Mad World [ Défi RP/ Saqqarah ]

Plague à écrit :

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 Tawana, en 1500 mots, décidera d'aller aux Monts Célestes profiter d'une balade et d'une bonne bouffée d'oxygène. A toi de décrire ces paysages si différents des altitudes plus basses, ce temps au delà des nuages, sa faune et sa flore. Et puis, qui dit balade, dit aussi contemplation, non ? Qui sait où les pensées de Tawana la mèneront.

Le jour se lève sur le monde, les oiseaux chantent, le ciel est plus clair suite au changement de saison. La lycaon se réveille doucement, sa fille dormant contre son flanc, elle la regarde d'un regard de braise, bien sombre à l'heure actuel. Son cœur bat vite, car aujourd'hui elle enclenchera cette garde partagée, le temps que, pour elle, en elle, tout aille mieux. Qu'elle puisse l'élever correctement, comme elle le voudrait. Le soleil se lève timidement sur le Castel, il était l'heure. La mère louve laissa la petite se nourrir pour le reste de la journée, réprimant un grognement ne supportant plus cette proximité qui lui faisait hérisser l'échine, elle soupire doucement et prends son mal en patience. Une fois terminé, la petite était heureuse comme d'habitude, humeur que la louve lycaon ne partageait pas encore. Elle la tient par la peau du cou, son regard orangé zonant les environs en recherche d'une louve bleu, semblable à l'Alpha, semblable au Blue jay. Elle finit par voir une tignasse vert pistache, elle s'y dirige dans des trots réguliers. La voici proche d'elle, la mère de l'Alpha la regarde, passant ensuite son regard sur la petite fille. Elle avait compris. Tawana n'avait guère besoin de l'expliquer, mais une demande silencieuse se fit et une acceptation tout aussi silencieuse en réponse. La mère tachetée dépose la petite entre les pattes de la bleu, lui disant calmement de restée ici le temps qu'elle revienne. La démone féline ne comprenait pas, sa grand mère aurait pût la garder comme d'habitude, alors pourquoi ce changement soudain ? Malheureusement elle n'aura guère le temps de lui demander, que la louve tournera les talons à son enfant, et partira, ne faisant pas plus attention aux pleurs de la petite, à cette instant précis. Sans demander son reste, c'est vers la porte du Castel où elle se dirigeait. Une patte dehors, puis une autre. Elle traverse les terres saintes Etelkrus, le vent souffle, il est frais. Si le soleil c'était montré un peu ce matin, maintenant il n'en était rien. Le ciel était gris, comme son humeur ! Pour une fois le temps semblait partager ses états d'âmes. Elle trotte maintenant. Son cœur bat vite. La voilà qui presse le pas. Chaque pas lui semblait être une brûlure. Elle court à en perdre haleine. Trop d'émotions contradictoire. La voilà qui coupe à travers champs, les paysages défilant à une vitesse phénoménal. Là actuellement, elle voulait partir loin. Très loin même. Là où , elle espérait, que personne ne viendrait la chercher, elle avait ce besoin, de se retrouver seule. De faire le point sur les derniers événements, retrouver un bout de cohérence. La pluie ne tarderait pas à tomber non plus, mais elle s'en fichait Tawana, elle n'était pas en sucre, alors qu'importe qu'elle soit trempée jusqu'au os. Qu'importe qu'elle tombe malade. Oui, qu'importe. Elle court toujours, avant de s'arrêter et de reprendre son souffle, elle boit à une petite rivière pas loin. Elle observe les lieux. Elle trouvait cela beau mine de rien, le temps gris donnait une atmosphère un peu vieillotte, faisant ressortir des contraste que jamais, elle n'aurait remarquée en pleins soleil ! Elle marche tranquillement, il fallait qu'elle mange, elle savait qu'il était l'heure car son organisme était réglé comme une horloge. Elle aperçoit un bon gros lapin blanc. La voici qui chasse. Après une bonne course poursuite, elle finit par attraper ce lagomorphe, qu'elle avait épuisé pour ensuite lui sectionner la trachée d'un coup net et précis, évitant toute forme de souffrance. Elle mange jusqu'à plus faim, et laissera les restes pour les charognards, maintenant elle reprends sa route. Une goutte, elle sent sur son museau, puis sur le bas de son dos. Cela ne l'inquiète pas plus que cela, car elle avait réussit à être arrivée au Mont Célestes, elle s'arrêtera ici. Voici que ses yeux détaille l'endroit, et clairement elle préférait ce paysage brutes, aux pointes qui transperçaient le ciel, à force d'être venue de nombreuse fois par ici, elle se sentait bien. Les arbres sont grand, elle vient de le remarquer, la brume se lève, elle n'était pas épaisse à certain endroit, et la panseuse pouvait voir le sentier en bas, pourquoi ne pas y descendre tiens ? Elle fronce les sourcils et descend la paroisse rocheuse, prenant garde à ne pas se faire mal. Enfin sa ne risquait plus, car elle avait les cheveux court maintenant, coupé à l'aide d'Holly, et pouvait profiter un maximum de sa vue de ses deux yeux. Pattes à terre, elle suit le petit chemin tracé naturellement. Elle trotte. Son épaulière en plume de vautours suivait le même mouvement. Sa queue en panache balance doucement, oreilles dressées, comme aux aguets du moindre bruit qui pourrait troubler sa réflexion. Elle contourne les arbres ; saute les haie et les buissons, elle observe cette endroit encore et encore. Elle voit des fleurs que jamais elle n'avait vu ailleurs, la panseuse s'approche et la regarde, de yeux sans expression. Elle était bleu cette fleur, comme les yeux de sa fille. Fille qu'elle avait laissée au Castel au lieu de l'emmener avec elle. Fille qui ne comprenait pas sa Mère. Elle souffle bruyamment avant de reprendre son chemin, là où la brume est plus épaisse, elle s'y enfonce, elle s'y sent bien. Son esprit était pareille alors quel différence ? Elle marche dans de l'eau, elle le sait, ses pattes sont mouillé. Elle foule la terre, la pluie tombe doucement, le vent souffle à nouveau. Là elle voit un rocher, elle s'approche, monte dessus et s'y assoit. Droite comme un piquet, l'Impératrice réfléchit. L'eau l'inonde, roulant sur l'épaulière épaisse, ses cheveux court plongeant. Ce regard fixant un vide. Elle réfléchit. Elle avait changée Tawana, elle le savait, celui qu'elle avait été, était bien loin maintenant. Que devait-elle faire maintenant ? Prendre soin de sa fille ? C'était tellement compliqué. En elle, elle voyait son père, pourtant au fond d'elle, elle savait que sa fille n'était pas lui. Pourquoi l'avait-elle gardée si c'était pour la faire souffrir ainsi ? Elle se le demande. Quand elle avait réfléchit à la question ( certainement pas assez ), elle était sûre d'elle. Sûre de pouvoir assumer. Sûre de pouvoir en prendre soin. Mais regardez le résultat. Elle secoue sa tête doucement, la pluie tombe plus fort encore sur le Monde. Les yeux froid de l'Impératrice regarde autour d'elle, la brume se dissipe doucement, pas assez pour voir complètement ce qui se trouvait devant elle, mais assez pour apercevoir une sorte de crevasse. Une crevasse qui donnait sur un autre endroit. Pas la plage comme la dernière fois, où elle avait vu Cendres. Elle descend de son rocher et s'approche de la crevasse. Oui, elle était attirée par cet endroit bien étrange et un peu sombre, ne savant pas sur quoi il pourrait déboucher. Tawana elle, avait juste envie de s'y engouffrer, elle avait déjà goûtée et fait face au Danger, alors que peut-il lui arriver de pire à part la Mort ? Trop dans sa réflexion pour s'en soucier réellement. Elle entre dans la crevasse, elle s'y glisse sans mal, car elle était fine, ses longues pattes foulent le sol herbeux humide. Que voit-elle ? Une partie de forêt qui semblait être coupé de son autre moitié. Si seule et sombre, comme elle. Elle s'approche, la tête haute. Elle n'était plus la louve qui marchait tête basse, proche du sol, elle soutiendrait n'importe quel regard qui oserait se poser sur elle. Elle avance de pas lent, des arbres son présent ici aussi. Sinistre. Plus loin encore, il y avait des rochers, qui formaient presque un Trône. Un rictus sardonique orne le visage d'habitude si doux de la louve, parfois la Nature faisait de drôle de chose ! Elle s'avance encore, la brume étant présente ici. En tout cas, elle avait trouver son endroit à Elle. Ici serait son refuge, son havre de Paix. L'Impératrice marche droit devant elle. L'Impératrice monte les marches que lui proposait Mère Nature. L'Impératrice s'assoit sur son Trône de Pierre. Elle fixe l'horizon qui se profilait devant elle. Elle réfléchit encore sous la pluie battante. Une succession d'émotions contraire s'entrechoquent en elle. Tantôt elle avait envie de tout détruire, tantôt elle voulait être celle qui Aime. Elle aimait sa fille, mais la détestait en même temps. Elle avait mal d'avoir perdu son fils, mais elle était heureuse qu'un autre de Lui n'est survécu. Elle était étrange Tawana. Elle souffle doucement. Elle arrête de penser un instant, elle ferme les yeux laissant la pluie tomber. Écouter simplement les sons de la Nature. Trouver l'apaisement. Non, elle ne pouvait devenir ce genre de personne. Elle s'y refusait catégoriquement, elle n'avait pas travaillée si dur pour ensuite toute détruire. Elle n'avait pas gardée cette enfant pour ensuite l'abandonner. Elle avait fait la leçon à Silent Mary, maintenant elle devait appliquer les siennes. Oui elle y arrivera. Elle est forte Tawana. Elle est Etelkrus Tawana. Tawana se fait une place dans ce Monde Fou. [1592 mots]

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'PC - Réussite' :

Elle était belle Tawana sous la pluie, sa nouvelle coupe lui allait plutôt bien. Le reptilien l’observait avec calme, il avait la sensation qu’ils avaient échangés leur personnalité. Lui était plein d’entrain, de vie et de joie, alors qu’elle était distante froide et sur la défensive, comme lui avant. Elle souffrait, comme lui avant… Elle avait mal d’un mal qui corrompt et ronge l’âme, jusqu’à ce qu’on étouffe et se noie, disparaissant sous les noirceurs. Il ne voulait pas de sa pour sa collègue, il tenait énormément à elle, peut être qu’elle était encore en colère contre lui. Mais Saqqarah voulait être là pour elle, peut importe ce qu’il se prendrait en retour. Il n’en avait rien à faire. En l’écoutant il leva la truffe vers le ciel.

La pluie tombant sur son œil et dégoulinant sur son foulard. Il remuait lentement la queue avant d’ouvrir la gueule pour sentir l’eau sur sa langue puis descendre dans sa gorge avant de claquer ses machoires. Un bruit sec et froid, puis il reposa ses yeux sur la louve avant de lui sourire.

« Je me porte bien. »

Oui, il se portait bien, très bien même. Il resta à sa place, sur ses pattes arrières, ses pattes avant posées devant elle. Il hésitait un peu au fond. Devait-il lui dire ce qu’il n’avait pas pu dire ce jour là quand elle lui avait crier dessus ? Il prit une inspiration. Avant de retirer ses pattes de sur le trône de la louve, et de s’asseoir devant elle en contre bas, rabattant sa queue sur ses pattes.

« Merci Tawana, de m’avoir déclaré mort. Ça m’a sauvé la vie… Tu m’as sauvé la vie. A bien des niveaux. »

Lui dit-il calmement avec beaucoup de sérieux, sa voix se faisant douce, amicale, franche, sincère. Il était tout à fait honnête avec elle. La fixant de son œil unique. Il rabattit sa queue sur ses pattes. Il n’était pas mal à l’aise avec elle. Quelque pat au fond, il voyait encore son mentor. Un individu sur lequel il pouvait s’appuyer, et avec lequel il voulait être franc, même si cela pouvait mettre en colère, ou faire reculer, ou briser leur amitié. Peut être même que cette amitié était enterrée. Mais si c’était le cas il gratterait jusqu’à la sortir de terre. Il ne laisserait pas tomber Tawana, peut importe les erreurs et les embuches.

Il n’avait pas répondu à ses questions non plus. Il se sentait désormais capable de le faire, même si ça ne l’intéressait peut être pas. Elle était peut être passé à autre chose. Mais lui, il voulait lui répondre. C’était égoïste de vouloir parler parce qu’il le voulait alors qu’elle désirait peut être qu’il s’en aille et ne la dérange plus jamais.

« Et je ne t’ai jamais répondu mais, oui, je suis sûr que c’est une personne comme toi que j’aime. Enfin je ne t’aime pas comme la louve de ma vie avec qui je veux fonder une famille. Mais je t’aime comme ma mentor et ma confidente, peut être aussi un peu comme une sœur… »

Commença-t-il pour qu’il n’y ai pas d’ambiguité avant de prendre une grande inspiration. Ouvrant la gueule.

« Et je peux dire que je t’aime même après tout ça parce que je suis ultra heureux de t’avoir rencontré et d'avoir été ton élève et que je suis terriblement heureux d’être en vie et que du coup le reste j’en ai rien à foutre ! Je t’aime comme tu es, et je sais très bien que la vie est une pétasse et qu’on en a chier tout les deux ! »

Gueula-t-il comme pour que toute la forêt l’entende avant de fermer l’œil.

« Fin de mes arguments. »

Termina-t-il avant de s’incliner.

« Pardon de vous avoir déranger votre grâce, je vous laisse à votre pluie »

Lui dit-il en pointant les oreilles vers elle. Attendant qu'elle le chasse.

La lycaon tourne en rond, comme un lion en cage. La pluie est plus fine, mais ne cesse d'inonder le Monde. Les crocs blanc se dévoile doucement. Elle était en colère contre elle et tout le monde, trop de frustration dans ce corps si sain d'habitude. Cela faisait bien longtemps que la panseuse n'avait pas ressentit tel émotion, elle ne savait plus où elle en était, elle ne savait plus quoi faire, elle le craignait. Le vent frais souffle doucement, mais ses oreilles perçoivent, les bruits de pas se dirigeant vers elle. L'ancien maître s'arrête, fixant un point invisible devant elle. Les paroles fusent, elle y accorde encore assez d'importance pour pivoter l'une de ses oreilles vers le reptile.

Elle avait oubliée à ce moment précis, que son élève pouvait ressentir le mal être des autres. Finalement il était dans le même état qu'elle à quelques douleurs près. Chaque battement d'ailes que Tawana pouvait entendre, lui donnait des sueurs froide, une peur sans nom, lui torturant l'esprit et nouant son estomac. Le reptile faisait des efforts pour apprécier l'enfant de celui qui a voulut le tuer, sur une perception totalement faussé. Effort que la mère louve ne faisait pas encore, elle, n'en avait pas la force. Même si elle ne fût pas celle qui avait reçu coups de crocs et une descente en terres abandonnées, elle avait quand même une idée, sur ce simple constat le rythme cardiaque ralentit.

Le visage peinturé de rouge se tourne lentement vers le membre de sa meute. Le regard toujours sans aucune lumière, elle le fixe. Un sursaut la traverse quand une patte pousse simplement une mèche imbibée d'eau. Elle recule instinctivement. Il aimerait l'aider, mais ne savait pas comment s'y prendre, et, elle non plus ne savait pas comment faire. Ici, elle ne cherchait pas l'aide du Panseur, mais l'aide d'un ami.

Un ami qui ne lui ferait pas de mal.
Un ami qui trouvera les mots juste.
Un ami qui écoute.
Tout ce qu'elle n'était plus, maintenant.

Elle ne l'interrompt pas. Elle ne savait pas quoi dire, et sûrement dirait-elle des choses insensées ou beaucoup trop extrême. Voilà que maintenant, le fils de Reaper l'emmenait des mois en arrière, elle qui était lui, récoltant de la boue pour ses soins. Elle était si simple à ce moment là, si confiant en les autres. Les souvenirs reviennent par millier, ils sont doux, et apaise un peu la conscience de la femelle cornu. Elle lui avait appris à aimer les autres, car il ne pouvait aimer sans souffrir ou faire souffrir, cela à toujours été ainsi, et il devait faire avec. Aujourd'hui c'est elle qui devait réapprendre à aimer, en ce mettant en tête qu'elle souffrira encore et encore, jusqu'à ce qu'elle rende l'âme, c'était dur, mais la plus belle chose en ce monde était l'Amour.

Si il est vrai qu'il a commis un crime, le mal rattrape toujours celui qui la propagé.

Ses yeux s'écarquillent. Elle était stupéfaite que son élève ce souvienne de cette phrase en particulier. La Rage qui voulait tout détruire, ce retrouve alors annihilé, à l'entente de cette simple phrase. Un frisson lui parcourant l'échine. C'est avec ce ressentit, qu'elle comprenait, que ces mots étaient fort et véridique. Shinkaku avait commis le Mal, et celui-ci la rattrapé alors qu'il tentait de fuir. Les yeux reprennent vie, elles sont luisante. Elle secoue la tête doucement

« _ Tu n'es pas piètre Panseur. De toute manière, ce n'était pas d'un Panseur dont j'avais le plus besoin.. » La voix ici, est douce, comme au premier jour. Oui, Tawana ne savait pas rester en colère très longtemps, et encore moins quand on lui ressortait ses propres paroles qu'elle pensait perdu dans le Temps. « _ Ne te compare pas à moi, il n'y a aucun besoin. Tu es formidable, et je t'aime comme tu es. »

Elle n'eut pas le temps de dire autre chose, qu'elle sent une chaleur sur elle. Le geste est doux et bienveillant. Ô jamais, elle n'aurait pensée un jour, recevoir ce qu'elle réclamait tant il fût un temps de la part du reptile arrogant. L'étreinte est réconfortante, les paroles suivent le même rythme.

Louve forte à l'esprit bienveillant.
Louve mère à l'esprit torturée.
Louve panseuse au grand cœur.

Cette fois-ci elle ne repousse pas. Comment le pourrait-elle ? Elle était épuisée de se battre, elle se laissait simplement aller au torse puissant, qui lui servirait d'appui, ce même torse qui ressentira les larmes couler. Des larmes de douleurs et de joie à la fois.

La joie d'être comprise.