Girls just wanna have fun l Libre

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oof-

Le claquement des portes dans son dos fait sursauter Asclepia qui glapit et se redresse d'un mouvement erratique, sentant le danger arriver.

Et il sent, la pression. Énorme. Sur son corps, dans son dos, comme s'il était porté par la peau du cou, comme lorsqu'il était gamin, que sa mère le tançait et le ramenait au nid familial. Les lumières, les couleurs autour de lui flashent et se mélangent, il perd pied, mais pas comme lorsqu'il vole, non. C'est désagréable, il gémit, il sent le vide autour de lui mais ça n'est pas un vide ami. C'est un vide qu'il ne peut contrôler de ses ailes.

Il tente de se recroqueviller sur lui-même, mais avant qu'il n'ait le temps de comprendre et de faire quoi que ce soit, le sol se reforme sous ses pattes, il tombe et s'écrase sur le sol dur. Rocheux.

Il connaît cet endroit.

Il ne s'y est pas arrêté, mais il l'a survolé, lorsqu'il est arrivé : il est à l'extrême nord-est du pays.

Il fronce les sourcils, et prend le temps de réfléchir à ce qui lui est arrivé ; mais une conclusion très simple s'impose à lui.

Les dieux existent.

Et celui-ci n'a vraiment pas du tout aimé son présent. Asclépia râle, à ce vide qui l'écoute :

Raah, Une grotte de la Passe Ventue, c'était pourtant pas bien compliqué comme devinette ! Ou peut-être était-ce trop simple ?

Il secoue la tête. Bon. Après, le Vert semblait avoir une réputation de merde, avec les autres, ce serait peut-être plus...

Drôle ?

Peut§être qu'il commencerait par Ao. Mais de ce qu'il avait entendu, ça n'était pas la plus drôle non plus. La violette des Nakhus avait l'air sympa, mais c'est tout. Si elle n'était pas facile à mettre en colère ou si elle n'avait pas un bon sens de l'humour, il n'aurait probablement rien à en tirer. Moiro ? Non. Moiro il la gardait pour la fin.

Mais avait-il vraiment envie de finir dans les jupes de Moiro ? Tout l'y poussait. Son apparence. Le but de sa visite. Ses petites manigances fouineuses ici et là. Mais était-ce vraiment ce qu'il souhaitait ? Et puis... Les loups d'ici avaient peut-être un standard bien différent des aviaires. P'têtre que Moiro le trouverait dégueulasse et qu'il serait ainsi directement disqualifié. Est-ce qu'on pouvait demander plusieurs fois aux dieux à rejoindre leur rang ? Est-ce qu'on passait pour une grosse merde si on le ratait ? Est-ce qu'on avait une grosse marque sur la gueule en mode "eh regarde t'es qu'une bouse mec" ?

Il était quand même vachement déçu que Mido n'ait pas apprécié son super cadeau. Il y avait réfléchi pendant des jours !

Un petit bruit derrière lui le fit se retourner en sursautant - décidément c'était une habitude - et il piailla :

EeEeh ! Faut pas faire ça-

Il prit le temps de détailler la personne en face de lui.

Il s'agissait d'un loup cendre et pourpre, avec une longue crinière blanche sur la colonne - une drôle de coupe si vous voulez mon avis, mais qui apportait un contraste délicat à l'ensemble. Asclepia fit la moue. Pourquoi les loups d'ici n'étaient-ils que des pouilleux ? Si seulement il faisait un peu plus attention à lui, un p'tit bain, quelques coups de langue, de l'onguent, des plantes, appliquer une crème, chasser les poils blancs, bref trois fois rien, il pourrait en jeter ! Mais non, ici on ne faisait que se rouler dans la poussière.

Asclepia hésita. Il ne pensait pas croiser quelqu'un, c'est sûr.

... Bonjour ?

PIRE introduction de toute sa vie. Il se serait donné des baffes. Ah ! Il comprenait pourquoi le dieu de l'intelligence n'avait pas même voulu le VOIR. M'enfin.

Mmh, il a pas trop l'air de savoir ce qu'il veut en tout cas. Asclepia se sent sous les feux des projecteurs. Le regard pomme du loup gris et prune glissait sur son corps, léchant ses plumes détaillant ses serres - ouuuh ça lui donnait des frissons tout ça ! Il n'allait tout de même pas rester de marbre ! Un grand gaillard comme ça... Mmh. Il agita légèrement le tête, faisant voler les milliers de billes émeraude autour de son cou comme un collier naturel. En tout cas, l'autre avait beau laissé trainer son regard partout, il semblait bien rouillé quand même, coincé dans un coin qu'il l'était.

Asclepia prit l'initiative et se glissa vers son corps fooort et musclééé à petits pas curieux.

Lorsque la question fendit l'air. Alors, le caractère d'Asclepia se fendilla, s'asseyant sur le sol, portant une patte à son front.

Ah ! Mon ami ! Tu me demandes d'où je viens !

Il en faisait trop, il le savait. Mais le monde était une scène sur laquelle il se produisait en permanence, avec ses congénères pour seul public. Trainés de force à la représentation, peut-être, mais présents tout de même. Le grand loup bleu hocha la tête, dépité, se rapprochant encore du loup gris, réduisant l'espace les séparant, jusqu'à ce qu'il soit peut-être un peu trop court.

Tu n'as pas idée ! J'étais chez les Lazulis, enfin ex-lazulis, cette meute qui vivait sous son dôme jusqu'à il y a encore quelques jours, et je visitais traaanquillement ces terres, souhaitant découvrir qui était ce Mido dont on m'avait tant conté. Las ! Celui-ci ne voulut pas de moi, et dès que je lui offris - il est dieu de l'intelligence voyez-vous - une énigme de mon crû, il me jeta ici !

Il parlait trop, et trop vite.

Une énigme pareille, me renvoyer au loin ! Je fais pourtant les meilleures du canton. Tiens regarde :
Fendent vers le ciel collines fermes et rondes
Doigt tendu vers les seigneurs en offrande
Ah ! Si elles étaient deux et non trois !
Qu'est-ce que c'est, hein ??

On ne l'arrêtait plus ! Et bien méchant qu'il était, avec ce loup dont il n'avait aucune idée de l'étendue des connaissances, et qui à coup sûr ne saurait pas à quoi il faisait référence, lui qui avait parcouru d'en haut toutes les îles et les terres.

Peut-être saurait-il quand même le divertir.

Je ne sais pas.

C'est tout ? Il s'était creusé la tête quand même ! C'était la deuxième énigme qu'il voulait sortir à Mido - enfin qu'il lui aurait sorti s'il avait passé plus de, disons, dix minutes dans son temple. Quel échec. Asclepia fit la moue et recula d'un pas avant de sautiller sur ses pattes avant, incapable de tenir en place :

Les monticules des pirates là où ils ont buté des loups ou je sais pas quoi.

Très précis, comme réponse. Mais un loup du continent aurait tout de suite compris à quoi il faisait référence, d'abord ! C'était pas sa faute s'il était tombé sur plus paumé que lui (et croyez moi, il faut le faire). Asclepia fronça les sourcils à la question du loup gris.

Les gens d'ici...

D'un geste de patte il engloba tous les territoires qui se trouvaient à l'Ouest au au Sud de leur position.

Les gens d'ici ont des dieux qui donnent des pouvoir magique. Mais ils sont pas tous gentil. J'étais en train d'aller en voir un et il m'a

Il s'arrêta et réfléchit. Comment ça s'appelait déjà ?

Ah oui - il m'a téléporté ici. Tranquillou. Non mais tu imagines ?

Il fit rouler son arrière main, se déplaçant légèrement dans le seul but de pouvoir faire admirer son second profil. Prévenant.

Mais il y en a d'autres.

Y'en a même probablement pour des crasseux comme toi.

Et certains sont dit-on ouvert aux étrangers. La violette avec un corbak, par exemple.

Il parlait.

Parlait.

Parlait.

Noyait son interlocuteur dans ses paroles tout en bougeant inlassablement pour toujours plus accrocher les rayons du soleil sur sa robe moirée.

Mmh, bon, au moins il semblait un minimum intéressé par ce qu'il pouvait dire même s'il avait les réactions d'un mollusque. Un mollusque un peu imbibé perdu sur la plage et qui ne sait pas commenter retourner dans la mer, les yeux dans le dos et assis dessus. Un mollusque qui avait l'air vraiment très gentil, mais un peu bête quand même.

Mais, visiblement, un mollusque qui voulait des informations. Asclepia s'allongea sur le sol et pencha la tête sur le côté, un air aguicheur sur les babines.

Je veux bien répondre à toutes les questions auxquelles je peux répondre.

Il agita un peu ses pattes avant :

Mais il faut que tu me fasses un câlin. Ah, et que tu me dises ton nom ! Moi c'est Asclepia. S'il te plaiiiit <3

Le coeur EXISTAIT dans l'intonation, vraiment vraiment. On le sentait, là, en fin de phrase, derrière les deux yeux brillants et implorants du loup-paon.

Ah, la réaction correspondait à celle escomptée, ou plutôt à l'une de celles escomptées. Mais vu son attitude jusque là, Asclepia ne s'attendait pas à ce que le loup couleur cendre et prune se jette à son cou et lui fasse des mamours. Cheh, on peut toujours espérer. Mais ceci dit, il n'avait pas fui, ne l'avait pas mordu ou attaqué, il avait simplement gardé cet air de totale incompréhension qui ravissait le loup-paon. Perturber son monde, faire tourner en bourrique ses congénères, tout était bon pour s'amuser. Asclepia, de sa voix langoureuse, s'étala un peu plus sur le sol, mettant en exergue sa fine et délicate ossature et surtout son agilité formidable.

Enchanté, alors, Tabralt ~

La façon dont son nom roula sur sa langue était presque obscène, comme s'il le goutait déjà à partir des consonances de son appellation. Le r roulé délicatement dans sa gueule, les a clairs et chantant, les t directs et vifs. Un nom rocailleux, qui pourtant avait sa propre musique.

Mais, ah ! Il fallait donc tout lui expliquer. La bataille serait rude, mais qu'y gagnerait Asclepia ? Ca l'électrisait - surtout qu'il ne pouvait rien y perdre. L'air contrit, un peu ennuyé, couvrit son visage, alors qu'il prenait un ton plus docte :

Mmh ça me semblait être le prix approprié pour des informations que j'ai moi même glané à d'autres. Donner une informations serait en amoindrir le cout réel, ça ne se fait tout simplement pas. Et tu es de toute évidence nouveau ici, je ne voulais pas ajouter sur tes épaules le poids d'un tribut à payer à l'avenir.

Asclepia rampa d'un pas, se rapprochant, mais pas trop encore, avant de poursuivre d'un ton joyeux :

Je ne vois pas ce que tu pourrais me fournir dont j'ai besoin actuellement d'autre qu'un câlin. Je viens de subir un affront moral de la part de ce dieu Mido, et mine de rien mon moral est au plus bas. Un câlin permet au corps de libérer de l'endorphine, qui me ferait me sentir mieux. Il ne te coutera rien de durable, voir rien du tout, et me sera bénéfique.

Il arrêta son babillage et prit un air innocent.

C'est pour ça qu'il me semblait un payement approprié. En verrais tu un autre ?

La question, ouverte, planait au dessus de leurs têtes. Finalement, Asclepia n'était pas si bête que ça, mais allait§ce effrayer son interlocuteur ou faire pencher la balance en sa faveur ?

Asclepia se sentait frémir. Il voyait bien, la façon dont il n'aimait pas qu'il s'approche trop, la façon dont il détournait le regard, la façon dont il le fuyait sans vraiment le fuir, oui ! Mais la proie se tendait un peu trop à son goût, le point de rupture approchait peu à peu, Asclepia jouait sur son fil. Lorsque Tabralt mentionna son expérience, le jeune loup paon pointa ses oreilles en avant et un large sourire éclot sur sa face. Oh ! En guise de la vanne graveleuse qui lui venait à l'esprit, il recula d'un pas avant de sautiller sur place, pris de frénésie, empli de curiosité. Il le libérait un peu, le laissait souffler, tout en continuant son manège, se trémoussant comme une innocente jeune femelle secouant son pelage moiré :

J'adore les histoires ! Tu dois venir de loin, et en avoir vu des choses ! Ca me va, comme échange !

Peut-être que lui lâcher un peu de lest lui permettrait de réattaquer sous un autre angle, peut-être que Tabralt serait plus enclin à le laisser approcher, peut-être que beaucoup de choses. Pour montrer sa bonne volonté (de toute façon, comment l'autre souhaitait-il le semer ?), il commença :

Je ne tiens pas mes plumes des dieux, je fais partie d'une race mi loup mi oiseaux qui vit dans les terres à l'Est d'ici, mais globalement sur tout le continent. Je fais partie de la famille des oiseaux-paons, les spécimens les plus délicats mais aussi parmi les plus chatoyants qui existent.

Asclepia se trémoussa de nouveau et lui refit face, arrêtant de tourner en rond :

Que veux-tu savoir d'autre ? D'où viens-tu ?

Mais - c'est qu'une véritable discussion allait peut-être s'instaurer entre les deux loups ? Avec de vrais mots ? Des vraies phrases, et de vraies idées ? Non, non c'était impossible ! Mais l'espoir s'évanouit à l'instant où le loup gris parla des lumières dans le ciel qui brillaient comme le pelage du loup-paon. Parce que ce dernier essaya, il essaya VRAIMENT TRES FORT de ne PAS le dire, vraiment ! Il savait, que c'était pas une bonne idée ! Mais c'était bien plus fort que lui. Asclepia pencha la tête sur le côté, jouant du soleil sur le creux de son cou qui avait cette teinte moirée dont il parlait justement :

Je te rappelle ta terre natale ? ~

Le ton était langoureux, délicat, un peu emprunté, bref.

Tout ce à quoi on pourrait s'attendre de la part d'Asclepia. Qui laissa d'ailleurs un long moment de silence avant de rebondir sur les paroles de Tabralt, avec un ton cette fois un peu rêveur, qui n'était pas feint :

J'aimerais voir les lumières danser dans le ciel. Mais ton pays n'a pas l'air bien accueillant, je suis une oiselle fragile. Tu m'emènerais quand même les découvrir ?

Un coup, qui toucherait ou ne toucherait pas. A vrai dire, pour un oui, Asclepia serait prêt à beaucoup, beaucoup plus qu'il ne le laissait paraître. Une pause s'installa encore entre eux, le temps qu'Asclepia réfléchisse à la tête que pouvaient bien avoir ces lumières dans le ciel.

Je suis arrivée il y a quelques mois. Je n'ai pas encore vu grand chose. Mais fais attention à la meute barbare par delà les montagnes. Ils sentent le musc et la forêt, et gardent trois dieux : le rouge, le orange, et le jaune. Et surtout, ils attaquent les solitaires à vue.

Si Asclepia aimait jouer, il n'était pas non plus du genre à retenir ces informations qu'il estimait... Capitales à la survie.

Leurs frontières sont bien marquées. La meute plus au nord, les violets, qui n'ont pas l'air d'avoir de frontières, sont de vrais pigeons par contre.

Rires, demi-sourires et presque sourires.

C'était une réussite complète, et de voir le loup gris et violine se dérider emplissait Asclepia de joie. Une joie ambivalente : l'une, plus noire, d'avoir réussi à le faire parler un peu, se dérider malgré son jeu indélicat. Et l'autre, innocente, qui fait écho à tout ceux qui reçoivent un sourire d'autrui.

Et puis, le sujet de sa terre natale semblait dérider le grand loup gris. Asclepia réfléchit un moment. Son plumage était plus isolant qu'il n'y paraissait, mais au creux de l'hiver le froid se faisait vite sentir, et des jours de pèlerinage dans ces conditions ne l'enchantaient guère.

Mais, les lueurs du nord. Peut-être pourrait-il trouver de quoi se parer le cou et le corps, pour y survivre. Pour aller les voir. Et là, ça n'était pas un jeu, ça n'était pas un acte dans lequel il prenait la place d'un autre, non. Mais du coup, il ne pouvait pas mentir et jouer comme il l'avait fait avec le grand loup brun - il lui serait difficile, avec ce grand loup gris, de se retrouver quand ils se quitteraient. Habituellement, Asclepia ne prévoyait jamais vraiment de revoir les loups qu'il croisait. Allons, son attention ne pouvait ainsi se diviser entre les autres ! Mais là...

Si jamais tu y retournes, même brièvement, le voyage m'intéresse beaucoup.

Prenant ses aises, Asclepia s'allongea de tout son long, face au loup gris.

Ton chez-toi a l'air de te manquer - pourquoi l'as tu quitté ?

C'était peut-être indiscret.

Mais que voulez vous : Asclepia est curieux.

Oooh ! Il s'allongeait en face de lui ! Comme c'était mignon ! Asclepia avait presque envie d'étirer et étirer encore ses pattes pour venir effleurer le bout de ses griffes en une caresse indélicate. Mais non, non Asclepia tiens toi bien voyons ! Il est encore trop tôt. Bien trop tôt. Son heure viendrait, où il pourrait se rapprocher imperceptiblement, à chaque fois qu'il le verrait, pour glisser son museau dans son cou - et avant qu'il ne se rende compte de quelque chose, il lui serait acquis.

Doux rêve qui vendait la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Asclépia se doutait que ça ne se passerait pas ainsi - pour diverses raisons. Déjà, parce que le loup gris semblait vraiment très réticent - mais c'était ceux qu'il préférait. Ensuite, parce qu'il se sentait de moins en moins de jouer à ce jeu en poussant ses congénères dans leurs retranchements. Ca n'était qu'une pente qui s'adoucissait, et probablement jamais il ne serait un loup agréable à côtoyer.

Mais moins dangereux, peut-être.

Au moins, la question du loup gris était simple.

Parce que c'est des connards.

Comme moi. Ils l'avaient glissé dans ce moule qu'il épousait si parfaitement de ses formes délicates, de ses cils aguicheurs et de sa truffe curieuse. Oh, et puis, soyons honnêtes : Asclépia était curieux de voir ce que sa réponse allait provoquer chez son partenaire.

Et pour l'instant ça te plait ? Tu veux visiter avec moi ?

Peut-on encore plus pousser le bouchon ?

Asclepia se redressa d'un bond, électrisé. Il avait dit ouiiii ! Il s'approcha d'un pas et lui donna un petit coup de museau sur l'oreille pour l'encourager à se lever, franchissant la distance qui les séparait sans plus de considération.

On peut visiter les ruines ! Je les ai survolées en arrivant ici, mais je n'ai pas encore vu l'intérieur.

Il se dandinait comme un gosse à qui on vient d'offrir une sucette. Il ne pensait pas qu'il allait accepter, c'était trop cooool - il allait peut-être finir par réussir par en faire quelque chose, finalement. Il fit quelques pas autour du grand loup gris avec sa crête immaculée, et piailla avant de prendre la tête de leur petite escapade.

Je ne sais pas d'où ça vient, comme ruines. C'est probablement lié à l'histoire de leurs terres, mais je n'ai pas demandé encore. De toute façon ils sont tous trop occupés à refaire leurs terres qui on moisies sous leur grand parasol géant parce qu'ils avaient mis les dieux en colère, tout ça tout ça.

Il parlait beaucoup. Il n'avait pas grand chose de mieux à faire, après tout !