Fungus [Solo] /!\ Gore

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'PC - Réussite' :

-Neisseria-

Leur pas est plus joyeux. Ils arpentaient la Sylve en leur domaine, cherchant à revenir dans leur marais où demeurait le monstre infecté qui était leur premier sujet. Mais -et c’est une idée qui germe dans leur esprit conjoint- peut-être devraient-ils chercher plus de champignons, juste au cas ou. Oreille en avant, Neisseria en profite pour ramasser quelques fleurs.
Sous ses coussinets, elles pourrissent presque immédiatement.
Maman ne lui manquait plus, plus depuis sa mort, mais elle aimait l’honorer en faisant pourrir les bouquets qu’elle croisait. Elle en croisait peu, en réalité ;

“Un jour, nous sortirons plus loin.”

Ils rient, heureux, avant de se diriger vers une petite nappe de champignons aux couleurs lugubres. Ils les ramassent, eux aussi, avec soin.


[RC : un cadavre avec des champignons !
RS : un cadavre ... Ya des champignons pas trop loin, ça peut ptet marcher ?
ES : juste des champignons.
EC : rien de rien SNIF :( ]

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'PC - Réussite' :

-Neisseria-

Ils approchaient du but. L'odeur délicieuse de leur marais se faisait sentir, déjà, et les cimes des arbres brûlés s'affichaient aussi à l'horizon. Mais, truffe dans la brume pour en capter tous les fumets, Neisseria sent encore l'odeur reconnaissable d'un cadavre. Un autre ?
Elle se fige.

Puis, bifurque. Nous ne crachons jamais sur un autre; non ! Elle suit l'odeur avec lenteur (pas comme si le truc allait s'enfuir de toute manièe, ihi) avant de tomber sur un bête formidable : Un oiseau. Un oiseau ! Sous ses mêches bouclées et brunes, son petit cerveau s'active (juste un peu).

"Des champignons mangeurs d'oiseau marcheraient mieux, non ?"

C'est une question réthorique, car déjà, son sourire s'agrandit en découvrant ses crocs putrides. Alors, joyeux, ils s'approchent pour caresser le corps et écarter les plumes. Oui ! Là ! Une tige fine, un tout petit champignon, que Neisseria saisit en même temps que le cadavre. Il était différent de l'autre, oui, cela leur apporterait plus de chances encore ...
Ohh, ils frémissaient d'impatience.

Guilleret, deux corps en poche, ils pénètrent leur marais pour rejoindre leur prisonnier.


[RC : un cadavre avec des champignons !
RS : un cadavre ... Ya des champignons pas trop loin, ça peut ptet marcher ?
ES : juste des champignons.
EC : rien de rien SNIF :( ]

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'PC - Réussite' :

-Neisseria-

Voilà une bien belle cueillette ! De retour dans leur marais, non loin de l'attache morose où était encore leur proie, Neisseria étale leurs trouvailles devant elle. Quelques champignons inconnus, qui ne lui évoquaient pas rand espoir, et puis ! Deux jolies carcasses dont une d'oiseau, ornées de petits champignons. Comment faire, à présent ? Elle tord le cou pour les observer. Il fallait faire fonctionner son cerveau, et ce n'était jamais très facile.

"Nous ne pouvons mettre la carcasse dans le corps."

La réfléxions est mi-absorbée, mi-amusée. Neisseria sentait que la présence du démon refluait, comme pour lui laisser la place de réfléchir. Morbus avait la réponse, bien sûr ; Il l'avait toujours. Mais ils avaient du temps, assez de temps pour qu'elle trouve toute seule.
Alors, juste une seconde, ils redeviennent presque séparés.

"On peut en couper de petits bouts ... Oui, en gardant la base correctement. Et puis ? Et puis, on les plante dans la chaire. Mais il faut que la bête les garde, il faut le temps qu'ils prennent, on les attache ? Ou on attache le monstre ? Non, il va mourir trop vite."

Elle se redresse. C'était un drôle de casse-tête, qui commençait à la fatiguer.

"Alors, on les met à des endroits durs à atteindre et on les protège. Et puis, on en met plein. Oui, oui, voilà !"

Elle bat des pattes-Morbus, enjouée. Ils avaient un plan, ele était contente ! Alors, elle entreprend de séparer correctement les racines du champiugnons, détachant des petits bouts de corps pourri, d'os ou de plumes pour être sur d'avoir assez. Ne restait plus qu'à introduire ses trois sortes de champignons différents, directement dans le corps de son malade ...
Un regard sinistre vers le corps abattu.
Elle s'amusait beaucoup.

Ils s'approchent avec confiance, et d'un geste puissant se saisissent des pattes et du cou de leur monstre-oiseau. L'oeil est mauvais, amusé, les crocs découverts.

"Tu vas rester tranquille."

Il le restera, car la fièvre l'abat. Sa faiblesse augmente sa force, et Morbus vient déchiqueter le cuir des plaies mal cicatrisées pour en faire gicler de nouveau le sang. Sur le dos, sous les aisselles, derrière le cou, des endroits difficiles à gratter ! Et, dans ces plaies suitaintes, les champignons sont apposés avec soin, la mort introduite directement dans la vie.
Il fallait que ça tienne, ensuite ...

Un peu de sève et de boue, qui devait sécher, et leur cataplasme pestilent serait parfait. Si leur sujet ne se tenait pas tranquille, ils sauraient lui apprendre sa leçon ! Un rire enfantin résonne dans le marais, alors que Neisseria s'écarte pour le contempler.
Oui, ils avaient fait du bon travail cette fois-ci.

Plus qu'à attendre de nouveau, et veiller à ce qu'il ne meurt pas encore.

-Neisseria-

Ca n'avait pas fonctionné. Jour après jour, l'infection avait empiré. Jour après jour, ils avaient vérifié les plaies, l'implantation de leurs champignons. Mais ils étaient morts si vite, si vite ! Neisseria était désappointée. Ils voulaient laisser mourir ce test là, car rien ne fonctionnait ! C'était nul, les champignons. Nul, nul, nul !

Il ne doit manger que la chaire morte.

Elle shoote dans un caillou, marchant dans la Sylve sans savoir quoi faire d'autre. Il n'avait qu'à mourir, oui ! Mais, elle croit qu'elle s'est attachée, un peu, à ce monstre-oiseau qui souffrait depuis des jours en couvant ses enfants. Elle ne voulait pas qu'il devienne un échec, pas encore, pas après tous ces efforts.
Devaient ils réessayer ?

Encore une fois. Juste une fois. Elle souffle, sentant la présence conjointe de Morbus l'encourager dans son coeur.
Elle ne voulait pas le voir mourir.

Nous voulons réussir !

Un cri à moitié geignard, à moitié lugubre.
Alors, ils réussiraient.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

La forêt sent le souffre près de leur marais, cela leur fait plaisir. Ils sont d'une humeur un peu plus joyeuse lorsqu'ils s'éloignent et s'engagent dans la partie saine de la forêt, lentement gangrénée par leur nécrose. Ils chercheraient encore des champignons, continueraient leurs essais tant que leur prisonnier était vivant.
Et peut-être, peut-être qu'ils arriveraient à rendre beau leur premier véritable enfant.

En avançant, soudain, un bruit les arrêtent. Il y avait des arbres vivants, dans cette forêt, ils le savaient. Des gardiens de la forêt, des larges arbres dont ils n'avaient pas peur, mais qu'ils évitaient.
Celui-ci ...

Il est encore enfant.

L'oeil blanc de Neisseria l'observe jouer avec une pomme de pin, à travers les branches d'un arbustre. Son coeur se serre d'une manière étrange. Il était si innocent ! Si mignon, oui, mignon !
Elle voulait l'attraper, lui aussi.

Nous pourrions le faire fleurir ... Le rendre beau, le couver pour qu'il devienne plus grand encore !

Une idée germe dans son esprit. Ils avaient vus, aussi, ces arbres maudits qui poussaient près de chez eux. Imaginer un gardien de leur forêt maudite, énorme ! Leur plaisait.
Oui, ils devaient capturer cet enfant.

[Jets du combat fait sur mon topic perso]

Sans prévenir, Morbus jaillit pour écraser de ses miasmes l'arbuste. Celui-ci sursaute visiblement avant de se retourner, de repousser de ses bras le coup. Morbus gronde, se saisit de lui, mais ils se font déchirer ! Déchirer, ils luttent pour l'enfermer, lui envoient vers et insectes, mais rien ne fonctionne.
Il les repoussent, par deux fois.

Il y a un instant de silence. Morbus se collecte, un rictus sur les babines. Ils avaient été blessés. Mais l'arbre encore plus. Ils pouvaient peut-être l'assommer, se saisir de lui sans le tuer, mais le rendant inoffensif. Un sourire étire ses babines, et une voix stridente déchire la Sylve alors que Morbus se jette en avant, percutant de plein fouet l'arbuste pour l'envahir, le dominer, l'englober complètement jusqu'à ce qu'il ne bouge plus.

Nous prendrons soin de toi, mon enfant.

Le sourire s'agrandit.
Ils avaient un nouveau prisonnier.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

Ils avaient ramené leur petit arbre et l'avait attaché solidement dans un trou non loin de la chapelle. Oui, ils avaient hâte de travailler sur ce nouveau projet, mais savaient que leur monstre-oiseau avaient besoin d'eux. Ils reviendraient, oui ! Oh, ils étaient contents. Et puis, ils avaient encore besoin d'autres choses de la forêt avant qu'ils ne parviennent à faire ce qu'ils voulaient faire.
Cependant, ils avaient été blessés.
Ils devaient trouver un moyen de se soigner.

Pour le moment, ils n'avaient trouvé ni leur frère, ni leur Oncle pour le faire. Alors, lorsqu'ils repartent dans la forêt et qu'ils trouvent, entre les fourrés, un autre de ces gros cerfs qui semblaient paisibles, ils se tapissent dans la brume pour passer.

Pas cette fois, monstre.
Bientôt.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

Cette partie de la Sylve était plus saine, oui. Ils chuintent dans la brume, mais le sol est encore fertile, plein de pousses d’arbres sains, de mare d’eau claire, d’animaux en pleine santé. Ils savent que la forêt est humide, et que les fungus sont nombreux, mais ils en avaient déjà essayé tant !
Il leur fallait persévérer.

Alors, ils continuent leur marche en rotissant les fleurs de leurs bras sombres, en les ramassant pour en faire de jolies couronnes, en laissant leur trace sur ces landes trop vivantes. C’est en trainant des pattes qu’ils aperçoivent, sur le sol, une jolie plume qu’ils ramassent.

“Elle porte de la magie, c’est certain …”

Peut-être pourrait-elle les faire voler ?
Oh, Neisseria en serait si heureuse ! Elle la place soigneusement dans sa couronne, avant de continuer en rêvant des ailes de Garbann.

Si seulement elle avait su les lui couper …

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

La plume est étrange, dans leur couronne de fleurs. Neisseria continue d'avancer comme si ils étaient Roi de cette partie là de la Sylve, aussi. Mais ils savaient ! Que bientôt ils le deviendraient.
Enfin, princesse plutôt, car le Roi serait Vanitas. D'ailleurs, qui l'avait décidé ? Maman, le vieil oncle fou ? L'oeil blenc se lève vers le ciel. La brume empêche de le voir, et c'était tant mieux.

Peut-être qu'elle deviendrait Reine, si elle devenait assez belle ...

Mmh ...

Ils passent un buisson de baie sans s'en soucier. Devaient-ils essayer de séduire Vanitas ? Pour devenir Reine, pour en tirer des enfants comme eux et grossir leurs rangs ?

Ca nous fatiguerait trop.

Ils avaient des projets. Pas ceux-là, pas tout de suite. Un jour.
Neisseria sourit.
Elle avait hâte d'être mère encore !

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

La marche se fait longue, mais ils s'enfoncent dans des endroits encore inexplorés de la Sylve. La brume s'est un peu levèe, signe qu'ils avançaient vers la frontière avec le monde du dehors, celui qu'ils avaient parfois explorés mais jamais vraiment aimés. Ils étaient fille d'ici, là était leur demeure, leur nécrose et leur groupe, ils n'en sortaient pas souvent.

Un renard s'enfuit à leur approche, et ils se permettent une pause. Neisseria s'approche de quelques fleurs, les portent à son oeil pour les regarder flétrir. Elle avait un peu soif. Parfois, elle pensait à celui qui était venu tuer maman, celui qu'ils avaient rempli de leurs maladies, celui qui portait la lumière.


Oui, d'autres viendraient, ici, sur leurs terres. Et ils devaient éteindre leurs lumières. L'oeil s'obscurcit. Ils n'étaient pas assez forts pour les tuer, tous. Peut-être les séduire ... ?
Un souffle s'échappe des lèvres amusées. Certain avaient l'esprit trop droit, mais Neisseria se plaisait à l'imaginer. Peut-être ce medecin à la lumière jaune ...

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

Ils reprennent leur route, ragaillardis par leur petite pause, maitres en leur domaine. Ils bondissent laborieusement au dessus des terriers, alors que l'esprit de l'adolescente à présent presque adulte continue d'érrer auprès de ce loup à la lumière jaune. Elle décide qu'elle devait le revoir, lui manger sa lumière ou bien ...

Comment séduire une lumière ?
Elle s'arrête, alors que la présence du démon ensommeillé reflue en eux. Sarcastique, elle sourit.

Est-ce que nous devons devenir comme mère ?

Elle l'avait fait, elle.
Et Neisseria se savait plus belle.
Ils rient, contraction produisant un bruit mouillé entre leurs cotes. Ils pourraient peut-être p'essayer, oui. Et si cela échouait, oh ... Tant pis. Ils en feraient une experience.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

Maman avait été égoiste. Elle n'avait jamais voulu parler de comment elle avait séduit une lumière. Neisseria, Asavaros et Aconit n'avaient jamais eu de papa, juste une maman et un oncle, ainsi qu'un cousin, Vanitas. Neisseria fronce le museau : Si Emilitia avait pris le temps de lui apprendre comment user de sa beauté, peut-être aurait-elle réussi à séduire ce loup à la lumière jaune, à l'attirer dans les ombres, à lui tirer des enfants pour en faire d'autres ombres.

Elle souffle.
Puis, s'approche d'une mare d'eau pure ou les grenouilles chantaient. Ils ploient le cou pour boire, répandant quelques pétales de fleurs flétries sur la surface de l'eau. Ils avaient encore le temps.

Il nous faudrait trouver comment éteindre les lumières, comment corrompre les ames.

Se regardant dans son reflet, Neisseria parle seuls, comme souvent.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

La louve fronce le museau. C'était difficile, ça ! Elle n'aimait pas vraiment les choses difficile, celles ou il fallait réfléchir. Asavaros était le plus malin, alors ils pourraient lui demander, oui, lui aurait des idées. En attendant, il leur faudra surement de la magie démoniaque, quelque chose de plus puissant qu'eux, ou que Vanitas ...

Du coin de l'oeil, une petite lumière apparait. Vif, morbus jaillit pour essayer d'attraper la fée, mais elle s'envole en un petit rire désagréable. Voila de quoi les mettre de mauvaise humeur, et voilà que Neisseria se met à bouder. Pas de fées, pas moyen d'éteindre les lumières, ils étaient vraiment nuls comme démons !

Nuls, mais jolis.
Elle continue sa route, shootant dans un caillou et manquant de tomber. Il ne manquerait plus que ça !

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

Un autre terrier. Un autre lapin. Neisseria était un peu trop fatiguée pour essayer de les attraper, et puis, ça ne les interressait plus. Le ciel s'éclaircit un peu, et lorsqu'ils lpvent le museau, ils peuvent voir qu'ils seront bientot à la lisière.
Ils fronçent le museau.


Elle geint, et la présence du démon se fait plus rassurante. Comme avant, leur équilibre était symbiotique et lorsque Neisseria en avait marre, Morbus savait toujours trouver de quoi la remotiver. Elle se détend, alors.


Ainsi, ils continueraient de chercher encore un peu.