Souffle mortelle -Défi rp et pv avec Saqqa-

Spoiler:

J’avançais lentement, loin du camp, la tête basse, les oreilles couchées contre mon crâne. Ma journée n’avait pas été fructueuse. Je n’avais réussis qu’à me blesser davantage, mordant ma patte blessé dans un geste compulsif. Je n’avais réussis à rien avec ce que j’aimais alors que je travaillais sans relâche depuis plusieurs jours, dormant peu, poussant mon corps sans vraiment y faire attention. J’allais quand même voir Tawana, comprenant un petit peu plus chaque jour les émotions, mais j’avais encore beaucoup de mal à comprendre. C’était d’ailleurs pour cette raison que je prenais si peu soin de mon corps, ne comprenant pas vraiment l’intérêt, voulant simplement accomplir la tâche que je m’étais donné. Sauf que je n’avais pas réussis et les émotions enflait de plus en plus en moi.

Au bout de quelques jours de toute cette accumulation, j’avais décidé de m’éloigner du Castel, laissant un repas inachevé sur le sol. Le cœur et le corps lourd, je m’étais dirigé sans vraiment y penser vers la moère aux lianes, cherchant simplement un peu de calme, mon corps semblant beaucoup plus sensible aux stimulis comparé à d’habitude.

J’entrai dans ce lieu sans vraiment avoir conscience de l’étrange ambiance qui y régnait. Le bruit de bulle brisant à la surface me parurent lointain, l’odeur me semblait forte, très forte, mais j’y portai peu d’attention. J’avais l’impression d’avoir la tête qui tournait, le cœur battant avec force dans ma gorge et mon crâne. Je fis quelques pas chancelant avant de rejeter le peu de nourriture que j’avais réussi à ingurgité, un goût acre dans la gueule. Lorsque je relevai ma tête, j’eus la sensation que ma vision se brouillait au même moment ou une ombre fugace entra dans mon champ de vision. Je clignai des yeux plusieurs fois, reculant, tentant de comprendre qui se trouvait là, sans succès, ma vision trouble ne me permettant pas de voir.

Un rire me fit sursauter et je tombai douloureusement au sol. Je regardai autour de moi, geignant de douleur, tentant de trouver le propriétaire de ce son. Puis, mes yeux tombèrent sur une forme familière qui me fixait, me rendant mal à l’aise. Pendant un instant, fugace, j’eux la sensation que sa patte me touchais, provoquant des frissons dans tout mon corps. Son rire résonna de plus belle, me faisant relever les yeux sur lui, sur mon frère, Saqquarah.

-Tiens donc, le petit frère s’est réveillé. Bienvenue à toi Harmakhis. Je suis RAVI de te revoir. J’ai même une nouvelle à t’annoncer, commença t’il en me tournant autour, tout sourire.

Un frisson me parcourut de nouveau le corps en l’entendant. Ce n’était pas mon frère qui me parlait ainsi. Ce n’était pas du tout son style et puis, qu’avait-il à me dire? Où se cache le doux et gentil Saqquarah?

Je le vis s’approcher de moi d’une démarche qui m’était étrange et inconnu. Celui-ci me tournant autour comme un serpent, me regardant, me touchant. Des frissons parcouraient mon corps alors que mes poils se hérissaient. Instinctivement, je me relevai, relâchant la patte que je maltraitais inconsciemment. Je regardai mon frère un moment, tremblant, ne sachant pas comment réagir face à ce frère que je ne reconnaissais pas.

-Tu as peur Harmakhis? Tu sais bien que je ne te ferai rien. Pourquoi tu réagis comme ça?

Je secouai la tête, ne sachant pas quoi répondre. Il avait un sourire différent, mais je ne saurais nommé l’émotion dessus. Était-ce bon signe? Est-ce simplement ma vision un peu flou et tremblante qui m’empêche de comprendre ou se sentiment que ma tête se fait frapper contre le sol? Je n’arrive pas à savoir. Saqqarah rigole de nouveau, provoquant des frissons qui parcourent mon corps.

-Tu n’as pas envie de connaitre la nouvelle? Il rit, se moque, une lueur sérieuse dans le regard. Tu veux vraiment savoir?

-Oui.

Il s’approche de moi, me touchant presque.Je ne sais pas pourquoi, mais je sens les battements de mon cœur s’accélérer. Pourtant, même si le malaise se lit dans mon regard, il ne répond pas tout de suite, laissant un long moment de silence planer.

-Ortie et Fafnir sont mort.

La nouvelle me fige. Mes yeux s’ouvrent en grand. Comment? Ils sont mort… Non, ça ne pouvait pas être vrai. Après tout, les corps n’apparaissaient pas comme ça. Il fallait qu’ils soient malade pour mourir. Voyant mon incompréhension, l’hybride m’éclaira, s’approchant de moi au point de coller sa truffe contre la mienne. Je me figeai, le corps raidit alors que les oreilles du mâle se tournaient vers moi.

-J’ai tué Ortie et Fafnir. Tu sais pourquoi? Parce que tu m’y as poussé Harmakhis. Tu es le coupable dans tout ça.

Un cris s’échappa. Ce qu’il disait n,était pas vrai. Je n’avais jamais fait ça! J’ai rien fait! J’AI RIEN FAIT! Je ne comprenais pas. Qui était ce Saqqa? Ce n’était pas lui. Ça ne pouvait pas être lui. Je… Je ne comprenais pas. Comment aurait-il pu faire… ça à cause de moi?

-Tu sais, cher frère que tu seras exilé à cause de tes actes?

Il prend une brève pause, se détache de moi, rigole et me tourne autour. Je m’en rend à peine compte, figé.

-Tu vas perdre ta famille, tes amis. Tu vas tout perdre. As-tu pensé aux conséquences de ton œuvre? Bien sûr que non, parce que tu ne fais jamais rien. Tu es le sage et gentil Harmakhis.

-NON! C’EST PAS VRAI! J’ai… J’ai fais du mal à personne! Ce Ça ne peut pas être de ma faute!

Je n’eus qu’un ricanement en guise de réponse. Un ricanement qui me fit trembler, mon cœur et ma respiration s’accélérant. Je reculai d’un pas, secouant la tête. Je ne comprenais pas. Je n’avais pourtant rien fait! Et puis, quelle était cette sensation? Des larmes de tristesse semblaient vouloir couler, mais de la douleur, comme celle que je ressentais quand j’ai mal à mon corps étaient présent à la pensée que mon frère puisse tuer ma famille. C’est… douloureux et… j’ai envie de partir loin, très loin d’ici. Je veux… fuir. Est-ce cela la peur? Vouloir fi la situation en ayant l’impression que notre corps allait s’écrouler? Je ne voulais pourtant pas être seul!

Son rire m’enveloppa, violant, malsain, effrayant. Je sentais tout mon corps se fier alors que je tentais, sans grand succès de comprendre la situation. Mon cerveau n’arrivait pas à comprendre et mes émotions dansaient comme un véritable tourbillon prêt à tout éclater, prêt à tout détruire.

Les larmes coulèrent, brûlant mes yeux alors que les sombres paroles de ce frère se répétait sans arrêt dans ma tête. Au loin, je l’entendais marcher, je le sentais me coller, mais je n’arrivais pas à réagir. Aucun de mes muscles ne voulaient bouger alors que mon corps me criait de partir.

Mon regard dévia vers ce frère tueur, vers… lui, mes yeux le fuyant, seul chose qui arrivait à bouger. Ce frère qui m’accusait. Était-ce réellement de ma faute? L’avais-je vraiment poussé à… tuer? Je gémis alors que mes crocs s’enfonçaient dans la patte que j’avais miraculeusement réussit à approcher. Au point ou j’en étais, je n’arrivais plus à déterminer ce qui se passait, tant j’avais l’impression de ne pas être dans cette réalité. La douleur de savoir qu’IL avait fait une telle chose m’empêchait de comprendre réellement ce qui se passait.

Je lançai un cri alors que les émotions explosaient, que mes pattes me propulsaient vers… lui. Je ne compris que plus tard, lorsque mon corps heurta avec force le sol qu’il avait disparu, emportant avec lui son rire et ses paroles cruelle. Perdu, je le cherchai du regard, la respiration et les battements de mon cœur semblant allez toujours plus vite. Puis, j’éclatai en sanglot. Saqqarah ne pouvait pas avoir fait du mal à notre famille. Ça ne pouvait pas être vrai! IL apprenait à devenir Panseur, il ne pouvait pas faire du mal aux autres. Je n’y croyais pas. Je ne croyais pas que ce frère qui m’avais consolé et aider puisse être méchant.

Je me relevai maladroitement, titubant, la tête me tournant toujours plus. Je ne me sentais pas très bien. Je fis quelques pas chancelant, les larmes ruisselant, tombant sur le sol.Mon corps suivi peu de temps après alors que mes pleurs redoublèrent, résonnant dans le temple.

Non… Saqqa ne pouvait pas avoir fait cela. C’est impossible

Une voix familière me parvint, me demandant si j'allais bien si quelque'un m'avais blessé. Je ne réagis pas tout de suite, sous le choc. Était-ce un autre fantôme? Allait-il encore me faire du mal? Je n'avais rien fait! RIEN FAIT DU TOUT! Je fis quelques pas vers mon frère, chancelant, la tête me tournant toujours plus, la douleur iradiant dans mon corps. Ma patte me faisait mal, mais je m'en foutais, le volcan-colère en moi bouillonnant plus fort que la douleur et la tristesse.

-Non... ne pus-je m'empêcher de dire sans être réellement capable de réponse à ses questions.

Je n'étais sûr de rien. Comment pouvait-il me dire que c'était de ma faute et me demander si j'allais bien peu de temps après. Je ne comprenais pas! Qu'est-ce qui était vrai? Ça devait être un plan méchant. Non, c'est... Je trébuchai, perdu. Mes pensées aussi l'était. Saqqa ne pouvait pas avoir fait du mal à notre famille. c'était impossible. Pourtant, je n'en étais pas absolument certain, le méchant Saqqa avait peut-être raison? Je me relevai, dardant mes yeux mouillés sur mon frère, sur CE frère.

Édit dé

Puis je montrai les crocs avant de bondir dessus, griffes sortient. Je m'approchai à lui pendant une fraction de seconde, l'antaillant légèrement, trop faible, fatigué et surpris. Ce loup était solide! Il n'avait pas disparut quand je l'avais touché. Je me laissai mollement tomber sur le sol, pleurnichant, grognant, incertain de la réaction à avoir.

-Tu as tué Ortie et Fafnir! Co... Comment? Tu... Saqqa... Je... Tu... Mon...Monstre! Dis-je en empruntant un mot que j'avais déjà entendu, bafouillant, ne comprenant plus ce qui se passait.

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'PC - Lutte' :

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'PC - Réussite' :

Je me figeai en l'entendant, ayant du mal à comprendre son sarcasme, trop sonné mentalement pour réellement faire de lien. Je grognai légèrement en l'entendant, me mettant presque aussitôt à pleurer. Il allait faire quoi maintenant? Pourquoi il me mettait sur son dos? Je pouvais me rendre jusqu'à la limite du territoire tout seul. Peut-être après avoir dormis un peu et vomit de la bile. Je sentais mon estomac qui protestait, sans toutefois être trop douloureux, la chaleur de mon frère semblant le calmer un peu.

Je redressai légèrement la tête en l'entendant. Vocabulaire insultant? Lui des raisons de tuer? C'est vrai qu'il en avait pas, surtout pas notre fratrie et il se battait pas. Pourquoi il avait dit ça plus tôt alors? Je ne comprenais rien. Même, je réagis à peine lorsqu'il tomba et me protégea, mes yeux mouillés et un mal de tête pointant le bout de son nez m'empêchant de réagir correctement. Je restai planté là, un instant, le contact physique ne me dérangeant pas, au contraire, il me rassurait, me convaincant tranquillement que c'était bel et bien le vrai Saqqa. Mon gentil frère. Qui... s'insultait?

-Nonnnnnnnnnnnn. Je comprends pas ce que tu dis, mais t'es pas un enculé. C'était... l'auuuuuuuutre. Il... a disparut quand... trop d'émotions et je... lui ai sauté dessus.

Il me prendrait sans doute pour un... monstre, mais tant pis. Je n'aurai qu'à rester dans mon coin, comme d'habitude. Je le surveillerais de loin, mais j'étais de plus en plus convaincu que c'était le gentil Saqqa, le vrai. L'autre devait être un fantôme ou je sais pas quoi. Il était trop méchant.

-C'est... Je sais pas. Il te ressemblait... mais... disparut... Je...

Je plongeai ma tête dans son cou après une vague seconde d'hésitation, grommelant des paroles incompréhensible. Je le serrai un peu contre moi, tentant de faire un câlin très maladroit, manquant presque de tomber.

-Vais... pas bien...

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'PC - Réussite' :

Non, il ne comprenait pas. Je ne parlais pas de lui, mais du méchant, celui qui riait et qui m'accusais. Je tentai de lui répondre, mais je du m'y reprendre à deux fois avant que des mots compréhensible sorte.

-Pas toiiiiiii. Juste... Une... ombre. C'est... pas toi, mais il te... ressemblait. Je... Fantôme?

Il ne semblait pas comprendre et je n'arrivais pas à m'exprimer. Je me sentais... frustré, mais fatigué. J'avais envie de dormir, mais tenter de lui expliquer. Il y avait quelques choses qui se passait avec lui, mais je ne comprenais pas. J'allais lui demander, lorsqu'il se releva, répondant à mon commentaire. Je me figeai, lâchant un léger gémissement. C'est pas ce que je voulais dire. C'est pas.... Je lâchai un grognement, tournant ma tête sur le côté pour vomir avant de me relevai maladroitement, semblant saoul. Je l'écoutai avant de relever des yeux mouillés vers lui. Non... C'était pas un mauvais frère.

-J'ai jamais... C'est pas vrai... C'est... le truc ici... mauvais... Toi... gentil. T'es venu... Inquiet.

Je baissai la tête, titubant, lâchant un gémissement de douleur en relevant ma patte. Je me collai contre lui maladroitement, manquant de tomber. Je fermai les yeux un instant, tentant de calmer les battements douloureux dans ma tête.

-Je... Nonnnn. Pas tout seul. Me... Soigner...

Je poussai un faible soupir avant de poser ma tête contre son cou. J'avais hâte de dormir... De me reposer et de ne plus penser à... ça. Ce qui c'était passé...

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'PC - Réussite' :

Sa phrase me fit mal et j'eus l'envie irréprésible de me mordre la patte, même si je n'avais aucun équilibre. Je l'emmerdais alors que je tentais de m'exprimer. Est-ce queça valait vraiment la peine de continuer de lui répondre. Est-ce que ce qui c'est passé était vrai? Je ne comprenais plus rien et mon coeur battait lourdement partout dans mon corps. Je réagis à peine lorsqu'il parvint à me hisser sur lui, serrant les crocs, cherchant à respecter mon frère. Je l'emmerde de toute façon. Je ne sers qu'à l'emmerder. Je ne voulais pas ça. Mieux valait se taire et tenter de... rester immobile et silencieux? Sauf que...

-Pas Tawa...na. Toi... me... soigner.

Ce fut les seuls mots que je prononçai avant de me taire définitivement. Après tout, même si cet... événement ou ce... truc m'avais fait mal et faisait en sorte que je ne comprenais rien, je ne lui en voulais pas. Je voulais juste comprendre comment c'était possible, surtout que j'avais du mal à croire ce qui c'était passé. J'allais peut-être mieux comprendre plus tard, quand j'irai mieux?

Je n'ouvris les yeux que lorsqu'il me posa une question, prenant un temps infiniment long pour comprendre, pour assimiler et trouver des mots malgré ma difficultée à les prononcer.

-Je... Il y avait quelque chose là-bas... C'était... méchant... m'accusais... Il... te... ressemblait. J'ai eu... peur. En te voyant, pensais que c'était... revenu... et voulait... me tuer. Voulais pas...

Je reposai ma tête contre son dos, fermant de nouveau les yeux, sentant mes forces m'abandonner. J'avais puisé dans ce qu'il me restait, tentant de décrire ce qui c'était passé, mais les mots me manquait et je n'arrivais pas à bien les prononcer.