Hey, brother | Libre

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Ehnala
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MessageSujet: Hey, brother | Libre   Hey, brother | Libre EmptyMar 04 Oct 2016, 18:55

    C'était un détail que bien peu avaient remarqués dans le coin. Avec Everbloom qui rongeait un peu plus le territoire chaque jour, avec les malades qui semblaient aller vers une mort certaine, avec l'alpha qui était touchée et les Brethens avec qui on essayait de faire la paix. Qu'est-ce que cela signifiait pour le clan, cette pierre toute neuve, cette écriture hâtive et ce motte de terre fraîche encore surélevée. Elle n'avait pas vu beaucoup de gens pleurer. Bravant les interdits, Morokei avait traversé une bonne partie du territoire pour se rendre au cimetière. Elle avait eu vent de la nouvelle le jour même. Elle avait eu un choc. Parce que personne ne lui en avait parlé, parce que personne n'en avait parlé à Nout qui était partie. Et surtout parce que personne n'en avait fait une véritable affaire. Elle avait traversé le bras de mer qui les séparait du continent, mais n'avait pas obliqué vers la Bibliothèque. Elle savait qu'Aristote ne serait pas très satisfait. Ils avaient pris un rythme de travail régulier et elle savait qu'il l'attendrait pour sa leçon de ce soir. Elle avait une douloureuse pointe de culpabilité en s'échappant ainsi tel un louveteau. Peut-être qu'il comprendrait. Peut-être qu'elle se ferait simplement rabrouer d'avoir manqué l'un de ses cours alors qu'elle n'était son apprentie que depuis si peu. Elle marchait en silence dans la brume qui flottait sur l'île. Il n'y avait aucune trace de ces maudites plantes ici. Il faisait froid, il faisait sombre, mais elle n'y risquait rien. Sa silhouette se fondait dans le décors, en blanc et brun.

    Elle finit par atteindre l'entrée du cimetière et vérifia pour la énième fois que personne ne l'avait suivi. Mais le silence l'entourait et elle ne sentit aucune autre odeur que les effluves froides qui flottaient habituellement ici. Elle eut une hésitation, puis pénétra dans le parc des endormis. Ses pattes ne faisaient aucun bruit sur la terre meuble, alors que ses yeux parcouraient les rangées de pierres sans savoir exactement ce qu'elle cherchait. Elle savait qu'il avait été enterré rapidement, vu l'urgence à laquelle le clan faisait face avec cette saleté d'épidémie. Son regard lut des dizaines de noms qu'elle ne connaissait pas. Puis elle tomba finalement sur une pierre qui lui sembla moins usé,e moins atteinte par la noirceur ambiante que les autres. Son coeur se serra quand elle avança, mais il ne lui fallut pas bien longtemps pour distinguer ce qui y était gravé. Et pour que la réalité lui tombe dessus tel un roc. Elle s'arrêta à quelques pas de la sépulture, la bouche sèche.
    C'était donc vrai.
    Deucalion était mort.


    Elle s'assit face à ce qui restait de lui, sous cette couverture d'humus.

    "Salut Deuc'." Murmura-t-elle, la voix cassée.

    De toute façon il n'y avait personne pour l'entendre, et elle ne savait pas trop si elle aurait de toute façon apprécié que quelqu'un d'autre soit là. Un goût de bile lui monta dans la bouche lorsqu'elle songea que rien, chez ses parents, ne lui avait laissé soupçonné que son frère avait perdu la vie. Bien-sûr, elle avait appris qu'il n'était que son cousin. Mais elle le portait toujours dans son coeur comme son frère, tout comme Nout et Amon. Et elle avait cru jusque là que ses parents les considéraient comme leurs enfants aussi. Quelle cruelle déception. Elle essuya d'une patte une larme qui roulait le long de sa joue et renifla sans bruit. Elle ferma les yeux et demeura ainsi assise dans le silence, alors que se déroulaient autour d'elle d'infinies écharpes de brume.
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Plume Blanche
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MessageSujet: Re: Hey, brother | Libre   Hey, brother | Libre EmptyMer 05 Oct 2016, 01:07

Je marchais depuis longtemps, m'éloignant du quotidien que je trouvais de plus en plus infernale. Je n'en pouvais plus de toute ces plantes et, malgré ma grossesse avancée, je n'en pouvais plus de rester dans le creux au loups. Tout ce que je voulais était de m'éloigner. Au plus vite.

Voila qui était fait mais, où devrais-je aller? Je ne savais même pas ou aller et le peu de place où il n'y avait pas de plante était des endroits dangereux. Pourtant, je me dirigeai vers le seul endroit que mon coeur me dictais. J'avais besoin d'y aller. Je devais absolument m'assurer qu'il était bien la.

Je m'enfonçai dans l'eau froide avec confiance, nageant lentement vers ma destination. Je serrai un peu les dents lorsque la petite dans mon ventre bougea. Dès que je sortis de l'eau, je me secouai et avançai lentement dans l'Île Fantôme. Je trouvai rapidement le lieu que je cherchais. Le cimetière... Malgré le frisson qui me parcouru la colonne vertébrale, je décidai de continuer ma route, m'enfonça plus profondément entre les tombes.

Je m'arrêtai rapidement lorsqu'une odeur parvint à mes narines. Surprise, je suivis la trace odorante sans même faire attention au pierres tombale. Je trouvai rapidement la propriétaire de l'odeur. Ma fille, Morokei. Est-elle venue pour voir la tombe de Deucalion? Est-ce la raison pour laquelle elle est ici? Je m'approchai doucement et remarquai le nom de Deucalion sur une pierre tombale. Morokei se tenait devant, triste, pleurant la mort de son cousin. Il était mort dans une triste circonstance...

Ma gorge se serra alors qu'un sanglot tentait de s'échapper. Cela ne faisait que confirmer ce que j'avais ressentis. La déchirure, la perte d'un être cher. Sans dire un mot, je me rapprochai de ma fille. Je me collai contre elle, ne me souciant pas de savoir si elle avait besoin d'être seule ou non. La voir dans cette état me suffisait amplement pour que je me colle à elle, que je lui montre que je suis la.

Je ne dis aucun mot, gardant les émotions caché au fond de moi. Quelques larmes s'échappèrent mais se fut tout. Pourquoi Deuc'? Pourquoi? Nous t'avions pourtant dit qu'il fallait faire attention... Nous t'aimons... Nous voulions simplement ton bonheur. Je m'en voulais, je n'avais appris que trop tard son décès. J'étais encore partie loin, m'apitoyant sur mon sort. Je ne m'étais rendue compte que trop tard de ce qui était arrivée.

Je m'éloignai un peu de Morokei, les yeux toujours fixées sur la tombe. Le jour ou j'avais appris sa disparition me revint en tête, mais je coupai vite ces images. Je ne voulais pas revivre sa, pas avec tout ce qui se passe. Je ne veux pas penser à cela... Je... Je relevai légèrement la tête, mes yeux examinèrent Morokei sans vraiment la voir. Je poussai un faible gémissement et me tournai enfin vers la louve caramel.

-Morokei... Commençais-je avant que ma voix se bloque.

Les yeux remplient de larmes, je fixai la louve, incapable de prononcer un mot, ne sachant pas quoi dire. Je restai la, complètement muette, la peur et la culpabilité se lisant dans mes yeux.
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Dee
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MessageSujet: Re: Hey, brother | Libre   Hey, brother | Libre EmptyVen 14 Oct 2016, 21:33

[Je m'excuse du retard, j'ai eu la notification que hier WAT]

‘‘I disappeared into nothingness. A vision in the mist, a dream beyond the stars. My eyes grow heavy, my heart sinks to a lull, my mind is far from here. I’m only now beginning, to see life differently.’‘

Pourquoi fait-il si noir, si la lune ce soir, brille si fort ? Pourquoi il y a t-il plus d’étoiles que de soleil ? Pourquoi le soleil brille si fort s’il reste seul, dans le ciel ? Pourquoi combattons nous la tristesse de la mort alors que nous la savons inévitable ? Pourquoi gaspiller sa vie à craindre la mort alors que même enfant, on peut la caresser si facilement ? Je ne comprends pas très bien ce vide dans mon coeur, qui chagrine mes yeux, qui couple mon souffle, qui m’empêche de vivre. J’entends de loin, le troupeau de cerf qui tambourine la terre. J’entends les serres asserés des aigles, déchirés sans ménagement l’air sans limite. J’entends le félin chasseur, chercher à travers d’inombrables automne, à travers d’infinis colline ou nombreux les endroits pour tomber existe. J’entends au loin, profond dans la forêt, cette bête envoyé, pour sans regret tuer mon frère, inconsciemment partie s’éloigner. Je me souviens l’avoir caresser. Je me souviens avoir enterré son corps si froid, déchiquetés. À ce moment, je me suis souvenue si facilement de son rire de con, résonner en écho. Je me suis aussi rappeler sa voix, criant mon nom, après avoir pisser dans son lit. Je me rappel avoir été vite entouré, mais on ne pouvait pas me le prendre, pas lui aussi, pas maintenant. J’avais attendus si longtemps, j’avais si souvent dit que s’il devait mourir, c’est moi qui le tuerais. À l’époque, on c’était contenter de se dire ça en blague, mais aujourd’hui, la vérité avait frapper à ma porte avec un sourire écoeurant. Je me souviens avoir hurler son nom, avec les larmes coulant sur mes joues, alors que le courant l’emportait ailleurs.

Souffrance. Plus ou moins vive maintenant. Causait, avec manifeste, la rupture de mon bien-être. Cependant, c’est de cette souffrance, que j’ai appris à laisser s’affecter mon âme. C’est à cet instant que j’ai compris que j’étais malade. Une maladie invisible à l’oeil mais qui, pour l’instant, m’occultait toute perception de la beauté de la vie. Est-il triste où heureux de constater qu’il n’y a que face à la mort que l’on prends réellement conscience de ce que l’on a. «Deuc’ t’es qu’un sale con.».

**

Quelques heures plus tard, le corps endimanché, sans paroles, sans excuses et sans prétention, tout le monde c’était présenter. J’entendais des bruits. J’entendis le cliquetis des clefs et des chaînes accrochés au corps, j’entendis le bruit des gardiens, des espions et le tambourinement des soldats. J’entendis le mouvement des armes, les cris, quelques rires aux souvenirs si peu nombreux et les pleures. Accroché à moi, Maisie. Elle était rester là, comme allonger au pied d’un mur, s’affectant probablement de s’assurer que j’allais bien. Pourquoi ? Mon regard était froid, mes gestes méthodique, sans vide. Sans sens. Là, plus petite, mais bien formelle, elle ressemblait à un bouc émissaire venu d’ailleurs. Tout le monde était là, subissant les avanies, les vexations et les mauvais regards que je lui posait. Elle était, le catalyseurs de mes mauvais sentiments.

-Aujourd’hui, je suis triste; il n’y a pas d’autre douleurs que celles-là. Perdre ceux qu’on aime, même les moins tendres, sont celles qui créer les douleurs les plus grandes.

I held him. His limp body nothing but a lifeless keepsake of him once living state.

Ni avait-il rien d’autre à faire que d’en finir une bonne fois pour tout avec ces sentiments étouffant ? Il était partie, et puis quoi encore ? Je ne pouvais plus rien faire. Ni pour lui, ni pour les autres. Si même Anthem n’avait pas su sauver maman, comment j’aurais pu faire quelque chose pour ce bougre d’idiot ?

**
Au bout d’un certain temps à cogiter sur ce que je devais faire avec mes sentiments, je remarquai que mes pattes m’avaient mener au seul endroit que je voulais éviter: Le cimetière. Serait-il là ? Pourrait-il me voir, m’entendre ? Serait-il enterrer à côté de ceux dont leur nom me reviennent en rêve ?Avait-il seulement fouler ces terres? Et ma mère ? Serait-elle là aussi ? Était-ce l’occasion parfaite d’enfin mettre un trait sur le passer et me concentrer uniquement sur les temps à venir ? Je m’y laissa tenter, en essayant de ne pas trop m’émerveiller sur ce que je voyais, chaque chose aillant son temps, je reviendrai surement inspecter les alentours, lui passer le bonjour, me rappeler, me souvenir.

Mes pattes longèrent de nombreuse tombes sans s’arrêter. Je savais où il se trouvait, car je l’y avait amener. J’avais enterrer ce connard qui m’avait servit de frère et qui, dans les tréfonds d’une nuit sans lune, avait perdu la vie, au creux des griffes d’un chasseur. En arrivant, deux formes bien familières était là, entrelacés, pleurante, suintante de tristesse et d’incompréhension sur cette mort dont personne ne s’attendait. Savait-elle seulement ce que cela faisait de tenir le corps inerte d’un être chair entre ces mains ? Savait-elles ce que cela faisait de s’entre déchirer entre le désir de regarder la mort droit dans les yeux pour s’immuniser contre ce genre de sentiment et le sentiment de vouloir partir avec elle ? Je restais statique, pour ne pas déranger ce moment si singulier que ces deux demoiselles avaient l’habitude jadis de partager. L’air triste de ma cousine, semblait plus abattue qu’à l’habitude. Peut-être souffrait-elle vraiment et ne pourrait-pas mieux la comprendre ? Je finis par m’avancer, faisant volontairement du bruit en secouant mon collier pourpre. Comprendrait-elle à leur tour ce que j’avais traverser en voyant le corps totalement inerte et les yeux vitreux de Deucalion, aromatisé d’une marre de lambeaux de chair et de sang ? M’écouterait-elle ? Je soupira. Laissons leur le temps. Laisse leur le temps.

-On a grandit, sans nécessairement avoir eu le temps de faire grand chose avec lui…ça fait bizarre, vous trouvez pas ? murmurait-je en m’approchant non loin de ma mère et Morokei celle qui reste et restera tout de même, celle que je continuerai de traiter comme ma soeur.
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MessageSujet: Re: Hey, brother | Libre   Hey, brother | Libre EmptyVen 14 Oct 2016, 21:58

( idem désolée D: )

Elle les vit arriver les uns après les autres et s'arrêter devant une tombe. Il était évident que voir sa soeur, sa mère et son frère débarquer pour se laisser aller à une tristesse évidente n'était pas habituelle. Que s'était-il passé pendant son absence ? Avec le remue-ménage provoqué par les plantes carnivores et les diverses missions qu'on lui avait confié, Nout n'avait que très peu eu le temps de penser à ses proches. Peut-être parce qu'elle était un peu vexée qu'on lui ai menti si longtemps. Apprendre que ses parents ne sont pas ses vrais parents et que sa soeur et l'un de ses frères étaient en fait des cousins... Sur le fond cela ne changeait rien bien sûr, ils avaient été élevé ensemble après tout. Mais il était difficile d'accepter une telle vérité sans rechigner. Du coup, elle avait profité d'avoir des choses à faire pour éviter ses parents et sa fratrie. Les voir ici, ensemble, réunnis, la rendit nerveuse, presque en colère. Que lui avait-ils donc caché encore ?! D'un pas décidé et raide elle quitta la tombe de Mâat, sa mère naturelle. Elle ne savait pas trop pourquoi elle était venue réfléchir ici. Peut-être pour l'atmosphère calme et silencieuse ? Peut-être pour laisser derrière elle tout le reste le temps d'une méditation ? Peut-être pour essayer de se trouver un lien avec cette louve génitrice ? En tout cas, elle déposa un dernier regard curieux sur les lettres gravées dans la pierre rongée de lichens avant de rejoindre sa famille. Une boule se formait dans sa gorge. Pourquoi tant de cachoteries ? Et pourquoi cette peine sur leur museau ?

« Qu'est-ce que vous m'avez encore cach... ?! »

Si Nout arriva les sourcils froncés et le museau plissé, regardant froidement sa soeur, son frère et sa mère, c'est soudain la stupéfaction, l'incrédulité et et le trouble qui passèrent sur son visage. Ses prunelles d'or d'habitude pétillantes de malice et chaleureuse se vidèrent de toute vie. Ses poumons aussi se vidèrent et elle se sentit suffoquer. Une aiguille transperça son coeur alors qu'elle déchiffrait les lettres sur cette stèle nouvelle. Ses yeux couleur miel scintillèrent de larmes qu'elle contint. Droite comme un i, raide, elle ne put plus bouger, plus respirer, plus penser. Elle ne comprenait pas. Ne voulait pas comprendre surtout. C'était trop dur. Et surtout c'était trop important... Coment avaient-ils pu ne pas la prevenir ? Comment... ?!
Tant de colère et de peine innondèrent son corps, qu'elle se mit à trembler telle une feuille. Le froid s'insinua en elle et la glaça sur place. Elle ne se sentit vraiment pas bien et dût reculer d'un pas. Une nausée la prit et elle se laissa tomber par terre, au pattes des trois autres loups, et se roula en boule.
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MessageSujet: Re: Hey, brother | Libre   Hey, brother | Libre EmptyMar 18 Oct 2016, 20:08

L'odeur qui vint la première troubler la froide neutralité de l'atmosphère ne fut pas exactement celle qu'elle aurait aimé humer en premier. Pas maintenant. Pas alors que ce sentiment de trahison était encore si présent, et se mêlait à la tristesse qui fendait son coeur pour faire naître une colère à la saveur amère. Elle ne tourna pas la tête lorsque Plume Blanche s'approcher et murmura son nom, une tristesse évidente dans la voix. Elle la vit du coin de l'oeil venir s'asseoir près d'elle. Les larmes lui brûlaient les paupières, mais elle refusait de les laisser couler encore, maintenant qu'elle n'était plus vraiment seule. Une tension soudaine était apparue, provoquée sans nul doute pas son comportement à la haine implicite. Son père n'aurait pas cautionné ce genre de choses, mais après tout, il venait de dégringoler dans son estime, alors qu'importait son jugement à cet instant. Elle n'avait jamais éprouvé une telle tristesse. Elle n'en avait jamais tant voulu à quelqu'un. Elle ne répondit rien, se contentant d'accrocher son regard aux lettres gravées dans la pierre, les parcourant jusqu'à ce que leur ordre et leur sens ne veuille plus rien dire à son esprit. Elle cilla.

Et quelqu'un d'autre arriva. Quelqu'un qui, lui non plus, n'avait pas l'air bien surpris.
Ses prunelles remontèrent vers la silhouette haute sur pattes d'Amon, et une lueur de surprise et de peine y brilla lorsqu'elle comprit que lui aussi était déjà au courant. Elle lui lança un regard d'incompréhension. Pourquoi lui non plus n'était-il pas venu le lui dire ? Etait-elle la seule de la fratrie jugée assez faible pour que l'on juge nécessaire de lui cacher une telle chose ? Ses yeux se posèrent de nouveau sur la tombe immobile dans cet air froid et brumeux. La mort guettait les loups à tous les coins du continent désormais, avec l'Everbloom et ses plantes terribles, avec la maladie que l'on ne guérissait pas. Et maligne qu'elle était, elle avait décidé de frapper leur famille avec un autre de ses tentacules et de happer leur frère sournoisement, alors que tous les regards étaient ailleurs. Parce qu'elle pensait que le bruit aurait couru s'il était mort de la maladie, ou lors d'une expédition pour enquêter sur la jungle terrible qui les menaçait de partout. Mais peut-être était-elle trop naïve. Peut-être n'avait-elle pas bien écouté. Ou bien peut-être qu'on la jugeait encore tel un louveteau, elle qui n'avait pas encore reçu son glowstick malgré ses un ans bien dépassés et la seconde année qui se profilait. Elle aurait repoussé cette pensée, dans son état normal, mais dans cette situation elle vint s'ajouter à la foule de choses négatives qui s'amassait dans on esprit, narquoisement.

L'arrivée de Nout la tira de ses pensées, et sa soeur eut plus ou moins la même réaction qu'elle, mais en bien plus extériorisée. Morokei finit par croiser le regard de sa mère, une froideur inhabituelle dans ses prunelles claires.

"Pourquoi ?"
Lança-t-elle d'une voix rauque, le ton accusateur. "Pourquoi vous avez fait ça ?"

Et son museau se toourna vers Amon, alors que son timbre se faisait plus triste. Elle ignorait pourquoi, mais si elle en voulait à ses parents de leur avoir caché la disparition de Deucalion, elle était très peinée qu'Amon lui ne soit pas venu leur en parler. C'était comme si une fissure s'était soudaine créée dans leur fratrie, un fendillement douloureux et qu'elle ne comprenait pas.

"Toi aussi tu savais, alors ?" Murmura-t-elle au mâle.
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MessageSujet: Re: Hey, brother | Libre   Hey, brother | Libre EmptyLun 24 Oct 2016, 03:36

Regarder là…Comment pourrait-je lui expliquer les choses du monde sans lui embrouiller l’esprit ? Maintenant qu’elle le voit rempli sans promesse d’espoir ? Des promesses probablement aussi fade que la noirceur qui vint lui brouillé le regard. Moi qui n’est pas vécu si longtemps, mais qui est écouter assez longtemps pour savoir que tout n’est pas ce qu’il parait. Le diable existe, les monstres aussi…Je sais aussi que les gens font des choses terribles les uns aux autres. Comment puis-je la protéger, sans la perdre ? Comment puis-je ressentir d’avoir construit un pont entre nous alors que la distance semble encore si vaste ? À ce moment précis où Nout c’était présenter, avec son air toujours aussi enfantin, je m’étais rendu compte que ce matin, en me levant, j’ai remarquer que j’aurais été bien mieux de rester coucher. Tant bien que mal, l’idée que ce n’était plus le corps de Deucalion qui était en lambeau, mais le miens. Son air dépité, ces sourcils froncés, son museau plissé tout ça sur sa petite bouille de fille me chavira. Était-ce possible de voir autant de souffrance sur un seul et unique visage ? Les autres, voyait-il la même chose que moi ? Et tout d’un coup, aussi brusquement qu’une lumière jaillissent entre deux rocher, la grosse crinière blanche de ma soeur s’avança en travers de nos corps perdu et se troubla. Une grande aiguille percuta l’horloge du temps mettant autour, le monde et son vivant, un ralentissement qui m’empêcha de respirer. Les insectes cessèrent de grouiller, les feuilles de tomber. Même sous le couvert des arbres, les nuages y paraissait sans couleur, et la joie même un peu triste. C’était une couleur de deuil, il faisait triste dehors et les regards, revinrent vite sur la tombe de mon frère. À regarder la nature, j’eu comme une sorte de rage. J’étais certain qu’elle se trouvait poétique, malheureuse, triste, fiancée à l’abandon de notre peine et qu’elle se plaisait, toute seule, à prendre ces poses nostalgiques et se silence sinistre. Malgré le secret, Nout, m’aimeras-tu pareil quand je te dirai que je ne voulais pas gâcher l’image que tu avais de ton frère ? Maimeras-tu pareil quand au lieu de t’aider moi je te ferai manquer d’air ? M’aimerais-tu pareil quand j’aurai mal partout, quand je me plaindrai sans cesse ? M’aimeras-tu pareil si je disais que sur son lit de mort, à toi il pensait encore ? Puis aillant compris la triste vérité, Nous, ne pouvant rien mieux faire que de pleurer, elle s’effondra sur le sol glacé en cachant son visage entre ces pattes. Cédant à l’abattement et à aux regards pesant qui me pesait sur la tête, je vint la contourner et le serra contre moi, du mieux que je le pu.

«Ma soeur…shhhh. Céder à l’abattement ne le ramènera pas.Shhhh»

Cédant toute mon énergie à retirer son mal, je n’eu pas, même un instant, l’idée défaillante qu’un second abattement viendrait pénétrer mon esprit. À la pensée d’avoir à laisser pleurer, je m’effarais et m’effondrais en silence, de timidité contre Nout. Jamais plus elle ne vivrait cette douleur. Était-ce un mensonge que je lui avais caché ? Ou un souvenirs que je préférais garder ?

Se briser, disparaître, s’écrouler. Perdre tout fondement, toute valeur. S’abaisser, tomber. Tomber mort, blessé.

Morokei m’avait regarder avec un regard d’incompréhension elle, elle ne comprendrait pas. Elle ne comprendrait pas ce que cela faisait de tirer le corps meurtrie de son frère, un corps irréconaissabjle jusqu’à sa propre tombe. Elle ne savait pas combien j’avais souffert, combien j’avais hurler, comment j’avais frotter à tenter de faire disparaitre le sang de mon frère sur l’écharpe de papa…Peut-être ne comprendrait-elle jamais. Et je ne lui en voulais pas.

À cet instant, sous ce regard de haine, sous cette peine que j’avais camoufler, que j’avais garder en moi, pour les protégé, tous, je me suis sentis pour la première fois tomber. Pour la première fois, je ne savais pas quoi faire. Alors que toute la famille comptait sur moi, je l’ai laissait tomber. Et ce con, il avait gagner. Il avait réussi à faire - avant moi- la seule course dans laquelle je ne pourrai jamais le rattraper. [i]« À genoux »
devant la tombe de mon frère, mon frère mort, ce traite, ce faible, ce corps si faible…

Toi qui était l’ombre de ma vie, nous regarde tu ? Une autre étoile passe, et tu disparais. Apeuré, nos objectif sont hors de vu. Veux tu nous voir ? Reviendra tu ? Le monstre commence à courir en moi, nous faiblissons tous, nous disparaissons tous. Nous sommes perdus, à cause de ton départ et j’en porterai le drame, j’en porterai les pleures, j’en porterai le monstre….

-Pourquoi ? Pourquoi vous avez fait ça ? Toi aussi tu savais, alors ? Murmura Morokei à mon attention.

Et puis soudain, alors que le poids de la mort n’en était pas assez, Morokei jeta son dévolu sur moi. Aurait-je pu me taire ? Aurait-je pu continuer de consoler Nout qui tremblais encore tellement fort que j’avais moi-même de la difficulté à la contenir entre mes pattes ? Soupirant, je relevant les yeux doucement vers elle, avec la seule douceur qu’il pouvait en rester et me prononça à son intention.

«Bien entendu, c’est moi qui l’est enterrer. Il est mort sur moi sans rien dire. Et pourquoi ? Parce que je n’étais pas pour le laisser traîner là, au beau milieu de nul part comme un vulgaire étranger. J’ai essayer. J’ai essayer de l’aider, cessez de croire que vous pouvez comprendre ce que ça fait de trainer le corps meurtrie de son frère sur son dos. Je savais et j’ai attendu avant de vous le dire, car je préférais que vous en gardiez un bon souvenir, plutôt que le tas de chair qu’il restait de lui….»

L’amertume m’envahit. Ce sentiment, ou caractère mêlé du découragement à la rancoeur éprouvé après mon échec auprès de mes soeurs me remplis de désillusion. Tout ce qu’il y avait en moi de légèreté, de vanité, de puérilité, de sécheresse, d’ironie ou d’amertume d’esprit disparu. Je n’étais plus un enfant, nous étions devenus des adultes, en proie à la tristesse et la perte.

«Je m’excuse...» grondait-je les dents serrés et les yeux vitreux. «J’ai essayé de faire ce que je pensais était le plus juste...»
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Mousse Raeder ; 1 an (31.10.23)
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Hybride reptile. Gueule de vipère.
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MessageSujet: Re: Hey, brother | Libre   Hey, brother | Libre EmptyJeu 03 Nov 2016, 18:03

Il était si douloureux et blessant de se voir ainsi écrater des évènements et drames familiaux, la peine se mêlait à la colère plus profondément à mesure que Nout cherchait à se dépétrer de tout ça. Pouvait-on encore lui cacher quelque chose de pire ?! Rationnelle, son esprit commença à denouer ces enchevêtrements de sentiments trop fort. La tornade s'apaisa en simple orage grondant. Le contact du corps chaud de son frère adoucit encore un peu son mal. Amon était rassurant. Un peu comme leur père. Enfin, comme Anthem. En soi l'information de leur adoption n'était pas si capitale. Elle n'en voulait plus vraiment à ses parents pour cela même si elle se sentait encore très vexée. Par contre, la disparition de Deucalion ne méritait pas un telle silence ! D'ailleurs de quel droit les avait-il abandonné ? Pour qui ou pour quoi il avait donné sa vie ? La hargne de la Soldate se raviva violemment lorsqu'elle coprit qu'Amon savait déjà. Et retomba aussi sec lorsqu'elle entendit sa voix d'abord peinée, puis révoltée. Nout se redressa alors, pour a son tour offrir du réconfort à son frère. Elle vint se placer entre Morokei et le mâle chocolat, posant son épaule contre ce dernier et lui donnant un coup de museau alors qu'elle caressant la patte de sa soeur du bout touffue de sa longue queue reptilienne pour signifier à la brune qu'elle ne l'oubliait pas.

« C'est très noble. merci Amon. »

Elle se décolla de lui pour ensuite faire subir le même sort à sa soeur de lait et de coeur et cousine, c'est à dire un calin furtif mais plein de tendresse. Nout aurait pu aussi s'avancer jusqu'à Plume Blanche, mais les cachotteries de ses parents, surtout celle-là finalement, avait refroidie momentanément toute envie impétueuse de contact maternel ou paternel. Morokei était dans la même situation qu'elle en fin de compte et Amon avait agit par instinct de protection. Sans doute que ses parents aussi, peut-être, mais il fallait bien un fautif pour la colère aveuglée de chagrin de la jeune louve hybride. Elle offrit tout de même un long regard à sa mère, dénué de ressentiment, mais pas forcément chaleureux non plus. Elle oubliait certainement que Plume Blanche avait quand même perdu un enfant. Adoptif certes, mais un petit qu'lele avait élevé et vu grandir tout de même, et qu'à priori, elle considérait comme le sien. Nout ne pensait pas, en ce moment, que sans doute la plus triste dans l'histoire, c'était leur mère.
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MessageSujet: Re: Hey, brother | Libre   Hey, brother | Libre EmptyVen 23 Déc 2016, 20:08

[Salut. Désolée pour le temps de réponse, j'étais occupée. ^^]

L'accueil de Morokei me mortifia et je deviens encore plus tendue lorsque Amon et Nout arrivèrent. Lorsque mon fils adoptif parla, je lui souris tristement, incapable de prononcer un mot, une boule de tristesse me bloquant l'accès à mes cordes vocales. La réaction de Nout fut pire que ce que je pensais. Il est vrai qu'elle avait mal réagit lorsque je lui avait annoncer, mais je pensais que ce serait moins pire maintenant. Je me suis tromper. Elle m'en veut, tout comme Morokei, tout comme Améthyste, tout comme Amon. Je le vois bien qu'ils ont mal, que cela les fait souffrirs, mais nous n'avions pas eu le choix. La soeur d'Anthem est morte et nous nous sommes occuper d'eux.

Je les regardai, des larmes coulant sur mes joues, une détresse dansant dans mes prunelles mauve. Mes yeux se posèrent sur la tombe, puis sur mes enfants. Sans un mot et presque péniblement, je me levai. À contrecoeur, je m'éloignai un peu de mes enfants. Je voyais bien que ce n'était pas le moment qu'ils me voient. De toute façon, leur réaction ne faisait que briser d'avantage mon coeur. M'aimeront-ils de nouveau un jour? Que se passera t-il demain? Vais-je pouvoir les revoirs? Everbloom va t-il me les prendre comme ils sont prit ce pauvre Deuc'?

Je reniflai et un drôle de bruit s'échappa de ma bouche. Cela ressemblait à une sorte de grognement et de gémissement. Ce n'était pas très beau à entendre, mais tout ce que j'arrivais à faire comme bruit c'était sa. De toute façon, il n'y feront sans doute pas attention.

Je reculai une nouvelle fois et tentai un hurlement. Un son très faible en sortit, mais celui-ci se transforma rapidement en pleur intense. J'attendis un moment pour me calmer et m'éloignai d'eux. Je me répétai qu'ils n'avaient pas besoin de moi, que je devais partir, car en ce moment, c'est le sentiment que j'ai. Je m'approchai de l'eau et y pénétrai lentement.

[Je vous laisse une chance de venir chercher Plumi si vous voulez qu'elle reste ^^]
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