Rêves éveillés [PV Ottar]

Liza rêvait, elle croit. Une plaine couverte d'une neige aussi brillante que la lune elle-même s'étale devant elle avec tous le calme des matinées d'hiver. Son souffle forme des volutes éphémères dans l'air froid, alors qu'elle traverse comme elle le pouvait la neige qui était tombée durant la nuit. Une idée lui vient, alors : Si elle rêvait, elle devrait pouvoir trouver un moyen plus simple !

Elle se concentre, et avec grace laisse ses ailes de papillon s'étendre dans son dos, violacées. Mais- Rien ne se passe. Elle se tourne, surprise. Ses rêves lui jouaient-ils un tour ? Elle se bouche la truffe, et comprend : C'était la réalite ! Cela expliquait son froid, alors. Elle pouffe de sa bêtise, avant d'entreprendre de rejoindre un endroit sans neige pour se sécher.

Sous un arbre, maintenant, la voilà un peu plus au chaud sous sa cape. A ses pattes, elle aperçoit un morceau de bois sombre. Elegant. Elle s'en saisit, et décide de le tailler. Son petit couteau rond est sortir, et la voilà qui s'y met avec tranquilité.Elle était venue chercher quelque chose, ici, mais elle avait oublié quoi. La réponse était dans son carnet ; Mais juste un peu, elle voulait oublier. Se laisser porter.
Tout comme l'odeur qui lui vient dans le vent.

Elle relève les yeux, et son coeur rate un battement. Cette silhouette, elle ne l'avait vue qu'en rêve pendant si longtemps. Elle lève une patte et attire l'attention du gros loup.


Elle sourit, heureuse de revoir son ami.
Et pris cette fois-ci que ce ne soit pas un rêve !

Il s'approche, elle aussi. Elle l'observe, sous la lune, et confirme : oui, oui, c'était son ami Ottar ! La lèche la fait rire, et elle se perd une seconde, même si les fées d'Ottar n'étaient jamais très prenantes.
Calmes, heureuses même.

Elle rouvre les yeux en penchant la tête, observant le grand mâle sous la lune. Son pelage luisait comme s'il était magique, et elle le trouvait beau ! Beau, mais changé. Il avait vieillit, Ottar.
Elle aussi, sûrement.
Elle sourit avant de se saisir de ses pattes pour les serrer, pressant ses gros doigts entre les siens.


Les etelkrus ne l'intéressaient pas vraiment, mais Ottar, oui. Et il était etelkrus, donc elle se disait que ce serait lié.
Non ?
mmh !

Une luciole passe auprès d'eux, la déconcentrant une seconde. Mais lorsqu'elle revient de son oeil qui fonctionne sur le grand mâle, c'est avec toute la douceur d'une amie de longue date.

Il allait bien, alors elle en était heureuse. Elle lui sourit, avant d'ouvrir des yeux plus pensifs. Changé, elle ? Elle pose une patte sur son chapeau.
Dans son coeur, elle y réfléchit.


Elle sourit avec calme, avant que son énergie ne revienne, souvenir de son intarissable source d'enfance. Elle se relève, et sa voix se fait un peu plus excitée alors qu'elle raconte un peu de sa vie de nouvelle maman, maintenant.


Elle rit, patte feuilletant le carnet pour trouver un portrait de Polaris qu'elle tourne vers Ottar. Elle se balance un peu, vent dans les herbes, regard brillant posé sur son ami.


Elle avait tant à lui montrer !

Elle lève la tête vers le Nord. Si ils marchaient pour rentrer, ils arriveraient sûrement en fin d'après-midi. Repartir chez lui, alors, ça ferait loin. Mais elle avait tant envie de discuter avec lui ! Elle lui sourit, avant de répondre.


Elle s'approche, enthousiaste, pour lui prendre les pattes. Elles étaient si grosses ! Et elle, si petite. Elle lève la truffe (ça fait un peu mal au cou mais tant pis) et demande, joyeuse.


Dis oui !

Il accepte ! Elle joint les pattes, les serrant entre elles, toute joyeuse. Ils pourraient faire une, une ....


(Ils n'avaient pas de pyjama)
Elle se redresse, pleine d'énergie, regroupe ses affaires avant de bondir en avant. Il fallait qu'elle marche de manière rapide ! Pour garder le rythme d'Ottar et ne pas trop le ralentir. Elle prend sa sculpture pas finie, son carnet, le feuillette juste un instant pour s'assurer qu'elle n'oubliait rien et note le nom d'Ottar à la date du jour. Là !


Et elle se met en route vers le Plateau, son ami à ses coté et se sentant la Reine du monde. En chemin, elle tourne un museau interrogateur vers lui pour le questionner :


Elle voulait tout savoir de sa vie ! Cela faisait si, si longtemps ...

Il essayait de comprendre ... Les autres ? Liza pencha la tête sous son chapeau, manquant de tomber car elle ne regardait plus devant elle (pourtant avec ses deux yeux de traviole, on aurait pu croire !). Elle penche une oreille, avant de sourire : une en particulier. Ohhh son ami était amoureux, alors ? Sa petite queue s'affole dans son dos, et elle retient ses questions qu'elle sent exploser dans sa poitrine comme tout autant de bulles dorées.

Il lui parle de sa médecine, elle hoche vi-gou-reu-se-ment la tête sans savoir vraiment beaucoup sur les plantes, et il lui parle de son pouvoir !
Elle enchaîne :


Ses yeux brillent alors qu'elle voit le beau glowstick jaune. Ils en voyaient peu, chez eux !

La petite louve écoute avec attention, penchant une oreille sous son chapeau. Remonter ... Le temps ? Voir ce qui s'était passé sur les lieux ? Elle met un peu de temps à comprendre, mais finalement son visage s'éclaire.


Son pas est plus allant, énergique. Elle s'imagine pouvoir voir tout autour ce qui s'était passé autour d'eux, et, non ! Son imagination lui manque. Alors, elle s'arrête, pas vraiment gênée mais elle hésite un peu, comme si elle ne voulait pas déranger son ami.


Ses pattes se tordent un peu entre elles, mais son sourire est chaleureux et enthousiaste.

Liza capte l'hésitation, et une agitation inhabituelle dans les fées d'Ottar. Elle s'arrête, surprise : les dons, c'était normalement des choses positives ... Non ? Ses pattes se joignent, et lorsque l'etelkru finit par lui demander de lui faire mal (!), elle les tord un peu contre elle.

Alors ça, on ne lui avait jamais demandé ! Non !

Elle lui offre un pauvre sourire. Elle voulait lui faire plaisir ! Et pour lui faire plaisir, elle devait lui faire mal ? Ohh, elle n'aimait pas trop cette idée. Et puis, il était si grand, elle était minuscule, elle louche sur son cou en se demandant comment elle pourrait lui faire mal, elle, même en y mettant tooooutes ses forces !


Elle a un petit rire, un peu nerveux. Sourit au loup, honnête.


Elle lève les sourcils. C'était rigolo, comme situation, mais elle ne voulait pas faire mal à Ottar juste parce qu'elle voulait voir son pouvoir. Il avait l'air embêté, et son pouvoir demandait à ce qu'il se fasse mal ? Elle souffle, fronçant les sourcils :


Elle n'aimait pas vraiment cette idée là, mais ne connaissait pas les Dieux etelkrus.

Il s'asseoit et en mimétisme, elle s'asseoit en face de lui. Voilà qu'il était embêté ; Elle le comprenait, un peu, car c'était elle qui avait demandé à voir son pouvoir ! Mais en même temps, elle ne s'y attendait pas à ça, non. Elle attend la réponse, patiente, essayant de rester l'esprit ouvert alors que peut-être, un Dieu voulait du òal à son ami.
Non ... Ca ne pouvait pas être ça ! Les Dieux étaient gentils, non ?

Elle étire ses babines en un sourire contrit, en entendant l'explication. Une douleur vive ... Puis, elle louche sur le pelage épais du loup. Est-ce qu'elle pourrait au moins y arriver ? OHlala ...
Mais, elle l'avait demandé.
Alors, elle bombe le torse. Elle pouvait essayer ! Y arriver, même, car c'était important.


Sa voix est assurée, enfin, elle essaye. C'était pour aider son ami, et puis, il était etelkrus : Peut-être que ça ne lui ferait pas si mal ? Non ? Il était surement plus habitué au combat qu'elle, c'est certain.
Elle se redresse, mal assurée. Mais elle s'éfforce de se gonfler encore de courage. Du courage ! Elle fait claquer ses machoires, comme pour s'échauffer, mais tout ce que cela ne produit est un malheureux "sploch". Alors, elle réitère.


Elle le pouvait.

D'accord.

Liza gonfle la poitrine, cœur battant entrer ses côtes. Est-ce qu'elle avait ... Peur ? Un peu, oui ! Peur de blesser son ami, mais aussi peur de ne pas le blesser assez, et qu'il reste piégé par son pouvoir. Elle serre les crocs. il y aurait toujours des solutions, elle le savait.
Cela ne la rassurait pas trop : si elle échouait, Ottar lui ferait moins confiance.

Alors, pour lui, elle ferait tout ce qu'elle pouvait.

il recule, et elle lui laisse de l'espace. Ses fées se sont tues, concentrées ; C'est la première fois qu'elle voyait un guerrier etelkrus à l'œuvre, un pouvoir de ces Dieux dont elle ne connaissait rien, alors elle observe, yeux tordus grands ouverts, et ...
Il ne se passe rien.

Elle attend, de plus en plus. Et avec l'attente, son coeur bat plus fort dans sa poitrine. Est-ce qu'elle devait le mordre ? Maintenant ? Qu'est-ce qui se passait ? Est-ce qu'elle devait intervenir ? Son pouvoir avait échoué ?
Timidement, elle s'avance.


Il ne lui répond pas.
Son pelage se hérisse. Il était bloqué ! Alors, c'était à elle, oui, tant pis si elle n'avait rien vu, si elle n'avait rien compris !
Elle s'élance en avant, et d'un geste un peu hésitant, lui mord une patte et serrant fort, tout ce qu'elle pouvait pour essayer d'atteindre la peau à travers l'épais pelage demi-Dire.

Il ne revenait pas.
Il était toujours bloqué là, grande masse les yeux dans le flou, à rien entendre de ce qu'elle disait. Le louve commence un peu à paniquer, et souffle : allez, tout irait bien. Tout irait bien, parce qu'elle avait promis qu'elle le ramènerait donc elle le ferait, et que c'était à elle de le faire, et qu'elle ne pouvait pas briser sa promesse sinon il resterait bloqué pour toujours et il serait quoi,n mort ?
Elle inspire, avant de se jeter sur lui de nouveau.

Mais il était beaucoup trop musclé, et elle le bonk comme si elle avait percuté un mur.


Elle commençait vraiment à paniquer, oui. Elle regarde tout autour d'elle, mais ils étaient seuls. Est-ce qu'il y avait quelque chose qui pourrait faire mal à Ottar ? Elle gémit, anxieuse. Elle ... Ne savait pas quoi faire. Ses pensée se brouillent, sa vue aussi.
Elle allait le perdre, alors ?
Non.


Et elle fait demi tour et courant, de toutes ses forces. Elle trouverait bien quelqu'un de plus fort pas loin !
Elle s'élance dans la plaine, en cercle pour ne pas trop s'éloigner de son ami. Et s'il se faisait attaquer par ... Par un gros oiseau ? Ou un serpent ? Oh, elle se dépèche encore plus, et c'est le souffle court qu'enfin elle aperçoit quelqu'un, au loin.


Elle galope jusqu'à la silhouette avant de s'arrêter, hors d'haleine.