Prédateurs et chasseurs [PV Nocera]

-Dysis-

Dysis avait pris de nombreuses leçons avec mamie. Elle avait appris plus de soins, ce qui, sans l'intérresser énormémemt, était toujours utile. Elle avait appris à faire des rondes pour devenir mage, garder le territoire, aiguiller les ames perdues. Et, évidemment, à chasser pour survivre, combattre ou se nourrir. C'était pour cela qu'elle était là aujourd'hui : Parfaire son apprentissage en créant des pièges.

Prudence lui avait laissé son carnet, et elle l'avait étudié avec attention. Couplé à son propre bestiaire et ses recherches à elle, elle avait déjà une bonne base concernant les prédateurs et la chasse. Mais les pièges ? Elle n'en était qu'aux balbutiement de l'art. Elle comptait beaucoup sur mamie, pour ça. Lorsque celle-ci arrive, silhouette sombre glissant dans la Vallée, Dysis vient la saluer d'un coup de museau.


Deux yeux curieux, qui glissent dans les siens avant de les quitter pour éviter l'aura. Qu'allaient-ils faire, aujourd'hui ?

-Dysis-

Sa grand mère la salue, et les deux louves ne perdent pas de temps. Elles descendent vers la Vallée, en silence. Le vent souffle, doux, les odeurs sont celles du printemps. Encore, peut-être. Dysis s'ouvre, encore plus, à ses sens. Sons variés dans la Vallée, les arbres, les murmures. Odeur multiples, traces d'animaux. Bruissement du vent ou de l'eau. Toucher de la terre encore humide sous ses pattes. Ce serait un bon jour de chasse.

Nocera s'arrête devant une zone encore humide. Le sol est jonché de traces. Elle lui parle de leur objectif du jour : les pipges. Dysis hoche la tête. La chasse se faisait pour un animal en particulier. C'était son objectif, alors, de concevoir des pièges pour eux. L'exercice commence, alors elle baisse la tête. Elle connaissait l'Aepyceree. Les traces sont profondes. Rondes. Régulières. Elle s'avance pour sentir. Fouiller. Remonter un peu dans les bosquets. Elle prend son temps, car si elles sont fraiches, elles datent de quelques heures déjà. Dysis savait que l'animal était difficile à chasser. Le sol humide retiendrait bien les traces : Elle avait de la chance. Lentement, elle rend son analyse.


Une patte passe sur une autre trace, plus récente, recouvrant celle de leur proie. Elles étaient en retard si elles avaient voulu chasser l'animal mythique, mais tout à fait au bon endroit pour en faire un piège, Dysis le déduisait des traces tranquilles.


Elle relève la truffe et plisse les yeux. Peut-être la rivière ? Qui sait. Elles devront suivre les traces pour le savoir. Sa voix frémit, et lentement, elle retire les quatres osselets attachés à son équipement. Taillés en corne d'Aepyceree, gravés de runes, elle les montre à sa grand-mère en observant sa réaction, neutre.

-Dysis-

Bizarrement, le compliment la touche. Elle ne dit rien, redresse les yeux une seconde et demi -juste assez pour ne pas que la terreur la touche, elle apprend avec le temps à faire autour. C'est une sensation bizarre, un peu. L'estime. Comme celle qu'elle avait pour quelques personnes, celle qu'elle portait à ceux qui pouvaient partager ses chasses. Pattes précises, elle rattache ses osselets à son équipement. Se reconcentre. L'analyse est bonne, mamie le confirme. Elle n'en avait pas vraiment douté. Elle avait bien progressé depuis sa première leçon de chasse. Mais la mise à mort lui posait souvent soucis. Surtout pour ce genre d'animaux, lestes et aussi fluide que le vent.

Elle fronce légèrement le museau. La méthode qu'elle avait utilisée la première fois n'était pas efficace. L'épuisement avait été surtout difficile pour elle. Un piège, alors : c'était le plus logique. C'était le sujet du cours d'aurd'hui. Il fallait réduire sa vélocité, sans que l'animal ne se doute de quoi que ce soit. C'était difficile, avec les proies. Elles sentaient beaucoup, bien plus que Dysis malgrés ses yeux pénétrants. Ils captaient les mouvements de l'air, écoutaient les murmures des brumes. Elle réfléchit encore.


Elles avaient déjà pollué la zone. Il était très difficile de cacher ces odeurs à une proie, à part dans certains endroits. Le pluie, peut-être, pourrait les aider. Elle lève les yeux, avise les nuages. Ses pattes tripotent ses osselets. Hésitent. Finalement, elle décide de les tirer. Cela prend du temps, mais c'est ce qu'elle ferait toute seule. Elle dégage une zone d'herbe tassée, se concentre, et lance. Les symboles se posent, roulent et se choisissent, ou non. Le ciel est indécis. Dysis plisse les yeux.


Le printemps était une bonne période. La pluie cacherait leurs odeurs. Elles pourraient donc concevoir leur piège, puis attendre que la pluie recouvre tout. Profiter du temps pour cacher leurs bruits. Le mouvement de leur brume. Dysis reprend ses osselets, joue avec encore un peu. Réfléchit.


Elle ne s'y connaissait que très peu en types de pièges, et c'était là sa seule idée. La première fois, elle avait eu l'animal à l'usure et au poison ; La chasse avait duré des jours. Cette fois-ci, elle voulait être meilleure.

-Dysis-

Dysis écoute. Les yeux de chasseur se sont posés sur ses lèvres, et elle s'impregne. Lentement, elle comprend les autres facettes, ce qu'elle a oublié. Un sourire -rare- se dessine sur ses babines. Utiliser l'instinct de la proie contre elle-même. Elle aimait cette idée. Elle redresse les yeux, observe. Un trou, camouflé. Visuellement, mais aussi olfactivement. Et puis, un tracé. Une impression de danger, qui cacherait le véritable danger. Une intervention, peut-être, dérivant à l'opposé. Dysis peut le voir, oui. Elle frémit. La traque l'appelle.

Une autre question, ensuite. Le manquede temps. Elle y avait rarement pensé, car prenait souvent plusieurs jours pour les proies qui en valaient la peine. Mais cela lui demandait beaucoup d'énergie. Elle passe une langue concetrée sur ses lèvres. Ses pattes jouent toujours avec ses osselets, pensivement.


Sa queue s'agite légèrement. Elle était trop longue. Il restait encore la suggestion de la fois passée, mais elle avait mis beaucoup de temps pour préparer son poison. C'était une solution, cependant.

Difficile, et risqué. Elle avait eu de la chance.

-Dysis-

La frisée hoche la tête. Selon la morphologie de l'animal, différentes techniques pourraient être utilisées. Pattes, tête, ventre. Aviser aussi les fonctions de défense. Vitesse, caparaces, poison, peau dure. Tout cela était ce qui rendait un carnet de chasse si utile. Elle repense à celui que Prudence lui avait donné. Ce qu'elle y avait lu lui fait monter brièvement le rose aux joues. La mère de Priam jouait sur des tableaux parfois très différents. Elle se reconcentre. Note le poison, hausse les sourcils à l'dièe d'en préparer à l'avance. Elle s'y attèlerait demain. En couplant ça avec des runes, peut-être.

Pouvait-on faire des pièges runiques ? L'idée lui traverse l'esprit, la faisant frémir. Elle reste silencieuse un peu plus longtemps. Absorbée par cette idée, qu'elle caresse comme un bébé. Elle choisit de la garder, précieuse, et de rester dans le moment. La chasse. D'autres points faibles ... Plus difficiles d'accès, surement. Il fallait pouvoir les viser.


Oter des avantages à l'adversaire revenait à s'en donner à soit. Mais ils étaient protégés, bien plus. Dysis craignait surtout la vitesse de l'animal. Elle en avait été témoin. Ce corps qui bougeait avant même qu'elle n'ai décidée d'attaquer. Cette proie qui lisait presque le futur dans les mouvements de brume, qui savait où se placer pour éviter ses assauts. Elle plisse les babines.


Une technique de chasse éprouvée ... Quand on pouvait toucher. Elle régléchit encore un peu.


Cela semblait compliqué à mettre en oeuvre.

-Dysis
Lentement, la frisée hoche la tête. Le cou. La solution la plus simple, la plus efficace. Selon les proies, ou prédateurs. S'il était accessible, comme pour l'Aerytheree, alors le cou. Sinon, elle pourrait voir pour les autres cibles.l'aitre question la plonge dans un silence de réflexion. Un piège rapide. Sur. Aussi bon que ses crocs.

Lentement, elle pose une griffe sur ceux-ci. Elle cherche. Réfléchit aux armes utilisées par Stendhal. Des sortes de ... Filets. Cordes. Boomerangs. Elle devait lui en parler plus, pour comprendre. Peut-être que pour aller au cou, ils étaient plus efficaces. Elle inspire. Doit donner une réponse.

"Une arme lancée. De la corde ?"

Elle pianote au sol. Difficile d'expliquer ce qu'elle n'avait que vu, a peine en action. Elle réalise que son ami (si on pouvait appeler son allié un ami) était bien plus fort à la réalisation d'armes. Elle avait toujours préféré ses crocs. Elle essaye.

"Stendhal en a. Je ne sais pas ce qu'elles sont."

3lles avaient l'air efficaces. Peut-être que mamie sait.

-Dysis-

Une arme, pas un piège. L'echec ne la déstabilise pas. Elle se plonge de nouveau dans sa réflexion, analysant les mots de mamie. Une corde en chanvre ? Installation précaire, pour viser le cou. Dysis porte une griffe a son menton, toujours en pleine réflexion. Un système sur. Infaillible. Qui fonctionne n'importe où. Cela semblait complexe. Une corde tendue, qui partirait saisir le cou ? Pourquoi pas. Ou un noeud. Qui se resserrait. Mmh.

"Un noeud, pendu pour attraper le cou."

Elle avait d'autres idées. Est-ce que celles ci était la meilleure ? L'animal ai si pris se debattrait. Resserra le noeud. L'idée était bonne. La réalisation a perfectionner. Comment faire en sorte que la tête de la bête finisse dans le noeud ? Elle réfléchit encore. Puis propose. Liée à son idee initiale.

"Une corde tendue. Invisible. Qui resserrerair un noeud. On l'y pousserait en l'effrayant."

Utiliserait son instinct contre lui. Puis ... Ça serait fini. Elle regarde mamie.

-Dysis-

La corde pendue, le noeud est validé. Mais l'emplacement reste encore à déterminer. Alors, sous la pression de mamie, Dysis observe. Elle regarde autour d'elles. Se perd dans la végétation. Ici, deux arbres assez rapprochés. Elle plisse les paupières. S'imagine la scène. Et avec lenteur se met en mouvement.

Elle oublie mamie un moment. Se met dans la peau de sa proie. Échauffourée. Elle bondit. Patiente. Cherche a boire. Et puis, les prédateurs. Elles. Apparition, peur. Instinct. Demi-tour. Elle traverse la forêt. Pense à la pluie qui vient de s'éteindre. Pense au soleil qui avait continué sa course. Là où il serait plus a même d'éblouir. Elle observe le ciel. Continue d'avancer. Ici, un différentiel de lumière. Une zone sombre. Deux arbres tendant leurs bras. Autour, des ronces.

Un goulot.

Elle sourit légèrement. Étudie la proposition. La valise d'un geste de la tête. Montre à mamie les branches basses. Explique.

"Ici. Le soleil enfouit, la corde sera inaperçue dans l'ombre. Les ronces difficiles à franchir. Il n'y a pas le choix pour s'enfuir."

Elle n'était, évidemment, pas totalement sûre. Mais c'était la solution optimale, selon elle. Elle s'asseoit, hoche la tête de nouveau. C'était sa proposition.

-Dysis-

Mamie valide l'idée finale, et Dysis sent une légère bouffée de fierté à l'idée de voir son plan enfin validé. Elle apprenait. Beaucoup. Les yeux posés sur les pattes de mamie, elle remarque que cette phase de l'apprentissage est terminé. Dysis lui emboite le pas. Elle continue d'avancer, regardant tout autour. Les traces, les marques d'animaux. La question lui fait relever la tête. Des ennemis ? Des prédateurs, peut-être. Elle se souvient de ce que Prudence lui avait enseigné. Montré. Elle avait encore son carnet, gardé précieusement avec les siens.

Elle prend le temps de réfléchir. Elle avait déjà rencontré plusieurs monstres. Prédateurs. Ennemis. Avec Priam, d'abord. Avec Echos aussi. Elle commence.


Elle fronce les sourcils. Se redresse.


Lui n'avait pas été vraiment un ennemi.

-Dysis-

Mamie s'intérresse aux créatures d'Eldritch. Dysis le comprend. Elles étaient fascinantes, et à dire vrai, Dysis ne savait pas vraiment si elles étaient ennemies, ou simplement neutres. Tout ce qu'elle connaissait venait des notes de Prudence. Elle avait simplement récupéré les notes de la mère de Priam. Elle se souvenait de ces écrits. Elle les avaient épluchés. N'y avait pas trouvé que des informations sur les abominations. Cette idée la fait très légèrement rougir. Elle se reconcentre. Donne sa réponse.


Elle se redresse avant d'oser un regard rapide dans les yeux de Nocéra. De nouveau, son regard se baisse sur sa gueule, évitant la peur de ses yeux terrifiant. Elle termine.


Elle n'avait que récupéré.

-Dysis-

Dysis hoche la tête. Le résumé était bon. Elle sentait même, dans l'orientation des mots de mamie, la prochaine question. Celle-ci vient - sans la surprendre. Elle la fait réfléchir, cependant. Dysis s'assoit, pensive. Piéger des être plus intelligents relevait d'un tout autre problème. Leurs réactions étaient moins faciles à controler. Moins assujetties à l'instinct. Elle réfléchit un peu. Commence une réponse.


Même si elle n'aimait pas l'admettre, il y avait bien d'autres choses que la chasse dans ce monde. Piéger des êtres intelligents, plus qu'elle, la mettait un peu mal à l'aise. Ce n'était pas dans les valeurs de leur clan. Cela pouvait être considéré contraire à la Nature. A l'ordre chasseur-proie des choses. Mais parfois, elle n'aurait pas le choix. La première leçon de mamie était celle-ci. Elle continue, alors.


Alors quoi. Comment piéger des êtres aussi intelligents ? Capables de voyager entre les mondes ? Comme un pair, peut-être.


Son pelage se gonfle. Avec aussi peu d'informations, la chasse était vouée à l'échec. Elle ne la recommanderait pas. Mais, encore une fois, elle n'aurait parfois pas le choix. Elle devait savoir s'adapter. Faire avec des informations manquantes. Faire contrairement à ce que son instinct lui disait. Elle continue, alors.


Les idées coulaient, mais la voix devenait de plus en plus faible. Dans le ventre de Dysis, un noeud se forme. Elle n'aimait pas ça. Parler de tuer quelque chose d'aussi intelligent. Immobile, elle se tait.

-Dysis-

Une patte se pose sur son épaule. Les deux regards se croisent. Mamie la rassure, non- Elle explique. Son ressenti est juste. Son instinct est une boussole qu'elle devait écouter. Pas forcément toujours suivre. Dysis le comprend. Quand mamie parle de son mentor à elle, Dysis bouge légèrement les oreilles. Elle n'en avait jamais parlé. Elle ne l'avait pas connu. Vu l'age de mamie, il était surement mort. Dommage. Elle aurait aimé lui parler.

Je pense que tu es prete.

Dysis se redresse. Surprise. Les compliments qui suivent, Dysis les accueille avec surprise. Mamie était toujours juste dans ses paroles ; Alors, c'est qu'elle le pensait. Une boule chaude enfle dans sa poitrine. Fierté. Le museau se relève. Les regards se croisent. Brièvement. Elle hoche la tête. Bientot prendrait fin son apprentissage. Et bientot elle irait chercher la même couleur que sa grand-mère. Elle espérait que celle-ci l'accompagne.

Alors, Dysis se met en chasse. D'abord, d’informations. Elle se rend à la bibliothèque pour étudier les bestiaires de la région, déjà tourmentés cent fois par ses pattes griffues. Des schémas, qu’elle connaissait, avait retracé. Des cartes, imprimées avec facilitée. Des noms. Taille. Charactéristiques. Utilité. Régime. Période de reproduction.

Il y avait tant à apprendre, tant à faire.

Elle jette son dévolu sur un Mustyl. Le choix est loin d’être hasardeux. Les reptiles intelligents la fascinaient. Sa peau impéerméable pourra être utilisée pour améliorer ses équipements. Le challenge est haut ; Le danger, aussi. En somme, un choix parfait pour cette dernière leçon avec mamie.

Puis, elle doit préparer le piège. Le plan. Posée à l’entrée de la bibliothèque, soleil sur son pelage, elle réfléchit. Seul le vent lui répond ; Chuchotant un chant millénaire l’appelant à la chasse. Mais elle se devait de prendre son temps. Elle avait lu. Beaucoup. Sur ces animaux – de ce qu’on savait- et réalisait avec calme qu’on ne devait les sous-estimer. Il étaient prédateurs des loups, et en cela, elle eut l’idée de la base de son plan.

Ils chassaient en groupe. A la manière de certains groupe de loups. Pas de leur clan, qui était à moitié végétarien. Mais certaines tribus. Dysis les jalouserait presque ; Mais elle nourrissait les siens. En était heureuse. A plusieurs, les tactiques étaient élaborées. Les mustyls étaient intelligents. ELle devrait donc en isoler un. Comment en attirer un seul et unique dans un piège ? Si elle jouait avec un appat, tout le groupe rappliquerait. Peut-être que là était la solution ; Ne pas chercher à isoler, mais à faire fuir.

Le plan se forme dans sa tête, avec lenteur. Un appat, d’abord, animal déjà blessé posé non loin d’un des groupes observés. Groupe qui devrait se lancer en chasse ; COmment résister à une proie facile ? Une fois le premier venu attaquer, le piège se refermerait. Des cordes cachées pour se saisir de l’animal. L’immobiliser. Et puis, un feu. De la fumée, des cris. Pour faire fuir le reste du groupe. Ne resterait que sa proie, esseulée.

Son plan était formé. Il n'y avait plus qu'à le faire valider par mamie. Et c'est ce que Dysis fit, après sa journée de recherches.

-Dysis-

La remarque de mamie ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd. Dysis l'observe, réfléchit. Elle évoque la bibliothèque. La jeune louve sait que l'évènement a marqué mamie, ainsi que sa génération. Du feu, dévorant leur lieu de recueil de connaissance. Et puis, l'intervention de Mido ; Son retour parmi eux. L'acceptation des nakhus dans ses rangs. L'histoire, elle la connaissait. Pourtant, le Dieu vert n'était pas plus présent qu'avant, pas beaucoup. Son regard coule vers le glowstick de mamie. Elle se demandait pourquoi, parfois. Mais avouait que c'était l'une des raison qui la poussait vers le vert. La liberté de choisir, de faire des erreurs.

Elle expire longuement. Hoche la tête. D'abord, elle devait faire le piège. Elle cherche dans ses affaires des cordes. Tente quelques noeuds. Mamie lui en avait montré certain. Mais aucun de la satisfaisait. Finalement, elle opte pour l'idée d'un filet lesté. Elle le lacherait d'en haut, d'entre les arbres. S'il était assez lourd, sa proie s'empetrerait dedans plus facilement qu'avec une corde. Elle présente l'idée à mamie, cherchant son approbation.