Le fantôme et la sirène (Phantom)

Phantom lui aussi avait eux le droit à un shampoing et il finissait de coiffer et d'attacher ses cheveux comme le lui avait montré maman, bien content de sentir leur douceur et leur odeur sucré. Il n'y avait quand même rien de mieux que d'avoir les cheveux propre. Pandore était déjà prête à lancer son exploration du jour et maintenant il lui emboitait le pas avec moins d'hésitation. Même s'il était toujours un peu recroquevillé sur lui-même lorsqu'il marché et que son regard inquiet parcourait sans cesse les alentours. Pash n'était pas avec eux, encore occupé par son bain et Phantom n'eux pas le temps de suggéré à sa soeur qu'il l'attendent qu'elle était déjà partit. Alors après s'être remis d'une nouvelle crise d'éternuement à cause d'un rhume étrange qu'il trainait, il s'élança à sa suite de sa démarche maladroite. Bien vite suivit par Mélissandre qui, il le savait, devait les surveiller. D'ailleurs elle prit les devant et les guida jusqu'à la crête ou se trouvait plusieurs bassins d'eau peu profonde dans lesquels ils pouvaient barboter en sécurité. La jeune louve se coucha sur le sable chaud, laissant les enfant vaquer à leurs occupation en gardant un oeil attentif sur eux.

Phantom s'approcha du bord d'une des bassin. L'eau était super clair, translucide même, laissant apparaître pleins de poisson et de coraux qu'il regarda de longues minute avec curiosité:

-T'as vu Pandy ? Ils sont beau !

Mais la louve n'avait certainement pas eux le temps de se pencher pour voir que le jeune mâle était de nouveau pris d'une crise d'éternuement incontrôlable. La truffe humide il renifle, constatant avec tristesse qu'il avait fait fuir tous les poisson. Il en avait marre d'être malade. Il avait l'impression de tout le temps l'être alors que ses soeurs elles se portaient à merveille.

Lui aussi était triste qu'ils soient partit. Surtout à cause de lui. Décidément il était vraiment nul. Est-ce qu'ils arriveraient à les retrouver ? Il emboite le pas à sa soeur, ses yeux brillant penché sur l'eau. Sa truffe le grattait toujours et il reniflait régulièrement. C'était vraiment pénible. Et Pandy elle allait vite, toute pleine d'entrain, c'était dur de la suivre avec ses pattes maladroite et sa queue de croco, d'ailleurs il trébucha et manqua de tomber lui-même dans le basin, se retrouvant finalement le nez dans un tas d'algue qui puaient.

-Argh !

Il s'exclame, se frotte le truffe, grimace et éternue à nouveau. Si ça se trouve il allait encore être malade à cause des algue pourrit. Il frotte plus fort. Il avait me^me oublié les poissons bien trop absorbé par sa nouvelle mésaventure. Il avait presque l'impression que les algue le brûlait et il avait vraiment un sale goût dans la bouche.

Un d'un coup plus loin, une sorte de gros geyser sort d'une flaque bien plus grande, et ce qu'il avait pris en premier lieu pour un gros rocher bougea. Il recula frénétiquement terrifié tombant à la renverse en arrière. La juste devant eux se trouvait un énorme monstre visiblement échoué dans ce petit fond d'eau. Son expression de demeure s'accentua alors qu'il ouvrait et fermait la bouche sans qu'aucun sou n'en sorte.

L'orque s'approche, sans crainte, dans cette danse si caractéristique de l'océan. Il vire, navigue entre les vagues, les yeux rivés sur toi Pandore. Toi, enfant de l'eau, tout comme lui ; qui souffre d'un mal qu'il ne comprend pas. Mais qu'il accepte. Qu'il embrasse.
Il est venu en allié. En ami.
Toi qui souffre d'un mal qu'il ne comprend pas.
Il est venu en sauveur.

Il roule dans l'eau, silencieux, hésite un instant en la présence de l'autre loup, celui qui fait fuir les ombres ; avant de finalement laisser dépasser sa tête de la surface.

Il attend.
Il t'attend.

Un petit coquillage rosé, aux reflets d'ivoire et de vermeille, dans la gueule, il t'attends.

Voila un présent de l'Océan, Pandore.
Un vœu cristallisé. Le tien, oublié dans les méandres des rêves.

Pandy se moque de la situation, et le coeur du jeune loup se serre. Il n'y pouvait rien s'il était aussi maladroit. Pourquoi les autres riaient-ils toujours de lui. Il déglutit essayant de ne pas y prêter attention, comme à chaque fois. Il préférera recentrer son attention sur le monstre terrifiant qui se tenait devant eux.

Il regard terrifié sa soeur s'avancer sans aucune crainte vers la bête. Il tenta de la retenir d'une patte mais elle était bien trop agile. Elle se tenait déjà devant l'immense gueule béante de dents. Pire encore voilà qu'elle montait dans sa gueule ! Phantom imaginait déjà l'étaux se refermer sur elle, les cris, le sang, il était paralysé de peur, incapable de s'avancer, impuissant face à la scène. Mais rien ne se passa. À la place une grosse langue rose franchis la barrière des dents et dessus se trouvait un petit objet que Pandy prit entre ses pattes. Puis l'animal s'églipasa. Disparaissant dans les profondeur sombre de l'océan comme il était apprus.

L'air regagna à nouveau les poumons du jeune loups et ses pattes tremblantes acceptèrent enfin de bouger et il s'élança vers sa soeur les yeux humide

-Pandy !!!! J'ai cru qu'il allait te manger, j'ai eux trop peur.

Il lui sautait au cou la serrant entre ses pattes en sanglotant. Ignorant le coquillage posé sur le sable devant eux. Qu'aurait-il dit à maman si sa soeur avait été dévoré par le monstre. Il avait eux tellement peur qu'il ne prêtait même pas attention à sa forme amaigrit qui pourtant l'effrayait habituellement.

Rassuré par les paroles de sa soeur Phantom s'écarte un peu après avoir passé de longue minute à la serrer contre lui. Il essuya ses yeux d'un revers de patte. Elle semblait aller bien c'était l'essentiel, mais par Pacot qu'est ce qu'il avait eux peur ! La jeune louve suggérait de concentrer leur attention sur le coquillage offert par le monstre marin. Et le jeune loup posa ses yeux rose dessus, méfiant. Il brillait anormalement, c'était jolie il fallait bien l'admettre mais anormal également. Et tout ce qui était anormal avait tendance à éveiller une grande méfiance chez le jeune loup. Peut-être qu'il était dangereux ce coquillage en faite. Peut-être qu'il y avait de la magie qui leurs ferrait du mal dedans. Maman leur avait toujours dit que la magie c'était dangereux, et il avait bien l'air magique à n'en pas douter. Alors les oreilles de Phantom tombent à l'horizontal. Il était bien moins enclin que sa soeur à se réjouir de la chose. D'ailleurs s'il avait osé et s'il n'était pas si trouillard peut-être l'aurait-il attrappé pour le jeter dans l'océan loin d'eux.

À la place il se contenta de faire quelques pas en arrière en demandant mal assuré:

-T'es... t'es sûr que c'est pas dangereux ? Maman à dit qu'il fallait faire attention avec la magie...

Peut-être qu'il les ferrais disparaitre, ou qu'ils les rendrait sourd ou que sais-je d'autre. Pleins d'idée plus terrifiantes les unes que les autres ce bousculaient dans l'esprit du jeune loup. Non non, ce coquillage devait être dangereux c'était obligé, il fallait faire attention.

Il était bien loin de convaincre sa soeur au contraire. Pourtant pour Phantom les paroles des adultes n'étaient pas à prendre à la légère, elles évitaient bien des dangers quand on les écoutaient. Et lui il aimait pas le danger. Pourtant avant même qu'il ne puisse répliquer ou protester voilà qu'il se retrouvait soudainement avec le coquillage dans la patte, dans l'impossibilité de le lâcher par ce que Pandore le maintenant bien fermement.

Il eux un geste de recule tentant de se dérober à son emprise sans y parvenir. Ses deux soeurs étaient déjà bien plus forte et solide que lui.

-Mais ! Qu'...es...est ce que tu fais !

Son expression était déformé par la peur et il lui semblait déjà sentir une sensation de brûlure dans sa patte. Était-ce la réalité ou tout simplement son esprit qui lui jouait un tour sous le coup de la panique ? Il se mit à couiner tirant de plus belle sans succès. Ses maigre force ne suffisait pas à se dérober à sa soeur:

-Pou..pourquoi tu fais ça !? Pourquoi tu l'essaye sur moi ?

Son visage paniqué était tourné dans la direction de la louve bleu alors que des larme roulait sur ses joues. Se servait-elle de lui comme cobaye pour tester avant de voir elle-même si elle pouvait y aller sans risque. Il commençait à s'imaginer tout les pires scénarios, tous ce qu'il avait imaginé plus tôt quand au effets de ce coquillage. Il lui semblait ressentir pleins de choses en même temps, des bouffées de chaleurs, des sueurs froides, une sensation de brûlure ou de courant électrique, il avait aussi la vision brouillé et il lui semblait que ses membres s'engourdissait. Et plus il imaginait des symptôme plus il paniquait.

La réaction de sa soeur laisse Phantom sans voix. Nous pire elle le vérifie. Pourquoi tant d'agressivité d'un coup alors que lui s'inquiétait seulement pour elle. Qu'avait-il encore fait de mal pour susciter tant de violence dans ses paroles et ses gestes ? Il n'était pas un menteur, à aucun moment il n'avait mentit ! Pourquoi lui disait-elle ça ? c'était-il mal fait comprendre ? Pourquoi dés qu'il disait quelque chose tout semblait toujours lui claquer entre les pattes. Sa mine se décomposa encore plus, profondément blessé et désolé. Plongé dans l'incompréhension face à ce nouvelle échec d'interaction avec les autres il se recroquevilla, couinant alors que Pandore le serrait super fort au point de lui faire mal. Ses yeux renvoyait toute la détresse que cette situation suscitait en lui. Il ne comprenait pas comment ce qu'il avait fait pouvait engendrer cet enchainement de réactions.

Est-ce que sa soeur disait vrai ? Est-ce que le problème venait de lui ? De ce qu'il avait dit et fait ? Mais pourquoi ? Comment ? tout devenait gris dans sa tête alors que sa respiration se saccadé, sa voix tremblait entrecoupé de sanglot en plaines détresse il balbutia:

-Jeeee...eee..eeee sais pa..pa..pas. Désolé, désolé..lé, désolé, désolé, désolé, désolé, DÉSOLÉ, désolé, désolé, DÉSOLÉ, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé, désolé.

Il ne parvenait plus à réfléchir, il se sentait super mal sans savoir d'ou ça venait ni comment y remédier. Il se sentait comme emprisonné sans la moindre porte de sortie, comme s'il était plongé dans le noir que tout le monde autour se moquait et lui faisait du mal.
Et soudain sans qu'il ne contrôle rien ses pattes retrouvèrent leurs fonctionnement et il prit la fuite, le plus rapidement dont il était capable sans se retourner ni savoir ou il allait. Laissant sa soeur et sa terrible colère en plan.