Plutôt mignonne [Elle se reconnaitra !]

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[* Plutôt Mignonne *]

Le soleil tapait dur, avec des nuages blancs crèmes partout, ayant une forme. Le ciel était bleu, bleu marine, menaçant. Une fine pluie tombait, avec des bourrasques de vent. L'herbe bougeait, les feuilles des arbres aussi. Une tempête. Shade était là, allongé à terre, admirant le temps, le paysage qui se défendait pour ne pas être humilié. Il avait sa tête fragile sur ses pattes avants, le regard fixe. Il eu, brusquement, d'un coup, une bourrasque qui fit bouger la guerrier. Celui-ci s'ébroua sans broncher, et s'allongea à nouveau, mais contre une roche. Il avait sortit ses griffes, s'accrochant ainsi à la terre ferme et noire. Quand ceci fut arrêté, il se leva, la fourrure complètement ébouriffée. Son regard jaune vif était maintenant posé sur un arbre, ayant une branche toute craquée.

Shade pouffa, puis s'assit, et fit sa toilette délicatement. Son pelage était à présent lissé, soyeux et doux. Il avait quelques reflets argentés, avec le soleil de plomb. Le mâle sourit, jusqu'à qu'il vit une femelle arrivée. A petits bonds, il se dirigea vers elle, le regard pétillant de malice. Le magnifique pelage de Shade fit soulevé par une légère brise. Il bougea sa queue, et effleura le museau de celle-ci par le sien. Il s'assit devant. Sa voix était charmeuse, mélangée à de la drague et de la virilité. Il huma l'air, inspirant ainsi le doux parfum de la femelle qui était arrivée.

<< Que fait une si jolie femelle ici ? >>

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[ Premier Rp sur ce fow' x) ]

Allongée sur la douce mousse qui servait de sol au bois, la louve leva sa fine patte vers la cime des arbres, à peine aveuglée par les rares rayons qui arrivaient à percer le mur feuillu que créait les multiples branches des gigantesques végétaux. Elle était perdue dans ses pensées, et son esprit tendait lui aussi ses maigres bras vers le ciel alourdi de nuages malgré le soleil éclatant. La femelle ferma les yeux, inspirant l'air frais mais agréable de la forêt. Elvye se sentait parfaitement à l'aise parmi cette minuscule mais grouillante population qui s'affairait autour d'elle, si insignifiante face aux somptueux et immenses arbres qui composait cette forêt pourtant pas très étendue. Une torpeur aux parfums nostalgiques s'empara d'elle, et la louve se laissa glisser sur la sombre pente des souvenirs, sachant très bien que tout se remémorer ne ferait que la rendre mélancolique et la chagrinerait même. Mais comment résister à la douce mélodie de votre mémoire, qui vous force à ne pas oublier ce que vous auriez voulu effacer ?

Une jeune louve âgée d'une année à peine s'avança vers deux loups immenses qui semblaient être ses parents. Elle rayonnait et sautillait sur place, brandissant fièrement un petit tube empli d'un liquide orange vif qui brillait vivement à la lueur du soir tombant. « Maman, Papa, regardez regardez ! J'ai un glowstick ! Et devinez quoi... c'est celui de la ruse ! C'est bien hein ? » Ses yeux brillants perdirent de leur éclat en rencontrant ceux, glaciaux, de ses géniteurs qui la fixèrent en silence, un air hautain implacablement figé sur leurs visages. Alors qu'elle se ratatinait, paraissant encore plus petite qu'elle ne l'était face aux deux grands loups, son père prit la parole d'un ton blessant et sans appel : « Cela ne change rien au fait que tu sois petite, Elvye. » La concernée bredouilla, ses yeux auparavant si éclatants s'emplissant de larmes qu'elle n'aurait su contenir. Pourquoi lui faisaient-ils ça ? « Mais... mais... » protesta-t-elle faiblement, à présent complètement aplatie face aux deux loups géants qui lui servaient de parents. « Il n'y a pas de mais qui tienne ! », répliqua sa mère. « Tu n'as pas ta place parmi nous », ajouta-t-elle. La loupiote étouffa un sanglot, se releva lentement puis partit soudainement en courant les larmes roulant sur ses joues. Pourquoi, pourquoi ? Ce n'était qu'une question de taille...

El' sursauta, brusquement réveillée par une pluie froide pas des plus agréables, bien que fine. Cette dernière était accompagnée de bourrasques de vent plutôt, qui forcèrent la louve à se relever précipitamment, ce qu'elle fit maladroitement, son esprit étant encore embrumé par les méandres du sommeil. Qu'avait-elle rêvé ? Les restes de son songe s'effacèrent bien rapidement, laissant en elle une tristesse inexplicable mais bien présente. Heureusement, ce sentiment fut bien vite emporte par la tempête qui se levait peu à peu sur le bois. La femelle se secoua, et ce fut ébouriffée qu'elle partit à la recherche d'un abri, bien que les chances de trouver un grotte au sein de cette petite forêt étaient minimes. Le vent soufflait de plus en plus fort, et bientôt elle fut contrainte de s'aplatir au sol, s'enfonçant du mieux qu'elle le pouvait, ses griffes profondément plantées dans la mousse. Dans d'autres conditions météorologiques, la louve aurait pu partir d'ici en moins de temps qu'il ne le fallait pour le dire, mais avec des bourrasques telles que celles qui soufflaient en ce moment-même, se transformer en brume aurait été plus inconscient qu'autre chose. Heureusement pour elle, la tempête ne dura guère plus de 5 minutes, et Elvye se releva lentement, jetant un coup d'oeil hébété autour d'elle. Elle n'avait pas l'habitude des intempéries de ce genre, brèves et pourtant puissantes. Enfin, quelle importance ? A présent, c'était fini. La louve entreprit de sortir du bois, constatant avec un certain soulagement que peu d'arbres s'avéraient endommagés. Le petit bois colossal, comme on l'appelait, représentait pour elle un lieu de repos et de sérénité, dont elle ne pourrait probablement pas se passer.

Alors qu'elle s'approchait de la sortie, une ombre lui barra la route, la faisant sursauter. La femelle fronça les sourcils, étonnée de ne pas avoir senti une présence plus tôt. Sans doute était elle trop plongée dans ses pensées pour s'apercevoir que la solitude qu'elle recherchait n'était pas au rendez-vous, du moins pas encore. Irritée qu'on la dérange, Elvye s'apprêta à contourner l'inconnu - qu'elle n'avait même pas pris le temps de détailler - lorsqu'un museau frôla le sien. Elle retroussa légèrement ses babines et ses oreilles filèrent vers l'arrière. A cet instant précis, les individus un peu trop entreprenants et tactiles n'étaient pas vraiment ceux qu'elle avait envie de rencontrer. La louve voulu faire demi-tour et sortir de l'autre côté, mais un voix enjôleuse la retint. Allons, bon, un mâle dragueur ? Un sourire en coin se dessina sur le visage d'El', qui fit volte-face, décidant de prendre part au jeu de l'inconnu, ne serait-ce que pour un très court moment. Prenant une voix chaude et envoûtante, elle murmura en se penchant vers l'oreille du loup :

« Mon instinct m'avait soufflé qu'un beau mâle traînait dans les environs... »

Suite à ses paroles, Elvye décrivit un cercle très serré autour de son interlocuteur, effleurant celui-ci à maintes reprises. Une fois qu'elle fut de nouveau face à lui, son regard charmeur se fit soudainement froid et énervé, et elle s'assit, plantant ses yeux dans ceux du loup. Qu'est-ce qu'il croyait celui-là ? Qu'elle était une louve facile qui se laissait aborder n'importe quand et par n'importe qui ? Ben voyons. Il pouvait toujours rêver !

« Ya pas marqué " Louve en libre service à votre disposition " sur mon front, à c'que j'sache. »

» Zizana, c'est pas plutôt Zizanie ?
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