→ Serrure de Kiro

Sujet: → Serrure de Kiro Sam 26 Jan 2019, 18:12

Serrure de Kiro

Par delà la froide serrure bleutée se trouve celle qui attire le plus le regard : celle qui brille d'une lumière puissante et d'un jaune vif. Au milieu de toute cette nuit qui vous a entouré si longtemps, cette couleur chaude est presque réconfortante et joyeuse. Il n'y avait aucun doute sur le choix que vous alliez faire en vous dirigeant vers elle.

Il s'agit d'une serrure brillante et décorée de serpents enroulés les uns autour des autres. Chacune de leurs écailles brille de cette lumière vivifiante, et les experts reconnaîtraient un travail d'orfèvre dans sa réalisation.

Il s'agit de la serrure de l'Anaconda.

Sujet: Re: → Serrure de Kiro Dim 27 Jan 2019, 00:54

ECHO

Le loup hérissa son pelage, le vent glacial devenant de moins en moins agréable pour lui. Pour qu'il y ait un tel courant d'air, il devait y avoir quelque chose ... Les oreilles dressées, il écouta les remarques des autres concernant leur glowstick. Cependant, une voix faible retint son attention. Elle semblait venir des entrailles de la terre.

Echo ne comprit pas. Tout ce qu'il savait, c'était qu'ils devaient continuer à avancer. Pourtant, au moment où il voulut se remettre en marche, une vive lumière l'aveugla. Le loup blanc râla un instant, la lumière lui ayant brûlé la rétine. Après quelques instants il finit par rouvrir timidement les yeux. Et il se retrouva face à ... des planches ? Il observa le bois qui semblait ancien. D'un coup de patte il tenta de briser l'une d'elles. Cependant, cela ne se déroula pas comme il l'espérait. La planche était restée intacte, comme si son coup de patte n'avait jamais existé. En revanche, lui, avait bien senti la résistance de la planche, et une vive douleur parcourut sa patte. Avec ce qu'il se passait, il fallait se douter que ce genre de choses évidentes n'allaient pas fonctionner.

Machinalement, il fit quelques pas en arrière afin d'avoir une vue d'ensemble sur ces planches leur barrant la route. Ce n'est qu'en remarquant qu'il s'agissait d'une porte qu'il comprit qu'aller au-delà de l'obstacle n'allait pas être chose aisée. Etait-ce un coup des dieux pour les tester, ou est-ce qu'au contraire les dieux étaient victimes de tout ça ? Echo remarqua bien rapidement que toutes les couleurs de glowsticks étaient présentes, toutes sauf une. Celle de Yurai. Et cette voix qu'il avait entendue ... Se pouvait-il que Yurai se trouve derrière cette porte ? Était-elle emprisonnée ? A ce moment précis, le loup était persuadée qu'il avait entendu la voix de la déesse précédemment. Le mâle observa les différentes serrures, se disant qu'il serait plus judicieux que les loups aillent à la serrure correspondant à leur couleur.

De ce fait, presque instinctivement, Echo s'était approché de la serrure qui arborait la même couleur que son glowstick. Les yeux grands ouverts, il contemplait la serrure et ses décorations. Le mouvement des serpents enroulés étaient fluides, et leurs écailles possédaient une couleur vive. A voir cela, il se disait qu'au prochain clignement d’œil les serpents viendraient à la vie. Son cœur se mit à battre de plus en plus vite, comme s'il ressentait une autre présence, comme si Kiro était à ses côtés. Et cette voix qu'il avait entendue ... Il venait de l'entendre une nouvelle fois. Le vent redoubla d'intensité. Visiblement, ils n'étaient pas les bienvenus ici ... mais quelqu'un, derrière cette porte, avait besoin d'eux ...

Plus la peine d'hésiter. Il allait rester ici. Le loup approcha de la serrure dans l'optique d'y glisser son glowstick. Peut-être était-ce là, la solution ... Malgré tout, il en doutait. Jusqu'ici, rien n'avait été aussi simple.

Sujet: Re: → Serrure de Kiro Dim 27 Jan 2019, 09:15

Vos pattes vous guident près de cette serrure chatoyante, et lorsque vous vous en approchez... vous voyez la terre se dérober juste devant vos pattes. Un boyau s'ouvre, qui mène sous la terre. Un tunnel pour passer par-dessous la porte ? Cette solution paraît bien trop simple pour être vraie...

Si vous en avez le courage, vous descendez à travers ce boyau.
Il vous mène, au bout de longues minutes dans le noir le pus profond, à une salle immense. Au centre, un réceptacle sur lequle se trouve une clé ornée d'un serpent doré, enfermée sous une chappe de verre. Trois renfoncements, destinés à un objet circulaire, l'ornent. Un quatrième est déjà complété par une lumineuse orbe jaune.

Trois larges tunnels partent de cette salle. Le premier vers un marécage, le second vers un arbre immense, le troisième vers une sorte de forêt dense et garnie de lianes. Au fond de chacun d'entre eux, une lumineuse forme ronde.
Il semble qu'il faille affronter ces trois épreuves pour récupérer la précieuse clé.

Déroulé de l'épreuve :
Les personnages participants doivent passer les trois tunnels pour récupérer les orbes et libérer la clé.
Lorsqu'il souhaite s'engager dans l'un ds tunnels, le joueur poste en indiquant le départ de son loup. Le Maître du Jeu répondra ensuite en donnant les obstacles à passer pour parvenir au bout.
Plusieurs personnages peuvent tenter de parcourir le même tunnel en s'entraidant pour se faciliter la tâche.
A l'issue de chaque post, le Maître du Jeu répondra pour indiquer si les personnages ont réussi à attraper l'orbe.

Bonne chance !

Bien que l'épreuve soit lancée, d'autres personnages peuvent la rejoindre en cours pour aider le premier joueur.

Sujet: Re: → Serrure de Kiro Lun 28 Jan 2019, 13:48

ECHO

Un trou se créa subitement devant ses pattes. Echo fit un pas en arrière par réflexe, surpris par un tel événement. Le loup jeta un regard en arrière et constata que certains ne s'étaient pas encore décidés, tandis que d'autres remontaient à la surface. Il agita les oreilles avant de glisser un regard vers ceux qui, comme lui, s'étaient approchés d'une serrure. Tous semblaient concentrés, et il n'avait pas envie de les déranger. A tous les coups eux aussi avaient été témoin d'un événement ... Son regard se posa de nouveau sur le sol, là où la terre s'était affaissée. Il était déjà mort, alors pouvait-il mourir une seconde fois ? Il ne le savait pas, tout comme il ne savait pas s'il pouvait souffrir sous cette forme. De ce fait, il se lança à l'intérieur du boyau sans trop d'hésitation.

Le loup blanc avançait dans le noir, se collant à l'une des parois pour ne pas se perdre ou se prendre un mur. Plus les secondes défilaient, plus son coeur battait vite. Avait-il fait le bon choix ? Il craignait de voir le tunnel rebouché de l'autre côté, l'obligeant à rester sous terre. D'un mouvement rapide de la tête il chassa cette idée obscure. Echo souffla un bon coup en voyant une légère lumière au bout du boyau. Il accéléra le pas et s'arrêta net en voyant ce qu'il y avait face à lui. La salle semblait vide, il n'y avait qu'un réceptacle au centre. Il s'en approcha à pas lents, craignant un quelconque piège. Pourtant il s'approcha sans encombre. Il y avait une clé, juste ici. Il était sûr que c'était elle qui ouvrirait la serrure de l'Anaconda. Elle avait ce même serpent doré, aucun doute possible. Il se doutait qu'il allait devoir faire quelque chose et qu'avoir la clé n'allait pas être facile. Echo lâcha un soupir, et il roula les deux en voyant trois renfoncements. Heureusement pour lui, un des orbes était déjà en place, mais il en restait trois à récupérer.

Le mâle remarqua trois tunnel. Il s'approcha, comprenant que chaque tunnel devait correspondre à un orbe. Sans attendre, il s'approcha du premier tunnel. Pourquoi choisir ? Il allait devoir faire les trois de toute façon.

Echo s'engage dans le tunnel menant vers le marécage.

Sujet: Re: → Serrure de Kiro Mer 30 Jan 2019, 07:23

Tunnel Marécageux

Vous entrez dans le tunnel et vous retrouvez immédiatement à marcher dans la vase. Une vaste étendue détrempée s'étend devant vous - il est d'ailleurs étonnant qu'une si grande surface se trouve sous l'île de Morne-Oeil. Des mares plus ou moins profonds piquettent les alentours. Des troncs brisés, recouvert par des années de mousses, se dressent tels des bras décharnés vers le haut plafond.
Sur ce terrain plat, impossible de ne ps distinguer l'orbe ; elle se trouve au beau milieu du marécage, entourée d'une troupe de trois crocodiles aux écailles dorées. Vous comprenez qu'il s'agit là du dernier obstacle que vous aurez à affronter.
Vous apercevez par instants de gros serpents dont seule la tête émerge de l'eau.
Certains bancs de sables s’avéreront être des sables mouvants, pièges mortels pour un loup solitaire.
L'air est lourd, poisseux, chargé d'humidité et du bourdonnement des moustiques.

A vous de jouer.

Pour valider cette épreuve, les différents obstacles doivent tous être mentionnés dans la progression du personnage.
S'il y a un combat, il se fera sans dé et sera évalué à la qualité du Rp.

Laïos, tu n’avais que peu compris. Tu t’étais réveillé, dans un cimetière, d’un sursaut, comme si tu venais de quitter la vie que tu avait vécu auparavant. Tu n’avais aucune idée de qui étaient tous ces loups, qui se levaient autour de toi, alors tu avais fui, discrètement, à travers un buisson. A travers un buisson. Et c’était alors que tu t’étais rendu compte que quelque chose n’allait pas du tout. Tu étais passé à travers le buisson comme si tu traversais un buisson fait d’eau.

Tu n’étais plus un vivant Laïos, et maintenant, tu t’en souvenais bien. Tu avais été mis à mort. Ebouillanté. Ca avait fait très mal. Tu étais mort très lentement.

Mais voilà que tu marchais de nouveau. Tu pouvais vivre, enfin, après ta vie si courte. Tu pouvais braver la vie, comme tu avais bravé l’injustice durant ta vraie vie… Tu étais libre, tu étais vivant. Et au début, tu t’en fichais un peu, des loups vivants, endormis que tu trouvais, ça et là ! Peu importe ! Tu étais vivant ! Tu étais libre !

Et puis un jour, tu étais tombé sur un petit loup endormi. Les adultes qui dormaient, jusque là, tu t’en fichais un peu, hein Laïos ? Ils ne te disaient rien, tu n’avais pas vraiment de famille, parmi ces loups endormis… Et puis ils dormaient hein ? Ca n’allait pas les tuer ! Mais trouver un petit bébé loup endormi, ça, ça t’avais fait mal au cœur Laïos. Tu aimais bien les petits loups, les louveteaux. Si innocents, gentils, mignons. C’était une toute petite boule de poils grisâtres que t’avais trouvé, là, endormi… Et ça t’avais rendu triste.
Toi qui aurait donné ta vie pour protéger un bout de poils comme ça, autrefois, maintenant, tu les forçait à donner leur vie à eux, pour que toi, tu te balades à travers des buissons.
C’était pas une vie ça, hein Laïos ?

Alors tu avais suivi les autres loups. Ils étaient tous plus renseignés que toi, qui t’étais baladé sans te soucier des autres, en profitant un peu, te moquant des éveillés qui cherchaient des perles de temps en temps. Mais tu étais fort, tu allais te revaudre. Alors tu les as suivi, suivi sur leur île, a travers l’eau, dans leur grotte, dans le noir, jusqu’à les suivre dans un lieu bien plus inquiétant que tout ce que tu avais vu dans le monde des vivants jusque là. Une grande grotte, avec plein de serrures, des serrures avec les couleurs des dieux. Sauf la pourpre. Qu’est ce qu’elle avait encore fait, elle ?

Tu montres des crocs, et tu grognes. Tu es stressé par cette porte, et les serrures des dieux. Qu’est ce que c’est que tout ça ? De toute évidence, c’est la réponse qui se trouve derrière cette porte. Mais est ce que ce ne serait pas mieux de la laisser fermer ? Qu’est ce que les dieux ont caché derrière cette porte ? Était-ce pour protéger les vivants, ou pour les endormir ? Tu ne sais pas, toi Laïos, alors tu pèses le pour et le contre. Les dieux, t’aimais pas ça, Laïos, mais tu devais avouer que l’ours rouge géant, là bas, dans un coin, il avait pas l’air réaliste, et que tout ça, depuis le début, t’avais du mal à le croire.
Mais c’était vrai. Alors tu allais te battre.
Te battre pour le petit bébé qui dormait toujours depuis presque un an maintenant.

Alors tu regardes les serrures, mais en fait, tu as déjà fait ton choix. C’est vers la serrure jaune que tu te tournes. Vers Kiro.

Tu rentres dans le tunnel par lequel s’est enfoui l’autre loup, et tu cours jusqu’à voir le réceptacle. L’autre loup t’as pas vu, il fonce dans un autre tunnel. Tu y vois des marécages, et tu fais la moue. Toi, tu préfères le tunnel avec un arbre. Alors c’est par là que tu t’engouffres. Tu vas leur montrer que tu es digne disciple de Kiro. Agile et rapide comme l’anaconda.

Tunnel au Vieil Arbre

Vous entrez dans le tunnel, au bout duquel se trouve la silhouette d'un arbre gigantesque. Il se trouve dans une grotte au plafond immense - décidément, les pièces sont hautes sous le sol de cette île ! - et au sol recouvert d'une herbe rase et fine. La terre est dure sous vos pattes.

L'arbre ne comprend aucune feuille, seul un squelette de milliers de branches entremêlées, de toutes épaisseurs. Les plus larges peuvent vous permettre de vous frayer un chemin jusqu'à la cime. Les plus faibles se briseront et vous ramèneront au sol.
Vous remarquez plusieurs nids semblant appartenir à des oiseaux gigantesques, mais sans signe de vie de leurs habitants. En revanche, des serpents aux écailles d'or sont enroulés aux intersections des branches principales, et dardent sur vous un regard froid.
Un vent léger souffle, par bourrasques. Il vous suffit de lever un peu plus les yeux pour distinguer l'orbe lumineuse, posée sur la plus haute branche de cet arbre.

A vous de jouer.

Pour valider cette épreuve, les différents obstacles doivent tous être mentionnés dans la progression du personnage.
S'il y a un combat, il se fera sans dé et sera évalué à la qualité du Rp.

Mon cher Laïos,

Tu as fais ton choix. A présent, voilà venu le temps des conséquences. Et il va te falloir les affronter, prouver ta valeur, repousser tes limites, ne pas seulement tenter mais réussir. Plus qu’une affaire de force, c’est de volonté dont tu va devoir faire preuve. Es-tu prêt ? Seuls les dieux en sont juges. Pour autant, l’hésitation n’est plus de mise. Il s’agit d’avancer, de ne pas reculer, et, le plus important, vaincre, aussi bien tes ennemis que tes démons intérieurs.

Tu as fais ton choix. Et tu te retrouves face à un arbre, un de ceux qui n’existent que dans l’imaginaire, que même les dieux n’osent reproduire dans la réalité. Un monstre arboricole. Seulement, ils ont fait une exception, rien que pour toi. Devrais-tu te sentir honoré ? Probablement. Avoir peur ? Certainement. C’est à ce moment là que tout se joue. Cet instant entre la découverte de l’épreuve et l’action est le plus déterminant. Cela, tu l’as bien compris. Car aussitôt, tu t’élances, d’un bond. Vers l’arbre tentaculeux. Immense, saisissant, ténébreux. Tu le regardes en coin, préférant dans un premier temps te concentrer sur tes pas, redoutant quelque surprise due à un dieu particulièrement malicieux. Mais pour une fois, ils semblent avoir été fair-play. A toi d’honorer ce contrat implicite : pas de tricherie possible. Seulement un échec cuisant ou une victoire retentissante.

Puis rapidement, alors que tu cours vers ton épreuve, tu en découvres les modalités. Ne pas hésiter, être déterminant, c’est certes essentiel. Mais observer l’est tout autant ! Ta fierté peut te jouer des tours, mon cher Laïos. Tu payes désormais le prix de ta négligence. Car ce que tu vois ne te plais pas. Et tu as bien raison pour le coup. Des nids plus grands que tout ce que tu as vu dans ta vie. Des serpents luisant de dorures qui ne t’inspirent guère confiance. Leurs regards te fixent et te donnent des frissons. Ne pas envisager l’échec, ne pas prendre peur. Tu ralentis, pour te donner le temps d’improviser.

Tu étudies l’architecture des branches, leur manière de s’entremêler, se nouer et se désunir. A la base du tronc, tu en repères une potentiellement intéressante. Suffisamment large, à distance de toute créature, tu la juges satisfaisante pour ton affaire.

Te voilà alors au début de ta véritable épreuve, en bas de l’arbre. Tu lèves les yeux, l’orbe te parait loin, presque dans un autre monde. Et l’atteindre ne sera pas aisé. Les serpents, tu le sens dans leurs regards, n’attendent que toi, la moindre erreur sera un prétexte à leur attaque. Pour autant, impossible de les éviter, monter te confrontera nécessairement à eux. Prendre les problèmes un à un. Oui c’est une bonne idée. Car déjà ton pouls s’accélèrent, la panique te guette. Elle scrute la moindre de tes pensées, la moindre de tes émotions, à la recherche d’un ancrage. Si elle t’attrape, c’en est finit pour toi. L’aventure s’arrêtera là. Alors tu te concentres sur un unique problème. D’abord les serpents. Tu oublies les nids et le reste. Alors tu commences à grimper, ne quittant pas les serpents des yeux. Mais bien mal t’en prends : tu poses le pied sur une branche plus fine que prévue et tu tombes. Certes la chute ne mérite pas même son nom, tu te redresses aussitôt. Mais la leçon est là : la montée sera périlleuse, et chaque branche priera pour que tu tombes.

Pendant un instant, tu ne bouges pas, tu restes à l’endroit où tu as atterrit, tout près de la seule branche dont tu es certain qu’elle supporte ton poids. Que faire ? Telle est la question que tu poses. Et à laquelle tu peines à trouver une réponse. Tu te décides encore une fois à miser sur la rapidité, tu sais au fonds de toi que tu n’auras pas le courage de résister encore longtemps à ces mortels dangers. Même si mourir, tu connaissais. Même si tu comptais prouver ta valeur. Tout loup a ses limites. Et face à cet arbre de l’horreur, eh bien il faudrait faire vite, avant que les conséquences ne deviennent réellement fâcheuses. Alors tu te décides à retenter. Tu observes un instant le chemin à prendre, jaugeant au regard la solidité des branches. A mi-hauteur tu observes un espace plus dégagé, sans serpent, ni nid, et une branche, une vraie de vraie. Tu en fait ton objectif pour le moment.

D’un bond tu atteints « ta » branche, l’endroit qui commence à te réchauffer le coeur, telle une oasis au milieu d’un cauchemar. Tu n’aimes pas ces serpents. Mais c’est la seule chose que tu puisses dire à leur propos, car aussi bien leur nature que leur intelligence te laisse ignorant.

Tu continues, sur un coup de tête. Tu atterrit sur une autre branche. Elle tient. Un être doré se trouve non loin. Le faire tomber par un coup de patte ? L’idée te semble tentante. Plus radicalement tu lui sautes dessus et tu tentes de le déloger. Hélas il est trop enroulé autour de l’arbre. Accompagné d’un sifflement agressif, il dresse la tête pour te mordre. Il est temps de montrer ce que tu sais faire. Tu le mords, ou plutôt tu le prend dans ta gueule, au niveau de son cou, à l’arrière de la tête. En réaction, il se débat, et se déroule de la branche. Tu en profites, de peur de ne pouvoir le tenir plus longtemps ainsi, pour le jeter en bas. Tout cela ne dure qu’un instant. Mais tu as bien le temps de paniquer, ton coeur vient de manquer un battement. Il s’en est fallu de peu. Poussée par l’adrénaline, tu continues sur ta lancée. Une branche par une branche. Les serpents hésitent à quitter leurs postes, de peur de subir le même sort que leur congénère. Tu en profites pour réfugier sur ton second oasis, à mi-chemin.

Assis sur une branche, à l’affût, tu te gardes bien cependant de crier victoire. Les autres serpents s’agitent de plus en plus, des sifflements retentissent, comme s’ils débattaient de la manière de traiter l’étranger. Des doutes te viennent : cela te semble trop facile. Pourquoi diable ces petits monstres dorés se tenaient-ils à l’écart ? Tu décides que le courage n’est pas leur tasse de thé. Car un problème plus urgent se fait sentir : les nids. Littéralement d’abord, tu n’apprécies pas l’odeur de celui qui se trouvent à deux branches à peine de toi. Ensuite, un nid comme celui-là, il devait bien accueillir un volatil deux à trois fois plus gros que toi. La discrétion te semble de mise. Ou non.

Les serpents commencent à se rapprocher. Il va falloir faire vite. Tu t’élances de branches en branches. Une plus petite craque. Aussitôt tu reportes ton poids sur celle adjacente, plus solide. Une échappée belle. Mais tu ne t’arrêtes pas. Tu ne dois pas. Les reptiles dorés te menacent. Sans le remarquer tu te rapproches du nids. Mais tu vois bien que les serpents restent à distance. Un pacte avec volatiles stipulant que chacun reste de son coté ? Cette communauté arboricole te sembles bien pointilleuse sur les questions de propriétés. Ou alors tu es trop intrusif. Dans tous les cas, tu ne dois t’attarder. Tu ne tiens absolument pas à rencontrer l’hôte de ces nids. Tu te relèves. Et manques de perdre l’équilibre. Le vent. Celui-là t’as bien surpris. Tu continues.

Alors une rafale te fait glisser, vers le nid. Tu vois les oeufs à l’intérieur, aussi gros que toi. Tu ne veux pas faire leur connaissance. Tu t’agrippes. A un serpent. Mécontent ce dernier te mords, au bout de la patte. Tu hurles et projettes le serpent au loin. A partir de ce moment, tu ne contrôles plus les événements, si tant est que tu les aies contrôlé un jour. Les reptiles se déchainent, langues à l’air. Le « pacte » dont tu avais cru observer les frontières ne tiennent plus. Les serpents tournent la tête vers toi, plus menaçant que jamais. Et ils s’avancent, glissant le long des branches. Tu sais que tu es plus lent. Regardant la cime, tu oublies tout, y compris la douleur. Seul compte le haut de l’arbre. Tu bondis. Et tu ne t’arrêtes plus, essayant d’éviter tant bien que mal les serpents. Tu sens des crocs déchirer ta patte arrière. Tu grognes en piétinant l’agresseur. Continuer. Ne pas s’arrêter.
Enfin, les serpents sur tes talons, tu peux tendre l’autre patte vers l’orbe.

Tunnel au Vieil Arbre

Vous avez réussi à atteindre le sommet, tant bien que mal. Etrangement, les serpents autour de vous se calment soudain.
Lorsque vous touchez l'ordre, elle change de forme avec un éclat de lumière, et se change en un pendentif qui vient orner votre cou. Le message est clair.
Il va maintenant falloir la ramener en bas.

Au même instant, un sifflement strident résonne dans les hauteurs. Un battement d'ailes, lourd, massif.
L'ombre de la créature qui fond sur vous vous prévient de sa venue, et un regard vers le haut vous montrera un oiseau immense.
Bec crochu, plumes couleurs de feu et d'arc-en-ciel.

Il semble bien avoir l'intention de ne pas vous laisser partir en un seul morceau.

A vous de jouer.

Toi, Laïos, tu es ravi. A l’instant où tu tends la patte vers l’orbe lumineuse, elle disparaît. Tu regardes partout autour de toi. Tout ça pour rien ? Elle est où, cette orbe pour laquelle tu as escaladé tout un arbre ? Et soudain, un poids s’invite autour de ton cou. Tu baisses la tête, pour observer un pendentif tout neuf, que tu n’aurais certainement pas choisi comme accessoire tout seul. Mais enfin, tu l’as ! Tu as réussi !

Mais tu te réjouis trop vite, mon cher Laïos. C’est le sifflement strident par-dessus ta tête qui te ramènes à la réalité, arrachant ton regard posé sur ton nouvel accessoire de mode. Tu lèves la tête, plissant les paupières pour mieux voir la forme sombre qui s’approche en contre-jour… Avant de perdre toute la couleur de ta tête.
Un énorme oiseau peint de couleurs vives descendait vers toi, battant de ses immenses ailes arc-en-ciel. Ses petits yeux furieux brillent entre ses plumes écarlates en regardant la cime du monstre arboricole… Mais tu n’es plus là.

Descendant à toute vitesse, tu tires une sale tête. Non seulement tu te fait attaquer par de fourbes reptiles sur toute l’ascension, mais maintenant les Aves ont décidé de leur prêter plume forte pendant que tu descendais. Alors que tu escalades, en te tenant au tronc avec tes griffes pour éviter toute chute mortelle, lesdits reptiles dorés te regardant passer en penchant leur tête d’or triangulaire. Fourbes reptiles que voilà, leur pacte de propriété serait-il de nouveau en vigueur ? En tout cas, tu ne te plains pas trop, il ne manquerait plus qu’ils remettent en question le capitalisme de l’oiseau arc-en-ciel...

Tu testes chaque branche d’une patte arrière peu assurée, ta tête tournée vers le sol pour regarder là où tu poses tes pattes de jais. C’est beaucoup plus compliqué de descendre que de monter ! Tu ne peux plus sauter de branche en branche, pour ne pas mettre trop de pression sur la structure boisée, au contraire, tu dois à présent te glisser de d’une branche à l’autre avec attention. Et soudain, un sifflement strident. Des craquements. Tu lèves la tête, depuis ton perchoir à la jonction entre l’épaisse branche sur laquelle tu avais posé ton derrière et le tronc dans lequel étaient fichés tes griffes, et tu vois l’oiseau. Il brise les branches avec ses énormes ailes colorées. Il fend l’arbre pour venir vers toi. Alors tu te jettes sur une branche de l’autre côté du tronc. Une épaisse branche qui tiendra ton poids ainsi que la force de l’impact, et tu recules au plus loin de l’oiseau, tes oreilles couchés.
L’Aves veut ta peau, tu en es sûr à présent.
Enfin, comme s’il pouvait y avoir des doutes. Tous les habitants de cette communauté arboricole voulaient ta pelisse en bas de leur nid.

Et soudain, tu juges mal. Une branche craque sous ta patte, et tu glisses, et tu ne parviens pas à te rattraper, et tu tombes avec un hurlement. Mais cela ne dure que peu de temps, car, avec un craquement de fin du monde, tu heurtes une surface plane mais amortissante. Tu redresses la tête. Tu n’es que à peine sonné, et tu te secoues, en te demandant ce qui t’as sauvé, miraculeusement, de cette chute si idiote, dans un moment de tension ? En parlant de tension, ton cœur bondit dans ta poitrine, comme s’il était lui aussi un oiseau, de plus petite taille cependant, cherchant à s’échapper de ta cage thoracique. Mais soudain l’oiseau s’arrête, et tu avales douloureusement ta salive. L’amortissement miraculeux n’a plus de secrets pour toi, car autour de ton corps de jeune loup sombre, des morceaux de coquille et de placenta sont omniprésents, ainsi qu’une incroyable quantité de jaune d’œuf. Et pendant que tu tentes d’essuyer le liquide visqueux sur ton museau, un cri retentit par-dessus ta tête.

Et s’il n’y avait encore pour toi que des hypothèses sur les liens familiaux entre les œufs et l’énorme oiseau, ils sont instantanément confirmés. Car poussin piailleur est devenu faucon serial-killer. Et d’un coup d’ailes, il se jette de son poste, plongeant vers toi.

Tu tentes pourtant de t’en dépatouiller, Laïos, en te sortant de ta visqueuse piscine, t’agrippant aux morceaux de bois et ... d’ossements qui constituent ce nid, pour tenter de regagner les branches où tu seras plus en sécurité. En essayant de te retenir de penser à l’origine de ces ossements-matériaux-de-construction. Mais l’oiseau fond sur toi, et plus tu paniques plus il se rapproche, plus tu t’agrippes mal, plus tu glisses dans les visqueux fluides des œufs brisés. Tu t’en veux un peu d’avoir cassé ces œufs. Après tout, c’était des bébés, et tu comprends la fureur de l’oiseau. Tu lui as tué ses enfants. Tu serais furieux aussi.

Mais trêve de sentimentalité. L’oiseau est tout près, ses serres tendues en avant, pour te cueillir telle la petite baie de la prairie, et t’écraser dans son bec crochu. Alors tu décides d’user de ton agilité qui t’avais valu le glowstick de Kiro, dans tes années de vie, et tu te jettes, d’un dernier bond, par-dessus la bordure du nid, esquivant de justesse les serres de l’oiseau fantastique, qui se referment sur ta queue, la déchirant pendant que tu tombes sur l’épaisse branche située en dessous du nid. Tu rejoins le tronc au plus vite, et tu recommence à descendre. Tu comptes sur les branches pour te protéger de la bête en furie, qui a dû reculer pour ne pas se prendre des morceaux de branche dans les ailes. Mais un nouveau problème se pose à toi.

A présent Piafou (car c’était ainsi que tu l’avais baptisé) tournait en rond, volant en larges cercles autour de l’arbre, attendant une erreur de ta part pour frapper et t’anéantir. Et après une descente stressante, tu te trouves sur l’antépénultième branche. En reprenant ta respiration, tu regardes l’oiseau. L’oiseau te regardes.

A un moment où à un autre, il va falloir que tu rejoignes le sol, et que tu laisses l’arbre. Et à ce moment-là, il t’aura. Alors tu réfléchis. Tu vas attendre, tu seras patient. L’oiseau ne peut passer sous les branches pour t’atteindre ici. Il reste à l’extérieur. Il claque du bec. A un moment, il devra se poser. Et lorsque ce sera le cas, tu t’échapperas.

Il fait toujours le tour, t’épiant de ses petits yeux fous furieux. Et tu attends.
Tu attends.

Tes muscles sont tendus d’avance, tu respires profondément. Tu sens la brise, plus douce, ici, près du sol, qui te caresse le pelage. Tu sens l’odeur de l’écorce d’arbre. L’odeur de renfermé. La chaleur de ton corps. Les battements de ton cœur. Et tu fixes l’oiseau. Tu n’oses presque pas cligner des paupières. Tu guettes le moment opportun.

Il se pose. Avec un fracas de plumes, ses yeux rivés sur toi, ses serres touchent le sol.

Alors tu fonces. Tu bondis sur l’ultime branche, sur le sol, et tu commences à courir. Tes foulés sont d’emblée grandes, puissantes, ses muscles chauffent, ton cœur s’emballe, ta respiration devient mesurée, tes yeux fixés sur l’objectif. Et tu files entre les pattes immenses de l’oiseau coloré, qui jappe de surprise, pris à dépourvu par ta vitesse. Et le temps qu’il perd à se retourner, à te retrouver avec son regard de tueur, et à décoller de nouveau, toi, tu l’utilises pour mettre de la distance, entre toi et lui. Tu cours comme si ton existence en dépend (et c’est probablement le cas). Tes pattes frappent le sol avec force, tu te propulses en avant. Tu utilises le sol comme un tremplin, pour balancer le poids de ton corps en avant. Tes cheveux sont plaqués en arrière par la vitesse de ta course effrénée, et tu penses, tu espères, atteindre l’orée du tunnel avant que la bête ne te rejoigne.

Tunnel au Vieil Arbre

Vous sentez les serres de l'oiseau gigantesque frôler votre pelage, alors qu'il essaie une ultime fois de vous arrêter. Mais soudain, il semble abandonner et s'en va avec force battements d'ailes, et un cri dépité.
Le tunnel parvient à sa fin sous vos pattes.
Vous avez réussi.

Félicitations
Vous avez réussi à passer le Tunnel au Vieil Arbre

Vous pouvez désormais déposer l'orbe dans son réceptacle et tenter un autre tunnel, ou bien aider vos camarades qui y sont déjà.
A vous de jouer.

Tu ne t’arrêtes pas de courir avant d’être à côté du réceptacle. Tu as senti les serres acérées de l’oiseau t’effleurer, et tu as eu tellement peur que tu t’es jeté en avant avec l’énergie de désespoir. Tu as tellement couru que tu as du mal à respirer. Enfin, hors du tunnel, tu baisses la tête en haletant, essayant de palier à ce manque d’air, et tu vois, au loin, l’Aves qui s’envole vers l’arbre. La bête aux plumes arc-en-ciel, sur ce fond l’arbre majestueux… tu te croirais presque dans un rêve, mon petit Laïos… Mais tu te serais réveillé depuis longtemps, si c’était un rêve.

Tu te retournes, triomphant, vers le réceptacle, et tu ôtes son collier. Tu poses l’orbe lumineuse en face de l’endroit où elle devrait s’emboîter. Tu vérifie que tout se passes bien, puis tu prends une dernière grande inspiration et tu te retournes. Il est temps d’affronter la suite. Tu hésites, en te tournant vers le marécage, puis vers la forêt. Lequel choisir ? Aider ton compère, ou aller tout seul, dans la forêt. Le choix est ardu. D’un côté, peut être que l’autre éveillé prendra mal ton aide, ou alors, peut-être qu’il en a besoin ? De l’autre, tu préfères la forêt aux marécages. Alors tu hésites, ton regard passant d’un tunnel à l’autre.

Mais tu te décides finalement. L’éveillé à pas l’air trop démuni, il s’en sortir seul pour l’instant. Et si toi, tu t’en sors, de ce prochain test, tu viendras l’aider.
Alors d’un pas vigoureux, tu t’élances, mon Laïos. Tu te plantes devant l’entrée à la forêt, et tu prends une grande inspiration, avant d’avancer. Scrutant le paysage du regard, cherchant les obstacles que tu devras surmonter. Et, de manière bien plus importante, l’orbe.

Entre les lianes et les épaisses feuilles tu scrutes, et tu te sens déjà Indiana Jones, face à toute cette végétation.

Laïosindiana
Jones

Tunnel à la Jungle

A peine entré dans le tunnel, vous êtes déjà ralenti par l'épaisse végétation qui s'y est développée. Et ce n'est sans doute rien face à ce qui vous attend pour atteindre l'orbe. Car malgré l'épaisseur du manteau de plantes, vous distinguez, loin devant, la lumière dorée qui doit vous servir de guide, posée au creux d'un vieil arbre mort.

Le sol est recouvert d'une mousse épaisse qui en cache les pièges : trous, crevasses, flaques d'eaux vaseuses. Les arbres sont nombreux, tout comme les buissons. Parmi eux se cachent de redoutables plantes carnivores, aux mâchoires assez larges pour vous attraper un membre ou deux si vous vous aventurez près d'elles.

Aux branches basses pendent des nids d'insectes au bourdonnement de mauvais augure et au dard acéré. Mieux vaudrait sans doute les éviter. Il n'y a pas de sentier, car c'est à vous de creuser votre chemin parmi ce mur végétal.

A vous de jouer.

Pour valider cette épreuve, les différents obstacles doivent tous être mentionnés dans la progression du personnage.
S'il y a un combat, il se fera sans dé et sera évalué à la qualité du Rp.

Toi tu as du courage Laïos. Ou tu es très bête. Dans tous les cas, tu étais parti pour une deuxième aventure.
Alors, en progressant, tu poussais les grosses feuilles avec tes pattes. Les plantes, ici avaient énormément poussé, et elles lui entravaient le chemin. Tu devais sans cesse te dégager les pattes des débris de feuilles, et des grosses tiges qui te barraient la route. Et soudain, entre deux épaisses tiges de la taille de ta patte tu aperçois une lumière. Tu vérifies, mais c’est bien elle. ? L’orbe est là, posée au creux d’un vieil arbre mort. Tu souffles, cet arbre sera plus facile à escalader que le dernier !

Par contre, tu as déjà des soucis avec l’épaisse végétation du sol. Ça te prend tellement d’effort pour repousser toutes ces plantes que tu avances à peine. Mais tu ne vois pas comment faire autrement. Alors tu avances. Par-dessous une grosse fougère par là. Par-dessus un buisson aux grosses feuilles par là. Au moins, par endroits, il n’y a pas de boue, mais plutôt une épaisse mousse, dans laquelle tu peines moins à avancer. Alors c’est elle que tu préfères. Tu souffles un coup, et regarde autour de toi. Toute ces plantes te font perdre ton sens de l’orientation. En levant le museau tu fais de nouveau une sale tête, Laïos. Car là, accroché à une grosse branche basse se trouve un gros nid jaunâtre. Heureusement pour toi, cette fois ci, ce n’est pas le logement d’un grand oiseau multicolore, mais plutôt celui de guêpes tu penses, au vu du sourd bourdonnement qui en émane. Tu baisses les oreilles. Tu n’as pas envie à faire face à d’autres bêtes volantes cette fois, mais tu es sûr que dès que tu aura l’orbe entre les pattes, celles-ci, comme l’oiseau auparavant, vont se réveiller pour t’empêcher de partir.

Tu baisses tes oreilles, tu retrouves ton vieil arbre avec son regard d’émeraude, et tu repas, restant au plus près du sol, pour éviter les insectes venimeux…. Mais tu t’es fait avoir Laïos. Tu regardait en haut, et tu n’as pas fait autant attention à là où tu posais ta patte, et erk, elle est dans la boue. Tu grommelles, et se déplaces plutôt vers un tapis de mousse plus accueillant. Ou c’est ce que tu pensais.

Car ta patte s’enfonce soudain dans la terre, beaucoup plus loin qu’elle ne devrait, et tu la rétracte au dernier instant, glissant, et tombant dans la boue. Tu bouges à peine. Tu as fait trop de bruit, alors tu attends que les insectes oublient ce vacarme sous leur maison, ce qu’ils font, après que certains aient tourné par-dessus ta tête. Tu ne les vois pas, mais tu entends le bourdonnement par-dessus les feuilles. Tu avales ta salive, et un peu de boue avec, mais tu te calmes, et tout doucement, tu reprends ta progression. Cette fois ci, en tâtonnant un peu plus, pour éviter les pièges sous la mousse. Et tout délicatement, tu te redresses, prenant appui sur des zones plus sures au toucher, et tu regardes en avant.

Tu ne t’es pas encore beaucoup rapproché. Mais en regardant en arrière, tu ne vois plus l’entrée. Il n’y a que des épais branchages partout. Alors tu puises dans ta détermination, et tu te relances, testant chaque morceau de mousse de ta patte, appliquant un peu de pression, avant de décider de poser ta patte dessus. Tu ne tombera plus dans les pièges comme le dernier. Tu te trouves un chemin parmi les faux tapis de mousse, et tu avances en poussant les grosses branches qui te barrent le chemin. Tu en voies presque le bout, maintenant. L’arbre mort se rapproche lentement. Alors tu t’accordes un moment de répit, tu t’essuies la tête avec une patte, pour enlever la boue de sa truffe, pour mieux sentir.

Mais soudain, on t’attrape la queue.
Un ennemi ! Un ennemi dissimulé que tu n’as pas entendu venir ? Tu te retournes, surpris, prêt à te battre, et tu tombes sur une branche de plante, qui s’est enroulée autour de ta queue. Tu baisses les oreilles. Tu devrais te sentir rassuré, ce n’est qu’une plante, après tout. Quel est le pire qui pourrait bien t’arriver ?

Tu regrettes cette pensée aussitôt.

Le tentacule vert se resserre sur toi, et commence à te tirer en arrière, d’une force à laquelle tu ne t’attendais pas, et tu te retiens de japper de surprise, ne voulant réveiller les autres habitants de cette communauté de plantes carnivores. Tu tire sur ta queue, mais la plante ne fait que plus s’accrocher. Alors tu te retournes, et tu mords le tentacule la brisant sec entre tes crocs, laissant un goût de sève dégoutant dans ta gueule. Et tu bondis en arrière. Mais déjà d’autres plantes se sont réveillées. Comme si elles savaient qu’il était là. Ça savait communiquer les plantes ? T’en étais pas sûr, mais ça ne te chantais rien tout ça. Alors, tu t’élances plus vite. Plus tellement le temps de faire attention à la mousse, car dès que tu pousses une patte dans un buisson, quelque chose commence à se refermer dessus lentement. Alors tu plonges en avant. Par-dessus les buissons d’un bond, entre les tentacules verts qui se tendaient vers toi en tordant le cou, puis une petite course, avant d’être pris au piège par une crevasse que tu n’avais pas vu venir. Heureusement, elle n’est pas profonde. Tu calcules ta trajectoire, et tu tends tes muscles te préparant à sortir de là.

Tu ressors d’un bond. Mais par tous les dieux ! Tu bondis face à une fleur, qui, comme se déclenchant par ton arrivée, se referme comme un clapet sur ton museau. Tu grognes de surprise, dans les pétales rosés qui enserrent ton museau. Et soudain, tu sens que ça pique. La boue a fondu. La plante tente de digérer ta tête. AGH ! CA MANGE SI VITE QUE CA UNE PLANTE ?

Tu paniques un peu, et tu attaques la plante avec tes griffes, la forçant à lâcher prise, avant de bondir par-dessus un dernier buisson, et te trouver un bas de l’arbre mort. Enfin

Tu te secoues fort, essayant d’enlever le liquide visqueux de ton museau. Tu n’as pas aimé. Tu as eu peur. Toi qui pourtant n’avait rien contres les plantes.
Tu prends un instant pour reprendre ta respiration. Si tu arrives à atteindre l’orbe à présent, il te faudra surement rebrousser chemin jusqu’à la pièce au réceptacle. Il va te falloir toute ton énergie.

Après un court instant, tu te redresses, tu te secoues, pour te débarrasser un peu de la boue. Tu poses tes pattes avant sur l’arbre mort, et en tendant la patte droite, tu crois pouvoir déloger l’orbe de son creux douillet.

ECHO
Tunnel Marécageux

Alors qu'il marchait dans le tunnel, il ne remarqua pas de suite que ses pattes traînaient dans la vase. Après quelques secondes, une fois de l'autre côté du tunnel, il s'arrêta net, remarquant une forte odeur. Son regard glissa vers le sol. Un soupir s'échappa de sa gueule. Il allait avoir du mal à se débarrasser de tout ça … Suite à cela, il leva la tête, observant les lieux. Echo ouvrit légèrement la gueule, stupéfait qu'un tel endroit se trouve sous terre. Une illusion, pas vrai ? C'était sa seule explication. Alors qu'il observait les lieux, un élément attrapa rapidement son regard. Au milieu de tout cela se trouvait l'orbe. Le précieux objet allait être facile à récupérer finalement. Il n'y avait que ces crocodiles, rien de bien méchant … Alors qu'il s'apprêtait à avancer, il se figea. Des crocodiles ? Ses oreilles se plaquèrent presque instantanément sur son crâne. Si les crocodiles gardaient l'orbe, cela voulait dire qu'il y avait d'autres obstacles avant d'y arriver. Finalement, cette chasse à l'orbe n'allait pas être une partie de plaisir.

Echo souffla un bon coup afin de garder son calme. Il remarqua la présence d'un serpent non loin de lui. Il était gros, trop gros même. Ce n'était pas une petite couleuvre qu'il pourrait maîtriser d'un simple coup de patte. Ses yeux se posèrent ensuite sur les bancs de sable. Si certains pouvaient résister à son poids, il se doutait bien que, dans le lot, il y trouverait des sables mouvants avec toute cette eau. Le problème c'est qu'il n'allait pas pouvoir faire la différence avant de mettre les pattes dessus. Le temps passait, et Echo n'avait toujours pas bougé de sa position initiale. Il était temps d'agir non ?

Prudent, le loup blanc s'engagea sur ce territoire hostile, surveillant les serpents qui rôdaient. Ils pouvaient frapper n'importe quand, et contrairement à lui, ils avaient l'avantage du terrain. Cependant, il arriva jusqu'au premier banc de sable sans encombre. Le mâle avait toujours un œil sur les serpents. Il vit la langue de certains s'agiter et, quelques secondes après, leurs têtes disparurent sous l'eau. C'était mauvais signe, il le savait. Il chercha les crocodiles du regard, et malheureusement, bien qu'ils ne soient pas si loin, il allait devoir se débarrasser des serpents. Ou du moins, de ceux qui semblaient être intéressés par sa présence. Echo reprit sa marche lente et prudente. Tout semblait bien se dérouler, pourtant, il ne lui fallut qu'une seconde d'inattention pour qu'un des serpents se jette sur lui. Il l'esquiva de peu, roulant sur le sol vaseux. Le loup se redressa aussi vite que possible, les yeux rivés sur le reptile. Malheureusement pour lui, les autres semblaient avoir aussi envie de s'amuser, et il comprit que pour survivre, il allait devoir fuir. Et pendant cette fuite, il allait devoir réfléchir à une solution.

Sans attendre une seconde de plus, Echo s'éloigna au pas de course. Il était compliqué de courir sur ce terrain mais il n'avait pas le choix. Chaque foulée l'affaiblissait un peu plus, mais c'était sa seule option à l'heure actuelle. La langue pendante, il chercha un endroit où il serait en sécurité, même le temps d'un instant. Un banc de sable apparut dans son champ de vision et il se hâta de le rejoindre. Une fois dessus, il se retourna, cherchant les serpents du regard. Il n'en voyait que deux, et cela l'inquiéta. Et les autres ? Le loup fit un bond de côté en entendant le bruissement de l'eau à sa gauche. Comme prévu, le serpent attaque à la position où il se trouvait une seconde avant.

Son instinct le poussait à fuir et à se réfugier sur les bancs de sable dès que possible. C'est ainsi qu'il sauta rapidement sur l'un d'eux, soulagé … avant de comprendre son erreur. Ses pattes s'enfonçaient lentement mais sûrement. Des sables mouvants. Echo ne bougea pas. S'il restait immobile, tout se passerait bien. C'est en bougeant que l'on s'enfonce. Le loup chercha du regard quelque chose qui pouvait le sortir de là … et vite, avant que les serpents n'arrivent. La seule chose qu'il remarqua fut un tronc brisé. Il ne semblait pas très solide mais c'était là son seul espoir. Le mâle essaya d'attraper une branche qui se brisa sous ses crocs. Un regard en arrière lui indiqua que les reptiles étaient proches. Il n'avait pas le choix, c'était le tout pour le tout. Le loup fit tout pour s'approcher du tronc. A chaque mouvement il sentait quelques centimètres de lui disparaître dans le sol mou. Alors qu'il perdait espoir et que la panique commençait à le gagner, ses griffes se plantèrent dans l'écorce. Il s'y accrocha du mieux qu'il put. C'était sa bouée de sauvetage, s'il la lâchait, c'était la fin. Le mâle n'osa pas jeter un regard en direction des serpents, et il se contenta de remuer les pattes arrière, espérant pouvoir les sortir de là. A chaque centimètre gagné il plantait ses griffes un peu plus loin. Finalement, dans un ultime élan de force, il se dégagea et se logea sur une grosse branche, essoufflé.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, il fut étonné de voir que les serpents ne l'avaient pas rejoint. Echo jeta un regard plus bas et remarqua que les serpents l'observaient. Tous s'éloignèrent rapidement, sauf deux. L'ondulation de l'eau témoignait de leur présence quand ils ne pointaient pas le bout de leur tête. Le loup chercha les crocodiles du regard. Ils étaient tout proches. Soudainement, une idée le traversa. Il lui suffisait de courir, d'attraper l'orbe et de déguerpir rapidement. Les serpents se lanceraient à sa poursuite, ainsi que les crocodiles, mais ils finiraient par s'attaquer entre eux, n'est-ce pas ? Les écailles dorées de ces derniers le firent cependant douter. Un crocodile reste un crocodile, même si un dieu est derrière tout cela … non ? Il n'avait rien à perdre. Et pouvait-il mourir une seconde fois ? Pouvait-il seulement avoir mal ? Il avait mal aux pattes, mais pouvait-il être blessé ? Echo se secoua rapidement la tête. Il allait devoir agir, et maintenant.

Le loup se releva péniblement, un sourire sur les babines. Il en était capable. Il portait la couleur de l'Anaconda, cette épreuve était pour lui. Echo descendit prudemment de l'arbre, évitant les sables mouvants cette fois-ci. Sans attendre, les deux serpents se jetèrent sur lui. Il esquiva le premier rapidement mais le second le frappa de plein fouet. Le loup roula, voulant garder une certaine distance entre eux. Il se releva un peu trop lentement à son goût, la course précédente et les sables mouvants l'ayant affaibli quelque peu. Heureusement pour lui, il s'était juste pris la tête de la bête dans le poitrail. En voyant le premier serpent se mettre en position d'attaque, il se jeta sur le second, prit ce qu'il put de son corps dans la gueule et serra les crocs. Le premier serpent attaqua, et cette fois-ci, il savait quoi faire. Il se baissa et tira le second serpent pour qu'il se prenne l'attaque du premier. Les deux commencèrent à s'attaquer, et Echo en profita pour courir vers l'orbe. Les serpents avaient sans doute cessé de s'attaquer et avaient de nouveau pris le canidé pour cible, mais peu importait. Devant lui, les crocodiles commençaient à s'agiter. Courageux. Il était courageux. Ce n'était pas le moment d'abandonner !

Echo bondit sur l'un des reptiles, s'appuya sur sa tête et se jeta sur l'orbe. L'orbe était là, il allait l'attraper !

Mais il savait qu'une fois l'orbe entre ses pattes, il allait devoir le ramener jusqu'au tunnel. Chose simple en théorie, mais le pauvre canidé ne s'était pas débarrassé des serpents, ni des crocodiles … une course effrénée s'annonçait. Et malgré lui, une petite voix lui soufflait qu'il allait savoir ce que cela faisait de mourir une seconde fois.

Tunnel à la Jungle

Vous avez réussi à parvenir jusqu'à l'orbe au prix de frayeurs et de suée piquantes ! Lorsque vous approchez votre patte de cette dernière, elle se fond comme sa consoeur avant elle sur votre cou pour dessiner une chaîne et un médaillon.
Une fois encore, il va falloir faire le chemin inverse.

Cette fois-ci, point de Roc ou de serpents agiles. Non, au contraire, vous réalisez que pour une jungle de cette épaisseur, les alentours sont soudains... extrêmement silencieux. Un grondement léger se fait entendre, une vibration grimpe depuis le sol jusqu'à vos pattes.
Et soudain, vous vous retrouvez les coussinets dans l'eau. Une eau boueuse et verdâtre, qui monte plus vite qu'une marée furieuse. Et avec la ferme intention de vous enfermer ici.
Déjà de grands arbres craquent et des débris s'amassent à l'entrée plus étroite du tunnel.

A vous de jouer.

Pour valider cette épreuve, les différents obstacles doivent tous être mentionnés dans la progression du personnage.
S'il y a un combat, il se fera sans dé et sera évalué à la qualité du Rp.

Tunnel Marécageux

Vous vous jetez sur l'orbe, et vous atteignez votre but. Vous êtes parvenus à surmonter les obstacles pour arriver jusqu'à elle. Dans un éclat doré, elle disparaît pour se transformer en un médaillon lumineux qui vient s'attacher à votre cou. Au même instants, vous entendez moult bruissements autour de vous. Un regard alentours vous montrera que les crocodiles comme les serpents ont soudain battu en retraite et disparu.

Malheureusement, ce calme ne présage rien de bon. Un instant plus tard, un grand bruit d'eau se fait entendre derrière vous. Dans une gerbe de vase, un immense serpent bien plus haut que vous émerge. Ses écailles sont arc-en-ciel, éblouissantes, et sa tête noire comme l'ébène.

Son corps, qui vous paraît infini, s'enroule autour de l'îlot sur lequel vous avez trouvé refuge.
Et duquel il va falloir rapidement s'échapper.

A vous de jouer.

Pour valider cette épreuve, les différents obstacles doivent tous être mentionnés dans la progression du personnage.
S'il y a un combat, il se fera sans dé et sera évalué à la qualité du Rp.

Echo
Tunnel Marécageux

L'orbe était si près, et alors que ses pattes s'apprêtèrent à entrer en contact avec ... plus rien. L'orbe avait disparu. Le loup atterrit au sol, et regarda autour de lui, légèrement paniqué. Il y avait du monde derrière lui, ce n'était pas le moment ! Cependant, bien rapidement, il remarqua un léger poids supplémentaire sur son cou. Du bout de la patte il toucha l'objet et lâcha un soupir de soulagement. L'éclat doré était une transformation, il avait bel et bien réussi à toucher l'orbe ! Alors qu'il paniquait, il n'avait pas remarqué que les reptiles avaient battu en retraite. Il les chercha du regard, les oreilles plaquées sur le crâne. Pourquoi seraient-ils partis ? Il avait juste récupéré l'orbe, les reptiles auraient pu l'empêcher de l'amener jusqu'au tunnel non ? Quelque chose se tramait. Il ne pouvait pas avoir déjà remporté l'épreuve. Le loup blanc regarda autour de lui, cherchant une quelconque autre présence. Le calme, qui pourtant n'allait durer qu'un instant, semblait durer des heures.

Soudainement, un bruit d'eau se fit entendre derrière lui. D'un bond rapide il y fit face, observant la vase qui bougeait. Instinctivement il recula, conscient que ce n'était pas là un des serpents vus précédemment. Et il avait bien raison. Face à lui un énième serpent émergea de la vase. Il était différent des autres, tant par la taille que par les couleurs. Des écailles arc-en-ciel, une tête noire ... pourquoi était-il ainsi ? Peut-être y avait-il là un indice de comment le vaincre, mais il n'était pas en état de réfléchir. Ses pattes tremblaient suite à la précédente course, et il allait devoir redoubler d'efforts pour s'échapper. Il vit alors le corps du reptile s'enrouler autour de l'îlot, celui sur lequel il se trouvait. Comment ? Comment allait-il faire ? Chaque seconde qui passait pouvait potentiellement lui être fatale s'il ne faisait rien, il devait agir, maintenant !

Echo n'attendit pas plus longtemps et bondit sur le corps de l'animal. Il y planta ses griffes de manière à se hisser dessus. Néanmoins le serpent n'allait pas le laisser faire aussi facilement. Il bougea, faisant perdre l'équilibre au canidé. Le loup se redressa. Que pouvait-il faire ? Dans un premier temps il essaya de forcer le passage. Mais malgré ses coups de griffes le serpent n'était pas décidé à bouger. Il sentait le regard du reptile sur lui et déglutit. Il devait garder son calme. Il essaya de nouveau de grimper sur le corps de l'animal mais sans succès, une nouvelle fois. Le serpent avait son regard rivé sur lui, et il vit le corps du reptile se contracter. Il allait attaquer ! Echo était prêt à esquiver. Le serpent attaqua à vitesse éclair, laissant peu de temps au loup pour réagir. Le canidé parvint à sauter sur le côté, mais le serpent, lui, se cogna à son propre corps. Cependant le reptile ne resta pas ainsi longtemps et sa tête reprit de la hauteur. Le loup blanc comprit alors comment il allait s'enfuir de cet îlot. Le loup fit de multiples mouvements pour capter l'attention de la bête sans pour autant changer de place. Il devait être prêt à esquiver. Comme prévu, le serpent se contracta à nouveau et attaqua. Cette fois-ci, Echo esquiva aisément et bondit sur la tête du serpent. Il s'y accrocha un instant, cherchant un endroit où atterrir. Il n'avait pas le choix, il allait devoir atterrir sur le corps du serpent. Il espérait que celui-ci n'allait pas trop bouger, car il risquait de perdre son équilibre une fois dessus. De ce fait il bondit et se rattrapa de justesse sur le corps de la bête. Il se hissa tant bien que mal au-dessus ... avant de glisser. Echo tomba au sol, légèrement sonné. Son regard parcourut le marécage un instant et il comprit qu'il avait réussi à s'échapper de l'îlot.

A présent, qu'il était de l'autre côté, il allait devoir rejoindre le tunnel. Les autres reptiles avaient battu en retraite, sans doute à cause du serpent géant. C'était déjà ça en moins. Echo se mit alors à courir. Ses pattes le lançaient mais il n'avait pas le choix. Les autres comptaient sur lui pour ramener la clé de l'Anaconda. Le bruissement de l'eau indiqua que le reptile s'était lancé à sa poursuite. Un peu plus loin, Echo aperçut un arbre dont le tronc semblait assez solide pour supporter son poids. Était-il capable de le faire ? Il hésita. Néanmoins, l'arbre se rapprochait à vue d’œil, alors allait-il le faire ou non ? Prenant son courage à deux pattes, il décida d'attaquer. Le loup courut jusqu'à l'arbre et bondit dans sa direction. Cependant, au lieu de se hisser en hauteur, il s'appuya simplement au tronc pour se lancer sur la tête du serpent qui l'avait presque rattrapé. Il s'accrocha à celle-ci, essayant d'y trouver un appui. L'animal était grand, il était donc difficile d'y planter les crocs, mais il pouvait toujours le griffer. Dans un premier temps il visa les yeux. Les serpents étaient presque aveugles, mais ils captaient les mouvements, c'était toujours ça de pris. Ensuite, il devait trouver un moyen de troubler l'odorat du reptile. Néanmoins le serpent se secouait la tête dans tous les sens, à tel point qu'Echo en perdit ses appuis. Il planta ses griffes du mieux possible dans les écailles du serpent, l'amochant quelque peu au niveau de la tête. Dans un dernier élan il tenta de le mordre. Il devait faire couler du sang sur les narines de la bête, de cette manière il aurait peut-être plus de mal à le pister -enfin, il l'espérait-.

Finalement, le serpent remporta le combat et le fit chuter. La chute fut lourde mais la vase l'amortit. Echo se releva péniblement et leva la tête vers le serpent qui continuait de bouger la tête dans tous les sens. Il devait fuir, c'était le moment. Pourtant ses pattes ne semblaient plus vouloir répondre. Il était fatigué avec ces courses effrénées ... Le serpent semblait se calmer, et le loup comprit alors qu'il devait bouger, que c'était maintenant ou jamais. Dans un ultime effort il courut en direction d'un banc de sable. Il en profiterait pour s'appuyer dessus et prendre une direction différente. Le serpent, lui, mettrait sans doute plus de temps que lui à changer de direction et se prendrait l'arbre qui était juste derrière. Quelques secondes de grattées. Il voulut s'en approcher mais au dernier moment il se ravisa. Des sables mouvants ! Ses yeux regardèrent alors devant lui et il remarqua l'entrée du tunnel. Il avait réussi ! Le serpent suivait-il encore ? Il ne le savait pas, il n'entendait plus rien avec l'adrénaline, il courait juste sans se poser de question. Il se jeta alors à l'intérieur du tunnel, espérant avoir le temps d'arriver de l'autre côté avant que le serpent ne le rattrape.

Tu tendais la patte, et soudain l’orbe disparaît. Mais cette fois ci, nulle inquiétude, tu baisses la tête et tu découvres à ton cou un nouveau médaillon. Mais tu sais que tu n’es pas au bout des tes peines, Laïos, alors tu te retournes au plus vite, pour tenter de partir au galop… Mais soudain, tout est silencieux.

Et tu te retiens de te jeter dans la verdure pendant un instant, toi, Eveillé au pelage de jais. Tu regardes autour de toi, en haut surtout, vers les insectes. Est-ce que c’est eux que tu devrais redouter ? Pourtant non, ils ne s’affairent pas autour de leur nid à présent. Leur bourdonnement incessant a cessé. Tu te décides à partir, tu as assez perdu de temps. Tu voulais te jeter en avant, dans une course vers la sortie… Mais c’est dans l’eau que tu plonges. Quelle n’est pas ta surprise de découvrir que ton ennemi silencieux n’est autre que l’eau boueuse qui monte doucement autour de toi, comme un tueur muet. Tu recules, surpris. L’eau monte si vite ! Tu pourrais essayer de patauger jusqu’à la sortie, mais tu sais que si l’eau monte à une vitesse constante tu n’arrivera jamais à ton but, surtout avec les débris qui commencent à flotter partout autour de toi. Tu fouettes l’air de ta queue, en baissant tes oreilles. Tu ne vas pas réussir, même en tentant de courir dans l’eau. Enfin, tel est ton avis. L’eau monte, et déjà, elle dépasse tes doigts.

Alors tu recules. Tu te retournes, semblant fuir l’eau, retourner vers l’arbre mort, sur sa motte de terre, qui domine de peu l’avancée de l’eau. Et tu grimpes sur l’arbre. Cette fois-ci, tu es plus rapide. Tu hésites moins. Tes pattes trouvent des branches, les bonnes accroches, et tu te hisses en haut de la carcasse de bois. Perché sur ton arbre mort, tu te retournes vers la sortie. Tu te tasses un peu, tu tends tes muscles, et d’un coup, tu pousses sur l’arbre. Tu l’entends craquer, sous la pression de tes pattes, et tu élances ton corps sombre vers l’arbre le plus proche. Entre tes crocs, tu attrapes une liane, et tu te propulses sur une grosse branche de l’un des arbres. Tu ne te retournes pas Laïos. Tu dois être rapide, car des arbres commencent à craquer. Derrière toi, si tu t’étais retourné, tu aurais vu la branche du vieil arbre mort se casser et tomber dans la vase qui monte. Qui monte.

Tu sais qu’il faut que tu utilises ton élan, pour passer d’arbre en arbre. Pour naviguer rapidement, par-dessus l’eau qui monte, plus vite que l’eau qui monte, pour arriver à la sortie. Alors de nouveau tu te jettes. Tu attrapes une liane. Tu arques le dos. Tu projettes tout ton corps vers l’arbre en face. Tu serre les crocs sur ta liane, même si tu glisses, même si elle te brûle la gueule en glissant entre tes crocs légèrement. Tu atteints la branche suivante avant que la liane craque. Mais lorsque ton poids touche la branche, tu sais que tu es trop lourd, et d’un coup de patte, tu t’élances de nouveau, alors que la grosse branche se fracture à l’endroit où reposaient tes pattes auparavant. Tu attrapes une nouvelle liane, mais dans la panique, tu ne fermes pas les crocs assez vite. La liane te brûle la gueule. Tu la rattrapes de justesse, ta queue frôlant l’eau qui monte beaucoup trop vite.
Tu tombes sur une branche basse. En temps normal elle t’arriverait au-dessus de l’épaule. Mais elle est presque rattrapée par l’eau.

A présent, la sortie n’est pas loin. Tu la vois entre les grosses feuilles, les plantes qui glissent sur l’eau. Tu dois lever ta queue en l’air, car l’eau froide la tremperait sinon. Cette eau boueuse, qui te rendrait beaucoup plus lourd. Alors tu décides. Les arbres commencent à craquer autour de toi, derrière, tu en entends qui s’affaissent, des branches qui tombent dans l’eau avec un bruit assourdissant. Tu vas t’élancer, et nager la dernière partie. Tu veux sortir d’ici.

Alors tu te lances de ta branche, tu attrapes une dernière liane. Mais d’aussi bas, tu n’as pas suffisamment d’élan pour bien te propulser. Alors, liane entre les crocs, tu te balances, en avant, en arrière, en avant, en arrière, chaque fois un peu plus loin, en essayant de jeter ton poids dans la bonne direction. Et enfin tu lâches. Propulsé en avant tu tombes dans l’eau. Tu patauges un instant, l’eau t’arrivant jusqu’au cou. Tu repousses les plantes dans ton chemin autant que possible. Tu glisses sous l’eau, en dessous des débris. Et tu ressors de sous l’eau. Tu nages comme tu peux dans l’eau boueuse, aussi rapidement qu’il t’est possible dans cette masse brunâtre.

Et enfin, tu crois en être sorti, tu retrouves des pierres sous tes pattes, qui touchent à peine le sol maintenant. Tu te propulses en avant, hors de la boue. Un branche chute, juste devant toi. Tu poses tes pattes avant dessus, tu te hisses dessus et tu bondis devant le bord de la marée brune, avant de courir vers la sortie, ton médaillon luminescent autour du cou.

Sujet: Re: → Serrure de Kiro Ven 01 Mar 2019, 20:30

Tunnel à la Jungle

L'eau boueuse vous suit de près, elle lèche vos coussinets, éclabousse le pelage de votre arrière-train. Pendant un instant, vous pataugez presque tant elle est proche de vous rattraper.
Et soudain, enfin, elle cesse de monter.
Vous avez réussi.

Félicitations
Vous avez réussi à passer le Tunnel à la Jungle

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Tunnel marécageux

Le sifflement de la bête vous suit jusqu'aux derniers instants, tout comme le bruit de son corps lourd sur le sol des marais.
Mais alors que vous apercevez votre camarade, ainsi que le réceptacle qui attend votre précieux fardeau, le silence se fait enfin derrière vous.
Vous avez réussi.

Félicitations
Vous avez réussi à passer le Tunnel marécageux

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Les trois orbes rassemblées, une petite porte secrète s'ouvre dans le piédestal, pour révélé une petite clé ouvragée.
Vous avez réussi l'épreuve de Kiro
Vous disposez désormais de la clé permettant d'ouvrir sa serrure.

Sujet: Re: → Serrure de Kiro Ven 01 Mar 2019, 22:48

Echo

Le réceptacle, il était là, si proche ! Dans un dernier bond, il se jeta dessus, presque désespéré, son cœur battant à tout rompre. Il s'accrocha au réceptacle comme s'il s'accrochait à la vie. Finalement, après quelques instants, il se laissa lentement glisser au sol. Il y avait un autre loup ici, dans cette salle. Il l'avait vu au moment de choisir les portes mais ne le connaissait pas. Echo profita de cet instant de calme pour se reposer. Il s'assit un instant, se demandant quelle épreuve avait fait son camarade. En remarquant que les orbes étaient tous en place, il fit les yeux ronds. Il en avait fait deux ?! Echo se sentit bien minable à côté. Il fallait dire que ces foutus reptiles l'avaient fait courir partout, lui faisant perdre un temps fou.

Ses yeux se posèrent ensuite sur le piédestal. A cet instant, il remarqua qu'une petite porte, qu'il n'avait pas remarqué avant, s'était ouverte. Il s'approcha lentement de celle-ci avant de découvrir la clé de l'Anaconda. Ses yeux se posèrent sur son camarade un instant, comme pour confirmer leur réussite. Finalement, il prit la clé dans la gueule et remonta à la surface, là où se trouvait la serrure.

Une fois en dehors du tunnel il observa ses congénères qui attendaient patiemment. Visiblement, tous avaient récupéré leur clé. Il ne manquait plus que celle de Kiro. Sans attendre plus longtemps, le loup enfonça la clé dans la serrure de l'Anaconda. Ils allaient enfin savoir ce qu'il y avait derrière cette porte ! Un sourire éclaira ses babines.

Sujet: Re: → Serrure de Kiro Sam 02 Mar 2019, 09:31

La clé tourne seule dans la serrure de l'Anaconda, avec une série de petits cliquetis. Une grand lumière dorée vous éblouit, et lorsque vous pouvez enfin ouvrir les yeux, vous constatez que la serrure à disparu, laissant à sa place le dessin lumineux et sinueux d'un serpent.

La serrure de Kiro est ouverte.

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