Dès que j'ai su lire ♰ Dairo [ARCHIVER]

♰   Lymphalème

Enfin, tu y viens.
Il a fallu que ta meilleure amie s’engouffre dans un monde sans rien pourque tu viennes ici. Tu l’avais toujours hésité comme une porte sans retour, comme quelque chose après quoi tu ne pourrais plus jamais revenir en arrière. Tu t’es levé, les crocs serrés ce matin. Tu n’iras pas t’entrainer avec les guerriers comme tu le fais depuis des mois, c’est autre chose que tu dois réussir à surmonter aujourd’hui.

Ta peur.
Tu as peur de ce que ça veut dire, d’avoir ce glowstick.

Mais maintenant, tu en as besoin plus que tu ne peux l’éviter, ton mentor est mort. Tu t’entraines à devenir un vrai guerrier, pour elle. Mais ce n’est pas Aka que tu vas visiter aujourd’hui.

Tu passes devant la tour, celle que vous avez construit tous les deux, toi et elle. Tu souris doucement en la regardant tu te souviens d’elle quand elle souriait, un jour tu lui rendras ce sourire. Un jour, tu le sais. Tu contournes la bâtisse avec un délicat sourire. Que de cachoteries et de difficultés tu as toujours eu à lui cacher ce que tu ressens, et toujours, elle n’en sait rien. Tu es résolu, elle n’en saura jamais rien, elle mérite quelqu’un de plus fort, de plus important que toi.
Tu l’aimeras de loin, comme tu l’as toujours fait.

Tu descends les sentiers escarpés des falaises, tes pattes glissant peu, ta concentration sur tes mouvements t’empêchant de tomber vers la mort qui t’attends. Tu n’es pas agile, c’est sûr, tu n’as jamais réussi à éviter les attaques de tes camarades Etelkrus, pendant vos entraînements, mais ça aussi, tu vas t’entrainer pour t’améliorer.

Tu passes la porte de la demeure divine. Tu as la pression. C’est pour faire ça, que tu as quitté ta famille, ou tu aurais été choyé et aimé toute ta vie. C’est pour passer cette porte que tu es parti de ta meute, ou tu étais respecté, et admiré, alors que pourtant tu n’avais rien fait, ou tu n’avais rien à faire pour mériter l’honneur juste grâce à ta naissance. Tu as quitté cette belle vie, pour faire les quelques pas que tu fais, là, jusqu’à la fontaine. Tu lèves la tête vers la statue. Ces frissons qui descendent le long de ton échine, tu les as attendus 5 ans de ta vie, là ou les autres y arrivent à leurs 1 ans. Tu l'avais lu dans un livre, et tu avais su que c'était ici que tu irais.

Tu inspires, l’odeur douce, entre le salé de l’océan et le sucré du renfermé, de tout là-haut, la déesse Renarde te regarde, de ses yeux pierre, qui voient tout et rien à la fois. Tu expires pour te calmer. Tu est là, enfin.

« Déesse Dairo, je viens vous demander l’honneur de passer votre épreuve » dis-tu, en t’inclinant, rares sont ces mots qui sortent d’entre tes crocs blancs.

Ces mots, tu les avais choisis avait de partir de chez tes parents. Il y avait 5 ans. Dès que tu avais su lire.

♰   Lymphalème


La déesse apparut, véritable confection de lumière, et Lymphalème se demanda comment un être pouvait autant irradier, sans avoir une source de chaleur interne. Cette magie divine, qu’il voyait pour la première fois dans sa plus simple forme, l’en rendit que plus humble. Il s’approcha de la grille et posa la patte dessus, sans pour autant l’enfoncer. Il se redressa sur ses pattes arrière et regarda tout l’ensemble pour essayer de s’en faire un schéma mental.

C’était un jeu de réflexion, et de chance un peu, car pour tester les pièces qui s’enfonçaient ensemble, il fallait forcément qu’il teste quelques-unes des pièces. Les pièces du haut, également, était presque hors de sa portée. Une lueur amusée scintilla dans ses yeux d’or, c’était un défi intéressant. Il commença au hasard, en appuyant sur un des carrés, la musique derrière lui battant doucement d’une mélodie paisible. La pièce de roche s’enfonça, avec un bruit de grincement, puis un clic d’un bruit sourd. Il se redressa sur ses pattes arrière, et vérifia du regard que rien d’autre s’était enfoncé.
Hm. Non. Suite.
Il appuya sur une autre, qui ressortait un peu plus, et cette fois ci une autre pierre s’enfonça en même temps que celle qu’il avait sous la patte, avec le même bruit sourd de roche contre roche. Mais celle sur laquelle il avait appuyé n’était pas complètement enfoncée, alors il poussa complètement dessus… et celle qui y était liée s’enfonça de trop. Il pencha en arrière ses oreilles. Mais.
Il fit un pas en arrière, et détailla de nouveau le mur. C’était donc trop enfoncé. Il entoura la pièce qu’il venait de pousser avec ses griffes, et tira dessus doucement, pour qu’elle ressorte au premier cran, l’autre pièce retrouvant immédiatement le niveau de profondeur voulu.
D’accord, c’était clair, et assez facile finalement. Pour enfoncer cette pièce ci jusqu’au bout, il allait falloir qu’il trouve celle qui lui était liée, et qui lui permettrait de l’enfoncer jusqu’à la profondeur désirée. Il redressa une oreille pour écouter la musique. Elle battait au même rythme que son cœur à présent. Il allait falloir qu’il accélère, mais maintenant qu’il avait compris le fonctionnement.
Il pointa ses deux oreilles vers la grille, sa concentration devenant palpable, comme un fil de fer qui reliait son cerveau à la logique de la grille de pierres devant lui. Il appuyait, reculait, comparait, appuyait de nouveau, ses pattes bougeant lentement, puis de plus en plus vite, ses oreilles s’agitant à chaque clic, pour identifier sans regarder la position de la brique, ne lâchant à aucun moment des yeux le casse-tête, complètement happé. Parfois il enfonçait une brique, mais une autre ressortait. Alors, un inventaire ordonné des briques susceptibles de pouvoir l’enfonçait commençait, et par essais structurés, il finissait par l’enfoncer jusqu’au bout. Au bout de plusieurs minutes de cette dance, il pointa une oreille en arrière, pour capter la musique, et se retourna. Elle était beaucoup plus rapide qu’il pensait qu’elle ne le serait. Complètement absorbé, il n’avait pas fait attention. Mais soudain, quelque chose l’intriguait.

Cette musique allait trop vite pour son mode de résolution. Il devait y avoir quelque chose qu’il avait raté. Un piège. Une surprise. Une ruse.
Il recula, enlevant ses pattes du jeu en fronçant ce qui lui servait de sourcils. Il se souvenait de quelles briques s’était enfoncés en même temps, de ce qui avait été facile à enfoncer, de quelles avaient deux niveaux de profondeur. Son regard doré passait sur les briques normales, mais il n’y vit aucune suite logique. Alors il se concentra sur celles qui était liées. Et ses yeux brillèrent. Tiens, tiens, tiens. C’était bien étrange, cette forme qu’elle faisaient sur le tableau, et puis la déesse n’avait pas eu confiance en sa capacité de toute évidence, car elles étaient mêmes légèrement plus foncés que les autres briques, de façon à sous-ligner le dessin qu’elles formeraient une fois toutes à la même hauteur. Cette nuance de couleur lui avait échappé, vu de dessous, pendant qu’il faisait son travail logique. Il aurait juste fallu d’un pas en arrière, lorsque le jeu était un peu plus accompli, pour qu’il s’en rende compte. Et c’était à présent chose faite.

Il y avait, au milieu du tableau, une forme, crée par des blobs comme les pixels d’une image, et cette forme était élancée, doté de fines pattes, et d’un museau pointu. Un renard. Lymphalème sentit la musique s’accélérer, une impatience, peut-être, du fait qu’il semblait avoir abandonné, d’un point de vue extérieur. Mais la déesse, surement, savait ce qu’il devait se tramer dans son esprit.

Il s’avança et appuya sur une pierre du dessin, faisant s’enfoncer une pierre normale, et ainsi toutes les pierres liées étaient trouvées. Il ne lui resterait plus qu’à déterminée laquelle enfonçait laquelle. Mais c’était déjà fait, les souvenirs de ses actions précédentes lui donnèrent toutes les clefs, et il appuya sur l’un puis l’autre, son esprit courant aussi vite que possible, faisant parfois une erreur d’inattention, mais revenant immédiatement pour bien la corriger. Et soudain, de tout ce bordel, il ne restait qu’une pièce sortie, en haut, dans un coin. Hors de sa portée. Il la savait non liée à quoi que ce soit. Il se redressa, sur ses pattes arrière, et l’enfonça.

Et une autre sortit au milieu.
Il la regarda, se reposant sur ses pattes, intrigué. Curieux. Tiens, une autre ruse.
La musique allait vraiment vite maintenant, un instant de stress le parcourut. Il s’était trompé depuis le début, cela n’avait pas été le piège, le dessin de renard ? Un piège … Un piège.

Il appuya sur la pierre, et une autre ressortit. Mais pas la même qu’avant. Il appuya sur celle-là, et une autre, choisie comme au hasard, sortit de la table. Était-ce ça le piège ? Le casse tête était fait pour ne pas être résolu ? Juste pour stresser jusqu’au dernier moment, si le loup ne voyait pas la ruse de sa confection, qui était crée pour faire jouer jusqu’à l’impossibilité ?
Le regard doré du gris fureta sur toute la table. Est-ce que ça pouvait être ça ? C’était une blague digne de Kiro, mais il ne savait pas que Dairo jouait à ce jeu-là aussi. Il appuya sur la pièce une autre fois, et elle apparut au milieu de l’image. Complètement au milieu. C’était étrange, même pour quelque chose de si aléatoire.

Lymphalème retourna la tête vers Dairo. Il savait ce qu’il allait se passer, maintenant. C’était comme le jeu de la musique, c’était pour le stresser, pour voir s’il tiendrait, même si ce n’était pas parfait quand il pensait que ça le serait, quand logiquement, cela devrait être le cas. C’était l’inattendu, les choses qu’on ne peut pas prévoir, même si on est le plus intelligent, le plus prévoyant des loups. Et l’inconnu, surtout dans une situation de stress, peut faire craquer celui qui aime que tout soit organisé dans sa vie comme il l’as prévu. Comme il le voit se dérouler. La musique était incroyablement rapide, les sons se véverbéraient autour de lui, rebondissant sur les murs, créant un chaos auditif qui forçait la déconcentration.
Mais il avait trouvé.

Il se redressa, toujours tourné vers la rousse déesse et enfonça la dernière pierre dans le tableau rocheux. Le bruit de glissement de pierre contre pierre finit avec un clic final de la roche.
C’était l’œil, le dernier morceau ? Forcément.

L’œil de la renarde. Celui dans lequel il avait ancré son regard. Mais avait-il seulement réussi ?
Toujours tourné vers la déesse, Lymphalème se reposa sur ses pattes, la musique allant si vite, dans ses oreilles, que c'en était vertigineux. Et il s'inclina. Qu'il ait réussi ou pas, il avait relevé le défi, il avait fait de son mieux, et bien qu'il n'avait ni ri, ni souri, l'amusement de ce jeu l'avait complètement captivé, et il avait passé un moment stressant, certes, mais enrichissant.
Il n'aurait plus jamais, dans sa vie, l'occasion de faire un casse-tête divin.

"Je vous remercie pour cette opportunité." dit-il, respectueusement.
Il n'était peut être pas d'origine Etelkrus, mais il en avait le cœur, véritablement, qu'il ait un jour un glowstick ou non. Après toutes ces années passés avec eux, a apprendre leurs mœurs et leurs coutumes, il en était fier. La peur du déterminisme du glowstick s'était envolée. Ne restait plus que le verdict.

♰   Lymphalème

Il a réussi. Son regard brille, alors qu’il redresse la tête vers la déesse orange, qui disparait doucement, alors que le crane sur son écharpe s’illumine, de l’intérieur, d’une lumière ambrée. Il se relève, le jeu de pierre disparaissant comme s’il n’avait jamais été là.  Il sourit à la statue de la déesse, sérieusement, fièrement. Elle avait accepté son présent, puis elle l’avait acceptée parmi les siens. Il se retourna, prêt à rentrer chez lui, prêt à devenir l’Etelkrus qu’il avait toujours voulu être.

Et c’est là qu’il te voit, louve bleue, debout, entre les piliers.
Il n’ose y croire, il cligne des yeux, éberlué. Ça ne peut pas vraiment être toi, non ? Tu n’es pas vraiment là, si ? Tu tombes sur tes fesses, Lymphalème, quand tu réalises que c’est bien elle. Elle marche pareil, si ce n’est pas un peu moins assurément qu’avant. Elle marche vers toi, d’ailleurs, loup gris poilu que tu es, et elle vient presser son poitrail contre le tien. Est-ce qu’elle sent, le poil épais qui a poussé sur toi, depuis votre dernière étreinte, et les muscles qui s’y sont formés ? Tu n’en sais rien, tu la regardes toujours, et ce ne sont que ses paroles qui te réveillent de cet ébahissement.
Bravo, grandes oreilles.
C’est bien une larme, qui coule sur ton museau, et qui tombe sur le sien, quelques centimètres plus bas. Et tu l’enlaces dans tes grosses pattes avant, pour la tenir contre toi, en cachant ton museau dans ses cheveux. Mais tu ne dis rien. Tu doutes qu’elle s’attends à beaucoup de paroles, de ta part. Après tout, elle te connait. Elle te connait mieux que tous les loups de Punk Wolf réunis.

Le silence s’allonge, et tu entends sa respiration, toute douce, toute frêle, au même rythme que la tienne. Ton ange est revenu, toi qui avais si peur que tu l’avais perdue.
« Tu m’as manqué, oreilles trouées. » dis-tu, doucement, en la relâchant doucement, et en reposant ses pattes avant par terre.

Tu la regardes, et tu lève une patte, pour essuyer tes yeux d’or. Ton étoile. L’étoile de ta vie. Elle est là.
Tu bouges, et tu sors de son oreille une orange, un léger sourire illuminant son visage. Tu la taquines, bien évidement. Mais tu ne veux pas rendre ce moment trop triste, trop lourd à porter. Elle va en avoir d’autres, de plus compliqués, bientôt avec la meute, également, elle devra s’entretenir. Tu veux la faire sourire, un peu plus. Tu es tellement heureux qu’elle soit là.
Ta la poses devant elle, une odeur d’agrumes supplémentaire.

« Tu veux savoir un secret ? » tu lui demandes.

♰   Lymphalème

Il sourit et repoussa d’une patte une mèche qui était tombée sur le museau de la bleue, avant de faire un pas en arrière, pour lui laisser de nouveau son espace vital.

« Quel disciple de Dairo ferais-je si je n’étais pas un peu mystérieux ? » demanda-il avec amusement, avant de sortir de l’intérieur de son écharpe le secret en question, de sa patte droite. Il pris la patte de l’alpha avec sa patte gauche, pour la poser sur l’objet, pour qu’elle puisse comprendre ce que c’était. En vérité, il n’avait pas de secrets, ou de choses à lui cacher. Elle le connaissait trop bien. M’enfin, à part un détail.
C’était une broche, et forme de croix de chevalier, comme celle que portait sire Athelstan, et nombreux des autres membres de sa famille. Elle n’était certainement pas parfaite, car c’était Lymphalème lui-même qui l’avait forgée, au prix de nombreux essais ratés. Le métal n’était pas aussi parfaitement lisse que ceux qu’on avait vu dans le clan, mais la forme était là, et l’attache en métal à l’arrière avait même été réussie. Il avait voulu faire un collier, au départ, mais il avait remarqué qu’Anette avait déjà légué à la petite bleue le sien, et il ne voulait pas s’y rajouter. Alors il avait fait une petite broche -enfin petite, elle faisait quand même bien la taille de sa patte- pour que Pepper puisse l’attacher où elle voulait, ou même la garder dans un coin. Si elle l’appréciait.

« Je t’ai fait ça. » dit-il, gauchement. Heureusement qu’elle ne voyait rien, aujourd’hui était un véritable jour de travail pour ses joues rougies.
Il ne dit rien sur les imperfections, elle devait les sentir aussi bien qu’il les voyait, et il attendit, inquiet, sa réaction. C’était toujours un peu stressant, de donner un cadeau à quelqu’un qu’on appréciait. Est-ce qu’on avait bien choisi ? Avait-on fait une erreur de goût ?
Je t’aime Pepper, pensait-il. Mais ne dirait mot. Cela serait gênant, ce ne serais plus un moment agréable pour elle. Et puis il n’avait pas besoin de le dire, elle comprenait surement qu’il l’appréciait grandement, même si elle se trompait sur l’essence de ce ressenti.

Lymphalème

Il n'avait véritablement pas aussi bien pensé le petit objet que ça, c'était son incompétence dans l'art de la forgerie qui avait amené à toutes ces imperfections qu'il n'avait su effacer. Toutefois, en voyant Pepper passer et repasser ses pattes sur le petit objet, il se rendit comtpe de quelque chose : C'était peut être esthétiquement déplaisant a l'ensemble des loups qui allaient le voir sur elle, mais cela apportait pour elle une autre dimension à l'objet, elle qui ne le verrait jamais.
Elle le remercie et vient de nouveau se presser contre lui. Il ne compte plus les battements de son coeur, tellement il est heureux, en passant une patte autour d'elle. Ca lui a plu ! Malgré toutes ces galère, toute sa peur qu'elle serait déçue par son aspect...

Il enlève sa patte, et rigole un peu, avait de baisse un peu la tête.
"Levons un peu le mystère : en vérité, j'ai vraiment galéré." souffle-il avant de redresser la tête.

Il n'as toujours pas fini de sourire, et son regard d'or ambré se pose sur elle avec toute la joie et l'affectin qu'il peut contenir. Elle est belle, bien qu'elle semble fatiguée. Son amie. La meilleure amie qu'il n'aurait jamais pu rêver d'avoir. Il lui donne un petit coup de museau contre l'épaule. Il l'aimait si fort, d'une manière romantique qu'elle ne semblait pas voior ni comprendre, et que surement, elle ne saurait jamais. Mais peut être comprenait-elle à quel point il l'aimait pour qui elle était, et il appréçiait d'être avec elle. Son regard se porta vers l'extérieur. Le soir commençait à tomber, et le ciel se voilait de nuages sombres à travers lesquelles les derniers rayons du soleil filaient, les colorant de rose et de pourpre.
Il s'inclina, et bien qu'elle ne le voyait pas, soudain entendre sa voix depuis tout en bas, ainsi que le glissement de son écharpe sur le sol devaient le trahir suffisament pour qu'elle imagine la scène.

"Accepteriez vous, Chère Dame Pepper, ma compagnie, pour vous escorter jusqu'au camp ?" demanda-il, sa voix dégoulinante d'ironie.
Ils étaient amis, après tout. Avec elle, il pouvait rire.