La tempête de son esprit (PV IRIS)

MYROHINO

Refouler ses émotions et ses questionnements ne marchait pas. Il devait bien l'admettre depuis sa défaite contre sakura, son attaque de Salem qu'il avait presque tué, Myro tentait de sauver la face sans y parvenir. Il était perdu et n'avait personne vers qui se tourner. Ses parents n'avait fait que le réprimander d'avantage accentuant encore plus ses émotions négatives et sa mère lui avait collé une raclé comme jamais au paravant laissant son corps meurtrie de bleu et une belle balafre au visage. Le ridiculisant encore plus et accentuant son mal être. Toute ces années à s'entrainer, toutes ces choses qu'il pensait avoir acquis, tous ces effort et se sang versé. A quoi bon ? Qu'est ce que tout ça lui avait apporté au final ? Sa belle confiance et son assurance s'était effrité comme une pierre usé inlassablement secoué par une tempête déchainé qui n'en finissait pas.
Le jeune mâle enchainait les échecs et tout ce trop pleins d'émotions occupait tellement son esprit qu'il en devenait un mauvais guerrier. Pire encore il devenait dangereux pour les autres. Il était une bombe à retardement prête à exploser à chaque instant pour peu qu'une petite choses suffise à fissurer sa bulle de métal.

Il ne parvenait plus à s'entrainer et il était maintenant comme une ombre parmi son clan. Ses pattes l'avait entrainé vers le bord de la falaise ou il c'était immobiliser, les cheveux battus par le vent.
Depuis qu'il avait laissé libre court à ce qu'il ressentait au point de blesser gravement la seul personne à laquelle il tenait Myro c'était caché derrière un masque d'acier qu'il peinait à conserver. Son coeur était toujours secoué de milles émotions incontrôlable. Tout ce qu'il avait inconsciemment refoulé depuis son plus jeune âge l'assaillait et semblait le réduire en lambeau sans qu'il ne puisse rien y faire. Son regard se porta vers le vide et le fracas de la mer contre les rochers. Il se sentait exactement comme se rocher. Mais finalement il était bien moins solide que lui. Ses yeux se levèrent ensuite vers le ciel alors qu'il murmurait:

-Ou suis-je sensé aller ? Ou se trouve ma place ?

Il soupira, fermant les yeux quelques second le coeur serré.

-Iris-

Ses pas l'avaient mené à la Falaise, comme par automatisme. Pourtant, Iris n'espérait pas revoir sa soeur, ou plutot il ne voulait pas la revoir tant qu'il n'était pas prêt à la comprendre, à ne plus lui faire de mal. Il ne savais pas encore comment se dépétrer de cette situation, ouvrant à peine les yeux sur le malheur qui touchait beaucoup de membres de leur clan.

Alexandrine lui avait parlé de lumière.

Lui cherchait encore ce que tout cela voulait dire. Il pensait se retrouver seul à la Falaise, mais l'épaisse silhouette de son disciple se trouvait là, perchée devant le vide. Une fraction de seconde, il se revoit à sa place il y a quelques années. La vision de la Falaise était aussi réconfortante qu'elle était dangereuse - le vide était un appel, une proposition pour arrêter de souffrir, de faire souffrir. Mêne si Iris doutait que son disciple en soit là, il avait compris ne rien comprendre. Alors, il le rejoint avec calme pour s'assoir à coté de lui.

Il n'avait aucun doute quant à la beauté de la mer qui s'étendait face à eux. Parfois, il enviait Nirvana qui avait pour paysage les rocs déchirés et les vagues tumultueuses depuis son temple. Il continue, sans tourner le regard vers l'épais loup.


Une perche lancée au loup. Sans avouer jusqu'où il serait allé, Iris n'avait pas vraiment de mal à s'ouvrir, juste un peu, si cela voulait dire apporter un peu de lumière à son disciple.

MYROHINO

Myrohino sursauta en entendant la vie à ses côtés et il tourna vivement la tête, la mine presque effrayé. Il ne l'avait pas entendu approcher, il n'avait pas sentit la moindre présence tant son esprit était préoccuper. Iris. La louve... le... le loup ? Les oreilles de Myro se couchèrent sur sa tête. Il se rappelait que deux semaine plus tôt Iris lui avait demandé de le genrer au masculin. Il avait trouvé ça étrange mais n'avait pas relevé, si cela faisait plaisir à son mentor après tout il s'en moquait. Mais l'odeur qui émanait de lui était complètement différentes. Etais-ce vraiment Iris ? Il le dévisageait quelque peu abasourdit sans pour autant dire quoi que ce soit. C'était pourtant bien lui mais comment cela était-il possible ? Myro ne comprenait rien, c'était tellement soudain tellement simple. Il lui avait dit de le traiter comme un mâle et pouf deux semaines après il en était un.
La phrase d'Iris coupa court au flot de questions qui était au bord de franchir les lèvres de Myro. Suffisamment pour qu'il réalise qu'en réalité il n'en avait rien à faire et que ça ne le regardait pas.

Son regard se dirigea à nouveau vers le vide. Cet abime à la fois si effrayant et si attirant. Alors Iris lui aussi c'était déjà sentit perdu ? Il avait du mal à le concevoir tant il paraissait toujours sur de lui.

-Il vous est donc déjà arrivé de douter commandant ?

Ses yeux vairon c'était à nouveau tourné vers le mâle, on y lissait aisément la détresse et la solitude tout simplement car Myro n'avait jamais appris à cacher ses émotions. Il avait juste appris à ne pas en ressentir et maintenant qu'il avait découvert ça il allait aussi devoir apprendre à les gérer comme un enfant qui venait de découvrir la frustration le colère et la honte. Ce qui était pour l'heure loin d'être gagné.

-Iris-

Le regard de Myrohino appelle le sien, le cherche, et lorsque les billes d'Iris se posent dans les siennes, il peut y lire des émotions nouvelles. Une sorte de detresse, du malheur, du doute. De la solitude, de l'incompréhension. Iris ne pouvait que le comprendre, sans pour autant avoir aucune idée des probèmes qui agitaient le guerrier pourtant si fort. Cela lui serre le coeur, un instant. Ils manquaient définitivement de lumière.


La voix part un peu dans les aigues, agaçante. Il porte de nouveau son regard sur la mer. Il avait toujours douté de tout, et peut-être que c'était l'une de ses fautes. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était aussi une faiblesse, en un sens.


Il fronce les sourcils, avant de jeter un regard en coin à son disciple.


Peut-être pouvait-il l'aider.

MYROHINO

Une réelle surprise pouvait se lire sur le visage de Myrohino. Ce guerrier qu'il croyait si fort et infaillible avait tant de doutes que ça ? Cette révélation sembla lui retirer un poids et il s'assis avant de pousser un soupire.

-Si l'on ne questionne jamais les choses acquises, autant autour de nous que sur nous il est impossible d'avancer non ?

Myro venait de le comprendre, et le fait de le dire à haute voix lui faisait réaliser d'avantage ce que ça impliquait. Il ne c'était lui-même jamais remis en question. Il avait porté ce regard sur leurs clan, leur histoire, leur valeurs commune mais jamais sur sa propre vie. Comment pouvait-il prétendre améliorer quoi que ce soit dans ces conditions ? Il n'avait jamais non plus remis en cause l'éducation ou les dire de ses parents et cela semblait lui avoir obstrué toute une partie du monde qu'il venait de se prendre en pleine face. Il avait l'impression d'avoir toujours été aveuglé par une lumière brûlante qui avait éclipsé toutes les autres plus douce, plus chaude et plus rassurante.
En maintenant il allait devoir se réadapter, apprendre mais il ne savait pas comment s'y prendre. Et comment expliquer tout ça à Iris ? Et n'allait-il pas l'ennuyer avec ses états d'âmes si lui-même en avait déjà tellement ? D'un autre côté Myro n'avait personne d'autres à qui parler maintenant qu'il avait blessé son petit frère. Alors il essaya, faisant un trait de plaisanterie clairement pas naturel chez lui qui lui arraché un rire gêné:

-La question serait plutôt qu'est ce qui ne me fait pas douter... Je ne réalise que maintenant à quel point je me fourvoyais sur l'ensemble de ce que je croyais connaitre et avoir acquis. Et je ne sais plus ou j'en suis...

Cette simple phrase suffit à lui nouer la gorge et à lui tordre l'estomac. En réalité il se dégoûtait lui-même, surtout après ce qu'il avait fait à Salem. Il ignorait encore s'il s'en sortirait sans séquelle.

-Iris-

Iris hoche la tête, d'accord avec l'affirmation. Un sourire lui est arraché, mais les mots du male viennent résonner avec son expérience propre. Encore aujourd'hui il avait douté, toute la journée. Il savait ne pas être sur le bon chemin, ne savait qu'une seule chose, c'était qu'il allait vers la lumière. Et pour ce choix là, il avait tellement douté, si longtemps. Cotoyer Emilitia ne l'avait pas aidé, il était vrai. Et maintenant, il espérait changer ce clan où personne ne se sentait à sa place, mais doutait qu'il était là son role.

Il plisse les yeux, parlant avec lenteur, cherchant ses mots.


La famille. Les autres. Le combat. N'importe quoi, en fait, qui nous définissait en tant que personne à part entière. Peut-être que c'était ça qui le définissait, lui : de toujours chercher le changement, de ne jamais être satisfait. De ne jamais prendre le temps de simplement se poser pour regarder les vagues, sans réfléchir. Il cille, toujours calme.


Le guerrier n'aurait jamais eu confiance en quelqu'un n'ayant jamais douté. Que Myrohino doute était la preuve qu'il était intelligent, qu'il avançait. Qu'il s'améliorait. Peut-être qu'Iris aussi avait une chance, alors, de s'améliorer.

MYROHINO

La était justement le problème de Myro. Le jeune mâle pensait savoir qui il était. Et il n'avait aucune doutes mais des que ces dernier l'avait assailli après ce qui était arrivé il c'était finalement rendu compte qu'il ne se connaissant pas lui-même. Il ignorait ce qu'il aimait, ce qu'il voulait, il ignorait ce qui lui faisait réellement peur ou ce qui le rendait triste. Il ne savait pas non plus qui comptait ou non à ses yeux. Il avait réalisé que Salem était important pour lui alors qu'il était persuadé de le détester avant ça. Tout son monde c'était effondré et il ne savait plus rien. Avait-il vraiment envie de poursuivre sur la voix que lui avait tracé ses parents. Voulait-il seulement être un etelkrus. Des centaines de questions qu'il ne c'était encore jamais posé l'assaillait sans qu'il n'ait la moindre réponse. Elles tournoyait comme une tornade dans sa tête qui l'empêchait de dormir. Il leva machinalement sa patte vers sa joue bleuis par le coup que lui avait mi sa mère. Elle n'était pas satisfaite du chemin qu'il avait prit alors que depuis son plus jeune âge il avait mis tous ses effort pour avancer dans la direction qu'elle lui indiquait au détriment de tout le reste. Il avait tellement été formaté par ses parents qu'il était incapable d'avancer et de faire des choix par lui-même. Toutes ces idées qu'il prêchait comme étant la vérité, comme étant les siennes, comme étant des réponse pour le clan. Tout n'était que la parole de ses parents qu'il recrachait sans plus y réfléchir.

Alors qui était-il réellement ?

Par ou devait-il commencer cette quête dont Iris parlait ? Il voulait bien admettre qu'il ne pouvait pas trouver toute les réponses tout de suite. C'était impossible. Mais il fallait quand même qu'il en trouve, car pour l'heure, il ne savait même plus quoi faire de sa carcasse. Tout lui paraissait vains, il n'avait plus de place, plus d'utilité. Il avait besoin d'un objectif quelque chose qui puisse le guider mais il ignorait totalement quoi.
Il resta silencieux de longue minute, de sachant quoi répondre. Il ne savait pas comment formuler ce qu'il ressentait. Il réalisait que finalement il n'était pas non plus ce loup éloquent qu'il croyait être. Il était incapable de parler de ce qu'il réprouvait, de ce qu'il était. Il ne savait pas poser de mots sur tout ça, il n'avait jamais appris.
Il vacilla un peu, comme pris de vertiges alors que l'expression d'égarement s'accentuait sur son visages. Son échine se courba comme sous le poids de milles tourments. Les paroles d'Iris était sage mais elle ne lui ouvrait pas la voie, il ignorait toujours quoi faire, car elle s'appliquait à quelqu'un qui était à une étape au delà de la sienne. Quelqu'un qui avançait péniblement sur un chemin sans savoir si c'était le bon. Mais Myrohino lui avait le sentiment que le sol c'était dérobé sous lui et qu'il chutait. Les chemins d'existait plus, il tombait seul dans un abîmé et rien sur les parois autour de lui ne permettait de s'accrocher pour tenter de se hisser à l'extérieur.

-Iris-

Impossible de savoir si le guerrier entendait ses paroles, où si elles allaient s'envoler dans l'air sans jamais atteindre son esprit. Iris aurait pu s'en agacer ; A vrai dire, cela l'agaçait légèrement. Cela ,'agaçait de n'avoir jamais été préparé à une telle éventualité, de n'avoir jamais su trouver les mots pour simplement parler. Il avait appris à se battre, avait appris à se faire mal, à encaisser les coups. Il avait appris à dialoguer "comme un rouge", en frappant et en soufflant, en grognant et en saignant. Mais il n'avait jamais réellement appris à parler avec ses mots, qui finissaient toujours par blesser.

Sauf que maintenant, il n'était plus l'adolescent aux humeurs tumultueuses ; Il n'était plus le fils, ou le frère. Il était le mentor. Et ce qu'il n'avait jamais appris lui manquait cruellement pour pouvoir le transmettre à son apprenti.

Il déglutit, et les paroles d'Alexandrine lui reviennent. Parler. Les maillons, qui se tenaient les uns aux autres. La lumière. Le male bleu attend, laissant le silence s'installer, mais quand à coté de lui Myrohino ploie l'échine, courbé par ces doutes qui lui pesait, lui effleure son épaule de la sienne. Un contact pour le ramener ici.


Ses yeux cherchent les siens sans juger.
J'essaye, Alexandrine. J'essaye de répandre la lumière.


Il était son mentor, mais était à même de comprendre le doute.

MYROHINO

Le contact d'Iris fit frissonner Myro, surpris. Il n'était vraiment pas habitué à ce type de proximité, c'était tellement peu naturelle pour lui qu'il était confus à chaque fois. Il releva doucement la tête. Ses cheveux balayé par le vent du large retombait décoiffé sur son visage cachant à demi son regard perdu. Lui parler ? Mais que pouvait-il lui dire ? Comment expliquer tout ce qui se bousculait dans son esprit. Il ne parvenait pas à organiser ses idées. Mais s'il ne faisait rien maintenant alors il resterait ainsi. il n'avait personne d'autre vers qui se tourner. iris était certainement ce qu'il avait de plus proche d'un ami même si cette notion restait totalement abstraite pour lui. Il ignorait ce que cela impliquer vraiment.
Il respira a grande bouffée pour essayer d'éclaircir son esprit. Le début il fallait qu'il commence par le début sans quoi il ne parviendrait à rien. L'idée de déballer sa vie devant Iris alors qu'il n'en avait probablement rien à faire ne l'enchantait pas. Mais il ne voulait pas décevoir son mentor alors il s'y essaya quand même et commença d'une fois sans vie et sans émotions, comme s'il racontait l'histoire d'un autre:

-Depuis que je suis louveteau, une seul chose à guidé ma vie. Répondre aux attentes de mes parents... enfin surtout de ma mère. Je devait être le meilleur en tout, le plus fort, le plus intelligent, le mieux entrainer, etc.. Elle m'a appris à viser l'excellence et rien d'autre. Les seules choses que j'avait le droit de faire était uniquement dirigé vers ce but. Elle a prit en charge mon éducation dans les moindres détailles et tous les jours du levé au couché du soleil j'ai travaillé à la rendre fier, a comprendre ses idées et à les défendre, à correspondre parfaitement à l'image du soldat Etelkrus quelle se faisait. Froids, implacable, fort, insensible et ambitieux.

Il marqua une pause déglutissant la gorge nouée avant de poursuivre sur un ton tremblant:

-A force j'ai fini par pensé que ce moi était le faire, j'avait l'assurance de celui qui connaissait ses force et ses faiblesses, qui avait un but. Mais... J'ai réalisé que tout ça n'était que du vent et que j'était très loin de correspondre à ce que je pensais et à ce que ma mère voulait. J'avait déjà des doutes après mon combat avec Sakura... Et ... et mon attaque de Salem

Sa gorge se noua à nouveau et il na parvint plus à parler. Il ignorait si Iris était au courant, il ne savait pas ce qu'il en penserait. Certainement rien de bon. S'en prendre à un autre guerrier Etelkrus était une fautes grave et c'est d'ailleurs ce qui avait déclenché la colère de sa mère même si il était certain qu'elle s'en était pris bien plus à cause de sa défaite et de sa faiblesse que pour avoir mis son petit frère adoptif dans le comas.

-Iris-

Un silence passe, comme une hésitation, et cet instant suffit à Iris pour douter. Avait-il trouvé les bons mots ? Il souffle, prend peur un instant, repensé à toutes ces fois où cela s'était mal passé. Et lorsque Myrohino se met à parler, d'un ton mécanique et froid, il ne s'apaise pas. L'image de guerrier parfait avait été appliquée sur lui, qui l'était naturellement devenu. Et maintenant ? Iris comprenait, en un sens, ses doutes. Il reste silencieux, jusqu'à la dernière phrase.

... Attaquer Salem ?
Son corps ne bouge pas, mais ses pensées s'agitent. Le guerrier avait attaqué son frère adoptif, celui avec des pattes de poulet ? Iris savait que les combats sérieux étaient proscrits, et c'est sûrement pourquoi le mâle le disait avec autant de gravité. Il reste neutre ; avec des loups oncapa les de parler, c'était ce qui finissait par arriver. Ils se battaient. Il faut beaucoup de réflexion a Iris pour trouver quoi dire, ensuite. Il avait promis ne pas juger, alors il ne juge pas.

"Merci, de m'avoir parlé. Tu penses que tu peux m'en dire plus, sur Salem et Sakura ?"

Deux guerriers différents, mais deux guerriers de leur clan. La chaîne était si fragile, mais Iris se concentrait pour la renforcer et effacer ses faiblesses.

MYROHINO

Iris ne relava pas, ne commenta pas non plus. il lui demanda seulement plus de précision et il avait raison c'était certainement important pour comprendre car c'était bien ces deux évènements qui avait poussé Myro là ou il en était. Il était lancé alors à ce stade autant tout lui expliquer quelqu'un soit les conséquences. Myro baissa à nouveau la tête de honte et de culpabilité. Toujours aucune émotions ne transparaissait dans sa voie malgré ce qu'il racontait, il les refoulaient, refusant de les ressentir sous peines d'exploser à nouveau tant il ne savait pas les gérer.

-Sakura m'avait convié à un entrainement après notre tour de garde et je m'était dis qu'elle aurait certainement des choses intéressante à m'apprendre. Après tout c'est une grande guerrière du clan et tout comme moi elle a des cornes. Alors j'ai accepté. Au début elle m'a laissé commencer. C'était très dur, j'ai luté mais j'ai fini par la battre. J'était tellement fier, c'était l'aboutissement de tous mes efforts. Je lui ai ensuite proposé une revanche ou se serait son tour de commencer. Et là je n'ai rien compris à ce qui c'est passé. En l'espace de quelques secondes je me suis retrouvé avec le crâne fracassé contre un arbre, le souffle coupé et elle au dessus, me dominant de toute sa puissance. Je n'ai rien pu faire, pas même voir venir l'attaque. C'était incroyable et ça annulait totalement ma victoire précédente. je suis certain qu'elle m'a ménagé pour jauger ma force et mes technique de combats et ensuite elle m'a écrasé comme le minable que je suis.

Myro n'avait encore jamais parlé de lui et de ce qu'il avait vécu à quelqu'un, c'était une première. Même à sa famille il racontait ce qu'il vivait à la manière de rapport sans détailler ce qu'il avait ressentit et de qu'il avait pensé. Cette fois il expliquait les choses tel qu'elle était et c'était déroutant de revivre tout ça avec quelqu'un. Mais il ne fallait pas qu'il s'arrête alors il poursuivit:

-J'ai vite pris congé de Sakura. j'étais fou de rage contre moi-même, d'avoir été si prétentieux de mettre cru si fort, au dessus de tous alors qu'en réalité je suis tellement faible. Je me suis pris une claque et les émotion me submergeaient. Alors je me suis dit que me défouler me ferrait du bien. j'ai attaqué un arbre, défonçant son troc à de multiples reprise au point de presque m'assommer moi-même. Mais ç ne suffisait pas à calmer ce que je ressentait. Et c'est là que Salem est arrivé, me disant qu'il comprenait ce que je ressentait. J'ai essayé de partir, mais il m'a suivit en insistant. Et là je ne sais pas ce qui c'est passé... quelque chose à pété dans mon esprit, tout était blanc et quand j'ai reprit contact avec la réalité il était fracassé contre un tronc d'arbre du sang coulait de sa tête et de sa bouche. J'ai essayé de le réveiller, de le soigner avec ce que m'a appris Désastre mais rien à faire. Alors j'ai cherché du secoure et j'ai trouve Galielo qui était là. On a transporté Salem au près des panseurs et depuis il ne c'est pas réveillé.

Il se tu. Se refusant de laisser éclater le flot d'émotion qui bouillonnait en lui. Il était mort de peur de perdre à nouveau le contrôle. il était dangereux il en était conscient maintenant. il avait tellement appris à refouler ce qu'il ressentait, pire à l'ignorer que maintenant qu'il était conscient de l'existence de tous ses sentiments et ne savait pas quoi en faire, comment les canaliser, comment les extérioriser. Alors il les enfermait à nouveau du mieux qu'il pouvait. Raconter tout ce qu'il racontait d'un ton aussi froid et détaché devait clairement le faire passer pour un psychopathe.

-Iris-

Le réçit du guerrier commence, et Iris se contente d'écouter sans rien dire, ni trop l'accabler de son regard. Il le porte sur la mer, plutot, attendant le dénouement avec patience. D'abord, une histoire de combat brutal contre Sakura, qui aurait pu le faire rire en d'autres circonstances : La guerrière à corne était l'un des éléments les plus forts du clan, et lui-même s'était cassé les dents contre elle à de nombreuses reprises. Mais la colère qui en avait découlé était inhabituelle, enfin ... Non, pas tant que ça.

L'expression d'Iris reste fermée, mais les mots de Myrohino retentissaient comme s'il les avait entendu mille fois. Des émotions impossibles à controler, à canaliser, un dialogue brisé et un congénère blessé ... Tout ça sans aucune émotion qui ne perçait de la voix du male. Mais s'il le lui disait, alors c'était qu'il réalisait avoir fait du mal à son frère, qu'il regrettait ? C'était difficile à dire. Iris procède avec prudence face au loup à corne, ne sachant pas vraiment comment amener la question.


Là était la différence entre un guerrier qui ne savait pas s'exprimer correctement, et un tueur. Il était important pour Iris de savoir de quel groupe tenait Myrohino.

MYROHINO

La question déstabilisa Myro, il... il ne savait pas comment expliquer ce qu'il avait ressentit, c'était impossible de poser des mots sur un tourment d'émotion pareil. Son corps se mit à trembler violemment alors qu'il luttait du mieux possible pour ne pas laisser échapper à nouveau se même flot d'émotions. Sa respiration se fit plus saccadé. Le silence d'Iris à propos de son acte était plus que perturbant. Comment il pouvait rester si passif après qu'il lui ait raconté ça alors que lui-même était complètement boulversé ? Il se serait attendu, à de la peur, de la colère, du dégoût, quelque chose quoi mais son mentor restait, froid, pragmatique, imperturbable. C'était pire que tout ce qu'il aurait pu dire ou faire. A ce stade Myro était même prêt à accepter des coups. Il le méritait ! Jamais le clan n'avait vu pire etelkrus que lui. Lui qui s'en était pris au siens, qui avait blessé sa seul famille.
Des larmes silencieuse se mettait à couler à flot de ses yeux écarquillés qui fixaient le sol alors qu'il répété d'abord dans un murmure puis de plus en plus fort:

-Je suis... je suis un monstre... un monstre... un putain de monstre

Il n'arrivait plus à les retenir, ce torrent d'émotion le submergeait à nouveau. La colère, la culpabilité, la honte, le tristesse, la peur. Tout l'accablait comme un roc posé sur son dos alors qu'il semblait s'affaisser sur lui même sous le poids jusqu'à ce que le plastron de son armure touche le sol. Il serrait ses pattes avant autour de lui, autour de sa poitrine. Il avait tellement mal. Cette douleur à l'origine inconnu bien pus vivace que toutes les blessure qu'il avait pu avoir au combat jusqu'ici. Il ne comprenait pas, il ne comprenait rien à ce qui lui arrivait. Depuis le combat avec Sakura tout lui glissait entre les pattes, il n'avait plus aucune prises.

-Iris-

La réponse à la question silencieuse d'Iris vint bien vite. Comme si on avait oté un rocher retenant une rivière, les yeux du guerrier se mettent à s'embuer, et sa voix se prend les pattes dans sa poitrine, sortant de manirèe étouffée. Il pleurait. Iris l'observe, se sentant un peu mal pour lui. Mais ... C'était bien, non ? Il regrettait, c'est bien qu'il n'était pas un tueur, un monstre comme il se pensait dire. Le male bleu approche un peu pour poser son épaule contre celle de Myrohino, en un signe de support. Voir ce grand bouc pleurer lui faisait un effet étrange, mais il se savait bien loin de pouvoir donner des leçons.

Iris cherche ses yeux du regard, pour l'aider à s'ancrer. Il ne comprenait pas réellement la douleur qui parcourait le male, mais il pouvait l'imaginer. Une douleur insupportable, inexprimable, et surtout une douleur dont il était impossible de se défaire facilement. Une douleur qui donnait envie de sauter. Sa patte se lève pour venir se poser sur son épaule, comme pour le rassurer et en même temps, se rassurer, lui, se donner l'impression que si son disciple venait à tomber en avant, il pourrait le rattraper.


Il le regarde fixement, encourageant. Avait-il compris ? Tout n'était peut-être pas perdu. Le clan le jugerait, et le punirait correctement. Et lui ferait sa sentence, et en sortira grandi. La patte du mentor vient frotter l'épaule, comme pour la réchauffer.


Bon, il mentait surement un peu, mais c'était pour le bien de Myrohino. Avancer, reconstruire, tout ça était des mots auxquel Iris n'était pas habitué. Mais face à son disciple, il devait faire semblant, au moins un peu, de ne pas être celui qui détruisait toutes ses relations une à une, lui aussi. Il sourit, doucement.

MYROHINO

Au contact le grand mâle frissonne une nouvelle fois. Peut-être Iris avait-il raison. Mais Myro avait presque le sentiment d'abriter deux personnalités. Celle qui actuellement s'en voulait et état accablé par tous ces évènement et une autre plus sombre, plus dangereuse, une boule de colère et de frustration prête à prendre le dessus à chaque instant. Et cette bête tapie au fond de lui, elle, c'était bien un monstre. Et il le terrifiait.

Cette fois c'est une patte qui se pose sur son épaule, comme un encrage et Myro relève ses yeux terrifiés vers son mentor qui tente à nouveau de le rassurer. Il était bien conscient de l'horreur de son acte et du fait qu'il allait totalement à l'encontre de toutes les règles de leurs clan. Mais si Salem mourrait ? Pourrait-on toujours appeler ça une erreur ? Pourrait-il toujours se racheter. Quelque chose d'aussi grave ne pouvait pas être qualifié de simple erreur il y avait trop de chose en jeu. Myro ferma les yeux serrant les crocs plissant tous les traits de son visage en une grimace de couleur. Alors qu'il articulait difficilement:

-Et s'il ne se réveil jamais ? Si il mourrait ?

Cette simple idée causse une nouvelle douleur déchirante dans la poitrine du jeune mâle. il n'y avait aucun moyen de se racheter après avoir ôté la vie d'un membre de sa famille. Ce n'était pas comme avec ce solitaire pouilleux de la dernière fois. Ce déchet qu'il ne considérait même pas comme un loup, ici il avait fait du mal à quelqu'un qui lui était cher. Il ne croyait pas dans le pardon du clan pour un acte tel que celui-ci et pire encore il ne croyait pas pouvoir se pardonner lui-même.
Myro se déroba au contact d'Iris, il avait déjà vu d'autre loups entretenir ce genre de geste, il savait qu'il voulait seulement la rassurer, lui témoigner sa présence mais pour lui c'était comme s'il le brûlait. Cela éveillait encore d'autre sensations, d'autres émotions et il en avait déjà beaucoup trop. Il voulait s'éloigner des autres pour les protéger du monstre. Il n'était vraiment pas habitué à ce genre de geste et ça ajoutait encore une charge à gérer pour lui. Pourtant il ne voulait pas le rejeter, le blesser lui aussi alors que ses yeux toujours aussi perdu et inondé de larmes était fixé sur lui il balbutia:

-Je... je suis... désolé

Il resta ainsi, tendu et tremblant pendant de longues minutes pour tenter de remettre ses idées en place. Iris voulait l'aider malgré ce qu'il avait fait. Il lui tendait la patte et Myro savait qu'il ne parviendrait pas à régler la situation seul. C'était impossible. Alors pour une fois il fallait qu'il accepte cette aide. Qu'il accepte qu'il ne pouvait pas toujours tout endurer seul. Sans quoi il courrait à sa perte. Alors après avoir déglutit et essuyé ses larmes d'un revers de pattes il murmura:

-d'... d'accord.

Si iris avait une solution pour éradiquer la bête sombre qui grondait au fond de lui alors il l'écouterait.

-Iris-

Le mentor écoute les inquiétudes qui lui confirment une fois encore que le jeune guerrier était simplement perdu. Personne ne leurs apprenaient à parler, à gérer leurs émotions bien trop grandes, et dans un corps fait pour tuer, elles explosaient en faisant des dégats. Si Iris comprenait la gravité du geste du loup à corne, sa culpabilité lui démontrait qu'il n'était pas mauvais, ce qui n'empêchait pas qu'il devrait surement être puni. Tuer un congénère était passif d'exclusion, mais ce n'était pas le role d'Iris de le lui rappeler. Surtout pas maintenant.

Il repose sa patte au sol, acceptant le refus de contact sans rechigner. Puis, lui fait un signe de tête et l'incite à s'éloigner de la Falaise. C'était une première chose de faite. En marchant vers les dents de Roc, son endroit d'entrainement, il ouvre la gueule pour parler de nouveau :


Son regard reste fixé devant lui, sa voix, sans jugement. Il inspire. Il comprenait maintenant la mention des doutes du début : Un guerrier s'étant considéré comme le plus fort toute sa vie, nourri aux preceptes etelkrus accordant plus de valeur à la réussite qu'à l'échec, tout cela ne pouvait qu'être détruit avec violence la première fois que Myrohino ai rencontré plus fort que lui. La question de la gestion des émotions en était une autre, liée, surement, mais un peu différente. Et Iris dans tout ça ne savait pas vraiment comment améliorer les choses.

C'est difficile, Alexandrine. C'est difficile.


Un regard en coin est lancé à Myrohino, presque interrogatif. Ses paroles avaient-elles de l'impact ? Il n'en savait rien, lui qui avait vécu l'inverse, avait échoué maintes et maintes fois avant de réussir. Son identité, à lui, était plutot logée dans l'opposé, l'impression d'avoir perpetuellement de la chance pour chaque réussite, et ce qu'il méritait lors de ses échecs. Mais la première leçon que lui avait donné Aka était celle-ci, de se relever, toujours.

MYROHINO

Iris ne faisait qu'ellipser cette problématique primordiale. Myro lui, ne pouvait à aucun moment ce sortir cette possibilité de l'esprit. Si Salem mourrait il serait à nouveau seul sans plus personne qui le connaisse vraiment. Et il serait un meurtrier et devrait porter ce fardeau toute sa vie. En plus s'il avait été capable de faire une chose pareil et n'était clairement pas à l'abri que tout ça se reproduise. A moins qu'Iris est une solution miracle il voyait difficilement comment contrôler le monstre qu'il avait au fond de lui.

Il lui emboita tout de même le pas, tête basse, plongé dans ses pensées alors qu'Iris lui racontait qu'il c'était déjà retrouvé dans sa situation à de nombreuse reprise. Mais alors comment faisait-il pour gérer ses émotions ? Comment pouvait-il être si confiant après avoir été battu si souvent par la louve ? Peut-être n'avait-il pas les même objectifs que lui. Peut-être n'avait-il pas appris à toujours viser l'excellence et dans ce cas ces petits duel d'entrainement était juste des jeux/ Myro lui ne prenait pas ça pour un jeu. Il y jouait sa place, son honneur, son statut et surtout la reconnaissance de ses parents. Sakura avait été élevée par les etelkrus mais elle venait de l'extérieur et conservateur qu'ils étaient ses parents ne pouvait absolument pas tolérer que myro soit plus faible qu'elle. Pire ils s'attendaient à ce qu'il l'écrase et la piétine sans difficulté. Ce que le jeune mâle croyait à tort être parvenue à faire. Enfin c'était difficile mais il y était arrivé. Du moins c'est ce qu'il avait cru mais la louve avait forcément fait semblant, elle n'avait certainement pas donné le meilleur d'elle-même. Elle avait joué avec lui, sans quoi elle n'aurait jamais pu le battre comme elle l'avait fait ensuite, il en était certain.
Alors il répondit les crocs serré:

-Je n'ai aucun mérite. La première fois c'est elle qui m'a laissé gagner. Elle m'a fait croire que je pouvait la battre pour mieux m'écraser ensuite.

C'était la seul et unique explication qu'il avait trouvé pour justifier sa défaite décrassante. Sakura l'avait terrorisé la secondes fois. Il ne s'en rendait compte que maintenant mais autant de métisse et de force, c'était pas lupin. Il ne pouvait pas le croire.
il devait apprendre à perdre ? Myro ignorait comment, il n'avait encore jamais perdu, il avait toujours dominé tout ce qui l'entourait, il avait tout fait pour. Et il ne voulait pas apprendre à perdre il voulait apprendre à ne jamais perdre. C'était impossible. S'il perdait il s'éloignait de celui qu'il voulait être. Il se voulait solide inébranlable, et la défaite c'était tout l'inverse. Il suffisait de le voir actuellement. La défaite faisait mal et poussait à faire du mal. Il ne voulait plus jamais souffrir comme ça et si la solution était de ne plus jamais perdre il ferrait tout pour.
Il ne vit pas Iris tourner les yeux vers lui. il fixait le sol en avançait jusqu'à ce que celui-ci commence à se couvrir de feuilles et de grandes surface rocheuse. Non ! Myro commençait à comprendre ou Iris l'emmenait. Pourquoi ? Ses pattes se raidir alors qu'il ralentissait peut à peu l'allure. Son coeur se mettait à battre alors qu'il leva les yeux pour les poser sur la forêt de dent rock. Non ! Pas ici, il ne voulait pas y retourner. Il ne pouvait pas. Il s'immobilisa totalement le corps parcouru de tremblement. Son expression se déformait à nouveau en une grimace de peur et de tristesse alors que son souffle se faisait plus saccadé. Ce lieu était maudit. C'est ici qu'avait pris racine toute sa souffrance et ses doutes et y retourner ne faisait que les raviver.

-Iris-

Le pas est lent, et peu à peu, ils s’éloignent de la falaise. Iris guide son disciple à travers la forêt de pins encore ensommeillée par l’hiver, laissant Myrohino parler le plus possible. A vrai dire, il n’avait aucune idée du chemin à prendre pour l’aider, mais se voyait suffisemment en lui pour au moins vouloir essayer. Il reste neutre, avant de secouer doucement la tête.

Son regard violet suit les mouvements du male avec attention. Il portait une importance démesurée à l’idée de gagner, seul à seul, sans vraiment comprendre que ce n’était pas le plus important. Cela couplé avec ses doutes d’identité inquiétait Iris. Il se définissait par la victoire ; Perdre lui avait aussi fait perdre qui il était. Comment pouvait-on guérir de ça, alors ?

Il soupire. Derrière lui, Myrohino s’arrête, le surprenant par un regard apeuré. La voix égale du mentor vient lui demander :


Ses yeux cherchent une réponse dans le comportement. Avait-il aperçut Sakura ?

MYROHINO

Myro entandait les paroles d'iris mais ne les comprenait pas. Quel mérite y avait-il a perdre. Il n'y avait aucune moyen de valoriser une défaite. Lui n'en connaissait aucune. Une défaite était simplement un échec. Une preuve d'incompétence, de manque de force et de travail. Une preuve qu'on n'était pas à la hauteur et qu'on n'en avait pas encore assez fait. Et si en temps normale Myro aurait tout simplement redoublé d'effort pour la surmonter. Une défaite si écrasante, si violente avait seulement dévalorisé tous les efforts qu'il faisait depuis sa naissance comme s'il n'était rien, comme s'ils avaient été vains et inutiles.
Il avait déjà subit de petit échec, comme tout le monde, c'était impossible autrement. Et dans ses situation il avait appliqué ce que lui suggérait Iris pour mieux gagner ensuite car pour lui l'aboutissement restait toujours la victoire. Il répondit d'une voix sans vie:

-Si on se relève et qu'on apprend de ses erreurs pour réessayer ensuite c'est bien pour gagner. C'est le seule chose qui a de la valeur ici

Le but est toujours le même, preuve que c'est le seul chose qui est valorisé et preuve que le reste ne compte pas. Sans quoi on se contenterait tous très bien d'échouer et on aurait aucune raison de ce relever pour faire mieux. Aux yeux de Myro le discourt d'Iris était totalement contradictoire, car lui aussi comme tu les etelkrus cherchait à gagner, a vaincre et à surpasser. Personne n'allait jamais les féliciter ou les admirer pour avoir perdu. Il le savait bien.

Alors qu'il c'était figé Iris lui demanda ce qui lui arrivait et Myro répondit maladroit la voie tremblante:

-Je ne suis pas prêt à retourner là-bas, je ne veux pas revivre tout ça, cet endroit est maudit, il risque de libérer à nouveau la bête.

Il reculait de quelques pas, l'expression toujours aussi terrifié. Il avait peur de lui-même.

-Iris-

Les deux males sont toujours figés entre les pins, mais l’épais croisé ours puait la peur. Ses paroles n’éclairent pas trop Iris, d’abord, avant qu’il ne comprenne. Ses yeux violet jaugent son disciple. Il ne voulait pas prendre la responsabilité de ses actes, préférait se cacher derrière l’évocation de ce monstre. Ou bien, avait-il réellement un monstre à l’intérieur de lui ? Iris avait vu tant de cas différent qu’il ne savait pas vraiment quoi penser.

Après un silence, il hoche sobrement la tête. Ses pattes bifurquent vers le Castel. Il y avait un temps pour tout, un temps pour le combat et un temps pour autre chose. Alexandrine lelui avait expliqué : Il devait être celui qu’il aurait aimé trouver s’il avait été à la place de Myrohino. Alors, il se fait un peu plus Désiré que mentor, acceptant pour aujourd’hui qu’aucune leçon ne serait tirée.


Comme le corps, l’esprit avait besoin de se reposer, parfois. Et pour être honnête, Iris ne savait pas quoi lui dire de plus.


Il ne savait qu’une chose, il ne devait pas le laisser seul pour le moment.

MYROHINO

Iris accepte au grand soulagement de Myro. Il ne savait pas ce dont il avait besoin actuellement mais si c'était de repos alors il ne le trouverais pas chez lui. Il ne voulait pas non plus rentrer. Il craignait se mère, son jugement, qu'elle ne s'énerve à nouveau contre lui et accentue son malêtre. Il était pitoyable à ainsi craindre sa propre famille qui ne tolérait pas la défaite.
Il emboita de nouveau le pas à iris et après le longues minute de marche silencieuse en direction de leurs lieux de vie à tous il fini par dire

-Je ne veux pas rentrer chez moi...

Pire que ça il avait peur, mais il ne voulait pas l'avouer devant son mentor. ce dernier avait déjà bien trop vu de faiblesse en lui aujourd'hui. Il n'était pas parvenue à conserver sa cuirasse. Il c'était livrer à lui comme jamais encore il ne l'avait fait avec quiconque. C'était terrifiant mais au fond il sentait aussi une forme de soulagement à ne plus être le seul à savoir, le seul à porter ce fardeau.

-Iris-

Le silence retombe entre eux alors qu'ils marchent tous les deux en direction du Castel, vers l'endroit où Iris avait installé sa tanière depuis qu'il avait quitté celle de sa mère. Il avait assez de place pour accueillir Myrohino le temps de quelques heures. En marchant, il s'était mis à penser à Désiré, se rappelant de comment lui l'aurait réconforté à sa place. Il avait choisit alors de préparer un thé, ou une sorte de boisson, qu'il pourrait aller chercher rapidemment chez les panseurs ou chez son ami en arrivant. Les mots du guerrier lui font redresser les oreilles.


C'est vrai qu'il n'avait même pas pensé à lui demander. Il était bien mauvais hote. Il fallait avouer qu'il n'avait pas invité quelqu'un depuis longtemps, si on excluait les visites de son meilleur ami qui pouvait passer quand il le voulait. Il garde une attitude neutre, bien qu'il se trouve soudain un peu gêné.


Pas de mention de rester plus d'une heure ou deux, de toute manière, Iris n'y tenait pas forcément. Mais dans l'urgence de la situation actuelle, il préférait savoir son disciple chez lui plutot qu'esseulé dans la nature.

MYROHINO

Aller chez Iris ? Jamais Myro n'aurait pu imaginer ce retrouver dans cette situation. Il n'avait jamais mis les pattes dans la tanière d'un autre loups, lui-même n'avait pas de tanière à lui, il en avait toujours connu une seul, c'était celle de ses parents et jamais il ne c'était imaginé rentré dans l'espace de vie de quelqu'un d'autre. Il ignorait si cela le gênait ou le laissait indifférents. Mais il ne voulait pas en demander trop à son mentor. Il était prêt à retourner dormir dehors comme il le faisait depuis quelques jours. Pour qui passait-il au yeux de son mentor décidément. Et puis même s'il appréciait sa sollicitude il n'était pas très certain de vouloir avoir de la compagnie. Il n'en savait rien. Avait-il envie de solitude ou d'avoir quelqu'un prêt à l'écouter ? Parler lui avait fait du bien. Son coeur était plus léger et il avait obtenue certaine réponse. Le fait de s'éloigner de dent rock lui avait permis de sa calmer. Il était plus détendu même si son expression affichait toujours un masque triste et préoccupé il avait l'impression d'avoir d'avantage le contrôle de lui-même. Il laissa une nouvelle fois planer le silence avant de répondre d'une voix hésitante:

-Je ne voudrait pas m'imposer ou déranger, je peux retourner dormir dehors c'est pas grave...

Il était un guerrier et même si dormir dehors et n'avoir aucun confort ou aucun moyen de prendre soin de lui été un sacré problème habituellement, en ce moment il s'en moquait. En témoignait son apparence plus que négligé. Il devait bien avouer que retrouver le confort d'une tanière et boire une boisson chaude lui plairait. Peut-être devrait-il commencer à songer à prendre son indépendance. A vitre ailleurs que chez ses parents. Mais en réalité il ignorait s'il saurait bien prendre soin de lui-même, gérer la nourriture, s'imposer un cadre de vie stricte... Tout ça paraissait tellement complexe. Mais peut-être ce qui lui arrivait en ce moment était un bon prétexte pour s'émanciper un peu.

Cyclope - 50Pvs, 5 For
Attaque en balayage avec un arbre (attaque de zone, touche tout le monde)
Peut lancer des rochers à distance (attaque sur un loup)
Tape avec ses poings sinon (attaque sur un loup)
Aussi débile que votre provocation

Paisible journée pour vous, qui s'arrêtera brusquement pour vos provocations. Le géant a senti vos odeurs, entendu vos paroles, vos bruits insupportables. Une mise en appétit qui fait déborder la bave de son immonde bouche, dont les dents elles-mêmes semblaient vouloir imiter la salive et fuir loin de son estomac sans fond.
D'un craquement sec, il arrache un arbre, se fraie un chemin jusque vous dans un trot sismique, avant de chercher à vous balayer du chêne qu'il tient toujours dans sa main.

Balayage, si vous n'esquivez pas vous prenez chacun les 5 dès force.
Je joue le mob. Prévenez moi quand c'est mon tour.

Le membre 'PlagueMage' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'PC FOR - Attaque' :