il releva les yeux vers elle, le cœur lourd, la gorge serrée. Puis se ravisa au dernier moment, comme il avait coutume de le faire.
« …Est-ce que Thyara va bien ? »
Minable changement de sujet. Pour accompagner cette question, il lui esquissa un petit sourire, avant de se reconcentrer subitement sur son petit cactus, histoire de ne pas se voir trahir par son regard. Il n'avait pas à l'embêter avec ça, elle avait déjà bien suffisamment de problèmes pour qu'il ne lui fasse part de ces doutes, ainsi voyait-il les choses.
Liliandr!l » Accro'
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Elle s'était réveillée ce matin, dans sa tanière de guérisseuse. Elle s'était encore endormie sur les plantes qu'elle utilisait pour donner sommeil au malades. Parfait. Mais aujourd'hui elle avait des choses à faire ! Et surtout, elle allait pouvoir sortir, pour aller à l'erg d'ocre, chercher des pousses qui ne se trouvaient que près des cactus, véritables réservoirs d'eau du désert. Elle bailla, et s'étira, en rangeant les herbes dans un coin où elle n'irait pas fourrer son museau de sitôt et ... Elle eut un regard pour sa vieille lampe entourée de quartz.
Elle se retourna. Le soleil était à peine levé, dans cette demi-lumière, elle le voyait toujours, assis là ... Il lui manquait. Bref. Elle attrapa sa fidèle sacoche, jeta des grains par terre, pour occuper Ronaldo, et éviter une catastrophe emplumée qui ravagerai le camp. C'était déjà arrivé, quand elle était jeune. Elle sourit à la masse de plumes, dans un coin. Il ne l'accompagnait plus beaucoup, en vérité elle avait l'impression qu'il avait perdu de son esprit d'aventure. Elle passa sa sacoche au dessus de son dos, ses mini-ailes par dessus, pour protéger d'éventuelles pluie ou neiges. C'est alors qu'il et s'excusa du retard qu'il n'avait pas.
Elle rigola et agita ses oreilles, n'importe quoi lui ! Elle lui proposa donc d'y aller mais ... Quelque chose clochait avec son comportement. Il n'était ... il n'était pas aussi joyeux que d'habitude, il avait perdu de sa douce naïveté, de son insouciance. Elle s'inquiéta un peu, qu'est ce qui avait pu lui enlever cette joie qu'il avait habituellement ? Elle baissa un peu les oreilles, mais prit quand même la route, joyeuse, lui racontant sur le chemin l'aspect des herbes qu'il devait chercher, aux pieds des cactus de l'erg.
Une fois arrivés, elle avisa un des cactus, cherchant à sa racine les petites pousses vertes ... Elle voulait savoir ce qui n'allait pas, mais n'allait quand même pas forcer Tweet à lui dire ! Après tout si c'était un gros problème, le forcer ne ferait qu'empirer ses émotions face à ça ... Mais peut être qu'elle devrait quand même lui demander ce qui n'allait pas ? Elle aurait bien aimé l'aider... Elle se retourna donc tout de suite quand il dit qu'il avait quelque chose à lui dire.
Mais il s'avéra qu'il s'inquiétait juste pour Thyara. Elle fit la moue. Comme si elle ne voyait pas que ce n'était pas ça qui le tracassait !
"Thyara va bien, elle passe beaucoup de temps à s'entraîner, mais il faut quand même éviter le sujet de sa chenille, c'est un peu sensible. " Elle s'approcha du loup beige et passa son museau sous le sien, pour lui redresser la tête. Il était plus grand qu'elle, mais avec la tête basse à regarder son cactus, c'était pas si dur pour elle.
"Qu'est ce qu'il y a Tweet ?" lui demanda t'elle doucement, inquiète. Elle n'aimait pas le voir dans cet état, ça la rendait triste. Elle l'adorait, c'était un ami adorable et tellement gentil, qui l'avait soutenue quand elle allait mal -physiquement et psychologiquement .. c'était dire-. Comme si elle n'allait pas voir que quelque chose clochait.
Ce cactus ne lui avait jamais paru aussi fascinant. Avec sa peau verte qui semblait si grasse et si lisse, où était monté une multitude de petites épines jaunis organisés en ligne. Sa forme aurait presque pu le faire sourire, aussi. Une plante en boule, c'était peu commun, aucune autre ne lui venait en tête à part ce cactus à l'allure globulaire. Puis il daigna s’intéresser aux petites plantes à côté, quand bien même c'était moins fascinant que la boule piquante, mais plus intéressant à ramasser puisque c'était ça qu'ils cherchaient après tout. Thérapeutiquement, il n'aurait su dire à quoi ça servait, point spécialisé dans la médecine, mais si son amie en avait besoin, alors il les ramasserait ! D'une voix dans laquelle il ne perçut le fait qu'elle avait bien devinée, que ça n'était pas de ça qu'il voulait lui parler de base tant bien même il était intéressé de savoir sa fille en bonne santé. Ainsi s'entrainait-elle dur, bien qu'il ne fallait pas aborder le sujet de la chenille. Twitchell aurait voulu lui demander si ladite chenille s'était transformée en cocon, comment la louvette l'avait prit en le découvrant, si elle ne l'avait pas accidentellement abimé. Il n'en eut l'occasion, Maisie venant glisser son museau sous le sien pour l'inciter à relever la tête. Le loup beige la laissa faire, animale docile qu'il était, posant son regard clair dans ceux de la louve.
« Qu'est ce qu'il y a Tweet ? »
Il eut un pincement au cœur, rabattant ses oreilles en arrière, fuyant son regard, quelque peu gêné. Après un vague instant d'hésitation, durant lequel il resta au contact de son amie.
« Mmh, je...Est-ce que je suis un chien ? »
C'était peut-être un peu flou, comme question. D'un certain point de vu, il n'en était pas un, puisqu'il était un loup. Un loup au poil ras, mais un loup quand même. Mais ce n'était pas l'aspect extérieur qui lui importait, oh, si ça n'avait été que ça. Il voulait savoir s'il n'était bon qu'à faire le beau, à remuer de la queue lorsqu’apparaissait une âme à la patte bienveillante à son égard, à s’aplatir la queue entre les pattes lorsqu'on le sermonnait, à accepter la friandise qu'on lui tendait lorsqu'il faisait quelque chose de bien. A toujours obéir à tout, en tâchant d'y réfléchir le moins possible, acceptant et agissant sans prendre en compte sa pensée. Oui, finalement, son père n'avait eu tort. Bon qu'à contenter ses maîtres, à s'y soumettre sans montrer les crocs. Twitchell baissa la tête, avant de relever de nouveau les yeux vers la louve blanche, esquissant un petit sourire désolé.
« Désolé, c'est bête, comme question... »
Dernière édition par Caïogurt le Sam 31 Déc 2016 - 6:25, édité 1 fois
Liliandr!l » Accro'
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Soit non, il n'était pas un chien, parce qu'il était un loup mais ... Si c'était comme ça qu'on voulait le dire... Le premier jour où elle l'avait vu, il l'avait accueilli un peu comme un chien, à bondir partout en demandant sa nourriture ... Mais il était plus que ça. Tellement plus.
"Non. T'es pas un chien " lui dit-elle fermement, en fronçant ce lui lui servait de sourcils. Ca elle ne était certaine.
"Déjà, de un, tu es un loup, et un beau gosse en plus !" lui assura t'elle avec un petit sourire, voulant de tout son coeur lui enlever cette ombre du regard. Elle n'aimait pas le voir comme ça. Pas du tout.
"De deux, tu es gentil, peut être trop, parfois, mais ça ne fait pas de toi un chien ! Tu es courageux et loyal, et tu nous as tous sauvés à la mine. Tu es une personne bien, et un ami génial, alors ne laisse jamais qui que ce soit te rabaisser !" s'exclama t'elle, avant de lui faire un câlin.
Elle était sure que si il lui demandait ça c'était parce que quelqu'un le lui avait dit ça. Elle aurait bien aimé leur donner une part de ses pensées pour avoir dit ça. C'était pas vrai, du tout. Si chaque loup gentil était un chien, ils seraient beaucoup de chiens, elle la première. Et elle croyait en Tweet, elle savait qu'il était un loup exceptionnel, et elle ne laisserait personne, personne lui parler mal. Elle le regarda de ses grands yeux inquiets. Elle voulait qu'il aille bien. Elle le voulait vraiment.
A sa question, la louve blanche n'eut pas besoin de réfléchir longtemps à sa réponse. D'une voix certaine, catégorique, ne laissant pas de place au doute, elle répondit à sa question. Non. Il n'était pas un chien. Quelque chose au fond de lui réchauffa son cœur blessé. A cette simple phrase, prononcée par sa plus proche amie, il se retrouvait déjà rassuré. Oh, il aurait pu s'en convaincre tout seul, de ce fait. Mais c'était une chose bien compliqué, lorsqu'on était comme lui, à croire un peu trop les paroles d'autrui, surtout lorsque lesdites paroles étaient prononcés par le seul et unique proche parent qu'il lui restait, revenant brusquement dans son existence pour tout chambouler. Mais finalement, il se trouvait être plus proche de la louve qu'il n'avait jamais pu l'être avec son père. Parce qu'elle lui avait accordé sa confiance, son affection, qu'elle acceptait de l'écouter.
Avec un petit sourire, Maisie poursuivit, lui assurant qu'il était un loup, et beau gosse en plus de cela. Cette petite réflexion eut pour effet de lui soutirer un petit rire, tout petit rire, mais un rire quand même. Ainsi qu'un sourire, accordé à cela, qui vint d'une façon plus honnête s'étendre sur ses babines. Dans l'effort fait pour le réconforter, elle poursuivit. Elle le trouvait gentil, lui reprochant un peu de l'être trop -sur ce point, la louve blanche n'avait après tout pas tort du tout...-, mais aussi courageux et loyal, lui rappelant son acte à la mine. En s'exclamant, elle lui rétorqua qu'il ne devait laisser personne le rabaisser, avant de se ramener contre lui pour lui offrir un câlin. Sur les babines du beige, un grand sourire s'étira, et il se sentit plus heureux, plus apaisé. Elle avait le don de lui faire reprendre un peu confiance en soit, malgré ce qu'avait bien pu lui dire son géniteur.
« Oh, Maisie... »
Ses grands yeux bleus, inquiet pour lui. Il baissa les oreilles, posa sa tête sur la sienne, doucement.
« Toi aussi, tu es une amie géniale, tu es si formidable, je suis tellement content de te connaître, de t'avoir rencontrée, tu sais comment me réconforter, ça fait tellement du bien..! »
Dans cette faculté de passer à autre chose en un claquement de griffe, il lui fallait tout de même entendre quelques mots gentils à son écart, des mots bien choisis qui savaient lui faire du bien, comme venait de faire la louve.
« Ne laisser personne me rabaisser, tu as raison, pas même mon papa que je croyais mort ! »
D'ailleurs, en parlant de ça... A cette évocation, son sourire se fit un peu plus vacillant, ses oreilles pointèrent vers l'arrière. Besoin d'en parler enfin à quelqu'un, après toutes ses années à se questionner, à se demander ce qu'il avait bien pu faire ou ne pas faire pour qu'on le laisse ainsi en prison. Abandonné par sa famille, abandonné par son clan. Ne lui restait que des amis, parmi le clan qui pourtant l'avait emprisonné.
« ..Il a pas voulu que je vienne avec lui, mon papa, il a pas voulu me sortir de prison... Comme mon clan, aussi, qui est jamais venu me chercher. J'aurais bien aimé savoir pourquoi, et comprendre, mais je comprends pas.. »
Dans un regard lancé à la louve, il acheva ses paroles.
« J'arriverais plus à retourner chez les Brethens maintenant, mais je crois pas être fait pour la vie de solitaire... Tu crois que j'aurais ma place, avec toi et les autres, avec les Séides ? ...Et même si j'ai été vraiment longtemps prisonnier ? »
Liliandr!l » Accro'
» Nombre de messages : 2189 » Age : 25 » Date d'inscription : 01/03/2014
La grise et blanche regarda le loup beige un son sourire revint, alors qu'elle lui faisait un sérieux câlin. Si il allait mieux, ça allait bien pour elle aussi. Après tout, c'était son meilleur ami à qui elle parlait. Elle passait plus de temps avec lui qu'avec qui que ce soit d'autre ! Elle agita les oreilles, avant de les baisser, tout d'un coup. Son père ? Elle ne comprenait pas comme son père pourrait lui dire ça. C'était …. c'était vraiment horrible. Mais elle redressa les oreilles, à la suite … Oh zut … c'était vrai. D'un côté, il avait toujours été là, elle n'avait pas du tout envie qu'il parte mais … En même temps, il devait avoir de la famille, là bas, non ?
Elle baissa les oreilles. Apparemment non, si il ne pensait pas pouvoir y retourner. La tristesse la prit. Il devait se sentir si seul, abandonné par son clan, sa famille... Elle le regardait avec inquiétude. Elle ne le laisserait jamais tomber, mais elle ne voulait pas qu'il se sente seul.
Mais il demanda s'il pouvait rester chez les Séides. La louve le regarda avec de gros yeux, toute surprise. Toute choquée. Venir avec les Séides ?
« Ohhh carrément oui ! T'es un héros ! Tout le monde veut que tu restes ! Haha, je parie Ieno va faire plier Paprika pour te donner une légion d'honneur ou quelque chose comme ça hahaha ! » s'amusa t'elle, « Owui reste avec nous ! »elle redressa ses oreilles en avant, tellement joyeuse, Ce serait si, si génial si il restait. Elle en serait tellement heureuse.
Et puis pour Ieno, c'était impossible de ne pas avoir remarqué comment le maton s'occupait de son prisonnier, non seulement était-il heureux de s'en occuper mais il était aussi très heureux de le chouchouter. C'était adorable, huu .
« Tu penses vraiment rester ? » lui demanda-elle, toujours pleine de joie.
C'était si bon, d'être à son contact, de sentir sa fourrure blanche venir caresser son poil ras. Le museau perdu dans cette blancheur, il aurait presque pu penser à sa mère, en plissant les yeux pour ne plus apercevoir grand chose d'autre que ses poils. Un petit sourire, doux et gentil, s'était étiré sur ses babines, alors qu'il se sentait aller mieux, maintenant. Oui, Maisie savait le réconforter. Il était si content, de connaitre Maisie... Dans ses yeux, il ne perçut la tristesse qu'elle eut un moment à son égard. Il est vrai qu'à elle, jamais il ne lui avait dit que de famille, il n'avait plus. Ou peut-être que si. Il ne savait plus, à force. Se formalisait de si peu de choses, finalement, ne se plaignait jamais de son sort. Le simple fait d'être vivant semblait lui suffire.
Lorsqu'il lui posa la question, de savoir si elle pensait qu'il pourrait rejoindre les Séides, la louve ouvrit des yeux tous ronds, le regardant avec surprise et insistance. Oh ! Il avait dit une bêtise ? Voilà qu'il était bien troublé, maintenant. Peut-être que c'était une mauvais idée, de lui demander ça, pour une raison qui lui aurait échappé. Il eut tort, puis qu’alors elle lui confirma de moult façon que oui, c'était une très bonne idée, semblait même ravi d'apprendre cette nouvelle, allant jusqu'à dire que tout le monde voulait qu'il reste. A ce point ?! Il en doutait quand même ! Mais ça le fit sourire, étirant davantage ses babines. Et alla jusqu'à glousser, lorsqu'elle lui dit que Ieno serait capable de faire plier Paprika pour lui décerner une légion d'honneur.
« Huehue, c'est vrai, j'ai d'ailleurs l'impression que Ieno ferait un peu trop n'importe quoi pour moi ! mais c'est pas grave, je l'aime bien quand même. »
Après tout n'avait-il à cacher ce fait à la louve blanche, à qui il avait l'impression de pouvoir tout dire, via cette relation de confiance et d'amitié sincère qu'il y avait entre eux. De toute façon, il était difficile de ne pas le remarquer, puisqu'ils allaient jusqu'à vivre dans la même tanière. Quoi qu'il en soit, ça ne l’étonnerait pas, qu'il aille demander quelque chose de plus pour lui, comme s'il n'en faisait déjà pas suffisamment !
« Tu penses vraiment rester ? - Oui, je le pense vraiment ! Je t'aurais pas dis ça pour faire une blague, 'aime pas trop les blagues comme ça ! »
Dans un mouvement vigoureux de la tête, il approuva ses dires, remuant la queue tant sa joie était palpable, de voir qu'il aurait potentiellement de bonnes chances d'intégrer le clan, si plusieurs loups semblaient s'être habitués à sa présence au point de le concevoir comme un membre véritable, et non plus un prisonnier.
« Et puis, j'ai toujours cru que les Brethens étaient tous comme des frères, et que les Séides étaient un peu plus durs, avec les autres... Mais tout ça, c'est faux, finalement ! Mes "frères de meute" sont jamais venu me chercher, 'abandonné, et parmi tous les Séides que j'ai rencontré tout le monde était gentil, parfois un peu bizarre mais c'était pas trop grave. Alors oui, je me dis que ma place, elle est plus parmi les Séides, finalement. »
Lui subsistait encore un léger doute, et le besoin de parler de ce fait avec des loups ayant une autre vision sur sa personne, pour être bel et bien certain, pour ne pas conserver de faux espoirs. Mais une fois qu'il aurait atteint cette certitude, de devoir faire parti des Séides, alors il pourrait pleinement intégrer ce clan. En plus de cela, le museau un peu relevé, Twitchell termina, presque solennel.
« Finalement, quoi qu'on puisse entendre ou quoi qu'on puisse lire, y a qu'en rencontrant vraiment les gens et en apprenant à les connaître qu'on peut se faire une idée ou pas d'un clan ! »
Si il savait que les Séides avaient un règlement plus dur que les Brethens, il n'empêchait que leur clan recelait de loups plus solidaires, plus fraternels entre. La preuve en cette discussion qu'il pouvait avoir avec cette jeune louve née au sein même de ce clan.
Liliandr!l » Accro'
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Sujet: Re: Désert sentimental [Pv.Maisie] Dim 1 Jan 2017 - 19:21
Elle sourit, joyeuse. Mais elle comprennait ce qu'il voulait dire. Parmi les Séides aussi, c'était un peu la légende, que les Brethens étaient tous frères, peace and love, un peu hippies, mais hyper solidaires entre eux ... Et pourtant aucun n'était venu chercher Tweet, alors qu'il était toujours prisonnier. C'était triste. Elle ne comprennait pas comment il n'avait pas a pu leur manquer, comment il se faisait qu'ils n'aient pas accouru pour l'aider ... Soit, avec Everbloom, ils avaient surement eu une masse de choses à faire, mais de là à oublier un de leurs camarades ? Il y avait un temps où, désireuse de fuir des souvenirs, d'avoir plus de liberté, plus d'amis, elle aurait proposé à Tweet de s'enfuir, pour qu'ils aillent tous deux rejoindre les Brethens... Mais à présent, les choses avaient changé. Elle voulait vraiment qu'il reste, si il était plus heureux ici, avec eux.
Elle leva le museau à sa réflexion, et hocha la tête, ses mouvements empreints d'énergie, tellement elle était heureuse qu'il pense si sérieusement à rester avec eux.
"Moui, il faut connaître pour juger !" dit elle, en accord avec lui.
Puis elle agita les oreilles, se redressant avec joie. "Oh je suis teeeellement heureuse mhhhh" dit elle en posant ses pattes sur ses joues, assise sur ses fesses. Elle ne s'attendait vraiment pas à ça, sure, au fond, qu'il allait un jour partir. Elle en était si heureuse. Si, si, si heureuse. Elle n'aurait plus la peur qu'une jour il partirait et qu'ils se verraient presque plus ! Ils seraient toujours là, ils pourraient se voir presque tous les jours ! Ohhhhwuiiii.
Elle rouvrit les yeux, les ayant momentanément fermés, l'air surprise. "Oh, j'ai presque oublié, je voulais te demander quelque chose, de la part de Thyara ! Enfin, je lui avait refusé parce que je pensais que tu allais partir ... mais si tu restes ..."
Elle agita ses oreilles. "En fait, elle voulait savoir si tu voulais bien être son parrain. Je lui avait proposé l'idée, il y a quelques mois, et elle a décidé qu'elle aimerait que ce soit toi !" dit la louve grise et blanche.
"Je ne te demande pas de t'occuper d'elle, c'est juste que, comme famille proche, elle n'as connu que moi et son arrière grand père ... Mes parents ... Bah tu sais, maintenant, tu as sauvé mon père, et ma mère est une mutante maintenant ... eh bien mes parents elle ne les connait pas beaucoup. Mon frère ne lui parle presque jamais, parce qu'elle lui rappelle trop Reno ... et ... "
Elle fit une pause dans son explication, sans détacher son regard du beige.
"C'est juste au cas où il m'arrive quelque chose, qu'elle sache qu'elle à quelqu'un à qui elle pourra parler, qu'elle puisse considérer comme de la famille ... "
Elle regarda ailleurs, triste. "Si je disparais, je ne veux pas la savoir seule au monde ... Et si quelqu'un devrait être son parrain, c'est bien toi ! Tu m'as carrément aidée à choisir son prénom donc ..." Elle se retourna vers lui, et sourit un petit peu. Elle espérait vraiment qu'il dise oui.
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Sujet: Re: Désert sentimental [Pv.Maisie] Dim 1 Jan 2017 - 21:25
En accord avec ses dires, la louve confirma le fait que pour juger un clan, mieux valait connaitre. En effet ! Il l'avait découvert à ses dépends, et ne pourrait donc plus penser autrement. Sans connaitre, il ne pourrait jamais se fixer une idée réelle de la chose. Terriblement enchantée qu'elle était de savoir qu'il resterait au sein des Séides, la louve se mit assise sur son arrière-train, portant ses pattes à ses joues, exprimant pleinement sa joue. Tout enjoué qu'il était lui aussi, de voir que son départ des Séides ne se ferait pas, Twitchell s'agita un peu, tout heureux lui aussi.
« Ouii, moi aussi, moi aussi, si heureux !! »
Tellement plus que ça. Savoir qu'ils pourraient se voir souvent, qu'ils pourraient continuer d'aller chercher des fleurs et autres plantes ensemble, partager de bons moments tous les deux, renforcer cette solide amitié qu'ils nouaient déjà. Il manquait de mots, pour décrire à quel point envisager une partie sa vie aux côtés de cette louve le réjouissait. Il tenant tant à leur amitié, se sentait si bien avec elle. Ils passaient de si bons moments ensemble, oui ! Après ce moment de fête en duo, la louve reprit alors la parole, se rendant compte d'une chose importance. Et de lui faire part d'une chose importance. Quelque chose que lui avait demandé Thyara. Pointant ses oreilles en avant, il détailla la louve les yeux ronds, la queue battante, attendant avec une impatience non dissimulée ce qu'elle avait à lui dire. Peut-être que la jeune louve voulait faire une activité avec lui ? Non. C'était bien mieux que ça. A lui, elle lui demandait si il serait d'accord pour qu'il devienne le parrain de sa fille, comme elle le souhaitait. Twitchell entrouvrit un peu la gueule, surpris, avant d'esquisser un grand et large sourire, écoutant à peine la suite de ses paroles. Oh mais non, il pouvait s'en occuper, de temps en temps ! Et puis oui, il comprenait, le fait qu'elle n'avait plus beaucoup de famille. Il ne pouvait que compatir à ce sujet, n'en ayant plus vraiment non plus, ne sachant trop s'il devait considéré encore vraiment son père comme tel. Hochant la tête avec vigueur, sans pouvoir plus longtemps retenir son émotion, il vint offrir un câlin à la louve, tout enjoué qu'il était.
« Oh oui oui oui, avec grand plaisir que je serais son parrain ! Aaah, c'est tellement d'honneur, merci beaucoup !! »
Twitchell n'avait jamais prétendu à occuper un rang prestigieux, à se voir récompenser par un quelconque titre, ou il ne savait trop quoi encore. Non, cette proposition là était bien mieux, tellement mieux. Ça lui faisait un tout petit peu l'impression d'avoir une famille, à travers une filleule. Oh mon dieu il était tellement content, et si touché aussi !!
« Et puis je peux m'occuper d'elle, au besoin, ou même si elle veut faire une activité, ou quelque chose comme ça, y a pas de problème moi je serais toujours d'accord, j'aurais toujours un peu de temps pour elle !! »
Le mâle ne manquait pas d'enthousiasme. Et puis, il appréciait beaucoup la louvette brune, aussi serait-il toujours content de partager sa compagnie. Une ombre passa tout de même sur son visage radieux, et il fut marqué d'un doute, donnant un petit coup de museau à son amie au pelage blanc.
« Gnnh, mais je veux tellement pas que tu disparaisses, je t'aime trop ! Il va rien t'arriver hein, tu n'es pas malade, c'est pas des fleurs pour essayer de te soigner qu'on est venu chercher aujourd'hui, tout va bien ?!! »
S'agitant, il ne cessa de bouger la tête, détaillant d'une façon presque comique malgré son affolement la louve sous toutes les coutures, recherchant une quelconque trace d'une maladie, au cas où elle aurait été visible et qu'il ne l'aurait pas vu. Sait-on jamais, après tout, on était jamais assez prudent !
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Sujet: Re: Désert sentimental [Pv.Maisie] Sam 7 Jan 2017 - 23:36
Elle lui fit un gros gros gros câlin, toute pleine de joie, et toute heureuse et joyeuse qu'il accepte. Oh c'était si ... si parfait oui. Elle n'aurait pas pu rêver que sa fille ait un meilleur parrain. Elle était sure qu'il serait toujours là pour sa fille, comme il avait toujours été là pour elle. Elle espérait que pour sa part elle était une bonne amie, mais savait-on jamais ...
"Haw ... si tu es sur de pouvoir la supporter ... elle est encore plus chiante que moi !" s'exclama t'elle avec un clin d’œil, joyeuse, rieuse. Et elle ne le disait pas pour rien, Thyara pouvait être une vraie chipie ! De quoi affoler le plus patient des maternels. Mais elle avait été une petite ange aussi dans sa jeunesse... Et c'était l'image qu'elle garderait toujours de sa fille, petite, brune, ses grandes ailes entrouvertes, venue lui offrir une fleur qu'elle avait sorti tout droit de la tanière des fleurs. Une fleur bleue, comme par une curieuse coïncidence, qui ressemblait à rien près à celle que Reno lui avait offerte avant de partir.
Elle avait été si touchée, en s'exclamant que c'était si adorable. Alors le 'ah mais non, elle est pour moi !' .... Elle ne s'y attendait pas. Elle avait été outré ! Mais maintenant qu'elle y repensait, ça avait été si, si drôle, si amusant. Elle était une chipie, sa fille. Elle l'adorait quand même. Elle devrait le lui dire. Elle ne le disait pas assez.
Elle sourit, et décoiffa son ami en riant. "Nooon, je suis pas malade ! Juste grosse ! Mais ça, c'est pas nouveau !" s'amusa t'elle en tirant la langue un peu. Elle vint frotter son museau contre celui de son ami "Et aww, je t'aime aussi Tweet ! T'es vraiment la meilleure chose qui soit arrivée à moi et Thyara ! Merci tellement d'accepter !" confia t'elle, ses yeux humides, tellement elle était heureuse.
Elle n'avait jamais pu rêver d'un meilleur ami que Tweet. Il était et serait toujours là. Ca, elle en était certaine. Et elle serait toujours là pour lui. Ils étaient amis. Meilleurs amis. Chaque jour devenait plus beau, quand ils pouvaient passer du temps ensemble. Elle se retourna et se tourna vers le petites plantes.
"Alors ! Le premier à en trouver 20 à gagné ?" lança t'elle, un sourire de défi illuminant son fin visage étain. Elle était si heureuse. Grâce à lui.
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Sujet: Re: Désert sentimental [Pv.Maisie] Dim 8 Jan 2017 - 1:47
Oooh, mais non, ni elle ni Thyara n'étaient chiantes !! Lui aimait beaucoup passer du temps en leur compagnie, ne s'en lassant jamais, et se sentant si bien avec elles. Alors oui, il pouvait la supporter, ce à quoi il hocha la tête d'un air très convaincu. Et puis, lui aussi, il était difficile à supporter, parfois, il le savait très bien ! A beaucoup parler, à toujours avoir la bougeotte, à ne jamais s'arrêter !! Bref, ils avaient tous leurs défauts, et c'est ça qui les rendaient tous si unique, et c'est ça qui les rendaient tous attachants... A son affolement, la louve blanche lui adressa un sourire, avant de venir ébouriffer ses cheveux, puisque tout le monde aimait décidément beaucoup jouer avec sa chevelure. Aaaah, mais au moins n'était-elle pas malade !! Juste...grosse ? Boh ! Twitchell ouvrit des yeux ronds, avant de glousser, et de tapoter le ventre de la louve en riant, la chatouillant presque volontairement en agissant ainsi, amusé qu'il était.
« Mais nooon, que t'es pas grosse, je sens pas de gras moi !! »
Il ria, avant de s'enthousiasmer davantage encore lorsqu'elle lui dit l'aimer aussi, qu'il était la meilleure chose qui soit arrivé à elle et à Thyara, ce qui le toucha véritablement. Ooh, oui, il était si émut par tout ça ! Trop d'émotions, lui aussi avait les larmes aux yeux désormais. Qu'ils étaient beaux, tout les deux, à ainsi s'exciter et à manquer de fondre en larme dans les pattes de l'un et de l'autre...
« Aah, mais de rien !! Ça me rend tellement heureux, d'avoir comme une famille qui m'aime, c'était quelque chose qui me manquait beaucoup..!! »
Car c'était ça. Si son père le délaissait, l'oubliait, le rejetait, il avait désormais une filleule, et une amie si proche qu'il aurait pu la considérer incluse dans son cercle familiale. Ça réchauffait son cœur, faisait brûler en lui un feu d'amour. Passer du temps ensemble, se rapprocher, encore et encore, unir cette famille qui de base n'aurait jamais dû être famille. Se tournant vers lui, elle lui proposa alors un jeu, parce qu'il fallait bien ramasser les plantes, raison pour laquelle ils étaient venus jusqu'ici après tout, avant qu'il ne fasse part de ses états d'âme à son amie.
« D'accord, ça me va comme défi huehue !! »
Et avec entrain, il commença à chercher les fleurs, ramassant celles qu'elle lui avait détaillé précédemment, les rassemblant toutes en une pliure de son écharpe pour les garder plus facilement. Avec soin, il collecta les végétaux, faisant le décompte. Et, finalement, d'arriver à 20.
« Ahwhahw, c'est bon, je les ai toutes je crois ! »
Battant de la queue, il fit tomber les fleurs, les comptant à voix haute..jusqu'à ce rendre compte qu'il lui en manquait une, finalement. Ouvrant la bouche en o, il alla chercher la dernière, l'ajoutant à son tas.
« Bon bah il m'en manquait une finalement !! »
Éclat de rire, dans ce moment qu'ils partageaient ensemble. La louve avait donc sans aucun doute gagné, mais ça n'avait pas d'importance : il n'y avait meilleur perdant que lui. Dans un sourire, il tourna la tête vers la louve, croisant ses jolis yeux.
« On rapporte tout ça au camp ? Et comme ça, on pourra annoncer la nouvelle à Thyara aussi ! »
Il avait hâte de lui dire qu'il était désormais son parrain, tellement enjoué par cette idée qu'il était. Il tâcherait de remplir ce rôle à fond, déterminé qu'il était ! S'agitant un peu, il ramassa à nouveau les fleurs, avant de se tourner une nouvelle fois vers la louve, prêt à partir joindre le camp. Oh, oui, qu'il était si bien, avec elle. C'était si bon, d'avoir une amie sur qui compter, de se sentir ainsi aimer. Twitchell aimait profondément Maisie, d'une amitié noble et pure, qu'il n'aurait échangé pour n'importe quel merveille du monde tant cela le combler.