Une bière qui roule perd toute sa mousse, mais celle qui soule ramène la foule [PV - Iris]

-Iris-

L'hiver était bien installé, mais les chaleurs subsidiaient encore. Heureusement, Iris les sentait plus faible chaque jours : elle n'avait presque plus de douleur, et commençait à enfin se débarrasser de cette odeur écœurante qui la suivait partout. Alors, elle reprenait peu à peu goût à ses précédentes activités : parcourir le Castel, examiner les animaux, les insectes ou les loups-poisson, dessiner aussi un peu, lorsque personne ne la voyait. La déprime lourde qui s'était installée sur ses épaules pendant cette période compliquée commençait enfin à s'alléger, et aujourd'hui, elle se sentait plus énergique que jamais. Elle avait hâte, d'être enfin libérée, et avait plusieurs plans pour la suite : elle voulait comprendre pourquoi est-ce que son apparence ne la satisfaisait pas.

Etait-ce parce qu'elle se trouvait moche ? Objectivement, elle n'était pas laide. Bien sûr, comparée à Ibéris, elle était standard, mais son visage encadré de cheveux blancs et ondulés était régulier, et ses yeux violets réhaussaient le tout. Son corps, lui, était plus compliqué à gérer : trop grand, trop maladroit, elle ne l'aimait pas. Peut-être devrait-elle se muscler, devenir plus forte pour s'apprécier ? Elle explorait ces possibilités lorsqu'une odeur étrange, acre et prenante, vient chatouiller sa truffe. Elle relève les yeux : un loup gris qu'elle ne connait pas se trouve là, visiblement fatigué, à l'entrée de sa tanière. Iris s'arrête, intriguée par l'odeur. Mais sa bonne humeur la pousse à aller trouver le mâle, curieuse :

Le mâle gris et blanc était concentré dans son ouvrage, coincé dans ses consignes écrites d'une patte maladroite, et la question d'Iris passa rapidement au travers de ses oreilles étourdies. Mais à peine à l'instant ou cette dernière est posée, sa concentration se perd et il compris quelques secondes après, que la louve, ou le loup au forme féminine, lui posait la question directement à lui. Il ferma rapidement son bouquin, de ses chaleureux conseils sur les recettes, pour répondre et adresser la parole, assez naïvement, à Iris en face de la tanière :

Ah pardon ! Enfin, pardon, c'est dans la tanière, ou cela vient de ma chambre ... ou peut-être moi qui sent le vieux chien, mais l'odeur vient obligatoirement ici, s'exprima d'une voix un peu pressé comme si on dérangeait une personne dans une réflexion personnelle.

Assis par terre, il se leva sur ses pattes et rangea son bouquin dans les rangements attaché sur ses cuisses aussi vite, pour discuter avec Iris ; il regarda le loup, ou la louve en face de lui. Il avait sa truffe rempli d'odeur des produits d'alambics et des éléments qui sont utilisés, mais il n'avait lui aussi jamais croisé le chemin du personnage en face de lui. Quelques questionnements arrivent assez rapidement sur le loup, ou la louve, la carrure ressemble à une louve mais il n'a pas la voix d'une louve ; mais les questions disparaissent assez vite quand de nouvelles arrivent, alors qu'il doit aussi reprendre son travail rapidement.

Et l'odeur vous dérangent ? Ou juste, vous voulez savoir ce que j'ai fait ? Mais dit-moi, je n'ai jamais croisé votre chemin ici, qui vous êtes ?

-Iris-

Elle le suit des yeux, attentive à son comportement. Il était concentré sur quelque chose, écrivant d'une patte quelques notes sales dans un livre visiblement usé par les âges. Il relève le regard : elle l'avait dérangé. Mais il veut bien lui expliquer un peu de ce qu'il fait, peut-être. Alors Iris écoute, curieuse de découvrir peut-être quelque chose de nouveau. Finalement, il lui demande qui elle est, alors elle le salue avec politesse, comme maman lui avait appris :


Vu l'odeur, peut-être plutôt des sortes d'onguents ou de remèdes, car elle n'y gouterait pas, à une cuisine sentant comme ça. Mais elle n'en pipe rien, trop polie pour le vexer, trop curieuse pour risquer qu'il se taise. Elle ne l'avait jamais vu chez les panseurs, peut-être était-ce un cuisinier ? Est-ce que cela existait-il au moins ?

Le loup blanc et bossu entendit le nom de la louve face à lui. Il sentit déjà qu'Iris observe un peu ses gestes maladroit, engourdis, comme elle présente ses politesses ; peut-être qu'elle se sentait un poil coupable, de l'avoir déranger sur son bouquin rapiécé et constituer de vieille page. Au delà de l'odeur de la tanière et de lui-même, une certaine curiosité de la louve s'est senti pour le grand loup blanc ; une certaine méconnaissance de son travail par le jeune âge de cette dernière à qui, la question lui offrait l'obligation de répondre sur son activité.

Bienvenue Iris devant la tanière de ma famille. Jamais croisé ton chemin ici, et disons que les odeurs et mon ouvrage, c'est une cuisine, effectivement .... ,en répondant, en se grattant la tête avec une de ces pattes, et de poursuivre sa phrase :

... mais pas de recette pour se remplir le ventre de nourriture extraordinaire. J'étais en train de préparer des concoctions, des liquides à travers des machines assez infernales avec beaucoup d'eau, des fruits et du houblon dans une fermentation qui rend le breuvage finalement, étrange et donnant le tournis pour les buveurs.

Le loup décide de se déplacer vers la porte d'entrer de la tanière, par là où les vapeurs et les odeurs s'en dégage. En se déplaçant, il se retourne et les oreilles dressé, il a oublié de ce présenter au près de la louve, qu'il y est et son métier. Il regarde la louve, en poussant une "porte", enfin, quelques chose pour fermer la grotte, avec sa truffe.

J'ai presque oublié de me présenter ! Je suis Brynos, un apprenti brasseur à qui, il manque encore de l'expérience. Si vous souhaitez, je peux vous montrer mon travail, en m'excusant directement des odeurs et l'humidité qui peut-être malodorante.

-Iris-

La jeune louve écoute, attentive et observatrice. Il parlait de la tanière de sa famille ... Donc il vivait encore avec sa maman ? Non, c'était étrange. Elle penche la tête pour regarder le bouquin qu'il lisait, remarque le glowstick orange qui pend à ses hanches. Un disciple de la Renarde, comme sa soeur donc. Elle pose de nouveau ses yeux sur lui, alors qu'il lui explique faire des décoctions. Elle ne l'a jamais vu chez les panseurs, peut-être est-il apprenti, ou peut-être simplement doué pour préparer des liquides. Il lui donne la recette sommaire, lui parle de "Houblon" qu'elle ne connait pas, et lui dit que sa recette donne le tournis. Une belle affaire pour les panseurs ...

Finalement, il s'appelle Brynos. Elle hoche la tête, acceptant de venir voir ce qu'il préparait malgré l'odeur qui la prenait directement aux tripes. Sa curiosité est plus forte que son dégoût, et puis, il faudra bien s'habituer aux mauvaises odeurs si elle veut devenir forte. En entrant, elle regarde partout, et lui demande :

Elle aimait comprendre.

Iris hoche la tête pour signaler que cela ne lui dérange pas de le suivre. Jeune et curieuse, certes, mais Brynos a surtout besoin d'aide, d'une patte pour terminer sa recette et ses divers liqueurs.
En ouvrant la porte, le loup blanc et gris laisse l'entrée ouverte à Iris qui entre dans la tanière et peut donc apercevoir l'intérieur : une grottes aménager, des éléments bizarrement bien sophistiqué pour un lieu de repos et pour des loups. A part ceci, et l'odeur et les quelques vapeurs au plafond, c'est une "maison" qui n'a strictement rien de spécial, entre rangement et des divers espaces. Brynos marche dans les petites pièces, pour ce diriger au bout d'un long couloir qui forme la grotte, en direction d'une salle à qui, les traces écrites de pattes "défense d'entrer" sont inscrits sur une planche de bois qui sert de porte. Un élément en revanche saute aux yeux, c'est déjà une grande tuyauterie au plafond, qui sort de cette porte en bois.
En se posant devant cette dernière, et se retournant, il regarda la jeune louve au forme particulière, étant d'un physique féminie et masculin, comme elle ne possédait pas glowstick, probablement bien trop jeune pour en avoir un pour elle.

Ah, c'est les effets un peu indésirable si on décide d'en consommer un peu trop, et des effets surtout pour le lendemain, en parlant des boissons qu'il confectionne.

-Iris-

La porte s'ouvre sur une tanière étouffante de la même odeur que plus tôt, en plus fort. iris fait un pas en avant, regard curieux, détaillant ce qu'elle y voyait : ici, un récipient d'une force étrange, là, un bidon qui sentait le bois et le pourri. Et puis, au plafond, des sortes de tuyaux menant à l'extérieur, renfermant sûrement les liquides dont lui avait parlé ... Elle ne connaissait même pas leurs noms. Elle entre complètement dans l'antre du mâle, regard brillant examinant avec attention chaque élément, essayant d'en comprendre le sens. D'une oreille, elle écoute les explications du mâle, et tique à sa dernière phrase : un physique étrange ? Elle fronce le museau, légèrement blessée.


Son regard se tourne vers le mâle, qui n'est pas beaucoup plus vieux qu'elle. Il avait dit être apprenti lui aussi, mais d'un rang qu'elle n'avait jamais rencontré avant. "Brasseur" ? Était-il fort en nage ? Non, cela avait forcément un rapport avec ce qu'il fabriquait dans son antre. L'air toujours désapointée, elle ne sait plus si elle a vraiment envie de l'aider, ce Brynos.


Elle continuera de le vouvoyer, pour la peine.

Le mâle décide de galoper sur les échelles en bois, en partie dans le bas, moisie par l'humidité et son usage courant dans cette salle. Il s'occupait du ventre de la bête des tuyaux qui amène effectivement, à une cuve métallique. Le loup blanc vérifie donc les installations de son côté mais dégourdis, il se retourne et descend de cette courte échelles vers le plafond de la salle.


Ce dernier s'avance et il demande donc à Iris de s'avancer devant le chaudron  en cuivre vide.


En oscillant sa patte droite de gauche à droite pour éviter de se perdre dans ses détails, se montrant finalement assez peu pédagogique dans son monologue descriptif.


Il pointe ainsi une simple aiguille métallique sur un tuyau métallique qui vient de la grande cuve avec le produit et les fruits à l'intérieur.



S'exprimant le loup blanc, bougeant sa queue de gauche à droite, trépignant d'impatience pour la réponse d'Iris.

-Iris-

Elle pouvait le tutoyer. En avait-elle envie ? Le jeune mâle lui conte alors ses ascendances, et loin d'en être ennuyée, Iris s'y intéresse. Elle avait déjà entendu parler d'Atarytos, de la gueule des panseurs. Apparemment c'était lui qui était responsable habituellement d'effectuer le travail, mais son fils voulait visiblement prendre la relève. Iris écoute, attentive, sa méfiance se dissipant au profit de la curiosité. Mais plus que les cuves métalliques impressionnantes et les tuyaux qui se nouaient partout autour d'eux, elle observe le loup lorsqu'il parle. Une certaine passion transparaissait de ses gestes, de ses paroles, une connaissance certaine aussi. Il était jeune et pourtant, avait trouvé une voie qui le satisfaisait.

Iris s'approche du bac de métal, cherchant à ignorer le malaise qui la mord doucement au ventre. Est-ce que lorsqu'elle aura son âge, elle aussi, aura trouvé sa voie ? Elle l'espérait. Car pour le moment, elle était perdue. Mais elle était une bonne etelkrus, docile : la mission est donnée, alors elle hoche la tête et se place près du chaudron à surveiller. Il fallait regarder l'eau, et l'aiguille en même temps. Pas trop difficile à priori. Elle lève ses yeux mauves vers Brynos :


Et si elle échouait, serait-il en colère ? Elle se mord la lèvre, retenant ses doutes. Il suffisait de ne pas faillir.

Le loup blanc s'occupe ainsi de ses grandes cuves métalliques de cuivre. Des bruits vrombissent, des coups d'une cuillère à bois qui bouge pour remuer les fruits au sein de la cuve. Son visage raidit assez vite à cause de l'odeur des fruits fermenter, de cette dernière avant de la refermer. Il touche ainsi à plusieurs mécanisme et tuyauterie autour de lui. Des aiguilles, les même que celle devant Iris mais en plus nombreux. Ce dernier met la patte dans les sacoches, renifle ce qu'il y a et met dans la grande marmite avant de retouiller. Malheureusement, il réfléchit sur sa recette, et il se rendit compte que son mélange manquait encore des ingrédients. Il redescend de l'échelle, sans exprimer qu'elle est la raison de son empressement, et il court de ses quatre pattes en direction de sa chambre, et s'écria rapidement sur son passage à Iris.


Passant devant, il rentre et grimpe les pièces de sa maison, faisant un peu de vacarme sur son passage, de quelques secondes le temps de retrouver les ingrédients. Avant de fermer les portes, s'écria une dernière fois.

-Iris-

Les oreilles de la jeune louve se couche légèrement en arrière, alors que le loup blanc rouspète un peu, l'incitant à ne pas espérer, mais à le faire. Elle comprend que son père est parti, mais qu'il risque de revenir d'un instant à l'autre, et ne serait peut-être pas très content de voir son fils opérer la machinerie, surtout avec une inconnue bien plus jeune. Et alors, elle se ferait rouster, elle ! Elle sent son coeur s'accélérer : elle s'était mise dans un beau pétrin.

Mais il n'y avait pas le temps de trop y réfléchir. La machine gronde et ronfle, crache sa fumée, et les ordres tombent : il faut rajouter du charbon. Iris s'execute, trouve le levier d'un rapide coup d'oeil et le penche vers la droite ... Non, vers la gauche ! Le charbon descend, et elle le relâche, de peur de trop en mettre. C'était stressant, autant l'environnement que la tâche à effectuer. Et le stress monte encore d'un cran lorsque Brynos s'en va. Elle n'a le temps de rien dire que déjà il est parti, la laissant la patte sur le levier et les yeux incertains, devant l'énorme machinerie à tuyaux.


Il était vraiment parti ? Il l'avait laissée toute seule ? Elle s'agite un peu, incertaine.

Il cours, il galope, il se précipite à la recherche de ses ingrédients à travers sa chambre. La machine gronde, rugit du charbon nouvellement mis, avec les pas du loup blanc qui bouscule ses affaires dans sa précipitation, pour retrouver ses éléments pour mettre à la machine. Ta voix se tue dans le vacarme de la machine qui se met bien en route ; après avoir baisser le levier, et le bruit qui passe, voici le bruit et un écoulement, un gargouillement dans les tuyaux de la distillerie en cuivre.

Après s'êtres absenter quelques instant, une minute, voir, la deuxième minute tout au plus pour le loup blanc, il descend de son étage pour rejoindre Iris. Ainsi, il espère qu'elle s'est occupé au moins de la machine, en baissant le levier ; la tâche est simple mais le temps court pour le loup qui doit se dépêcher pour sa liqueur. Alors en descendant, il tient dans sa gueule, un panier, et attache plusieurs sac d'ingrédients.
Il arrive à grand pas dans la salle de la machine, avec Iris qui tient d'un air inquiet, de chien agité par un stress alors qu'il est parti pour lui, pour pas très longtemps.


Il grimpe ainsi sur la courte échelle, bricolé de bois et de métal ; tenant les paniers d'ingrédients, il ouvre une cuve et verse le contenu dans cette dernière avant de continuer ainsi, vidant ses paniers et ses sacoches. La machine vrombit, la vapeur en dégage de la cuve en ouvrant et en refermant cette dernière. Dans ses paniers, Iris le voit directement, il s'agit de baies et de plantes de toutes sorte que le loup a versé dans la cuve. Après avoir accompli sa tache, il pose aussi la question à Iris :

-Iris-

Le temps se faisait long, quand on attendait quelqu'un devant une machine infernale. Iris a toujours la patte posée sur le levier, indécise, alors que celle-ci vrombit sous ses coussinets. Elle était stressée, un peu, et lorsque le mâle au pelage pâle réapparait, elle laisse échapper un soupir de soulagement. Il n'était pas parti si longtemps que ça, finalement. Elle le regard ajouter des fruits et des herbes à sa mixtures, les fameux ingrédients qu'il était allé chercher. Elle espérait que le contenu lui conviendrait, oui, car si elle avait accepté de l'aider, elle ne tenait pas à se faire épingler par le père Brynos, surpris qu'on utilise sa machine. Elle hoehce la tête à la question :


Elle couche les oreilles. Est-ce que le bruit était normal ? Elle n'en avait aucune idée. Elle était curieuse, cependant, de la mixture qu'il faisait. Est-ce qu'on pouvait goûter, ou est-ce que c'était toxique ? Il avait l'air d'y avoir mis des baies comestibles, en tout cas. Elle se redresse un peu.

Du haut perché de ses branches de bois, réunis de distance en distance par des barreaux transversaux qui sert à monter, Brynos descendit de son échelle bricoler pour monter en haut de la machine. Si la jeune louve, ou loup, avait les coussiner tremblotant des vrombissements de la machine, c'est un soupir de soulagement que lança le gros loup blanc face à la distillerie de cuivre.
Cependant, le loup prit attention à Iris ; elle n'était pas très confiante depuis le début. Les réflexions et dans l'action, il ne prit pas beaucoup d'attention à la personne qui est venu l'aider dans ses plus grandes maladresses, la voici un peu tremblotante, les oreilles coucher pour être sûr qu'elle n'a pas fait de bêtise de cette journée. Les ignorances du loup mâle qui prépare sa mixture en absence du père, de la réaction futur, il s'assoit en regardant le seau qui a exprimé tout à l'heure pour l'alcool. Il invite Iris à s'assoir pas trop loin, en attendant que le liquide y tombe.


Prenant ainsi sa phrase avec une pointe d'humour, et de sa maladresse, gesticulant la queue, de gauche et de droite, en espérant d'attendre son précieux alcool de son alambic, ramassant au passage, un peu la poussière par là où il est assis.

-Iris-

Brynos avait l'air agité, mais soulagé par les vrombissements mystérieux de sa machine. Iris lui sourit, ne comprenant toujours pas comment interpréter les bruits sortant de la machinerie de cuivre, mais appréciant la passion qui animait le mâle. Elle aurait aimé être aussi passionnée par un sujet, elle. Elle l'enviait certainement un peu. Elle s'écarte un peu de la structure, redressant ses oreilles avec lenteur. Elle avait eu un peu peur, oui, mais elle ne l'avouerai pas si facilement. A la place, elle lève une patte pour désigner l'ensemble :


Elle tourne la tête vers lui, l'air un peu désolée, avant de rediriger ses yeux vers le seau o s'écoulait le liquide.

Le liquide translucide perle sur le tuyaux en cuivre, goutte à goutte dans le seau métallique. Le filet y est faible, et ce n'est pas une grande quantité qui coule toujours. Mais comme l'odeur des fruits fermentés, et de sucre, c'est une odeur que le loup blanc renifle du seau métallique en provenance de l'alcool. Un petit soupçon pour lui mais un sourire qui s'en dégage dans les vapeurs de la boisson, satisfait.


Cependant, la question étonne le loup. Elle n'a jamais goûté à de l'alcool, et Brynos en connait largement les effets de la boisson. Il est alchimiste, il s'en est un peu habitué des odeurs et des vapeurs, mais Iris n'est invité ici que pour l'aider.

-Iris-

Iris tend l'oreille, mais reste silencieuse et respectueuse devant oute la complexité des compétences qu'exhibait cette famille. La sienne n'avait pas vraiment de spécialité, mais sa maman était tout de même alpha, même si Iris avait du mal à voir en quoi cela influait sur son propre parcours. Elle aurait aimé, peut-être, avoir un travail de famille, ne pas avoir à penser à sa voie, c'était certain. Les pensées lui prennent un peu les tripes, désagréablement, mais heureusement Brynos lui propose le parfait échappatoire : goûter ce qu'ils avaient fait.

Iris s'approche de la boisson, la sent -ça sentait bon, mais fort. Et finalement, elle goûte. Elle se redresse, un peu surprise : c'était fort, un peu amer et surtout, il y avait un goût qui lui brulait un peu la gorge. Elle ne peut s'empêcher de laisser échapper une grimace, qu'elle couvre vite -un peu tard- pour se montrer polie.

Elle essaye de se montrer convaincue.

Iris s’approche du chaudron de cuivre. Elle renifle le récipient de cuivre, trempe sa langue avant de tirer une tête, crisper par la teneur en alcool de l’alambic. Brynos sait que le goût risque de tenir un peu dans sa gueule, comme la tête tournante ; qu’Iris n’est pas habitué à goûter, et son sourire forcé ainsi que sa phrase fait simplement rire de la truffe, le loup blanc.


Le loup se relève, renifle le chaudron de cuivre, et goûte en plongeant une griffe, l’alcool dans le chaudron avant d’y mettre les goûtes d’alcool de sa griffe dans sa gueule. Il ne tira pas de tête bizarre, juste une longue réflexion dans sa tête, ce qui peut-être améliorer.


Le loup alors se saisit de sa sacoche à sa taille, tant bien que mal, avec sa tête, une forme de fiole qui remplie à ras bord et qui donne, fermer par un bouchon de liège, à Iris.


Le loup blanc sourit alors, dans son expression la plus simple, car il est content qu’une personne est venue l’aider dans ses expériences alcooliques, et qu’Iris ne sait pas désintéresser finalement de son travail.

-Iris-

Le sourire d'Iris s'agrandit un peu, soulagée de voir que sa grimace faisait rire le loup blanc. Elle ne l'avait pas vexé, c'était déjà ça ... Lui s'y connaissait visiblement bien mieux, et jauge leur travail de "franchement pas mal", ce qui rend Iris un peu fière, quand même. Il parle d'ajouter encore des choses, et la jeune louve se demande bien quand son travail s'arrêtera : tout ça, pour une boisson ! Elle la regarde encore un peu. Elle devait avoir des effets magiques ... Et puis, il lui donne une de ses potions, et elle relève les oreilles, surprise.

C'était vraiment gentil. Elle le regarde, hoche la tête aux avertissements et réfléchit, un peu.


Stressant aussi, mais ça, elle ne lui dit pas. Elle note l'idée de la douche, lui sourit avant de prendre congé. Quelle étrange aventure !

[Merci pour le rp <3]