Feed the birds - Blizzard

av. D-B

Nymeria

Iel s'est posé sur les marches de l'Eglise. Ce n'est pas qu'iel est très proche de Yurai, d'ailleurs, à part lorsqu'iel marchait derrière sa mère ou son père, iel n'est jamais retourné à l'intérieur. A l'intérieur se trouve son père, représenté en pierre auprès des anciens Oracles. Depuis sa mort, Nym sait qu'il y est apparu. Alors iel n'y va pas. Iel n'as pas envie de sentir le regard de son père en plus de celui de la déesse de la sagesse sur son dos.

Iel émiette ses essais de madeleines sur les marches pour les corneilles qui viennent de temps en temps les attraper avant de retourner sur le toit de l'église en croassant. Iel a trouvé une recette de madeleines dans la bibliothèque, cependant, impossible de les réussir. Ils sont trop humides, ou trop secs. Alors à chaque fois, iel vient les donner aux oiseaux pour que ses erreurs soient effacés du monde. Iel est déterminé à les réussir un jour, et faire la surprise à Liza. Mais finalement, il va bien falloir qu'elle lui apprenne.

Iel n'as pas eu le temps de lui parler depuis leur rencontre, il l'as croisé, il est allé la voir pendant qu'elle était malade de l'attaque du Raeder, mais elle dormait. Iel lui aurait bien amené des violettes, mais aucune ne fleurit durant l'hiver.

Alors sur le porche de l'Eglise iel émiette ses madeleines ratés, ses cheveux détachés tombant sur son dos comme une cascade noire, continuée par sa queue qui traîne jusqu'en bas des marches.

-Blizzard-

Blizzard avait promis à Nyméria qu'ensemble, elles feraient la cuisine. Liza l'avait noté dans son carnet, plusieurs fois ! Car cela était revenu dans ses rêves, un peu. Elle continuait les exercices avec Séléné, et y arrivait de mieux en mieux - la Lune lui avait même dit que bientôt, elles pourraient passer à autre chose.
Alors, la dernière fois qu'elle était allé à la bibliothèque pour y noter des choses, elle avait pris soin de relever une recette de madeleine. Elle avait aussi -oh ! Ce qu'elle avait marché pour retourner au Refuge. C'était loin, mais elle était endurante !
Demandé à maman si la recette était bien. Maman y avait fait quelques corrections, et elle avait pu passer aux ingrédients !

Elle avait commencé par (quoi ?) la farine. La farine c'était une poudre blanche, c'était important et elle avait réussi à en avoir grâce à Prudence, qui était un peu sa tata, mais pas trop trop quand même. Puis, il y avait eu du miel, qu'elle avait pris dans la resrver (heureusement qu'elle avait tout noté !) et puis, dans un panier, les oeufs prélevés aux poules (merci madame !). Un citron, quelques fleurs d'orange, et, et, et un peu de
champignon.
De moisi ! Bref.

Elle était alors allé trouver Nyméria. l'avait trouvé sur le parvis de l'Eglise -qu'elle était belle ! Ses cheveux étaient longs, noirs et brillants. Sa silhouette toute fine, ses bijoux dorés qui brillaient au soleil, Liza s'arrête un instant pour la regarder, presque fascinée comme un oiseau face à un miroir. Elle, elle avait mis sa gavroche, celle que Mimosa lui avait donné, et avait pris un panier dans sa gueule avec dedans, tout -yout !- ce qui leur fallait.
Le vent souffle dans ses poils, et le calme l'emplit. Elle sourit, et reprend sa marche. Bientôt, les fées reviendront, mais elle commençait à les apprivoiser.

Elle pose le panier qui l'empêche de bien parler. Devant elles, les corneilles se pressent attirées par des petits grains de soleil. Liza leur sourit, joyeuse -toujours.

Avaient-ils ouvert le même livre ? Avaient-ils lu les mêmes pages, en se souvenant de leur promesse ? Iel sursauta un peu, surprise, et balança d'un coup brusque toutes les miettes restantes sur une corneille surprise.

"Oh - um - coucou Blizzard !" iel pousse un peu derrière ellui les espèces de crêpes ratées pour que Blizzard ne les remarque pas. Surtout qu'elle avait apporté des choses dans un panier. Etait-ce pour Yurai ?

Iel nourrissait Yurai ? Iel eut un instant un air confus. Ah mais si, les Corneilles. Iel avait du mal à les voir comme une extension de la déesse, plutôt comme ses animaux de compagnie.
"Un peu oui ! Je les vois plutôt comme ses animaux de compagnie, ces Corneilles, mais je ne lui ai jamais demandé si elles l'étaient."

Iel ne lui avait jamais reparlé, à Yurai, depuis la mort de son père. Même aller dans l'église lae mettait mal à l'aise.

"Et toi, tu as ramené quoi?" demanda-iel en souriant, et en montrant du museau la corbeille.

Elle avait pas l'air blessée, elle semblait pas avoir de grosses cicatrices visibles. Iel se sentait un peu rassuré. Elle avait guéri. Si iel trouvait un jour la personne qui l'avait blessée ... grr.

-Blizzard-

Liza surprend son amie, qui jette tous ! Ses morceau de pain en l’air. Liza sursaute, sans avoir peur, simplemebt surprise et un instant s’arrete, regarde les oiseaux de Dame Yurai venir les manger avec avidité. Oh ! Ce au’elle aimerait etre un oiseau, en ce moment !

La voix de Nyméria la ramène au moment présent, lui parlant des corneilles, et de Dame Yurai. Liza sourit avant de regarder les oiseaux, un temps peut-etre un peu trop long.


Elle bondit sur ses autre pattes, sa queue courte s’agitant dans son dos, toute contente. AQuelques pas la rapprochent de Nyméria et d’ici, les fées se faisaient plus sonores encore. Dans sa poitrine, une vague mélangée de plein d’émotion la submerge un instant, et elle ferme les yeux. Elle se sentait bien-
Trop bien peut-etre. C’était possible ?


Ca, c’était certain. Ur de chez sur ! Et Nyméria l’était, gentille avec les Corneilles, et Liza était sure aue la Déesse le savait. Elle finit par s’asseoir, son regard errant un instant autour d’elle, avant de se poser sur-

Ha ! Oui.

Son panier ! Elle le prend et l’ouvre, fouillant dedans et en sort son carnet, tout gribouillé. ELle le feuillette, enjouée, jusqu’à arriver à la page de la recette- les ingrédients sont notés, et à coté de chaque, un petit dessin fait de sa patte. En haut, encadré, le nom de Nyméria, et évidemment …


Elle tourne son regard tout tordu vers elle, pleine d’espoir. Un atelier cuisine ! Miam.

Iel écoute attentivement, puis sourit lorsqu'elle dit 'ou l'inverse'. Elle avait une manière de s'exprimer qui forçait à la bonne humeur, la joie, et les sourires qui allaient avec.

"J'espère"
J'espère qu'elle ne m'en voudra pas de jamais être venu.e lui parler. De ne pas avoir suivi la voie de mon père Ajani, de ne jamais avoir posé d'offrande sur son autel. Au contraire, a présent, c'était sur une chaine dorée toute fine autour de son cou que brillait une lumière rose. Iel réalisa qu'iel n'en avait pas parlé à Liza.

"Regarde, j'ai passé mon épreuve chez Moiro ! Toi,, tu as ton glowstick entier maintenant ?"
Puis iel scanna la louve blanche et violette pour son glowstick violet.
"Euhm, où est le tien ?"

Puis iel redressa les oreille, ravi.e. Son coeur se serre et ses joues rougissent en voyant son nom encadré sur la feuille. Elle écrit bien en plus, ahh n'avait-elle donc aucun défaut ?
"Ah oui ! J'y pense tous les jours depuis qu'on en a parlé ! En fait .. en fait j'ai voulu essayer tout.e seul.e pour te faire la surprise mais ... - iel fit une moue agacée - j'y arrive pas."

"C'est quoi ce carnet, un livre de recettes ?" demande-iel, curieux.se.

-Blizzard-

Liza dodeline un instant de la tête, pensant à la Corneille et à sa chaleur, alors que les fées lui chuchotaient leurs doutes. Et puis-

La voix de Nyméria la ramène avec douceur ici et maintenant, lorsqu’elle lui parle de son glowstick à elle. Ses yeux s’agrandissent.


Non, non mais -
BIentot.

Elle tourne son collier, qui était un peu tordu, et prend sa lumière violette entre ses pattes avant. Un sourire, e elle redresse les yeux vers Nyméria, qui parle ensuite des madeleines.
Oh !
Elle n’avait pas réussi à en faire, mais ce n’était pas grave. C’était pas si facile !


Plusieurs, même. Liza aimait la cuisine.
Elle ouvre son carnet devant elle et le feuillète.


Un nouveau sourire, puis les pattes se joignent. Devant, le carnet est ouvert à la bonne page : Celui de la recette !

Iel lui sourit puis pose sa patte sur son glowstick. Un instrument apparaît, lui tombant entre les pattes. Il est plus léger qu'il ne devrait l'être, iel en est plutôt certain.e, même si iel n'en a jamais vu en vrai avant de le voir apparaître entre ses pattes à la fin de son épreuve.

"C'est un instrument de musique, un Shamisen " dit-iel. Iel n'est pas certain.e de comment prononcer ce mot - il n'y a pas de prononciation dans les livres.

Iel pince deux trois cordes avec ses griffes, puis secoue la tête.

"Je ne sais pas encore y jouer, il faut que je passe à la bibliothèque pour trouver un ... un manuel d'utilisation ?" iel ne sait pas. C'est la première fois qu'iel voit un instrument de musique de sa vie. Iel sait qu'il pourra faire des la musique avec à terme, mais pour le moment iel ne voit par où commencer. Iel tends le shamisen à Liza, si elle veut jouer avec.

"Bientôt alors ? Tu me diras quand tu iras ? Comme ça je te ferais des madeleines pour te féliciter après !" dit-iel en souriant.
Iel n'as aucun doute qu'elle l'auras, ce glowstick de la sagesse, dont la première moitié brille déjà entre ses pattes violettes comme une toute petite étoile mauve.
"Et je t'apporterai des violettes."
iel n'as pas oublié.

Ah, il y avait une technique ? Pfiou, iel n'avait donc pas trop à cacher sa honte, si ce n'était pas aisé comme recette.
Depuis ... Depuis quoi ? Iel se le demandait bien. Qu'est ce qui faisait qu'elle oubliait des choses, Liza ? Iel lui en parlerait plus tard, quand le moment serait plus propice, déjà, iel se sent tout.e bouleversé.e par le fait qu'elle ne l'oublierait jamais. Dit-elle ça à tous ses amis ? Ahh, comme iel aimerait savoir.

Iel lui sourit affectueusement. Iel ne l'oublierait jamais non plus, mais sûrement pas pour les mêmes raisons, lui souffle son coeur. Iel s'approche, jettant un regard à Liza pour lui demander sa permission, avant d'essayer de lire avec elle les premières lignes dans le carnet.

-Blizzard-

Un démonstration du pouvoir est offerte, et Liza ouvre grand ses mirettes quand un instrument rosé, magnifique et étrange, apparait entre les griffes de son amie. Oh ! Elle sourit, émerveillée, le décrit du regard en écoutant - à peine - les explications tant elle est absorbée par cette vision.
Shamisen.


Un gémissement, presque, tant elle le trouvait incroyable. Elle a le droit de le toucher, alors elle le caresse avec soin, l'effleure avec la tendresse d'une mère envers ses enfants.
Elle l'aimait beaucoup.
C'était un pouvoir incroyable.

Il lui faut un peu de temps pour revenir aux madeleines, tant elle en était déconcentrée. Son amie Nym l'aide, cependant, en lui posant d'autres questions. SOn épreuve, à elle, oui-


Elle devait encore parler à-
D'autres gens.
Un regard adressé à l'instrument de musique, avant de revenir aux madeleines.


Elle pose sa patte sur la recette, où un petit feu était dessiné.

Iel est ravi.e que l'instrument lui plaise: iel ne sait pas encore quoi en faire, de cet objet magique qui disparaît quand iel n'essaie de pas de jouer dessus pendant assez longtemps. Iel le reprends lorsqu'elle le rends, et le pose par terre à côté d'eux. Il ne se salira pas - en tout cas, il n'est jamais apparu en étant sale, et au bout d'un moment, pouf ! Il aurait disparu.


"Merci, je te montrerai en première dès que j'aurais appris un morceau !

Iel se rends alors compte qu'iel n'as pas retourné la question.
"Et toi, c'est quoi ton pouvoir ?"

Mais l'heure de l'entraînement est arrivé, iel sourit joyeusement, puis cherche autour d'eux. Iel a des cailloux à feu à la bibliothèque, pour allumer les bougies, mais ici, iel n'as rien. Ce serait peut être bien, a terme, qu'iel puisse apporter des choses avec iel partout, avec un sac, peut être ?

"Comment tu fais du feu ? Tu as des roches à feu sur toi?"

Iell apprécie les dessins sur le carnet, et se dit qu'iel devrait se faire un journal aussi, avec cette recette de madeleines, entre autres.

-Blizzard-

La louve au pelage nuage bat des pattes, doucement. Elle était contente, qu'elle veuille bien lui montrer un morceau de son intrument si beau.


C'était dur, d'apprendre à jouer d'un instrument ? Oh, Liza avait envie d'essayer, pour pouvoir l'accompagner ensuite. Et puis, papa lui avait montré l'orgue de Yurai, elle aurait bien aimé qu'il lui apprenne à en jouer ! Peut-être qu'ils pourraient faire un groupe ?
Quelle bonne idée !!

Elle en oublierait presque les madeleines. A la question, elle rouvre les yeux et prend un air un peu malin, qui passait rarement sur son visage.
Un sourire malicieux.
Deux pattes sur un carnet.


Elles allaient les faire, ces madeleines !

Iel se sent léger.e de nouveau. Ca arrive toujours, lorsqu'iel passe du temps avec Liza, comme dans un rêve. D'un coup, tout est moins stressant, moins inquiétant, parce qu'elle est là. Iel la regarde patiemment, parfois, iel a l'impression qu'elle partait dans son propre monde de pensées, et qu'il fallait un peu l'attendre, pour qu'elle revienne sur terre avec lui. Cela ne lae dérangeait pas. Après tout, elle avait tous les airs d'un ange pour iel.

Iel agrandit les yeux de surprise. Cette nuit ? Hein, qu'est ce qu'elle allait faire, cette nuit ? Iel a l'impression de rougir - ce n'est pas qu'une impression - et bénit ses poils sombres et les petites plumes sous ses yeux qui lae sauvent de l'embarras. Iel avait prévu de rentrer à la bibliothèque pour lire -iel avait amassé un tas de livres sur l’orfèvrerie, depuis que Fergus était mort, iel voulait trouver quelqu'un d'autres pour ses idées de bijoux, mais vu l'entrain de Liza, iel se pencherait plutôt sur les livres de musique-. Iel n'avait pas prévu ... enfin, d'autres choses.

Iel se secoue. Peut être une disciple de Moiro lae taquinerai ainsi, mais ce n'est certainement pas le genre de Liza. Et puis iel n'imagine pas qu'elle s'intéresse à ... ce genre de choses. Même iel s'en est désintéressée complètement. Est ce que c'était même les chaleurs ? Iel ne savait pas !

Iel se ramène à la réalité. Elle avait tout sur elle. Ah, quelle prévoyance. Iel l'ajouter à la liste grandissante de qualités dans son esprit avant de se retourner pour chercher dans les buissons autour de l'église. Iel n'aime pas trop se salir, mais pour Liza, la question ne l'effleure même pas. Elle veut du bois, iel cherchera du bois.

Iel revient avec un gros tas de brindilles et de branches entre les pattes pour les poser devant la louve au carnet.
"Du bois ! Quoi d'autre ?" demande-iel, avec une sourire rayonnant.

Iel essaie de rentrer une question dans la discussion.
"Tu écris que des recettes dans ton carnet ?"
La question était plutôt: qu'est ce que tu écris d'autre, que tu ne veux pas oublier ?

-Blizzard-

A la gêne de Nyméria, Liza reste complètement imperméable. On dirait innocente, plutot - ou aveugle aux signes, peut-être. Elle continue de regarder sa recette, de la suivre avec attention. Quand on était comme elle, une erreur était si vite arrivée, et il fallait vérifier plusieurs fois pour être bien sur. Ensuite-

Ha !


Elle pose une patte sur les petits cailloux qui l'aidaient à lancer le feu, mais devait avouer ne pas avoir beaucoup d'expérience. Ses parents ne la laissaient pas souvent seules avec du feu, comme si-
Elle était une louveteau, à leurs yeux.

Elle avait grandi, pourtant.
Les pages se tournent, et elle commente.

Décoré avec des étoiles.
C'était son carnet le plus important, oui !


Tout le monde devrait.

"Oui" répondit-iel en prenant enter ses pattes les deux rochers. Iel les frappe l'un contre l'autre dans un mouvement souple. Iel avait l'habitude de faire des petits feus pour chauffer de l'eau pour le thé, ou pour allumer des bougies pour lire dans le noir.

Une étincelle jaillit sur les petites branches sèches, et Nym se penche dessus pour souffler doucement. Les flammes prennent petit à petit.

Iel agite ses oreilles. Noter ses rêves ? Iel ne le fait pas beaucoup, parce qu'iel a dut mal à s'en souvenir. Iel a parfois quelque bribes d'informations, de personnes qu'iel a vu, de situations en tête lorsqu'iel se réveille, mais cela part si vite. C'est comme essayer de tenir de l'eau dans ses pattes. Plus iel s'applique à garder ses souvenirs, plus ils disparaissent.

"Non, je ne m'en souviens jamais très longtemps! Je les oublie super vite." dit-iel, en agitant ses oreilles. Ses cheveux lâchés font des petites vagues qui reflètent la lumière.

"Est ce que les écrire m'aiderait à m'en souvenir ? Est ce que toi tu te souviens bien des tiens ?" demande-iel, curieux.se. Iel n'avait jamais parlé de rêves avec d'autres loups.

-Blizzard-

Nyméria s'attèle au feu, de ses pattes souples et adroites. Liza, elle, regarde : elle était une catastrophe ambulante avec ce genre de choses. lorsque les étincelles jaillissent pour venir enlacer le feu, Liza lève un sourire plissé sur son amie.


La discussion continue sur les rêves et comme par écho, Liza se met elle aussi un peu à rêver. Elle se demande ce qui peuplait les rêves de Nyméria mais se dit, peut-être pour la première fois, que ce serait impoli d'aller les voir sans avoir son accord.
Elle l'avait fait avec d'autres amis, oui. Parfois, ils étaient effrayants - intimes, aussi.
Elle comprenait mieux.

Séléné m'a dit de tout noter et maintenant je m'en souviens de presque tous.

Sa patte se serre sur son glowstick, à son cou. Elle sourit en rougissant.
Elle aurait du demander, avant.


Innocence même, elle ouvre ses yeux tordus pour regarder son amie. Sans être suppliante, cette fois, elle aimerait quand même beaucoup que ça soit une oui ! Elle joint ses pattes et promet :

Iel relève la tête et sourit, joyeux.se, au compliment. Y avait-il des choses plus agréables que se faire complimenter par quelqu'un qu'on aime bien ?

"Ah ? Je le noterai aussi alors, pour m'en souvenir !" dit-iel.
Iel avait déjà tout le chemin à faire en tête :iel pourrait trouver le carnet dans la bibliothèque, ainsi que l'encre, et iel n'aurait qu'à le garder sur iel. Comme ça, quand iel dormirait, iel l'aurait toujours à portée de patte. En effet, iel s'endormissait généralement à la bibliothèque.

Son pouvoir était de voyager dans les rêves ? Iel la regarda avec surprise, puis sourit.

"Oh ! C'est génial ! Oui tu peux ! En plus si tu es dedans, c'est sûr, je m'en souviendrais" dit-iel avec un clin d'oeil et un sourire malicieux en coin.

On pourra faire ce que tu veux.
Ah ? Qu'est ce qu'iel voudrait faire absolument avec Liza ? Iel se projette soudain. Iel s'imagine se réveiller dans la même tanière qu'elle, de manger des madeleines qu'iel a faite pour elle le matin, l'accompagner faire une prière à Yurai. Puis elle pourrait l'accompagner voir le temple de Moiro. Lire des livres ensemble, le thé et les madeleines à la patte, dans la bibliothèque pendant que l'orage gronde dehors.

Iel arrête de rêver brusquement pour retrouver le regard vert émeraude un peu tordu de la louve violette et blanche.
"Bien sûr. Quand tu es dans les rêves des autres, tu peux faire des choses magiques ?" demande-iel.

Puis iel se penche sur le carnet de notes et de recettes.
"Si je me souviens de ce que j'ai vu dans la bibliothèque, ensuite on mélange le sucre et les oeufs, puis on ajoute de la farine et des levures, et on mélange le tout." dit-iel.
Iel avait mémorisé la recette par coeur dans sa tête.

-Blizzard-

Liza rit, joyeuse. Elle savait que souvent, les autres ne se souvenaient pas de ce dont ils rêvaient. Elle n’avait jamais pensé à demander si celachangeait, lorsqu’elle était là. Une expérience à faire, oh oui !
Comme avec la chenille, et la Lune-


Nyméria rêve éveillée, un peu, et Liza regroupe les ingrédients autour d’eux pour préparer la recette. Des oeufs, de la farine, du sucre et surtout, les petits moules en terre cuite empruntés à maman, pour donner la forme au gateau. Et puis-
Son amie a une question.
Liza relève la tête, étonnée.


C’était le propre de ce monde, qu’elle explorait et naviguait depuis l’enfance. Tranquille, ses pattes se posent sur les ingrédients et elle hoche la tête.


Puis, prend un oeuf, et le casse dans le bol. Un morceau de coquille tombe avec. ELle agite doucement les oreilles en aprochant le museau.


Elle le comprenait !

Iel semble pensif.ve. Tout le monde pouvait faire des choses magiques. Qu'est ce qu'ils feraient ensemble, alors ?

Puis iel rebranche son attention sur les étapes que Liza lui montre. Et comprends immédiatement la nature de ses désastres culinaires.
Quand ils avaient écris ajouter un oeuf dans la recette, il voulaient dire casser un oeuf et garder que l'intérieur. Iel se sent soudain extrêmement bête, et se retint de ne pas poser une patte sur son visage. Fermant les yeux et inspirant longuement - punaise que je suis bête - iel se reprit avant de se pencher sur le mélange.

Iel rigole un peu, à la remarque de la louve claire, puis agite ses oreilles en regardant le mélange.

"Comment tu vas l’attraper ?" Iel cherche autour d'eux quelque chose de propre ".. avec la coquille ?"

Iel avance une patte, pour demander sans rien dire si iel pouvait avoir la coquille, avant de l'utiliser pour attraper le petit morceau pour le sortir du mélange.
Ah ! Iel était satisfait.e de ne mas avoir l'air d'une andouille devant Liza.

-Blizzard-

La louve remue un peu, à peine embêtée par le ralentissement de leur recette. Elle prend la coquille et la tend à Nyméria, qui arrive à repecher le petit morceau ! Elle sourit, et bat doucement des pattes.


Quelle dextérité !
Elle ajoute les autres oeufs, puis le reste des ingrédients en remuant et en continuant de babiller.


Elle sourit avec gentillesse, avant de poser la préparation sur le feu.

Décidément, se faire complimenter par Liza, c'est ce qu'iel préfère dans tout le monde. Iel sourit d'oreille en oreille, soulevant les petites plumes sous ses yeux en fermant ses paupières. Iel aimerait rester avec Liza pour toujours.
.
"Les mamans sont souvent super fortes sur plein de choses." dit-iel, avant de réaliser ce qu'iel vient de dire. Maman. Iel n'avait jamais appelé Eva comme ça. Iel avait forcé la distance, en l’appelant mère dès que possible, parfois juste Eva. Iel sentit un peu de regret, soudain. Quelle relations auraient-ils eu, si iel n'avait pas essayé à tout prix de montrer qu'iel n'avait besoin de personne dans sa vie ? Avait-elle su faire des madeleines, maman ? Iel ne saurait jamais.

"Ma mère avait de grandes ailes, et pouvait voler partout. Elle savait exactement où était sa place dans le monde ... moi, beaucoup moins." admet-iel, pour expliquer son propos.

Iel ira fleurir sa tombe ce soir, pour s'excuser.

"Maintenant, on attend ?" demande-iel, en souriant.

-Blizzard-

Liza dodeline de la tête, paisiblement. Dans son coeur, qui vibre en coeur avec celui de Nyméria, pas l’ombre d’un nuage.
Jusqu’à ce qu’un ne passe.

Elle ne dit rien, capte vaguememt une odeur de regrets. Des murmures doux, nostalgiques. Sa maman, à Nyméria, elle était morte ; Son papa aussi.
Ellenétai pas triste, pas trop pourtant.

Liza continue de touiller, écoute les mots de Nyméria. Parler de sa maman devait lui faire du bien, c’était ce qu’elle se disait. Doucement, elle répond.


Un sourire doux.
Et puis, elle hoche la tête, plus enjouée.


Elle ne savait pas compter le temps. Elle se penche, sur un air de confidence.


Le regard pétille.

Iel l'écoute, sortant de ses pensées teintées de regrets pour se jeter dans tes pensées douces de bonheur. Sa place était ici, avec Liza.


"Dis... Liza ... " commença-iel, tentatif.ve.

Comment dire ça. Iel avait l'impression qu'elle avait ouvert une opportunité pour parler de ce qu'iel ressentait pour elle. Ici, avec elle.
Iel aimerait être ici avec elle pour toujours.

"Quand je suis avec toi, je passe toujours les meilleurs moments de mes journées... en fait, je suis toujours content .. enfin contente .. les deux, quand on est ensemble." dit-iel ses yeux se faisant plus doux, et ses oreilles se couchant un peu, gêné.e de l'aveu qu'iel essayait de faire.

Il faut attendre que ça sente bon. Ca sent déjà bon. Ca sent Liza.

"... J'aimerai bien passer plus de temps avec toi."

Iel avait peur de dire les mots exacts qu'iel ressentait. Iel décida de partir complètement dans son état de disciple de Moiro. Peut être que le message passerait mieux.
Il lui avait déjà avoué un peu, lors de l'épreuve de Moiro. Ce serait pas si différent ?

"Tu es la personne la plus gentille, la plus jolie, et la plus charmante que je n'ai jamais rencontrée ... je me sens plus proche de toi que de tous les autres loups que le connais ... enfin, avec toi, je peux être quelqu'un que je ne suis pas avec d'autres personnes."
C'était un début de tentative. Iel sentit soudain la peur du rejet lui attraper le ventre. Qu'allait-elle lui dire ?

-Blizzard-

L'attente se tente (ha !) et Liza ne s'en offusque pas. Elle adorait attendre, quand c'était avec une de ses meilleures amies ! Elle aurait aimé chantonner, peut-être - une chanson lui venait- mais Nyméria avait quelque chose à lui dire.
Liza ouvre grand ses yeux verts, tordus.
Elle écoute.

Les expressions se mêlent avec les pensées, les sentiments. Les papillons dans son ventre -ou celui de Nyméria ?- tout se mélangeait un peu et elle relève les éléments dans le désordre.
Un il, un elle, les deux.
Un rougissement, un soupir, des mots qui étaient beaux et un peu plus importants qu'avant, elle croit.
Et puis, une peur profonde d'être rejeté.e qu'elle aurait envie de rejeter de toute ses forces.

Elle lève les pattes pour envelopper celles de Nyméria. Son regard est doux, mais prudent.
Elle aimerait comprendre.
Elle voyait bien qu'iel la regardait un peu comme Garbann regardait sa soeur.


Elle approche le museau.


Il y avait souvent un mais, non ?
Elle cherche ses mots.

Meilleurs amis. Ah, oui. C'était un peu triste... mais d'un autre côté... c'était super, non ? Alors, pourquoi iel sentait cette petite déception dans son coeur ?
Iel sentit l'inquiétude de la louve violette et blanche, la tristesse, presque. C'était bizarre - depuis leur première rencontre, iel avait toujours eu l'impression de ressentir ce qu'elle ressentait aussi - même quand elle était loin.

Iel secoua un peu sa tête pour se reprendre. Il fallait faire plus attention : prendre un chemin moins escarpé. Même si à l'intérieur, iel avait envie de dire plus.

"Si tu veux bien, j'aimerai qu'on aille faire des choses ensemble - des trucs que tu aimes bien, et des trucs que j'aime bien aussi ?"
Iel agita ses oreilles. Iel se sentait à la fois plein.e d'espoir, et confus.e.

"Je sais pas ... j'ai pas envie d'avoir un princesse charmante qui me sauve d'un château et me donne des bébés - un petit sourire - je suis plus heureux.se avec toi. J'aimerai bien te connaître mieux, et passer plus de temps avec toi. Dans mes rêves, si on s’entend bien on pourrais vivre ensemble et faire des trucs ensemble qu'on aime bien ..."
Iel n'avait pas envie de lui faire des lèches sur la gueule, ou des bébés ... meh. Il avait pas envie de ... des choses que les autres disciples de Moiro seraient ravi.es de faire jour et nuit. Iel avait envie de vivre sa vie avec quelqu'un qu'iel aimait, et savoir que quoi qu'il lui arriverait, iel aurait toujours cette personne.
Et cette personne, iel aimerait que ce soit Liza. Mais si Liza avait pas envie, alors iel n'en reparlerait plus jamais.

"Et toi, qu'est ce que tu veux ?"

Peut être que toi, tu veux une histoire de conte de fées : un prince qui te feras des bisous et te donnera des petits louveteaux ; pas un.e prince-princesse qui écrit des livres sur tes recettes de madeleines. Iel se crispa un peu.
"Quoi que tu dises, je serais toujours ton ami.e, tu peux me dire ce que tu penses vraiment."

Elle était trop gentille - iel était quasiment certain.e qu'elle pourrait essayer de préserver les sentiments de Nymeria en se faisant du mal.

-Blizzard-

La conversation était importante, et Liza peinait à se concentrer.
Il y avait, dans les murmures des fées, un gout d'inachevé. Un besoin, un désir ? Plus fort - et elle qui ne voulait pas rendre Nyméria malheureuxse avait du mal à le comprendre.
Bien sur, qu'elle voulait bien faire plus de choses ensemble.
Bien sur, qu'elle voulait bien habiter ensemble.
Bien sur, qu'elle voulait bien passer plus de temps ensemble.

Mais est-ce que ça lui suffirait ?
Le regard se baisse, un peu perdu. Elle s'était rarement demandé ce qu'elle voulait, elle, et pourtant il y avait dans son carnet précédent une petite liste qu'elle avait commencée à remplir, doucement. Une liste raturée, une liste qui devrait peut-être devenir une autre, une liste ...
Elle avait toujours voulu faire plaisir, c'était ce qui la rendait heureuse. Mais elle setait - savait - que ce n'était pas ce que Nyméria voulait. Qu'elle mente, pour lui faire plaisir ... ne résoudrait rien.

Elle inspire.
Une patte se pose sur celle de son ami.e.
Sa tête bruissait de mille pensées parasites et elle peinait à discerner les siennes, à elle.


Elle lui adresse un regard chaleureux, presque maternel. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait, à vrai dire. Elle prend une nouvelle inspiration, sa tête devenant lourde. Pour une fois, son don était une malédiction - et elle sentait une migraine venir titiller sa tempe droite. Elle penche la tête.


Son coeur se serre, et elle en est surprise. Elle reste silencieuse, essayant d'analyser ce qui se passait en elle. Elle était heureuse, de sa vie actuelle.
N'avait jamais réalisé que peut-être, elle devrait faire le deuil un jour de ce qui aurais pu.
Elle relève un regard un peu triste sur Nyméria, et lui sourit.


Elle secoue la tête. Elle se sentait un peu perdue.


Elle relève un regard innocent sur son ami.e.

Iel lui fit un tout petit sourire.
La tristesse arrivait comme une vague. Iel n'avait pas réussi à dire un tiers de ce qu'iel pensait ... et pourtant iel avait trop dit. Iel se maudissait. Iel aurait dû se taire. Iel aurait dû ... aurait dû...

Iel serra les crocs pour garder son sourire ... et échoua, son regard se creusant de vide. Elle ne pouvait pas. Mais est ce que c'était juste pour iel ? Iel aurait voulu pouvoir utiliser son intelligence pour discerner que ce n'était pas contre iel - mais actuellement, iel ne pouvait s'empêcher de tout prendre comme une défaite personnelle. Iel n'était pas assez.

Iel tint un peu la patte de Liza, lorsqu'elle la posa sur la sienne, puis fit forte figure.
"Bien sûr ... "

Bien sur qu'ils seraient toujours amis.
Bien sur qu'ils seraient toujours amis.

La pensée roule dans le vide.
Bien sur qu'ils seraient toujours amis.

Iel revient à la réalité.
"Moi aussi je vais... en parler à ma maman."
Sur sa tombe. A papa aussi.
Papa. Iel ne l'avait quasiment jamais appelé comme ça. Iel avait l'impression d'être redevenu.e un.e enfant qui avait envie de se cacher dans les pattes de ses parents.
Iel veut être ailleurs - ne pas être ici, avec Liza.

Iel récupère sans vraiment y réfléchir les madeleines pour les tendre à son amie. Elles avaient l'air cuites, alors iel les tends à Liza.

"J'ai besoin d'un peu de ... d'être seul.e ? Désolé ... je ... a plus"
Iel fait un mouvement comme pour lui faire un câlin puis s'arrête, et lui tapote l'épaule vaguement.