Le pirate au cachot ψ libre !

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ψ 6 ans ψ 5/10 PVs
F A E I

[color=#0a0c0b]Il avait froid. Il se sentait gelé et hagard. Il avait la tête lourde, l'esprit embrumé, et le corps tellement ankylosé et endolori ! Ses oreilles bourdonnaient désagréablement. Elles tiquèrent, vrillèrent d'avant en arrière. Le pirate ouvrit une seule paupière, inspira profondément pour capter fragrances et autres informations olfactives. La lumière des torches étaient chaleureuses, diffuses. Makara ouvrit son second œil et tenta de se redresser. Il ne parvint qu'à grogner de douleur et de colère. Il lui fallu recommencer beaucoup plus lentement pour ne serait-ce que lever la tête. Il observa son environnement direct. Une grotte, des pots d'herbes et d'onguent, une cape fourrées roulées dans un coin. Et il se rappela son précédent réveil. Il était encore un peu désorienté à chaque fois qu'il sortait du sommeil réparateur du convalescent : sans doute le pavot et autres anti-douleurs offerts par le Sortcellier Nakhu qui s'occupait de lui. Il se rappelait avoir jeté la cape qu'on lui avait prêté pour paillasse, de rage d'être amoindri et enfermé il ne savait trop où. Il avait été raùené ici inconscient, et ne pouvait pour le moment pas faire plus que quelques pas par jour. Le soigneur avait expliqué qu'il avait eu l'épaule disloquée et la patte avant gauche brisée, outre les côtes fêlées, le traumatisme crânien et les trop nombreuses ecchymoses. Bref, que des blessures qui demandait du temps, énormément de temps pour se réparées. A part l'attèle à l'antérieure, le repos et les anti-douleurs... Makara ne pouvait qu'attendre et manger les aliments vitaminés soigneusement préparés pour lui. Heureusement que les Nakhus étaient généreux. Il était bien obligé d'admettre - d'autant plus qu'ils lui avaient sauvé les miches- qu'ils n'étaient pas que des faiblard hypocrites comme les décrivait sa génitrice. Dans un nouvel effort, le mâle hybride se releva à demi, estimant l'heure de ses quelques pas quotidiens, avant que le sortcellier ne revienne et le gronde de ne pas rester couché et qu'il le ficelle comme il l'avait menacer déjà plusieurs fois. Le forban sourit, jobard, à cette idée qui lui rappelait trop sa mentor...