Le galet magique [PV Liza]

Tout seul dans la forêt remplit de champignons se tenait un petit loup à la fourrure blanche comme neige.

-Au beau milieu d'une clairière, un galet arrondit entre les pattes. O était là, et il veillait sur le caillou que lui avait confié son père avant de partir tout en lui disant de ne surtout pas bouger. ça avait l'air important alors, même si ça l'ennuyait un peu, le jeune loup avait écouté avec soin les conseils de son paternel.

Après tout, quel louveteau -du haut de ses six mois- irait remettre en question les mots de son papa ?

O était donc resté là- à s'ennuyer tout en regardant le fameux galet magique à ses pattes. allongé sur le dos à tourner et retourner la pierre grise pour deviner son pouvoir.
Il devait être très bien caché d'ailleurs. Car aux yeux du petit loup, la pierre semblait tout à fait quelconque - du moins, en apparence.
Peut être qu'à son retour papa lui montrerait comment voir la magie ?
O soupira tout en posant le galet sur son poitrail. Son regard rêveur perdue à la cime des arbres.
Il esperait que c'était pas dur d'apprendre la magie. Car quand il n'avait pas besoin de bouger, il avait une sale tendance à piquer du nez. D'ailleurs -à cette simple pensée, un grand bâillement s'échappa de sa gueule.

Pourquoi le temps c'est si looong ! Papa, tu fais quoi au juste pour que ça te prenne autant de temps !

O cilla, au fur et à mesure que les heure défilèrent, il ferma de plus en plus les yeux, jusqu'à finir par complètement s'endormir.
Lorsqu'il se réveilla- quelques bonne heures plus tard -en grande partie car son estomac commençait à grogner - Il tapota son poitrail, paniquant de ne plus sentir le précieux galet qui avait roulé quelques mètres plus loin.
Mince, mince !
Un peu groggy, le petit loup roula maladroitement pour se remettre sur ses pattes, il attrapa la pierre entre ses crocs et se remit sagement à sa place.
Là haut dans le ciel, la lune était pleine et le froid de la nuit commençait doucement à tomber. ça ne le dérangeait pas vraiment qu'il fasse nuit - il espérait juste que papa revienne vite.
Il avait pas oublié de venir le chercher quand même ?
O regarda tout autour de lui -papillonnant des yeux dans l'espoir de voir apparaître une silhouette familière. Ses oreilles duveteuse bougeant à l'affut du moindre bruit environnant.

-Blizzard-

Cela faisait longtemps que Liza ne s'était pas perdue. C'était ça, qu'elle s'était dit, quand elle s'était retrouvée perdue la veille, et que la nuit commençait à tomber. Sa maman et Holzer lui avaient tous les deux donnés des informations, sur comment rentrer - elle les avaient notées avec beaucoup de soin dans son carnet. Mais quand les étoiles commencèrent à briller, se reflétant sur le lac en face d'elle, Liza s'était dit qu'elle pouvait bien reste perdue un petit peu.

Carnet ouvert, oeil dans les étoiles, elle avait observé le ciel tout son saoul avant de s'endormir roulée en boule sous la rosée, et avait rêvé de sa maman. Son glowstick, comme entendant ses prières, avait pénétré les rêves de Cloud pour la prévenir : Liza allait bien, elle avait juste eu envie d'aventure cette nuit là !

Elle lui avait promis de revenir le lendemain.
Alors lorsqu'elle s'éveille avant que le soleil ne se lève, elle était repartie.

Mais ses pattes avaient encore envie d'aventure, et elle avait fini dans la Plaine aux Champignons. Gavroche sur la tête, elle observe un peu partout, par habitude, par envie, par plaisir ! Et soudain - un murmure, un peu inquiet.

Une fée ! Liza dresse les oreilles. Elle les entendait encore, mais depuis qu'elle avait rencontré celle qui voyait les fées, elle se demandait si elle ne pouvait pas apprendre à leur parler. Truffe au vent, elle suit le murmure jusqu'à ce que -


Un petit loup, tout blanc. Sous la lune, toute blanche aussi. Il était mignon ! Elle s'approche en sautillant.


On n'avait jamais vu quelqu'un aussi joyeux ! D'être perdu. Liza s'assoit, sa petite queue s'agitant dans son dos. La fée était calmecette nuit, calme et elle avait oublié de l'écouter.


Sourire.

Le membre 'echapp' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'PC - Pouvoir' :

O !

Un frisson traverse tout son corps à ce son. O tourne alors le museau vers sa source, une oreille en arrière alors qu'il voit une louve blanche comme lui mais avec des rayures s'approcher en sautillant.
Tient, c'était qui ? il l'avait jamais vu avant.

Bonjour petit loup, tu es perdu aussi ?

Les oreilles se redressèrent à cette question et le petit loup s'assit alors fièrement. posant son caillou au sol il le désigna de la patte avant de faire non de la tête.
Perdu ça non ! il était pas perdu ! Papa lui avait donné une mission même si c'était vrai qu'il était un peu long à revenir.
D'ailleurs par reflexe, O regarda derrière son épaule - juste au cas où le vieux loup s'y trouverait.

Moi c'est Blizzard mais tu peux m'appeler Liza !

Un nouvelle fois, il reporta ses pupille blanche sur la grande louve avec un chouette chapeau. Ok , Liza il retiendrait ! il lui sourit. C'était rassurant de voir un autre loup ici d'ailleurs. Bon. il aurait pu essayer de se rendormir. Mais les bruits, le noir et tout. Honteusement, il devait bien admettre que ça le rassurait pas des masses. En tout cas - pas assez pour s'assoupir en toute quiétude.

Son regard s'arrêtât alors sur un étrange bijou violet qui émettait de la lumière. O pencha légèrement la tête -curieux. Son regard oscillant entre le bijou et le regard de la louve.
Timidement, il tapota de sa patte sur son propre poitrail - là où se trouvait le bijou sur Blizzard.
C'est quoi cette étrange lanterne madame ? Elle fait peur aux monstres

-Blizzard-

Liza cille, plusieurs fois. Le petit loup ne disait rien, mais, mais les fées s’agitent autour de lui. Il était content de la voir ! Pourquoi ? Etrange. Que faisait-il seul ici ?

Elle sort une petite langue, comme pour l’inciter à parler, mais rien ne vient. Ha, si ! Il lui dit, lui montre qu’il n’était pas perdu, parce qu’il avait un cailllou. Haaa, Liza comprenait !

C’était un ami caillou. Mmh !

Il sourit. Elle sourit. Et puis …

Elle baisse le museau pour regarder son glowstick. Oh, oui, elle comprenait ! Elle le prend entre ses pattes.

Elle rit, avant de montrer le sien, d’ami caillou.

oh ! elle portait son galet magique autour du cou ! c'était malin ! ça devait être plus simple et moins fatiguant.
Mais O, lui, il ne savait pas comment faire. Il ne savait même pas quel était le pouvoir de son galet non plus. Alors à sa question, il hausse les épaules avant de la regarder en penchant de la tête.
hmmm comment expliquer ça ?
Le petit loup blanc recula alors d'un pas, s'ébrouant tandis qu'une myriade de mites apparurent de son pelage tout autour du lui. il sourit alors à madame Liza avant d'inciter au insectes à pendre deux formes de loup, un grand et un petit sans queue.
Oui, le petit c'était lui, il lui montre en se désignant lui même tout en levant le museau en direction de la forme.
Et la deuxième, son papa. Il la regarde quelques secondes un peu pensive tandis qu'une de ses oreilles penche vers l'arrière. ça lui ressemblait pas vraiment cette forme là au final. mais O chercha alors à ne pas trop se disperser pour pas que madame Liza ne s'ennuie. il designa la forme de son papa et montra le galet.
oilà comme ça elle comprendrait.
c'était la pierre magique de papa, lui il connaissait pas son pouvoir. On lui avait juste demandé de veiller dessus !

-Blizzard-

Le petit loup blanc a l’air indécis, hésitant. Elle s’adapte, pendue à ses lèvres jusqu’à ce que- Oh ! Il s’ébroue, et des centaines de petites étincelles jaillissent de son pelage.

La louve se perd, surprise et émerveillée, réalisant que c’était en réalité des petits animaux qui s’étaient tous envolés. Facinée, elle le reste alors que des formes apparraissent dans la nuée, racontant une histoire.

Un grand loup, un petit. Lui ! Oui, elle avait compris.

Et puis, le galet, un lien avec le grand loup.

Liza reste pensive. Fascinée, déconcentrée par les animaux. Ses pattes glissent au sol, se posant sur son carnet comme par automatisme. Oh !


ELle penche la tête. Oui ça devait être ça ! Elle joint ses pattes devant elle.

Elle hoche la tête, plus sérieuse.

A l'évocation de sa maman, O resta quelques seconde un peu absent. Mince, il semblait que madame Liza n'avait pas comprit.
Enfin, il espérait quand même pour le fantôme de sa maman qu'elle n'était pas là dedans . Car il savait que les adultes savaient mieux que lui. Alors peut être qu'elle avait deviné. O s'approcha de nouveau de la pierre pour la renifler et la toucher de sa langue - juste pour voir si elle réagissait à un petit bisous. Mais rien ne se passa.

Il essaya alors de se reconcentrer sur la dernière phrase de la louve rayé. Ayant pendant l'espace d'un instant oublié sa présence. Il lui répondit d'un non de la tête.

Puis, Il fit apparaitre alors un deuxième forme de loup à coté de la sienne, faisant disparaitre la première pour la lui montrer de la griffe.
Lui- là tu vois, mon autre parent, mon papa !
O attrapa la pierre dans sa gueule se mettant tout droit - à la place où il était à la base. à coté de lui, sa petite silhouette dans la même position. La forme de son papa devant eux, il mima de la tête un oui, comme si il obeissait à un ordre. Puis, il demanda à la grande forme de partir loin, loin entre les arbres.
Sa petite scénette finit, il regarda madame Liza une nouvelle fois.
Peut être que c'était plus clair comme ça ?

-Blizzard-

Le petit loup vient lécher sa pierre, et Liza porte ses pattes avant sur ses joues. Il était vraiment trop mignon, il voulait faire des bisous à sa maman ! Mais, mais, finalement il lui dit non. Non à quoi, déjà ? Ha, c'était difficile de parler avec un petit loup qui ne parlait pas beaucoup. Voir même, pas du tout !

Mais les insectes blancs, eux, parlaient à sa place. Ils volent, et de nouveau Liza les suit des yeux, se perdant dans leurs formes qui raconte son histoire, un petit loup avec deux adultes, deux ... Parents ! Oh, alors c'était ...

Elle sourit, toute heureuse d'avoir trouvé la réponse à l'énigme. Elle n'était pas troptrop forte en énigme, Liza ; Elle préférait les gateaux. Devant elle, une petite scène de théatre se déroule et elle comprend que son papa lui avait demandé ... quelque chose, avant de partir. Mmmh !

Alors, pas d'histoire de fantome.

Elle penche la tê. C'était étrange, elle on ne la laissait pas souvent toute seule et pourtant, elle était plus grande que le petit loup blanc. Elle se gratte la tête.


Dur dur de tout comprendre.

Ton papa !

Lorsqu'elle devina enfin son papa, les oreilles duveteuse de O frémirent et un sourire éclaira son visage. Il se re-approcha alors d'elle en prenant bien soin de reprendre son galet entre ses crocs au passage. La nuée de mites quand à elle, voletât alors doucement autour d'eux comme pour exprimer la joie du petit loup.

Ton papa t'a laissé là tout seul ?

O pencha la tête. C'était un peu vrai et faux. En tout cas, lui, il espérait qu'il revienne. Il re-regarda alors autour de lui, entre les fourrées et les arbres en espérant voir sa silhouette. mais vu qu'il faisait noir, c'était pas évident de deviner.
Et puis, papa ne l'avait pas prévenu à l'avance qu'il comptait jouer à cache cache ? Non. Il lui avait bien dit: "ne bouge pas."
Les oreilles de O se tournèrent un peu à l'arrière et son expression se fit préoccupé. Son regard chercha un peu partout et de sa gorge sortit un couinement à peine audible.

Ou bien il est dans le caillou ?

Il tourna alors le museau vers l'adulte, reposant le caillou au sol, le gardant entre ses pattes, s'humectant la truffe au passage. Maintenant il était plus trop sur de rien.
Peut être que papa était rentré dans le caillou pendant qu'il dormait ? En tout cas il trouvait cette blague pas très drôle.

-Blizzard-

Elle avait raison lorsqu'elle avait parlé de son papa, et sent dans sa poitrine et sa tête une vague de chaleur. Elle jappe, heureuse, secouant un peu ses fesses sur le sol avant de se reconcentrer. Il parlait bien de son papa, alors la grande question était : Où était-il ?

Le petit loup blanc regarde derrière son épaule, alors elle regarde aussi.
Il semblait l'attendre. Avait envie qu'il revienne, lui disaient les fées.
Alors, il n'était peut-être pas dans le caillou, et peut-être qu'il allait revenir.

Oh ! ça lui donnait une idée. Un sourire vient étirer ses babines.


Elle lève une patte. Les idées venaient toutes seules maintenant.

Elle regarde autour d'elle pour trouver l'inspiration.

Alors qu'il sent une sorte de grosse boule dans sa gorge. A l'idée éventuelle que son papa soit coincé dans le caillou. O le secoua un peu de la patte.
et oh ! je comprend que dormir c'est sympa mais je sais pas comment faire moi. Quand je suis seul.
la voix de la louve à la lanterne violette le déconcentra toutefois et O releva son museau vers elle.

Je sais ! Je peux attendre avec toi, si tu veux ! On verra bien, si ton papa revient ! Et si il est dans le caillou, on trouvera comment le faire sortir ! Et en attendant, on peut ...

Ses oreilles redevinrent droite et un sourire timide se dessina sur son visage; c'est vrai de vrai ? Elle ferait ça pour lui ? Elle était incroyable madame Liza. C'était d'ailleurs dommage que tout les adultes ne soit pas aussi incroyable.
Mais elle avait une lanterne, une cape et un chapeau alors c'était forcement signe que c'était quelqu'un de sage de là où elle venait.

Cuisiner des champignons !

O trépignait, ayant cette fois un grand sourire aux babines alors que les papillons virent voler dans tout les sens. C'est vrai que maintenant qu'il y repensait, il avait faim.
Par reflexe il sauta pour faire un petit câlin à la louve.
Bon, il savait qu'il se fallait se méfier des étranger hein. Mais elle, elle était gentille - alors il voulait la remercier.
Une fois fait, il se redressa pour attraper son caillou dans la gueule, fin prêt à partir.

-Blizzard-

L’idée faisait plaisir au petit loup gris, et ses fées se font joyeuse. Liza sourit, petite queue battant l’air derrière elle comme un moulin. Un moulin !
Et dans la confusion et le vent, des petits papillons de nuit viennent les entourer, comme un nuage joyeux.


Liza rit, heureuse.
Ses pattes enlacent le jeune loup, et elle oublie, juste un instant, où elle était, et ce qu’elle faisait. Elle était juste -
Elle était.

Et puis, le petit loup se relève, et elle lève une patte.


Elle prend son chapeau pour le fourrer sur la tête de l’enfant.


Elle rit, avant de partir dans la lande, à la recherche de-
Quoi déjà ? Oh, zut !

Elle regarde le petit. Il avait des étoiles dans le pelage – non, des insectes ! Il était magique, probablement, et-
Ha ! Des champignons !

Elle en ramasse un, dont elle était sure qu’il était bon (ou pas).

“Attend ! Il y a quelque chose d’important à faire, avant.”

Un oreille en arrière, le caillou dans la gueule, O se retourna, la tête légèrement penché alors que son regard se fit interrogatif.
Maintenant qu'elle avait parlé de nourriture et de champignons le petit loup n'avait plus que sa panse vide à l'esprit. Mais voilà qu'il vit la louve rayé enlever son beau chapeau pour le lui mettre sur la tête.

“Voilà ! COmme ça tu es protégé !”

A peine ce dernier fut lâché qu'il retomba sur son museau, lui cachant la vision alors que les longs rubans virent trainer au sol. Peut être bien qu'il était un peu trop grand pour lui ce chapeau, mais O ne pu s'empêcher de se sentir très fier de l'avoir sur la tête.
Jamais on ne lui avait confié quelque chose d'aussi beau avant alors sa poitrine gonfla de fierté et d'un mouvement maladroit de ses grosses pattes , il le tira un peu vers l'arrière pour pouvoir revoir, offrant par la même occasion un sourire radieux à la si gentille louve.
Conquérant, il partit alors devant d'une démarche un peu sautillante - la nuée de mite le suivant comme une poussière de fée. il chercha du regard les champignons qu'il avait vu papa chercher de temps en temps.
O se souvenait bien que ceux avec rouge avec des points blanc étaient pas bon. Alors il chercha des couleurs plus neutres
Son regard s'arrêta sur un qui avait une forme assez rigolote, il s'empressa donc de le cueillir à la hâte pour le montrer à Liza.
Qu'est ce que tu en pense de celui là ! il est joli hein !

-Blizzard-

Leur ceuillette avance, joyeuse. Liza aime bien la compagnie du petit loup blanc au galet, même si il ne parlait pas beaucoup. C'était tant mieux, d'ailleurs - les fées étaient bavardes, et suffisaient déjà bien assez pour son esprit parfois trop embrumé. Elle s'éloigne et ceuille, au grès de ses envies et des couleurs.
Là, un champignon jaune qu'elle trouve vibrant-
Ici, un joli gris ! Comme le petit loup.

Elle évite le rouge.

Et revient, fricassée en dent. Heureusement, ses parents lui avait donné un guide ! Sur quoi manger. Le petit loup, lui, avait trouvé un champignon et elle ouvre son carnet devant lui.


Elle feuillète, pour trouver la page des champignons. Il y en a un peu partout, entre deux recettes et des dessins de loups. Quand enfin elle trouve son jaune, ha ! Une tête de mort.


Elle le fait, alors. Puis continue. Le gris, elle ne le trouve pas, et celui du jeune loup a des dessins étranges à coté.


Elle lui sourit. Ils avaient de quoi faire une bonne fricassée. Elle sort de quoi faire un petit plat de sa besace, un pot d'urgence (on ne savait jamais quand est.ce qu'on voudrait faire de la cuisine) et quelques épices.


Elle rit. C'était facile, la cuisine.

La patte tendu alors qu'il lui présente sa trouvaille. O regarde avec curiosité Liza sortir un carnet pour le feuilleter

Regardons ce qu'on a ramassé ! Lui ....

le petit loup penche alors la tête alors, certains de ses papillon s'arrêtent sur les pattes de l'adulte. Il cille voyant tout plein de symboles dont il comprenait guère la signification - à coté de l'un d'entre eux se tenait un dessin de champignon - dont celui qu'elle avait ramassé. A la vision des symboles, la louve rayé s'exclama

Il est pas bon. On le jette !

De son coté, O la regarde, elle, puis le livre avec les oreilles droites - intrigués.

Ceux là, c'est bon !

Il sourit alors -heureux que son champignon soit bon- il le laisse à la grande louve blanche, car elle avait été gentille avec lui.
Elle commence alors à sortir toute sortes d'objets étranges de sa besace pour cuisiner.

On coupe, on mélange, on mange !

De son coté, il s'étire, laissant ses pattes se poser sur le carnet pour l'attirer vers lui alors que ses mites tournent autour comme le ferait des vautours autour d'une proie.
Il comprenait toujours pas les symboles mais l'étrange spirale coloré ça voulait dire que c'était bon ? C'est ce qu'avait dit madame Liza en tout cas !
Il lève alors la tête - souriant- avant de se redresser pour chercher d'autres champignon comme ça à lui rapporter.

En réalité O n'aimait pas trop faire des efforts mais il savait pas pourquoi, il voulait voir la louve à la lanterne sourire plus. Elle avait fait des effort pour lui alors il ferait pareil. Il était peut être flemmard, mais pas ingrat.

-Blizzard-

Il était sage, le petit loup. Il ne disait rien, mais ses papillons blancs continuaient à voler tout autour de Liza alors qu'elle triait les champignons. Les couleurs, les taches blanches, tout se mélange et elle se met à fredonner une petite comptine-

Dans la plaines aux champignons, j'ai trouvé un petit loup

Lui est reparti, Liza ne cherche pas vraiment à savoir pourquoi.
Ses pattes, agiles et précautionneuses, ont sorti un petit couteau pour couper les différents champignons. Un coup d'oeil à son carnet et - Une trace de patte mouillée sur la page. Ils pouvaient se manger crus ! Tant mieux, car Liza n'aimait pas trop faire le feu. Elle n'aimait pas son rouge.

Avec lui nous récoltons, pour cuisiner un ragout

Lorsqu'il revient, elle ajoute ses trouvailles au ragout, elle mélange et y met même un peu de thym - sa touche personnelle, oui ! Ou plutot, celle de sa maman.


Elle glousse, toute heureuse et continue sa cuisine.

Coupe coupe coupe et mélangeons, j'espère qu'il s'ra à ton gout

Et ...

Alors qu'il cueille les champignons, ses oreilles se redressent. La louve rayé fait sortit un bruits bizarres de sa gorge, mais un bruit agréable à attendre. O sourit. Il lui aurait bien demandé comment elle faisait et si c'était compliqué ? Car avec sa voix éteinte - celle des autres le fascinait et piquait sa curiosité.
Lorsqu'il revient fièrement, déposant les champignons aux patte de madame Liza. Il penche la tête à sa première phrase.

Il faudra que je te cuisine des madeleines, un jour. Tu verras comme c'est bon. A ton papa aussi !

Madeleine ? c'est quoi une madeleine ?
Il s'assit en la regardant couper ces derniers avec soin. S'humectant la truffe de sa langue.

C'est pret ! Goute !

il ne lui en fallu pas plus au petit loup affamé. Ses pupilles brillante détaillèrent une nouvelle fois l'adulte comme pour attendre une confirmation visuelle et une fois fait - il ne se fait pas prier pour venir se remplir la panse du festin de champignon aromatisé
Autour les papillons dancent, comme en symphonie avec l'esprit de O. Le repas était bien bon - en tout cas, il l'appréciait.
C'était à se demander pourquoi papa en ceuillait juste pour lui de ces champignon là. Ah ! Il voulait juste pas partager si ça se trouve !

-Blizzard-

Liza se joint au repas, joyeuse. Elle croque les champignons, qui avaient bon gout de moisi et de forêt, un peu d'automne. L'automne était le royaume des champignons, mais dans cette plaine, c'était toujours un peu l'automne !
Les fées du petit loup blanc lui répondent, lui aussi aimaient bien. Ca la fait sourire, elle aimait que sa cuisine plaise, ça oui ! Et puis-


Il ne pouvait pas parler, non ?
Ou bien, il était timide.
Il lui faisait penser à un ... petit lapin tout blanc.

Elle sourit, termine ses champignons et se couchent devant lui, bien décidée à attendre avec lui l'arrivée du jour pour voir revenir son papa, ou bien aller le libérer de son caillou-piège.

Le repas se finit et O, rapidement se sent bien lesté. Peut être qu'il avait mangé un peu trop vite au final ?.. Mais il fallait dire qu'il n'était pas habitué à sauter autant de repas d'habitude ! En tout cas, heureusement que madame Liza était là.
Elle est incroyable madame Liza, elle sait faire de la lumière violette, elle a des chapeaux et en plus elle sait même reconnaitre et cuisiner les champignon.
O doucement s'approche et vient affectueusement frotter sa tête contre la louve, un sourire ravi aux babines alors qu'il sent comme des papillons dans son cœur.
Quand papa reviendrait, il aurait qu'à lui demander si Liza pouvait devenir sa nouvelle maman ?
Car le petit loup blanc avait décidé qu'il l'aimait bien et maintenant, il ne voulait plus qu'elle parte.

Dis petit loup, tu ne m'as pas dit comment tu t'appelais !

Il cligne alors des yeux et se décolle. Il fait de sa bouche le signe "o" et laisse les papillons dessiner la lettre. derrière lui. il pouvait pas produire des son comme elle alors il espérait qu'elle comprenne.
Doucement- alors qu'il la regarde, il commence à se sentir bizarre. le sol sous ses pattes, il se met à bouger. Tout comme les rayures sur le pelage de Liza.
Un sourire amusé se dessine sur son visage. Tient, c'était Rigolo ça ! Elle lui avait pas dit qu'elle pouvait faire de la magie aussi !
O Tente alors de s'avancer vers les rayures, le museau en avant et le pas maladroite. il comprend pas pourquoi son équilibre bouge aussi et tout d'un coup, il chute, se retrouvant à faire un petite roulade avant de se cogner le museau contre le flan de la nakhu.

-Blizzard-

Liza accueille le contact avec un hocquet joyeux, entourant le petit corps du petit loup de ses petites pattes. Qu'il était mignon !
Il forme, ensuite, une lettre avec ses étoiles.


"O"
Simple, comme nom.


Elle bat des pattes, toute heureuse. Elle s'imaginait son papa à lui le voir sortir, tout blanc ! Et dire, Oh ! Et du coup l'appelait O. C'était comme que son papa à elle avait été appelé, d'ailleurs : Il était violet, alors il s'appelait Violette. Et oui !

Elle s'allonge, le ventre plein et regarde les étoiles qui devenaient de plus en plus claires et feutrées. Elles dansaient un peu, et Liza aimerait danser avec elle ; Elle ira cette nuit, elle se dit.


Oh ?
O ?

Il avait fait une roulage. Liza le fixe, avec son oeil, ignorant les fées qui-
Apparraissent ?
Ca, c'était nouveau.


Non Liza, il s'appelait O.
Elle tourne les yeux, indécise, puis décide de sourire. Elle était si heureuse d0enfin les voir !

Oh ! J'aime beaucoup !

Le museau contre la fourrure blanche de la louve. O garde le yeux fermés alors qu'il à l'impression que ses poils viennent le chatouiller un peu comme des boules de coton.
C'est une sensation étrange qu'il ressent - comme un souvenir lointain et oublié.
Un peu plus profondément, il cherche instinctivement à enfouir sa tête et pédale comme si il avait peur qu'elle parte- cette sensation.
Il y a un drôle de tambour dans la poitrine de Liza - et c'était pas le cas dans le poil de sa maman, il se souvient maintenant.

Tu sais, O, il y a une étoile - celle-là !- qui a un nom spécial car elle est spéciale, c'est mon frère qui me l'a dit. Polaris, elle s'appelle ! Parce qu'un jour, un petit garçon qui s'appelait Paul l'a vue et l'a trouvée rigolote, alors il a rit ! Et du coup on l'a appelée Polaris. Et toi, je me dis que c'est peut-être pareil, que quand tu arrives on dit Oh ! Parce que tu es trop mignon et du coup c'est comme ça que tu t'appelles parce que-

Avec un peu de décalage, ses oreilles frémissent et il relève le museau - s'affalant sur le dos sur le dos pour regarder Polaris alors que ses pattes chamallow peinent à le maintenir debout.
Il regarde les étoiles qui brillent plus que les autres soir. Elles sont jolies comme ça. O sourit, relevant ses anterieurs alors que de ses pattes, il essaie d'attraper les astres.
est ce que tu penses que moi aussi, je peux être comme une étoile ?

Comme pour suivre ses pensées les papillons s'elevèrent dans le ciel jusqu'a finir par disparaitre en une myriadre de poussière blanche.

Polaris, je vois des fées. Une voix rêveuse Tu les vois aussi ?

O cille alors qu'il cherche du regard les fameuses fées. Mais seules les étoiles brillent assez fort, elle dansent et viennent le faire vibrer alors que son regard lui, ne quitte pas cette qui lui été désigné.
Il la montre alors de la griffe alors qu'il se concentre pour prononcer d'une voix rauque et complement brisée.

Po..la..ris ..?

Ces quelques syllabes l'essouflent et rendent ses cordes vocales douloureuses mais O ne perd pas de son sourire pour autant. Est ce que c'était cette belle étoile Polaris ? Est ce qu'il avait le droit d'être comme elle ?

-Blizzard-

La louve au chapeau reste mollasse, allongée sur le sol, à regarder les formes et les couleurs qui calmement se donnaient en spectacle sous ses yeux. ELle n'avait jamais vu ça, mais l'acceptait sans aucune gêne. Sa patte, elle, vient trouver celle du petit loup pour la serrer avec douceur.
Les poils sont si doux, contre ses coussinnets.

Et puis, la voix du loup blanc retentit et elle croit l'apercevoir aussi, distordant l'espace et éclatant en un myriade de petits insectes blancs. Elle met un peu de temps à réagir -mais le temps, finalement, ne voulait pas di re grand chose- et ouvre grand ses yeux.


Elle se tourne avec difficulté, toute molle, pour passer une patte autour du corps du louveteau. Elle faisait rempart de protection, se gorge des odeurs nouvelles, se roule dans les étoiles.
Même son oeil tordu, celui qui n'avait pas vu depuis des années, s'y mettait, et elle rit alors qu'il essaye de superposer les images (elle ne voyait plus grand chose).

Le son qui était sortit lui donnait l'impression qu'il y avait du feu dans sa gorge. O deglutit plusieurs fois et grimace un peu à cette sensation. Heureusement qu'il y avait le contact de la louve rayé - lorsqu'elle vient toucher sa patte, il écarte les doigts et penche un peu la tête.
Là, comme ça, ils étaient bizarre leurs doigts, comme si il se melangeaient.. Comme si.. leurs poils bougeaient tout seuls ?

O ! Tu as parlé !!

La voix chantonnante de la louve fait fremir ses oreilles duveteuses. Elle se tourne et l'éroule de ses pattes comme ferait une maman. Alors lui, il ne sait pas trop comment réagir car il ne savait pas comment on devait faire avec une maman .

Tu sais pourquoi ton papa, il t'a appelé O ?

Mon papa ?
Quelques seconde avant que ses oreilles ne retombent un peu vers l'arrière..
Papa il..m'a jamais vraiment donné de prénom en réalité
O refléchit à comment l'exprimer pour que madame Liza le comprenne mais les mites qui sortent de son pelage volètent maladroitement avant de redevenir poussière.
Son esprit était trop distrait, trop concentré aux couleurs qui bougeaient partout autours d'eux.
Il renifle, hesite avant de cacher sa tête dans le poitrail de la louve qui le protege si bien. Ses grosses pattes maladroites viennent se blottir et se roule en boule, en un petit O pour prendre le moins de place possible.
Le bruit de coeur, son odeur, sa chaleur
Maman s'il te plait.. ne part pas..

-Blizzard-

Un bruit de silence, un rire qui s'échappe -de sa gueule, ou de celle de Polaris ?- et Liza lève une patte pour essayer d'attraper les fées qui s'agitent sous ses yeux. ELle se sentait-
Bien ?
Flottante. Comme dans un rêve.

A ses cotés, la petite boule blanche vient se serrer contre elle, et elle l'entoure comme un nuage chaud. Elle devient le nuage -oh, ça ne lui était jamais arrivé, ça !- et pose sa .... tête (?) sur l'enfant.
Elle s'endort, elle croit, et rêve avec lui pendant la nuit.


Le lendemain, ou peut-être le lendemidi, elle se réveille avec la tête encore pleine de nuage. La truffe vient flairer le vent avec douceur, les oreilles se couchant face à l'agression des oiseaux.
C'était le matin, encore.
Et lui .... était toujours là.


Elle s'inquiète à peine, car son coeur est encore ensommeillé.