Du même sang? (Hell)

Vanhir

Vanhir avait été soigné au mieux. Son oreille n'était quasi plus douloureuse, bien que maintenant il entendait plus très bien, sa peau semblait allé mieux elle aussi, les démangeaisons cessaient peu à peu, et sa fourrure reprenait ses droits sur son corps dégarnis à certains endroits. Ne se laissant pas prendre par tout ce qui s'était passé dans le nord, c'était souriant, qu'il parcourait la sylve comme le bon vieux temps, à la recherche des choses intéressantes.


Des plantes, surtout. Des nouvelles, ou des anciennes qu'importe. Il s'arrêtait sur tout, des herbes différentes, des racines étranges, des feuilles sur le sol, des fruits aussi. Des écorces, parfois, des tâches, sur des pierres, de la mousse.


Tout.


Ce qui le perturbait un peu, après des heures, fut que la brume décidait de se lever. Boarf. Peut être qu'il trouverait autre chose? Cet endroit était mystique, si la brume se levait, peut-être que c'était pour une bonne raison. Puis, sans le cacher, il prit un plaisir à ça. Cela lui donnait un air presque fantomatique, avec sa fourrure cendrée, et son regard blanc. Il était tellement bien ici Vanhir

Vanhir

LE regarde du mâle scruté l'intrus plus loin. Et, quand il se décidait à baisser la tête pour regarder un truc au sol, partit furtivement de sa place, contournant des arbres pour tourner autour de la louve avec une grande marge de distance entre eux. Ainsi, quand la louve relèverait la tête, elle ne le verrait plus à sa place initiale. Il était derrière elle.

Discrètement, il avance, reniflant l'odeur. Mais rien. Il n'arrivait pas de sa place. De derrière, cela semblait être une louve, couleur grise striée... des...cornes.. Des cheveux, roses? Un court instant le mâle semblait lui même perdre la tête, car il lui semblait voir sa fille? Mais depuis quand elle était si grande? Ses cheveux si ternes? Ce n'était pas possible.

Il allait l'appeler, quand il vit l'oeuf sur le sol. Oh??

"-Cette oeuf... tu ne devrais pas le toucher!" Il baisse son oreille valide. "Si j'étais toi je m'éloignerais de lui!" Simple mesure de sécurité? Puis aussi, ainsi le mâle pouvait s'approcher sans soucis pour lui-même l'observer.

Vanhir

Voilà qu'elle s'éloigne, c'était parfait. L'oeuf était en face de lui, et il put l'observer. Comme c'était excitant de voir ça, comme c'était magnifique. Mais, la louve était là, il ne pouvait pas non plus l'oublier, il ne la connaissait pas.

Son regard froid se plonge dans celui de la louve.

"- Un oeuf, est toujours protégé par les parents, c'est leur seule progéniture! Entier ou brisé, l'odeur est là, et si l'envie de te tuer leur prenait pour cet acte, ils savent ou te trouver! De plus, celui-ci, n'est pas un oeuf ordinaire, si tu le regarde bien!" Il le pointe du museau. "La taille, la matière! A ton avis, c'est quoi?" Il attend, sagement.

Il se fit des dessins mentaux pour son livre, qu'il remplirait ce soit bien au chaud.

Vanhir

Elle ne savait pas. Vanhir craignait de faire face à un loup qui ne pensait à rien d'autre que sa propre personne, pensant que tout ce qui était inconnu devait être détruit.. Ca l'ennuyait un peu. Le mâle regarde la louve, devrait il encore devoir mettre en garde? En soit, il l'avait déjà fait, il ne le ferait plus. Une bonne chose cependant, elle ne le touchait pas, ne s'approchait pas. Peut-être voulait-elle bien apprendre, avant de le toucher?


Vanhir se racle la gorge, regardant l'oeuf. Un oiseau? Un dinosaure? Une grosse bête, un reptile. Ca oui. Et il ne voulait pas être acteur du désastre que ça pose si elle le touche ou le détruit.



"-Va savoir!" Il pointe l'oeuf du museau. "Ce n'est pas une créature d'ici! C'est plus encore! Ne le touche pas! C'est mieux!" Il se lève, agitant sa queue, et observe autour de lui. Il trouve des champignons, ceux-ci étaient jaunes, il prit délicatement un avant de tourner la tête vers la grise.



"-Viens, regarde! Si tu veux savoir quelque chose d'intéressant! Les plantes, les champignons, sont dotés de particularités spécifiques ici!" Le solitaire pose le champi sur le sol, invitant la louve à s'assoir.

Vanhir

Elle abandonne enfin l'oeuf. Il en fut rassuré d'ailleurs, ne souhaitant vraiment pas devoir jouer le loup relou. Alors, quand elle vient le voir pour observer le champignon, c'est un sourire qui vint sur ses babines. Lui montrant avec un petit bonheur sa petite trouvaille. Et voilà qu'elle pose une question, il s'en réjouissait d'avance.


"-Et bien! Ils procurent des effets assez intéressants! Pas ceux qui font planer! Mais, dans le corps surtout! Le liquide qu'il contient agit sur nous! Il y a les jaunes, mais aussi les rouges!" Il le lui donne. "Prends-le! A consommer en cas de besoin, seulement ici à la sylve! Je pense qu'il ne supporte pas le climat extérieur! Il va pourrir!" Car après tout, cet endroit donnait, mais pas au-delà de chez lui, il ne fallait pas abusé.


"-Un peu oui! Je dirais qu'il est comme le monde des Divins! Mais..ce n'est pas encore la même chose! Les mauvais coeurs ne sont pas la bienvenue ici! C'est un monde pur, souiller cette terre.. il viendra vous rendre visite!" C'était un fait. Quand il vit la louve trouver des crins, son regard se fit brillant...


"-Hum....est ce que... est-ce que tu comptes le prendre? Ou je p...." Il s'arrête. Un bec venait de passer à côté d'un des troncs, caché parmi la brume, se trouvait la une des créatures qui décidait de sortir de sa cachette. Vanhir se dresse, vif. La peur n'était pas présente, mais la méfiance oui. Sans bouger, le regard toujours rivé sur la bête, il parle à la jeune. "Surtout, ne fais pas de geste brusque, ne montre pas de signes d'agressivités." Normalement, tout se passerait bien? Son coeur bat si fort, si excité.

Vanhir

La louve fait face. Mais Vanhir ne se sentait pas à l'aise de la voir ainsi prendre position d'attaque. Enfin, presque? Surtout que la Cockatrice ne semblait pas leur vouloir de mal, elle cherchait juste quelque chose, mais pas eux. Le poil de Vanhir se baisse, son regard fixant la nouvelle venue en faisant un pas dans sa direction pour essayer un contact.


Mais... un bruit inquiétant l'interrompt net dans sa démarche. Un cri venu des cieux, que Vanhir perçut comme un malheur proche, l'ombre comme une menace. Son instinct prit le dessus et fidèle à lui-même fut vivement sur ses gardes. Cela dura une fraction de seconde, mais il vit, il comprit. Son corps réagit immédiatement, faisant un bon sur le côté pour éviter la dégueulade de la vouivre.

[Jet Esquive]

Une fois fais, et espérant que la louve a pu éviter, le mâle se tourne vers la vouivre qui maintenant protégeait son nid. Il avait pourtant dit de ne pas s'approcher, de ne pas toucher. Qu'est-ce que cela aurait donné si elle l'avait mangé?


Le solitaire reste droit face à la créature sauvage, ne bougeant pas. Son regard la regarde, mais ne la fixe pas. Il descend, pour regarder le dard.

[Jet ING pour essayé d'apaiser le vouivre et faire un quelconque lien?]

"-Je...je ne veux rien faire!" Vanhir essaye. Ne bougeant toujours pas, et baisse la tête. Il cherche à apaiser la colère, à indiqué qu'il n'était pas une menace, ni pour elle, ni pour le petit.

Vanhir

Cela semblait fonctionner, la bête semblait ne plus vouloir attaquer. Vanhir doucement se dresse, le sourire aux babines, mais bien vite sa joie se transforme en crainte. La louve grise défie, cherche, prête à attaquer la mère qui ne faisait que protéger son enfant. Le mâle plaque ses oreilles contre son crâne quand l'étrangère s'avance.



"- Répondre par la violence ne mène à rien! Crois-moi!" arg, souvenir de ces petites bêtes de sables, ne pas sous-estimer un animal sauvage sur son terrain.. " Elle protège son oeuf! Je t'ai prévenu! On est des ennemis si on reste! Surtout si un autre pré...." Vanhir entend crier, puis courir.



Encore une fois, il ne voulait pas se battre, et faire de mal. C'est pourquoi il recule et esquive les armes de la cockatrice en rage. Un court instant, il vit sur elle la brûlure, sa peau devenir affreuse.. Elle souffrait. Et lui, s'était promis de protéger ces lieux au mieux. Et ça commençait par apaiser les deux.... non.... les trois clans qui se faisaient face ici même.


Vanhir réfléchit, et se rue vers la Cockatrice. (Si c'est pas bon, dites le moi...)

Une fois son saut fait, le loup chercher à immobiliser la bête. Il fallait l'apaisée, la soulager. Si seulement elle restait tranquille, le temps de trouver une solution pour l'éloigner d'ici, et poser un pansement apaisant sur elle.