Le soleil est l'étoile la plus proche de nous ! [Libre]

-Blizzard-

Liza en avait appris, des choses, pendant sa lecture du gros livre trouvé à la bibliothèque. Elle avait recopié la carte du ciel, qu’elle utilisait toutes les nuits maintenant avant de s’endormir, pour pouvoir mieux se diriger dans ses rêves lucides. Elle passait ses journées à explorer, à jouer ou à étudier, et ses nuits à voler dans le ciel pour voir la galaxie. Elle avait réussi à revoir le Roi Ours, plusieurs fois ! Mais pas toutes les nuits. Il était timide, parfois.

Une chose qu’elle avait apprise dans le livre et qui l’avait étonnée, c’était que le soleil dans le ciel était une étoile, comme celle qu’on voyait la nuit. Il était beaucoup plus gros, tout simplement parce qu’il était plus proche ! Elle avait essayé toute seule, une fois, avec une pêche qu’elle était allé chercher au jardin : en la mettant proche de son œil, elle avait l’air très grosse ! Et puis, quand elle s’éloignait, la pêche devenait touuuute petite. C’était presque magique, c’était logique, mais ça l’avait un peu remuée. Parce que ça voulait dire que toutes les étoiles dans le ciel était aussi grosse que le soleil si on se rapprochait assez !

Mais bref. Elle devenait grande Liza, assez grande pour se balader presque où elle voulait maintenant. Elle ne partait pas souvent seule, parce qu’elle préférait être avec ses amis ou sa famille, mais aujourd’hui, la bougeotte l’avait piquée : le matin, elle avait embrassé maman et Dusk et Holzer, et elle était partie. A l’aventure ! Son chapeau de paille vissé sur sa tête (depuis qu’on lui avait fait un compliment dessus, elle le gardait tout le temps), un petit sac d’affaires à l’épaule, elle était partie un peu au hasard dans les prairies. Son objectif : rencontrer du monde !

La première louve qu’elle avait vue était visiblement en train de chasser. Devant elle, il y avait un joli lapin, tout mignon. Liza les avait vus, au loin, repérés grâce à son odorat. Elle s’était approchée, un peu, mais ses pas avaient fait fuir le lapin blanc. Au fond d’elle, elle était un peu soulagée : elle n’aurait pas eu envie qu’il meure devant ses yeux. A la place, elle sourit et s’approche, tout guillerette, de la louve qui pris un air renfrogné.


Elle grommèle un bonjour. Elle n’avait pas l’air très contente ! Alors, Liza s'assoit et ouvre les pattes devant elle. Elle avait envie de partager un peu de sa bonne humeur, et de se faire des amis : quoi de mieux pour ça que de parler de son sujet favori ? Elle commence :


La louve ne répond pas, mais elle s’en va en trottant, et en lui jetant un regard un peu bizarre. Liza ne la suit pas, un peu déboussolée : qu’est-ce qu’elle avait fait ? Ça ne lui faisait pas plaisir, d’entendre parler des étoiles ? Elle se gratte l’oreille qui dépasse de son chapeau. Peut-être que la prochaine fois, elle devrait faire attention à demander avant si la personne voulait discuter. Oui ! C’était bien ça ! Alors, Liza repart dans la nature, avec la ferme intention de trouver quelqu’un d’autre pour tester sa nouvelle méthode.

Elle quelqu’un de nouveau elle trouve ! C’est un monsieur de taille moyenne, plus vieux qu’elle, avec un oeil fermé. Il marchait tout simplement comme elle, alors elle courre ! Pour le rattraper et se placer devant lui.


Le loup en face a l’air surpris, mais intéressé. Dans l’esprit de Liza,le bourdonnement doux des pensées du mâle l’envahit, comme de la mousse toute douce, du miel entre ses deux oreilles. Il était content ! Mais, mais, pas totalement, car elle sent des bribes étranges, des souhaits un peu hors du commun. Il voulait … ? Elle ne savait pas.


Liza sourit. Il la trouvait mignonne ! Son popotin gigote derrière elle, et elle reprend son souffle pour commencer sa tirade :


Le loup a l’air intéressé, mais elle sent qu’il attend toujours quelque chose pour être vraiment heureux. Ce n’était pas les étoiles qui l'intéressaient, enfin, elle n’avait pas l’impression. Peut-être que ça se rapprochait le plus de … d’être son ami, oui c’était ça ! Alors qu’elle fait une pause pour reprendre son souffle, il lui propose :


Elle accepte, Liza, et se met à marcher à côté du loup d’un pas bondissant. Il l’écoute, attentif, et elle continue à déblatérer toute son histoire : les étoiles, la danse, le roi ours, les cartes, les constellations, tout ! Et puis, alors qu’elle continue son récit, le loup l'emmène dans un autre endroit, sans même qu’elle ne s’en rende compte. Ils entrent dans un bois étrange, avec de la brume partout, où on ne voyait pas grand-chose. Mais tout cela l’importait peu, à Liza, parce qu’elle sentait dans son coeur et dans les pensées de son nouveau copain la joie ! D’être tous les deux ici. Et puis, à un moment …


Elle est contente, Liza : elle s’est fait un nouvel ami. Alors, elle s’assoit par terre, et elle attend. Le sol est humide, un peu spongieux, mais pas trop désagréable. Elle se met à chantonner doucement, toute contente d’avoir pu autant parler de ce qui la passionnait. Mais le temps passe, et passe, et passe, et son ami ne revient pas. Il s’était perdu ? Elle s’impatiente un peu, Liza : c’est long de rester immobile comme ça, au milieu d’une forêt qui regorgeait de choses à explorer. Alors elle s’en va le chercher elle-même : quelle bonne idée !

Elle s’avance dans la Sylve en piaillant le prénom qu’il lui avait donné. Mais il a bel et bien l’air perdu, tout comme elle ! Elle ne retrouve plus par où elle était rentrée. Ce n’était pas très grave, elle était confiante, Liza. Elle se met à parler fort, appeler quelqu’un à l’aide, jusqu’à ce que …


C’était le grand loup qui habitait au Refuge. Maman et lui se connaissaient, et il connaissait ses frère et sœurs aussi. Elle accourt vers lui, puis lui fait un câlin.



Ses yeux pétillent. Elle lâche le grand loup cendré, et recommence son histoire : le soleil, proche de nous, les étoiles tout ça tout ça, et puis elle agite ses pattes, et elle rigole, jusqu’à ce que …



Elle ne l’était plus, maintenant qu’il était là. Il a l’air un peu embarrassé, Ted : peut-être qu’elle aurait dû dire qu’elle était perdue ? Pour lui faire plaisir ! Elle malaxe un peu le sol de ses petites pattes, lui donnant le plus grand sourire ! Qu’elle savait faire. Mais lui avait toujours l’air un peu stressé, il regardait derrière lui comme s’il cherchait la sortie. Elle penche la tête : peut-être qu’il n’avait plus envie d’entendre parler des étoiles ? Il ne fallait pas les obliger ça c’était ce que maman avait dit ! Sinon elle n’aurait plus d’amis. Et elle ne voulait pas avoir plus d’amis !


Liza s’arrête de parler, avant de hocher la tête. Il voulait partir … Ce n’était pas grave, ils se reverraient. Elle lui dit à bientôt, et se remet en marche, à la recherche de son premier ami. Il s’était vraiment perdu hein ? Haha, il était rigolo ! Et puis quand elle marche, elle repense à ses étoiles, et elle se dit que quand même, elle aimerait bien le visiter le soleil un jour. Peut-être que cette nuit, elle irait, mais il lui faudra quelque chose pour se protéger, parce qu’elle avait lu que la surface des étoiles était toute en feu ! Oui, en feu ! Alors, il faudra des sortes de chaussures pour protéger ses pattes, et bien sûr son chapeau pour ses yeux.

Elle continue de gambader à travers la Sylve, mais sent autour d’elle l’obscurité se refermer : la nuit tombait, enfin, elle pensait. En parlant de soleil, elle ne le voyait plus trop ici, et cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas croisé quelqu’un. Autour, la forêt bruit, il y a des dizaines de bestioles, mais personne pour lui venir en aide. Alors, elle s’arrête : est-ce qu’elle devrait abandonner et essayer de rentrer chez elle ? Il fallait avouer qu’elle était un peu perdue. Elle fait demi-tour, en criant en direction du ciel :


Mais son ton est toujours enjoué. Elle aimait les aventures !


1555 mots

Citation :

Aeva, Séléné > Est-ce que tu les envies, ces mères qui s’occupent de leurs petits? Serais tu vraiment prête à franchir le cap toi aussi? Avec qui? A moins d’adopter peut-être… C’est des réflexions qui tournent dans la tête et envahissent l’esprit, rien de tel qu’une promenade en dehors des terres Nakhus pour se vider un peu la tête. C’est ainsi que tu te retrouves à la Sylve Séléné et la forêt est là pour t’aider à tes questionnement: tu tombes sur un oisillon perdu, si tu ne reconnais pas l’espèce, il est évident qu’il est affamé. Il tourne autour de toi et piaille piaille et piaille encore avec insistance, te voilà maman ou au moins nourrice d’un jour. Retrouveras tu son nid d’origine ou le ramènera tu chez toi?

-Blizzard-

Alors qu'elle appelle, une voix lui répond : c'était  la Lune ! Quelle surprise, de la trouver ici. Liza s'arrête, soudain parfaitement immobile, cherchant des yeux d'où pouvait venir la louve. Elle sourit : elle savait qu'elle ne resterait pas perdue trop longtemps ! Elle avait bien fait de rester confiante. Elle attend un peu, jusqu'à ce que la louve-nuage apparaisse. Elle s'en va lui faire la fête, s'approchant d'un pas sautillant pour lui lécher la joue. Elle était heureuse de la voir ! Elle commençait à s'ennuyer, ici, toute seule.


La possibilité que son nouvel "ami" ne soit pas bienveillant ne lui avait pas effleuré l'esprit. Pourtant, maman lui avait parlé des étrangers méchants, mais elle n'en avait jamais rencontré. Ils ne devaient pas exister ! Elle fait un petit tour sur elle-même avant de regarder autour d'elle. l'endroit était pas pareil que ce qu'elle avait l'habitude, avec plein de plantes humides, et très brumeux. Elle aimait bien, ça changeait ! C'était une aventure. Elle tord la tête pour regarder la Lune de nouveau, curieuse :

-Blizzard-

La Lune lui explique, parce qu'elle sait énormément de choses, qu'elles étaient à la Sylve de Mortefeuille, un nom un peu triste selon Liza. Elle regarde autour d'elle : les feuilles n'avaient pas l'air trop mortes ... Elles étaient juste toutes oranges. Liza n'avait jamais connu d'automne, alors selon elle, les arbres étaient seulement différents ! Et puis, la dame-nuage lui parle de lucioles qui ressemblent à des étoiles. Cela lui fait oublier son ami, et elle sourit, soudain plus excitée :


Elle espérait qu'elles soient encore là ! Elle s'élance en avant, un peu au hasard, avant de trébucher sur une sorte de cailloux irisé. Elle louche dessus avant de le prendre dans sa gueule : c'était joliiiiiii ! Elle le montre à la Lune qui connaissait tant de choses :


Elle était un peu fière, et sa queue se secoue de droite à gauche dans son dos. Elle allait pouvoir l'offrir à quelqu'un, en cadeau, peut-être même à la Lune elle-même ? Oh mais non, ça ne serait pas rigolo car ce n'était pas une surprise !

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-Blizzard-

"Une écaille ?!?!?!"

Liza la prend, la tourne et retourne dans tous les sens. En effet elle avait une forme assez étrange et particulière, il se pourrait bien que ça soit comme une écaille de poisson mais très très dure. Mais qu'est-ce que ferait un poisson ici, dans la forêt orange ? Liza regarde Séléné, la rattrape en la devançant pour lui poser ses questions. Elle avait toujours eu besoin de réponses, Liza, et la lune était la seule qui lui en avait toujours fourni. Elle veut bien prendre soin de l'écaille, oui ! Elle l'a garderait pour toujours, ou peut-être qu'elle m'offrirait a quelqu'un qui comptait beaucoup pour elle comme sa maman. Mais elle ne comprenait pas quelque chose :

Comment il peut y avoir des poissons ici, dans la forêt ? Ils ont des pattes ?

En vrai, ça l'intriguait ! Des poissons avec des pattes ... C'était étrange, quand même. Ou bien Liza se trompait ? Est-ce qu'il y avait d'autres animaux qui avaient des écailles ? Elle ne savait pas trop, mais pas les ours en tout cas ! Elle avance, sautillant de plantes en plantes et tendant l'oreille. Au loin, des bruits de galop, comme s'il y avait un troupeau de chevaux. Ou bien un seul chevau, elle n'était pas sûre. Elle renifle une fleur, et répond à la louve nuage :

Nuit de luciole et les fées sont folles ! Mais je en ai jamais vu moi, mais ma maman dit que ce sont des petites fées, est-ce que c'est vrai ?

Elle s'éparpille un peu, Liza, mélangeant mythe et réalité. C'était un peu l'alpage de son jeune âge, et les lucioles, comme les étoiles, l'attirait comme si elle était un papillon de nuit. Mais l'éducation de sa maman et de son papa lui reste en coeur, et elle sait que lorsque les lucioles se lèvent, tout pouvait arriver.

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'LIEU - MorteFeuille' :

[Dernier lancer aussi pour moi du coup yes, on peut passer dans les champs mystiques ]

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