D’être seul, complètement seul. Son corps, déconnecter, différent. Était-ce seulement réellement le sien ? Lorsque ses pattes trottèrent sur le sol froid de l’automne et que les feuilles ne craquait pas sous son poids, il se demanda si il était simplement réveiller. Les palettes de couleur ressemblait au sienne, les arbres semblaient toujours être vivant. Xenikay ne chercha pas à regarder au loin, les détails devant lesquels ils passaient. La truffe dans les airs, il se fraya un chemin vers le temple de la déesse qui l’accompagna jadis, dans l’ailleurs. Cet ailleurs duquel il c’était réveiller et dont il ne savait aucune pourquoi. Quel était donc ce rêve qu’il cru avoir ?
Faire un rêve, un songe.
Les rôles étaient intervertis. Les morts avaient de nouveau le droit à la vie, une vie cosmique «une vie de merde» alors que les vivants semblèrent trembler, rêvasser comme l’avait jadis fait leur ancien amis, leur frère, leur sœur, leur parents…leurs maitresse. Et qu’en avait-il laisser derrière, Xenikay se posa la question. Quelqu’un qui c’était rappeler de lui était-il encore en vie ?Il en douta, mais un sourire de mélancolie se releva sur son visage alors que les odeurs familières du temple de Dairo se fit ressentir. Les ombres et lumières qui tournoyait autour de lui semblèrent différente. Ce rêve est une comédie…c’est ce qui tournait dans la tête du mauve alors qu’il se secoua un moment, ses pattes non endoloris l’avait amener jusqu’ici, sans qu’il n’eu besoin de porter de l’eau ou de la nourriture. Un soupire souleva quelques feuilles au sol lorsqu’il releva la tête. L’ancien disciple aura aimer pouvoir ressentir une nouvelle fois la douleur, le froid de l’automne, mais un voile semblait le protéger. De quoi, de qui ?
Il laissa emporter son imitation lorsqu’il attrapa, dans un bond, un oiseau qui passa au-dessus de lui. Dans un coup de croc, le cou du jeune volatile fendit, sans qu’il ne puisse rien faire…quelques plumes tombèrent au sol et le mauve entreprit d’escalader l’escalier étroit qui menait, non sans effort au temple de sa déesse. Le vent souffla fort. Quel était donc ce mensonge, ce pourquoi il était là ? Xenikay tendit longuement l’oreille lors de sa monté, espérant retrouver, dans sa poitrine, ce tambour qui lui avait bien montrer qu’il était jadis en vie, mais il n’y avait rien, la musique de sa vie c’était arrêter. Et là, on tentait d’en faire un remix pop de merde et il tenterait à tout prix de mettre un terme à tout ça. Car auprès d’elle, la mort, le vide, l’ailleurs, il ne ressentait rien et ne se rappelait plus de rien.
«Tu as été un fonctionnaire abstrait, cette fois, tu sera un héros dérisoire» cette phrase le fit sursauter, se jetant dans son esprit comme un souvenir sur lequel il n’arrivait pas à mettre la patte. Était-ce ceux d’avant ou la déesse Dairo qui tentait de mettre la main sur son âme vagabonde ? Et jusqu’au retour de son corps devant l’énorme statue encastrer de Dairo, il poussa un soupir. L’ambiance n’avait jamais changer. Il jeta la carcasse au pied de la déesse et s’y coucha, doucement. Le bruit du vent lui glissant sous les épaules, sur les douces paupières de ses yeux qui ne tenterai pas de s’ouvrir pour regarder le monde. Non, ceux-ci attendirent patiemment un appel de leur déesse.
-Qu’est-ce que je fais ici, putain ? Dairo, je me suis cassé le cul à revenir te voir et à monter toutes ces marches, quel est donc l’explication à tout ce charabia ? Quel est la raison de mon retour d’entre les morts ?