Ils sont là.

    Ultime affront. Ils ne sont pas la nuée qui gronde et rôde sur les plages, mais vous le savez. Ils sont là. Leurs yeux luisent dans la nuit, leurs rostres pointent des buissons et des reflets bleus entre les doigts de pierre ne sont pas dus qu'aux ombres de la nuit. Ils sont là.Ultime pied de nez de la Mureine au grizzli rouge. S'ils ne s'approchent pas de son temple, gare au loup qui seul traine aux Dents de Roc. Parce qu'ils sont là.

Narcisse posa son front contre la pierre, les paupières closes alors qu’il reprenait son souffle. À ses pattes, l’étrange insecte rebondissant gagné à la suite de ce rêve de poules et lapin glapissait. Le Koridé était resté… où était-il d’ailleurs ? Quelque part au Castel sûrement… Le disciple de Kiro n’en savait rien, il voulait être seul, et seul le cloporte se montrait assez borné pour l’accompagner partout.

Mais tu n’es jamais seul, petit porteur.
Jamais malheureusement.
Si vivre devient un fardeau, je peux prendre le relai, ne serais-ce que le temps de ton repos.

Un grognement qui monta dans la gorge de l’Épée, alors qu’une odeur salée parvint. Ça empestait. Ça embaumait l’air.
Vermine.
Celui des océans. Alors quoi, la vermine pirate était venue jusqu’ici ? Ça y est ils se lançaient dans l’invasion massive ? Que grand bien leur fasse.
Un sifflement en provenance de la gueule du loup.
Pour attirer l’attention des insectes.

Les raeders étaient-ils donc venus aussi hideux ? Avec pareil allure…
Narcisse n’avait pas le coeur à parler. Trop de colère à évacuer. Trop de rancune. Trop de sentiments néfastes.
Qu’importe que ces bêtes puissent être pacifiques.
Elles étaient sur son territoire et il n’aurait aucune pitié.

Parce que tous le pensaient dénué de morale.
Alors ils verraient bien.

Regardes Kiro, je vais t'offrir du poisson, une tête pour orner ton temple.

Et si avant il aurait usé de ses griffes, Narcisse bondit directement sur un des poissons, pour y enfoncer ses crocs dans la chair.

Forcément, qu'il se passait quelque chose.
Laissant Tawana soigner Sushi, et se doutant qu'Etna ne les quitterait pas, elle s'était élancée hors de la petite grotte qui les avait abrités, courant à travers les dents de roc.
Il ne lui fallut que bien peu de temps, pour que son regard se pose sur cette marée poissonneuse.
Etait-ce la vermine, qui leur envoyait cela ?

Et Aka... ?
Que s'était-il passé, bon sang ?

Pas le temps de réfléchir : il fallait nettoyer la zone. Nul intru n'était toléré sur leurs terres et eux ne feraient pas exception. Il était encore difficile de savoir à quel point leur présence pourrait être dangereuse, pour les leurs, et elle préférait ne pas l'expérimenter.
Elle repéra vaguement Alexandrine et Narcisse qui, déjà, s'affairaient avec énergie à exterminer les créatures.

- Poussez les dans le vide !

Ils étaient si légers, et rassemblés par paquets, alors ce ne serait pas bien difficile de les lancer depuis les hauteurs.
Ils s'écraseraient alors en contrebas et, si survivants il y avait, alors, ils n'auraient qu'à les achever.

Fafnir - PNJ

Points de Compétences
FOR :
AGI :
END :
ING :

Le message avait été clair pour lui. Aka avait combattu l'Océan. Les blessures n'en démontraient pas moins qu'une bataille épique entre deux entités surpuissantes. Et maintenant.

Maintenant c'était à eux de faire leurs preuves.

De son regard courroucé, il darde les environs, profitant de la hauteur qu'offre le temple pour s'enquérir de la situation. En contre bas, une marée noire, informe, de crocs, d'écailles et de nageoires se précipite sur terre, s'engouffrant parmi l'orage et la surprise. Ses amis, ses cheffes de meute, y sont aussi ; fiers combattants, à protéger les siens et ses terres que l'ennemi réclame désormais. Mais le combat est bien inégal.

Plusieurs autres bataillons sont détachés sur le royaume Etelkrus.
RougeLande. Falaises. Dents de Roc.
Il faudra plus que de la force pour les stopper.

Alors il hurle.
Il hurle à la mort. Il hurle aux envahisseurs.

Que sa meute prenne les armes. Qu'il sache, tous, qu'une guerre a éclaté.

Ils tombent sous vos crocs, sans véritablement se défendre. Ils en sont pourtant capables, mais ils ont l'air davantage pressés à se disperser.

Mais ils sont trop nombreux, pour votre faible effectif. Vous les voyez s'infiltrer un peu partout, en petits groupes ou en solitaire, échappant à votre vigilance pour s'enfoncer plus loin sur les terres.

Tuez-en autant que vous le pourrez dans cette masse grouillante, pendant qu'ils ont l'air presque apathiques et ne luttent que de faibles mouvements et d'occasionnels coups de crocs avant de périr.
Plus vous vous en débarrasserez, moins ils seront à se perdre ensuite dans le reste des terres.

Et à pouvoir y causer de potentiels futurs problèmes.

[ Informations hRP : Ce topic fait office de sujet commun dans lequel il sera possible de maîtriser, un minimum, l'invasion des Espadassins. Pour ce RP en particulier, le MJ ne répondra plus ; les créatures ont peu de répondant, et il est possible d'en tuer un bon nombre sans difficulté [ 2 PVs de dégât = 1 créature abattue ]. Vous pouvez néanmoins lancer un dé FOR en guise de réplique défensive de leur part, de temps en temps, si vous le souhaitez.

Il est possible d'y poster plusieurs fois sans respecter de tour (veillez simplement à ne pas abuser non plus, pas de double-post notamment).

Les Espadassins ont déjà commencé à se répandre ailleurs : considérez qu'ils sont désormais présents un peu partout sans vous être ouvertement hostiles à moins que vous ne les provoquiez, il est possible d'en croiser sur d'autres topics, et de les confronter en combat sur d'autres RPs. ]

Le don Analyste d'Epine révèle les stats des mobs, à prendre en compte lors de ces combats sur les autres RPs :


ESPADASSIN - 10 PVs

FOR :
AGI :
END :
ING :

Ils étaient finalement pires que la vermine.
Celle ci, au moins, ne se déplaçait pas dans une masse grouillante et n'osait, à vrai dire, et c'était compréhensible, même pas venir chez eux, se doutant certainement du sort qui les attendait.
Mais eux, ces choses là, se moquaient bien de mourir sous leurs crocs ou balancés du haut d'une montagne. Ils n'en avaient rien à foutre, non plus, de leurs frontières.
Il fallait les empêcher de se disperser et les détruire avant qu'ils ne représentent un réel danger. Là, ils semblaient apathiques, mais serait-ce toujours le cas ?

La louve bleue gronda et, cessant de les lancer en contrebas, se décida à les détruire au corps à corps, brisant leurs nuques, souillant son pelage clair de rouge.

Les griffes déchirent la chair, ils ne résistent pas ces poissons. La patte levée s’arrête à quelques centimètres de la tête d’un des poissons. Narcisse le fixe un instant. L’idée de mourir ne semblait même pas inquiété cette bête. Aucune peur. Aucune intelligence dans leurs yeux. La patte se repose au sol, alors que le disciple de Kiro observe un instant le sang qui recouvre ses pattes.
Ils devaient juste tuer pour tuer ?
Perdu il cherche Hollyhock du regard, il l’avait entendu parler. Elle semblait aller bien.
Du sang. Le son des os brisés.
Encore et encore.