Les dragons noirs ✡ Justice

Aller en bas 
AuteurMessage
Daisy
» Indispensable
Daisy

Féminin » Nombre de messages : 4870
» Age : 29
» PUF : Auberjin
» Date d'inscription : 09/09/2017
» Personnages : Les dragons noirs ✡ Justice Dez
✡️ Désastre
Panseur Etelkrus.
13ans. Célibataire.
Spécialité Archimage, +1PV/dé soin.
Aura du Héros.

Devient Quetzalcóatl.
Lien spécial avec Serpent.
Aura rouge si émotions fortes.
Comprends les poules.
En situation critique : Le Docteur et Tatouage magique.


Agathe
Solitaire pure et dure.
12ans. Célibataire.
Sac à dos magique.
Pierres différentes chaque jour.
Pas de malus0PV.
Vois et parle aux morts en Automne.
Cursed!unicorn.


☀️ Marty
Solitaire quart Nakhu.
3ans. Célibataire.
Zig&Zag, kayus magiques
Punkto!coke : +2AGI -1ING en situation critique


» Feuille de perso'
» Points: 3090

Les dragons noirs ✡ Justice Empty
MessageSujet: Les dragons noirs ✡ Justice   Les dragons noirs ✡ Justice EmptyMar 14 Juil 2020, 18:49

Les dragons noirs

ft. Justice

Été 2020.
1an et demi.




Penchée au-dessus de ce livre, elle est lourde sa tête, à Désastre. Il ressent la tension qui naît dans sa nuque, s'empare de ses cervicales, sans que pourtant il ne songe à changer de position, acceptant l'inconfort d'un d'accord trop existant.
Il ausculte les écrits, s'y concentre et oubli. Tout est lu, tout est enregistré, tout est compris, de ce regard las et fatigué. Celui qui pèse, rend terne tout le visage. En avait-il était autrement à un seul moment de sa piètre existence ? Il sait que oui, d'une durée aussi fugace que la vie de certains insectes. Pourtant... Pourtant il se refuse d'y repenser, car ces moments peuvent être joins au Mal qu'il ne comprend toujours pas car il ne trouva personne pour le désamorcer en lui. Il ne cherche non plus aide auprès de lui même, car ce n'est pas ce Mal là qu'il cherche là entre les pages, où il retient son souffle à chaque fois qu'il en tourne une dans un silence trop absolu, dans l'incertitude de ce qu'il trouvera ensuite.

Il ne connaît pas, tout ça.
Du moins pas très bien.

Il s'était fié à l'enseignement de son mentor et avait cru trouver spécialité dans les plaies, dans ces blessures du corps qui se montrent et se comprennent du premier regard. Il suffisait d'un œil pour savoir, pour nettoyer le sang, pour suturer une plaie ou réparer une fracture. Il était bon, pour ça. Peut-être était-il même devenu modeste référence en ce domaine, car c'est à lui que se fiait davantage les Épées quand de patouilles ou d’entraînements on venait chercher quelques soins à ses côtés.
Et il aurait toujours appliqué ce même devoir, que de recoudre les plaies. Il l'aurait fait sans jamais se lasser de ses pattes dans le sang des autres, de la gestion de la douleur qu'il proposait et que si bien il connaissait.
Il s'était imposé à lui d'autres choses, pourtant. Des choses nouvelles, par elles.
Voilà que c'est aux maux de l'esprit qu'aujourd'hui il s'intéressait.
Ceux qui se font brume dans l'esprit.
Ceux qu'il ne comprend pas, lui qui en a si peu, d'esprit.

Il a besoin d'un livre, pour qu'on lui explique. Il cherche réponse à ses questions, il sait qu'il les trouvera ici.
Il veut savoir placer des mots sur ce qu'elles ont. Elles sont ses patientes et il doit les aider, les voir ainsi tient loin le Mal et les place ailleurs, car le devoir protège.

Ainsi l'adolescent dressé s'autorise le droit du savoir, et face aux maux qu'il apprend pourtant ne pose mots sur les lézardes de son édifice. Il ne pense pas à ce qui l'habite, il ne peut pas le soupçonner. Il le constate seulement, chez ces autres dont il prend soin.
Holly, Anette.
Dépression, non, plutôt déprime ; stress qui est épilepsie.
Trouble mental, trouble neurologique.
Il fait face aux maladies invisibles qui ne s'attrape pas d'un virus ou d'une bactérie.

Il y a quelque chose d'effrayant, dans la découverte de ces ennemis contre qui on ne lutte que par la force de son esprit.
Il y a quelque chose de malaisant.
Au fond et il ne sait pourquoi, il ne sent plus si bien que ça, si bien il s'est déjà senti.
Peut-être parce que s'il ne l'avait souhaité, si précédemment à cette pensée, il est maintenant obligé de faire face à ces peurs qu'il associe à ces mêmes maux invisibles.
Avec ses phobies et ses manies, était-il névrotique ou psychotique.
Ou n'était-ce que la déprime, venue de naissance.


Pepper fit de lui quelqu'un d'infaillible, ainsi ressentait-il les mots qu'elle pouvait avoir à son égard.
Il sait qu'il n'a rien.

Pourtant tu penses souvent aux peurs, toi qui te tétanise là où tu ne devrais te figer.

A celle du Mal, tout d'abord. C'est celle d'aujourd'hui et celle de demain, celle qui reste et que personne ne peut l'aider à combattre, parce qu'on ne sait pas à quel point il est terrifié face à elle et qu'elle détermine bien trop de ses choix. Parce qu'il n'y a pas de père et plus de modèle masculin, pour l'aider à appréhender la houleuse adolescence qui s'associe avec la peur de commettre un acte irréparable qu'il ne comprend pas et qui l'effraie. A tort, qu'il associa à une chose qui se produit quand on apprécie ; désormais il ne se tient plus près de ceux qu'il pensa amies, pour ne jamais risquer de les blesser.
A celle de la douleur, ensuite. Elle qui l'éloigna de celle qui lui donna naissance par la déception que cela incomba. Parce qu'il ne pu se résoudre à se battre, tenaillé par cette angoisse terrible. Parce qu'il ne fut plus à la hauteur de toute son éducation. C'est pourtant grâce à elle qui monta en esquive, qu'il devient si agile tout en restant aussi fort.
A celle de la maladie, enfin. A ce jour encore lui restait en trace. Il ne s'occupait jamais, de ce qui pouvait contaminer. Il n'était jamais à l'aise, quand on éternuait ou que l'on toussait, là, à côté de lui. Il n'aimait pas ça, et sentait monter angoisse et agacement quand sur lui trouvait place un regard fiévreux.

Il referme son livre, redresse sa tête pour regarder ailleurs. Un point indéfini, quelque part droit devant lui, quelque chose qui le rend imperturbable dans sa contemplation.

Quand s'évoque en lui ses phobies, il pense aux Monts Célestes et au corps qui tombe. Il pense à l'éclair de Kiro qui masque celui-ci. Il pense à l'unique sourire de Pepper, obtenu à la fin d'un combat et qui efface tout mauvais souvenir.
Mais toujours, en premier...
Les Monts Célestes.

Désastre ne se rend pas bien compte de ses pattes qui maintenant le porte ailleurs. Il a finit sa journée, déroulée comme une horloge son planning sans y prendre de retard. Tout est si bien pensé, tout est si bien réglé...
Il aurait dû aller dormir, maintenant, trouver place au fond de sa grotte, la sienne maintenant qu'il avait quitté celle où dormait Pepper. Ou plutôt, celle qu'elle lui avait ordonné de quitter pour qu'il trouve dans l'indépendance de l'adolescence son propre endroit.
Il avait été là où toujours il se fut installé. Dans les tréfonds du Castel, où toujours attendaient Serpent et Sourire.
Cette absence de ce soir, ils seraient donc les seul à la remarquer.

C'est sans un mot pour personne qu'il s'aventure sur un chemin emprunté en étant encore enfant, là où ses longues foulées puissantes prennent placent sur les petits pas des pattes fragiles, ceux qui encore marchaient derrière la Grosse Bamboo.
Aujourd'hui, c'est seul qu'il s'y rendait. Sans personne à ses côtés, sans personne pour le saisir et le suivre tant il n'y avait plus autour de lui que cette bulle de solitude.

En seul témoin, cette lune si haute placée.

Elle qui nimbe le gris et le noir du pelage de tout son argent, qui ne laisse avancer dans la nuit un point jaune de glowstick comme une luciole.
Jusqu'où iras-tu, Désastre ?
Face à cette nuit qui de plus en plus se fait pénombre, il outrepasse les frontières Etelkrus pour ne plus être que loup face au monde immense.
Là où il y a beaucoup de choses à faire, lui dira-t-on il y a si longtemps que c'est à peine si ce moment avait encore place dans sa mémoire.

Il escalade les roches et se hisse toujours plus haut, à ce moment précis il cherche le voyage plus que le sommet.
Il ne va là où déjà on l'emmena, c'est encore plus haut qu'il se rend.
Il se laisse porter sans réfléchir, comme s'il était passé en pilotage automatique.
Le conducteur se veut être son instinct, ou peut-être son histoire. Il avance le long des falaises abruptes sans un regard pour ce Castel réduit à un pic de roches parmi d'autres.
Lui, qui va dans un endroit comme inscrit dans ses gênes.
Là où la roche ne porte plus les stigmates des griffes et les traces de deux sangs ennemis, érodée par le temps et lavée par l'orage, mais qui accueillis pourtant il y a son âge additionné au temps d'une gestation refoulée le combat de ses deux mères.

C'est ici qu'il prit essence.

Il sent en lui la force de cet endroit alors qu'il s'y avance jusqu'à son centre. Il n'avait d'ennemis à retrouver, du moins ne le pensait-il pas.

Au fond...

Il a fermé les yeux pour inspirer profondément.
Lorsqu'il les rouvrit... Il dansait autour de lui les ombres maigres et acérées.

Au fond n'était-ce pas pour les Dragons Noirs, que tu étais venu jusqu'ici ?

Il rattrape ses cauchemars, maintenant les confronte. Il n'est pas comme la Grosse Bamboo. Il réfléchit. Il ne tombera pas.
Il trouvera victoire, au fond il croit qu'il a besoin de ça pour ne plus songer aux dragons noirs qui souvent lui reviennent en mémoire. A ceux qu'ils avaient déjà évoqués devant d'autres, à ceux qu'aujourd'hui il possédait pour lui.

Ils l'entourent, parfait est leur cercle. Il sait que s'il tourne la tête, il en trouvera dans son dos.
Encerclé, il n'a pas peur.
Il sait qu'aujourd'hui il ne mourra pas. Il est jeune, autant qu'il est fort. Il est fait pour d'autres menaces, formaté pour assurer des victoires.
Le nombre leur confère force.

Ses babines se lèvent, dévoilent ses crocs dans cette unique façon de sourire qu'il est foutu d'afficher. Comme s'il n'y avait qu'au travers de la violence, qu'il en était capable.

Celle qu'il déclenche, de son corps félin qui d'un pas ondule en avant.
Ce mouvement, qui amène les leurs.

Ensemble ils fondent sur lui, ils sont cohésion et il est solitude.

Il se plie au sol, plonge sur ses antérieurs et courbe son dos pour laisser passer au-dessus de lui celui qui vient sur sa droite, laisse son bond se finir contre celui d'un autre congénère. Ensemble ils roulent sur le sol et emmêlent leurs trop longs corps ; déjà son attention n'est plus pour eux et sur les autres il veille maintenant. Ils reviendront à la charge, il le sait.
Chaque seconde gagnée sur un lui en confère une pour agir sur un autre, il synchronise ses mouvements aux leurs.
C'est une danse de fines lames qui se jouent autour de ses oreilles, il entend claquer leur crocs si près de lui quand encore il esquive, tort son corps.

Disciple de Kiro, ici tu brilles.
Adrénaline dans ton corps se déverse,
Tu sens cette force qui te traverse.


Et face aux yeux filaments il ne prend peur, gonfle son échine et ne sursaute quand alors une morsure l'atteint. Il se retourne et il mord, encore plus fort. Il saisit à l'encolure et dérobe ses postérieurs, ses babines se retroussent et froncent son visage.
Ce n'est pas la colère, pourtant, qui se fige sur celui-ci.
Il n'y a rien pour venir perturber cet air égaré, alors que de la même volonté que lorsqu'il applique son devoir il est alors saisi.

Les Dragons Noirs ne pouvaient encore être une menace. Ils ne prendraient plus l'un des siens.
Dans ce dogme qu'il s'impose, il tombe sous ses griffes et sa gueule refermée le premier des leurs.

Il saigne, Désastre. A ses pattes une vie s'enlève et l'assaut reprend.
Les voilà plus rapide. Il affute sa stratégie et se confronte à leur intelligence. Car ils le sont, intelligents.
Des prédateurs supérieurs dont il apprenait à se méfier, ne leur laissant de marge que ce qu'il lui fallait pour lui aussi jeter en avant sa gueule et les attraper du bout de ses canines. Ils fondent sur lui et il mord, encore, encore.
Pourtant en même temps, finisse par le frapper.

Il bascule sur le sol, d'un spasme qui le saisit se redresse sur ses quatre pattes.
La queue est haute, ébouriffée.
Dans les yeux la lueur déterminée de celui qui ne lâchera rien.
Alors il reprend l'échange, l'initie cette fois-ci. Il passe entre eux, rapide et agile il n'y laisse que quelques poils et enfin sort de ce cercle qu'ils veulent fatidique, celui qu'à chaque fois ils souhaitent sur lui refermer.

Il est conscient de ses limites, il connaît ses compétences.
Une bonne conscience, sans doute, lui aurait hurlé de fuir et pourtant il reste là. Il ne porte un regard pour les chemins qui se courbent sur les flancs, ceux qu'il aurait pu emprunter.
Il ne fuirait pas, il ne se cacherait plus.
Il était capable de plus que ce louveteau qui avait été amené à les affronter de loin, ces dragons noirs. Qui dans son dos avait senti leur souffle, presque leurs crocs sur lui se refermer.

Un an de plus.
Ce fut le temps nécessaire, pour qu'enfin ils le mordent.

Un grognement qui s'étouffe dans sa gorge quand un saisit une patte et touche à son équilibre. Des yeux qui s'ouvrent, quand un autre de plein fouet percute son flanc.
Il est déstabilisé. Ça y est.
Le voilà au sol.

Ne monte pas ton ventre, Désastre.
C'est la première chose qu'il te fut apprise.


Ses pattes au-dessus de lui se tendent et percutent le dragon noir qui pensa trouver sa fin. Elles appuient contre lui, il force sur ses muscles et d'un coup les tend. Il l'envoie valser, loin. Loin...
Il se relève, d'un seul bond.
Toujours prêt, bien que blessé. Il y a son sang qui se déverse et en goutte à goutte tombe sur le sol, flot léger mais régulier qui à l'usure finira par l'avoir.

Une attaque, une bourrade.
Un corps qui se meurtris et d'autres qui essuient quelques piqûres.

Le loup s’essouffle...
Il ne doit plus le rester.

C'est pourquoi il recule d'un pas, Désastre. A nouveau on le pensa astreint à une position unique, à une impossibilité de leur échapper mais pourtant...
Il ne lui en faut qu'un, oui, qu'un seul de ces pas... pour que le vide le happe, laissant derrière lui les dernières traces de lui et ces mustyls qui ne bougent plus, peut-être surpris, peut-être frustré de cette proie qui échappe à leur gueule affamée.
Au-dessus de lui, il regarde ce ciel qui se déforme.
Avec précision aujourd'hui, il serait capable de décrire la façon dont il se courbe en même temps que la chute et comment les étoiles se parent des mêmes traînés que les filantes.
Mais il ne deviendra pas un corps qui chute dans les montagnes.
Il ferme les yeux. Derrière la paupière, le jaune brille si fort.
Il est celui qui vole au-dessus du sommet.

Du haut de son dos, entre ses omoplates, les ailes rouges s'étendent et les plumes s'ouvrent, elle viennent capter le vent et freinent d'un coup la chute. Un appel d'air, soudain, de la hauteur qu'on récupère.
Encore elles s’agrandissent, il en naît au bas une seconde paire. A la couleur du sang, celui du cuivre s'ajoute et elle pare le corps monochrome de ces touches visibles.
Les poils se dressent et se font écailles, s'assemblent avant que ne s'allonge le corps pour devenir grand serpent de gris et de blanc, aux plumes si contrastées.

Il n'est plus qu'un monstre qui remonte sa pente, maintenant.
De quelques battements, se retrouvent face aux dragons noirs.

Il leur fait fasse, Quetzalcóatl poussé à son paroxysme, bercé par la rage du combat et de longs préliminaires ardents et véhéments.
Il courbe le corps longiligne, les observes de cette vision plus mauvaise. Ce ne sont que des tâches sombres que soulignent d'un contour argenté la lune.
Un sifflement, qui se joint à ceux des dragons noirs. C'est un combat de mythiques qui désormais se jouera.
Et de stratégie il passe à carnage.

Les crochets sont plus forts que ses crocs et s'écrasent dans les dos. Il happe ceux qui fuient, dispersent d'un corps qui s'étend et s'enroule. Il est bête folle et incontrôlable, il ne retient aucun mouvement de ce corps que désormais il maîtrise, tant il se sera avec lui entraîné.
Il n'a peur de toucher personne car personne n'est là pour le voir.
Enfin...
Enfin, il est libre.
La réflexion n'est plus et lui vient les instinct qu'il efface sous le couvert du visage neutre, quand palpite parfois le corps et que l'envie de mordre et saisissante. Quand il doit contenir l'agacement, pour ne pas commettre le premier interdit.
Celui de ne jamais toucher à membre de sa meute.

Il trouve apaisement dans l'agressivité du Serpent à Plumes.
Il libère dans ses coups les hurlements qu'il refoula, les pleurs qu'il n'eut jamais, les désirs qu'il réprima.

Il laisse exploser ces émotions gardées en pack, libère ce trop plein qui pourrit en lui.
Quelque part la paix, quand retombe le silence et que dorment tous les dragons Noirs.

Serpent à Plumes ne reste ainsi, épuisé il s'écroule. Il se résorbe et le revoilà loup, recroquevillé dans le sang et sur la roche froide qui apporte soulagement aux plaies qui se dessinent sur son corps.
Il a mal mais ne se plaint pas.
Il lui faut seulement un moment. Il lui faut juste trouver un peu de repos.
Juste un peu.
De quoi laisser la nuit passer et lui venir le tout début du crépuscule.
De quoi se surprendre, d'avoir dormi.
Hagard et perdu, il rouvre ses yeux.
Et dans sa respiration qui traîne et qui peine, il se relève, Désastre.

Le soldat est vaillant, il se dit avoir déjà eu plus mal.
Il se fait pourtant panseur, regagne le devoir qui le saisit face à chaque plaie. D'une bille d'argile et de plantes, il soulage sa douleur. De la mousse et du miel, il éponge et désinfecte le sang qui coule sur ses flancs.
Devoir mécanique, nécessité de survivre davantage.

Il tomberait un autre jour.
Il était fort. On avait voulu qu'il le soit, il ne pouvait que l'être.

Le jeune mâle se rafistole pour tenir jusqu'à chez lui, là où de secours il trouverait autrement.
D'une mécanique brinquebalante, se met en marche. Il y a sur son visage l'absence de tout, fierté ou satisfaction ne viennent se ficher sur ses babines. Les yeux ravivés au cœur de la bataille trouvent à nouveau leur extinction.

Et même quand il le voit, le solitaire, à quelques pas de lui...
Ce n'est qu'un regard vide d'animosité qui le fixe et qui l'observe, lui sur son chemin qui descend vers ses terres.
Revenir en haut Aller en bas
Daisy
» Indispensable
Daisy

Féminin » Nombre de messages : 4870
» Age : 29
» PUF : Auberjin
» Date d'inscription : 09/09/2017
» Personnages : Les dragons noirs ✡ Justice Dez
✡️ Désastre
Panseur Etelkrus.
13ans. Célibataire.
Spécialité Archimage, +1PV/dé soin.
Aura du Héros.

Devient Quetzalcóatl.
Lien spécial avec Serpent.
Aura rouge si émotions fortes.
Comprends les poules.
En situation critique : Le Docteur et Tatouage magique.


Agathe
Solitaire pure et dure.
12ans. Célibataire.
Sac à dos magique.
Pierres différentes chaque jour.
Pas de malus0PV.
Vois et parle aux morts en Automne.
Cursed!unicorn.


☀️ Marty
Solitaire quart Nakhu.
3ans. Célibataire.
Zig&Zag, kayus magiques
Punkto!coke : +2AGI -1ING en situation critique


» Feuille de perso'
» Points: 3090

Les dragons noirs ✡ Justice Empty
MessageSujet: Re: Les dragons noirs ✡ Justice   Les dragons noirs ✡ Justice EmptyDim 13 Déc 2020, 15:55

-désolé, je ne pense pas avoir le temps de finir ce RP, je préfère le clôturer avant que tu ne fasses un post-

Les dragons noirs

ft. Justice

Été 2020.
1an et demi.



Il y a un temps qui se suspend, un regard qui se soutien. C'est un fragment d'instant, sans que le mouvement de son antérieur qui se déploie devant lui ne cesse, venant soutenir son poids avant que ne vienne ses autres pattes.
Le pas se poursuit, la tête reste tournée en sa direction.
Il arrache l'image de son visage.

Solitaire gris, aux cheveux noirs.
C'est un détail.
Les yeux oranges sur fonds de nuits.
Il ne se souviendra de rien.

Car déjà Désastre va, dépasse l'individu en semant derrière lui les goutes carmines.
Il se doit de rentrer, il n'a rien pour l'inciter à discuter, à s'arrêter.
Il n'est plus que machine ayant activités quelques actions dernières, précises et mécaniques, qui le porteront jusqu'à chez lui.

Lui n'aurait besoin d'aide, pour revenir ; quand Pepper elle aura dû s'arrêter face à ce même solitaire.
Alors ce n'est qu'une rencontre éphémère, qui déjà cesse.
Revenir en haut Aller en bas
 
Les dragons noirs ✡ Justice
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» L'Exil — Justice
» Les cerfs-dragons - Onyx
» Par ce que les dragons, c'est vraiment hyper cool - Ao
» Entre dragons et poissons - Lagertha
» Exténué [Justice]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Punk Wolf :: 
Autres Univers
 :: Archives RP
-
Sauter vers: