Vanitas & Asaravos ▬ Les voir brûler [Libre]

Asaravos

Le feu que Vanitas est nul, pathétique, misérable. Il l'est presque autant que la majorité des créatures vivantes de ce monde et Asaravos a envie de lui faire cette réflexion. Ils sont cependant aujourd'hui, en l'absence définitive de sa mère, censé être bien plus cette sorte de fratrie destinée à faire sombrer l'univers dans le chaos et les ombres que celle-ci avait voulu créer que les rivaux habituels. Le mâle bleu fit l'effort de se contenir, pour le bien de l'a grandeur de leur objectif, pour que s'élève les flammes de leur fureur démone, prémices du destin qu'ils prévoyaient un jour d'abattre sur ces terres.

« Nan, pas comme ça. »

Pas avec ce bois complètement pourri et surtout gorgé d'humidité. Asaravos fit le tour des alentours, cherchant à ramasser ce qui ne demandait qu'à flamber. Il chercha un peu de mousse, quelques feuilles mortes, des pommes de pin, des morceaux de bois déjà calcinés que la forêt brûlée avait transformé en charbon.

« Une fois qu'il sera suffisamment gros, il pourra prendre sur les feuilles mortes de la sylve. Dés que les flammes commenceront à s'attaquer aux premiers arbres, le feu sera inarrêtable. »

Tout comme eux. Rien ni personne ne pourrait se dresser face à eux, face à leur feu, Asaravos en était convaincu. Et par cette destruction, il apaiserait son cœur meurtri par la perte de celle autour duquel son monde gravitait. Sa mère vivrait dans l'ombre projetée de leurs ténèbres.

Asaravos

Si au début le feu de Vanitas paraissait misérable, au fur et à mesure de la mousse, du lichen, des branches ajoutées, il grossit et prend de l'ampleur. Plus il est nourrit et plus il augmente en taille, rougeoyant la petite clairière au milieu des arbres où il est installé, noircissant le ciel de sa fumée, faisant danser ses flammes jusque dans leurs regards.
Asaravos rajoute du combustible, encore et encore, obnubilé par ces flammes gourmandes, dévorantes. Toute sa colère, il a l'impression que le feu l'exprime pour lui, qu'il peut faire grandir ce brasier aussi grand que celui de son cœur. Il n'y a pas que les loups qu'Asaravos veut entendre hurler, c'est le monde entier. Tout brûlera, tout doit brûler.

Vanitas le sort un peu de sa contemplation des flammes et ses quatre yeux bleus pivotèrent sur le prince noir alors que celui-ci vient ramener un bâton prêt des flammes. Des torches ouais, c'est une bonne idée. Des tisonniers aussi, n'importe quoi. De leur feu en naîtra des plus petits qu'ils feront prendre d'un peu partout. Cela doit devenir incontrôlable, pour que la forêt brûle dans son entièreté, pour qu'un mur ardent se dresse devant eux tandis que leur forêt brûlé gagnera en territoire devant leurs yeux.

« Ouais, faudrait qu'il commence à se propager.»

Asaravos arracha une branche encore feuillue, la tenant à son extrémité tandis qu'il laisse traîner le côté garni dans les flammes pour en accrocher quelques unes. Sa torche rudimentaire allumer, il essaya de faire prendre aux flammèches, un buisson à proximité.
La broussaille et les taillis déjà, puis les arbres.

Asaravos

Ça ne marche pas, ça continue à ne pas marcher et Asaravos sent la colère monter, gronder en lui. Il a envie de s'énerver, il a envie de casser des choses, il a encore plus envie de la voir brûler cette fichue forêt! Mais le bleu garde son calme, un minimum, même si la frustration lui a fait ébouriffer le pelage. Asaravos ne pouvait pas s'énerver comme un idiot à côté de Vanitas, tout prince qu'il était, c'était ce dernier qui s'énervait ainsi.

« Normalement les torches sont trempées dans des trucs inflammables genre de l'huile. »

Mais ils n'en avaient pas là sous la patte, or c'était tout de suite maintenant qu'ils voulaient la voir brûler la forêt, pas dans six mois.

« écoutes, on va essayer de mettre encore plus de combustibles et utiliser les bâtons pour les balancer dans la broussailles. Si on arrive pas à la faire prendre, on essayera de trouver de l'huile ou d'autres liquides inflammables, on en mettra un peu partout et on allumera un nouveau feu dessus. »

En attendant, Asaravos rajouta des pommes de pins, des feuilles, du lichens et des écorces à leur brasier déjà existant, récupérant ensuite son bâton et prêt à jouer au golf avec les braises.

[Sur dé ING, j'suis bête, j'avais oublié que j'en avais deux avec asar]

Asaravos

C'était assez frustrant de voir à quel point ce feu stupide et débile n'était pas à la hauteur de leur rage bouillonnante, une insulte presque face à leur désir de destruction vengeresse. Il brûle un peu de broussaille mais sans plus, l'humidité ambiante étouffe rapidement les flammèches naissantes. Pour ne rien arranger, Vanitas s'envola pour aller chercher des choses plus loin, laissant Asaravos seul avec sa frustration. Le petit sentiment d'abandon qui s'en découla ne fit que faire croître le bouillonnement intérieur du bleu. Son envie de détruire des choses se fit plus intense.

Il se décida de balancer plus de choses dans le feu déjà existant, dans un premier temps parce que c'était toujours satisfaisant de jeter des choses dans un feu, dans un second pour une réelle réflexion. Plus le feu serait grand, plus il assécherait la végétation alentour qui résistera moins bien aux flammes, et plus il sera grand, plus il avait des chances également de devenir incontrôlable et donc de faire brûler une forêt dans son entièreté. Alors Asaravos continua jeter mousses, lichens, brindilles, branches, pommes de pins en tout jour dans leur brasier originel. Il dériva cependant un peu lorsqu'il lança une branche pleine de fourmis, rapidement le fait de balancer des êtres vivants dans les flammes furent bien plus satisfaisant que juste de la mousse. Le bleu cherchait un rat après avoir fait brûler une araignée et une limace lorsque Vanitas revint avec ses propres branches.

[Jet ING pour voir si asar arrive à faire grossir le brasier d'origine]

« Je suis pas certain qu'un seul arbre suffise mais on peut toujours essayer de le faire brûler quand même. »

Juste pour le plaisir de voir les flammes se répandre sur quelque chose au moins plutôt que de rester cantonnées à un seul endroit comme des débiles.

« On peut même essayer d'en allumer plusieurs. » Un instant de réflexion, son regard se fit alors plus sombre, son sourire plus mauvais. « Ou mieux, on essaye d'allumer un animal, genre un chrevreuil ou une biche pour qu'il puisse faire flamber un maximum de trucs sur son passage lorsqu'il s'enfuira. »

Asaravos

Il venait de lui jeter une pomme de pin dessus. Ce petit con de Vanitas venait de lui jeter une pomme de pin dessus. C'était lui que Asaravos allait finir par faire brûler dans leur feu avec les insectes. Ce n'était clairement pas l'envie qui lui en manquait, surtout à cet instant précis, malheureusement son très cher cousin avait été l'élu de sa mère pour accomplir un grand destin.
Au moins écoute t-il son plan et voilà qu'il s'envole chercher une bête. Si Asaravos n'était pas celui désigné pour régner, au moins on reconnaissait qu'il avait les meilleurs plans. C'est en silence, l'aura noire de colère qu'il suivit Vanitas jusqu'à son fameux arbre mort, emportant lui aussi un morceau de bois à l’extrémité rougit par la chaleur qui le consumait en braise.

Arrivés sur place, Vanitas commença à essayer d'allumer son arbre avant de vite s'envoler, laissant à Asaravos le soin de prendre la suite. Hé bien heureusement que le bleu n'était pas vraiment bon chasseur parce qu'il commençait à en avoir marre d'essayer d'allumer des feux, sa patience atteignant ses limites, sa colère avait du mal à demeurer sur leur objectif initial.
A nouveau Asaravos se retrouve à essayer de chercher du matériel inflammable. Mousse, lichen, feuilles mortes, aiguilles de pin, pomme de pin.

[ING pour faire prendre feu l'arbre mort]

Les braises des branches rapportées prennent sur les éléments trouvés, Asaravos souffla sur les flammes pour qu'elles prennent sur l'écorce sèche du tronc vermoulu. La chaleur naissante réchauffe son visage et le bois d'où s'échappent déjà quelques insectes à la base.