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 Piégeage [Défi RP - OS]

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MessageSujet: Piégeage [Défi RP - OS]   Piégeage [Défi RP - OS] EmptyDim 31 Mai 2020, 12:22


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Dans un minimum de 1500 mots, Serket-Beatriz se rendra à la Bibliothèque pour en apprendre plus sur l'art de la chasse. Elle trouvera un livre portant sur la confection élaborée de pièges et de trappes. Que pense-t-elle de cette méthode? Est-ce intelligent, ou plutôt cruel et injuste pour les proies ? Et si c'était utilisé sur des loups, ce serait différent ? Celle-ci réfléchira à la morale liée à la chasse et à ses propres standards, si standard il y a. Peut-être sera-telle inspirée par l'ingéniosité des pièges, ou alors réfléchira-t-elle à un piège de sa propre confection. Elle devra poser un regard critique sur l'ouvrage considérant l'éthique et l'utilisation des pièges (pratique ou inutile ? Sauve du temps ou demande beaucoup de temps pour peu de résultats?) et démontrer l’acquisition d'une nouvelle connaissance lié à ceux-ci.

__________________________________________________________________________________



Le petit matin vint pointer le bout de son nez sur l’horizon. La louve le regarda chasser la nuit, souriante. Aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. Aujourd’hui, elle s’en allait. Elle allait quitter une nouvelle fois les Terres Désolées mais nullement pour y rapporter des plantes. Non, aujourd’hui, elle partait pour son propre besoin. Pour sa recherche de question. Pour son indépendance. Elle se leva lentement. Son ventre commençait à s’arrondir. Elle le toucha, par instinct sans doute et ne put retenir un plus large sourire. Il lui arrivait de chantonner pour la Vie qui grandissait en elle. Elle ignorait si les petits âmes l’entendaient dans leur cocon aqueux mais la future mère s’en sentait le besoin. Les berceuses fusaient, son chant s’affûtait et devenait plus doux chaque jour que son ventre se déformait un peu plus. Serket-Beatriz s’émerveillait. Elle n’avait encore jamais mis au monde mais qu’importe. Elle les aimerait quoiqu’il arrive mais pour l’heure, elle devait se mettre en route.

Elle se glissa dans le harnais que lui avait prêté et ajusté Teddy. Elle remplit les quelques sacoches pendouillantes de baies, de morceaux de viande séchée, de plantes médicinales et de quelques fortifiants. Elle avait dû revoir leur dosage pour ne pas impacter les enfants, supprimant les extraits de fougère pouvant être létaux -après tout, ne l’utilisions-nous pas pour des avortements?-. Elle devait revoir de nombreuses choses, penser autrement et aujourd’hui, elle partait pour se rendre en terres Nakhus. L’ancien Conseiller Chimère lui avait vanté la Bibliothèque ainsi que Lestat qui lui avait assuré qu’elle pourrait trouver tout ce qui l’intéressait. Il ne lui avait donc pas fallu plus de temps pour se décider. Elle avait pris un peu plus de trois semaines pour réunir tout ce qui lui fallait. Serket-Beatriz fit l’inventaire. Niveau provision elle était bonne. Elle déroula une carte trouvée dans les anciennes affaires de ses mères. Elle n’était pas au goût du jour mais elle lui permettrait au moins de partir du bon côté. La louve recalcula son itinéraire. Elle devrait parvenir à l’édifice de la culture dans deux ou trois jours, en marchant doucement pour ne pas provoquer de douleur à son ventre. Elle mâchonna un bout de viande, son petit-déjeuner, avec la nervosité de l’excitation. Elle allait enfin découvrir les terres Nakhus. Iolite lui avait parlé d’un jardin dont ils prenaient soin … Peut-être pourrait-elle faire du tourisme ? Peut-être voir pour y trouver un abri le temps de sa gestation ?

Elle chassa ses pensées d’un mouvement ample de queue. Ses rêveries devaient cesser, elle devait se mettre en marche. Resserrant son attirail, réajustant les sacoches pour qu’aucunes ne viennent taper sur son bidou rebondit, elle sortit enfin de sa cachette. Elle regarda le bois pétrifié avec un certain espoir quand à sa beauté future. Les travaux pour lui redonner vie avançaient mais aujourd’hui, les autres loups ne devraient pas compter sur elle pendant un moment. Elle jeta un rapide coup d’oeil au terrier lumineux. Il fallait avouer qu’il allait lui manquer … Mais elle s’en allait pour offrir une belle vie à ses enfants et trouver son indépendance. Bref, elle se mit en route.

__________


Elle y parvint enfin. Sa marche avait été longue mais elle était parvenue aux plages au bout du deuxième jour. Elle y avait fait une longue pause, nullement habituée à de tel effort et son ventre lui pesant un peu. Il lui restait une dernière étape. Son regard azur se riva sur la surface calme de la mer qui se dressait entre l’île et elle. Cela n’allait pas être simple à franchir. Elle s’installa à l’ombre d’un arbre malade. Elle dégusta quelques baies et un morceau de viande séchée. Serket-Beatriz n’avait jamais affronté d’étendue aqueuse et encore moins une salée qui abîmerait à coup sûr ses plantes. Elle soupira. Elle n’avait pas vraiment le choix. Toutes ses réponses semblaient l’attendre et la narguer sur cet îlot qui lui semblait si loin … Si inatteignable. Il allait falloir y aller …

Elle prit un fortifiant et enfin, la voilà qui trempait le bout des pattes dans l’eau. Comme cela était étrange. Il lui était rare de patauger dans l’eau, se contentant de la boire que d’en profiter autrement. Elle fit quelques pas, l’eau l’escaladant et lui caressant le bidon. Elle était fraîche. Trop fraîche. La louve retint un frisson. L’île. Il ne fallait qu’elle pense qu’à cela. Elle prit de grosses bouffées d’air et elle se lança. Ce n’était pas facile. Elle perdit rapidement patte. L’effort était insoutenable. Ses branchages lui pesaient une tonne et la démangeaient. Ses cheveux s’imbibaient, fuyaient sa belle coiffe pour l’entourer de leur halo brun et bleuté. Elle manqua de perdre plusieurs fois ses lunettes. Elle remercia au moins Moiro d’avoir permis que la mer soit calme sinon elle serait déjà morte.

Des minutes qui lui parurent une éternité. Elle s’échoua sans la grâce de sa Couleur sur la plage de l’île chuchotante. Elle y était parvenue. Elle ne sauta tout d’abord pas de joie, portant une patte à son ventre dans un premier temps, s’assurant que l’eau ne lui avait pas volé ses rondeurs. Elle resta un instant comme ça, puis elle soupira. La Vie habillait toujours les êtres en elle alors, elle put être heureuse d’avoir réussi cette épreuve. Elle patienta quelques instants, débouchât un fortifiant qu’elle but, dégustant par la même occasion du sel déposé sur l’objet. Elle n’osa songé au goût qu’aurait désormais les morceaux de viande séchée avec elle …

Serket-Beatriz quitta enfin la plage après s’être séchée sous le soleil et s’être recoiffée. Elle réajusta ses lunettes sur son museau puis elle s’engagea dans ce qui semblait être un cimetière. Elle regarda les tombes sur son passage, ignorant qui ils étaient. Est-ce là que le commun des mortels venait se faire mettre en terre ? Elle n’avait encore jamais assisté à un enterrement. Après tout, Neït était morte en sacrifice chez les Raeders et avait fini suspendu à un pic ; Vivaldi s’était transformée en buisson dans la Roseraie éclatante … Il aurait été délicat de les enterrer ensuite. Elle accéléra le pas, décidée à quitter cet endroit lugubre. Elle en avait des frissons et se demandait comment une bibliothèque pouvait trôner ici aux côtés d’un cimetière. Les Nakhus avaient de drôle de goût.

Elle parvint devant l’édifice. Ses yeux s’arrondirent devant la magnificence du bâtiment. Elle admira l’architecture avant de se décider à franchir le seuil de la porte. L’intérieur était bien plus radieux que l’extérieur. D’immenses étagères se dressaient, en rang et ordonnées. Des loups marchaient, cherchaient tandis que d’autres étaient posés et lisaient en toute tranquillité. Sa présence n’éveilla aucun soupçon. Personne ne faisait attention à elle. Cela était étonnant. Elle se félicita de ne plus être trempée en voyant tous ces ouvrages. Elle ne risquerait pas de les abîmer. Elle fit, dans un premier temps, un tour global qui lui prit beaucoup de temps. La Fleurie découvrait et admirait ce lieu. Elle regrettait de ne pas s’être lancée plus tôt dans ce voyage. Dans sa jeunesse, elle aurait pu acquérir des connaissances énormes qui sans doute, auraient permis de survivre sous le dôme. Elle remua la queue, se concentrant. Elle venait de rejoindre l’entrée. Il était temps pour elle de se mettre au travail alors commença sa véritable recherche.

Les rayons défilaient devant elle. Elle vit celui de la maternité et se promit d’y jeter un coup d’oeil après ce pour quoi elle était venue. Mer, Arbre, Médecine, Histoire, etc. Dieux qu’elle aimerait pouvoir lire tous ces livres ! Elle en sortit quelques uns de leur rang, les feuilletant rapidement avant de les reposer. Elle traîna ainsi pendant une bonne heure puis elle y parvint. Chasse. Elle s’engagea dans l’allée avec la discrétion d’une souris. Elle admira les couvertures sans parvenir à se décider. Lequel choisir ? En soit, elle avait le temps de tous les feuilleter mais elle voulait aller tout de même rapidement … Son cerveau en ébullition lui fit parcourir des yeux chaque étagère. Les titres rentraient et sortaient de son esprit. Pour le moment, aucun ne la marquait, ne l’invitait à la lecture. Puis soudain, un gros ouvrage attira son regard. L’Art de pièges. Oui voilà ! Les autres donnaient des techniques de chasse mais cela n’était pas dans ses compétences. Elle n’avait pas les caractéristiques physiques pour courir après des proies. Non, elle avait besoin d’user d’artifice pour les attraper. Elle prit le livre avec lenteur comme craignant qu’il ne s’effrite ou disparaisse.

Serket-beatriz chercha une place proche du rayon et heureusement, elle en trouva une, elle installa le livre sur la petite table et elle le surplomba. Il sentait le vieil ouvrage, elle souffla dessus et de la poussière s’envola, lui arrachant un éternuement. Elle hésita un peu puis d’une tendre griffe, elle l’ouvrit. Elle admira l’écriture fine et élégante. Une illustration occupait majoritairement la première page, représentant un piège à mâchoires. La louve fronça un instant les sourcils, porta une patte à son ventre. Elle pouvait sentir et comprenait maintenant que la lecture serait plus dure que ce qu’elle espérait. Nouvelle hésitation, puis elle se plongea dans sa lecture.


Chapitre 1, les Appelants

Utilisés pour attirer les oiseaux comme les canards ou les poules d’eau, il en existe plusieurs appelants notamment :
- l’appeau, semblable à un petit instrument de musique. Tout comme une flûte, il suffit de souffler dedans pour qu’il produise un son visant à attirer des oiseaux ou autres gibiers.
Il est fabriqué à partir de roseaux, de coquillages ou encore de noyaux de fruit.
Il peut être utilisé dans le cadre d’observation animale sans lien avec la chasse.

- Appelant artificiel, il consiste à attirer une proie en reproduisant un animal lui ressemblant ou étant son gibier. Ainsi, un renard pourra être trompé et capturé en pensant trouver un lapin.

- Appelant vivant, contrairement à l’artificiel, il nécessite l’utilisation d’un animal vivant qui attira un autre.  


Chapitre 2, les Nasses

Il s’agit de cages. Leur taille varie en fonction du nombre de proies voulant être piégées mais aussi du type de proies. Certaines présenteront des mailles plus ou moins resserrées et épaisses. Elles sont généralement utilisées de manière immergée donc pour des animaux aquatiques. Elles peuvent être aussi utilisés sur voie terrestre pour de petits mammifères.

Le fonctionnement de la nasse est identique quelque soit l’utilisation. Il consiste à mettre un appât à l’intérieur. L’animal chassé trouvera facilement l’ouverture faite d’un entonnoir qu’il longera. Une fois à l’intérieur, il lui est difficile de retrouver la sortie.
Il existe des Nasses qui sont composées de plusieurs cages. L’animal pénétrera par les entonnoirs successifs et il lui devient alors impossible de pouvoir retrouver la sortie.
Leur fabrication repose sur la vannerie (Art de tresser des objets à partir de fibres végétales tel que l’osier, jonc, bambou etc)



Elle s’arrêta pour y réfléchir. Pour le moment, cela lui semblait faisable et peu cruel. Elle voyait en les appelants un moyen d’offrir une mort rapide aux attirés. Elle les tromperait mais n’est-ce pas l’apache des disciples de la Tigresse ? Séduire pour mieux conquérir ? Elle réajusta ses lunettes. Quant aux Nasses, elle provoquerait une grande peur chez le prisonnier, sans doute faudrait-elle qu’elle reste proche et abatte rapidement la proie. Jusque là, elle se sentait capable de parvenir à chasser.

Mais est-ce que ce type de piège permettait d’attraper facilement ? En tout cas, en terres désolées, ils n’auraient guère vraiment d’utilisation, même si les appelants pourraient servir afin de repeupler ce territoire une fois remis de ses maux.
Hmm, il lui faudrait donc trouver des endroits plus propices. Les nasses, elle pourrait les confectionner en apprenant l’art de la vannerie puis elle trouverait un endroit abondant d’eau. Elle savait la mer donneuse de nombreuses de vie, peut être pourrait-elle en profiter ? Quant à des poissons d’eau douce, cela lui serait moins aisé. Les plus grandes et abondantes étendues étaient sur des terres claniques. Elle ne pourrait donc en bénéficier. La mer restait sa meilleure option pour les nasses. Quant aux appelants, il lui en faudrait plusieurs. Elle pourrait les utiliser où qu’elle soit et voir leur portée. Pour le moment, ces deux pièges lui plaisaient malgré qu’ils ne lui apporteraient sans doute pas un grand apport à moins de trouver le lieu parfait pour les utiliser.


Chapitre 3, Pièges à lapins

- la Bourse à lapin
Petit filet, il permet d’attraper facilement et rapidement les lapins en sortie de terrier. Filet possédant des piquets, il suffit de les planter autour de l’entrée et de manière solide. Le lapin en sortant se prendre dedans et se retrouvera ainsi coincé.
Fabriqué en fibre végétale, il est de coutume d’en faire en lin afin de ne pas blesser le lapin. Il permet aussi, hors chasse, d’attraper et de déplacer un animal à un autre endroit.

- Piège à lapin / cage à lapin
Cage en forme de long tube, elle permet d’attraper un lapin en sortie de terrier. Il suffit de « gueule » de terrier ou en passage de grille et de le caler de manière à ce que le lapin n’ait pas d’autre choix que de l’emprunter. Il ne nécessite pas d’utilisation d’appât.
Le lapin poussera la porte basculante pour entrer. Une fois entré, la première porte se refermera immédiatement et le lapin se retrouvera bloqué par la seconde porte. L’animal est pris vivant, sans être blessé et pourra être relâché ultérieurement. Ce système très pratique de porte basculante ne nécessite pas de surveillance.



Oh comme c’était intéressant. En utilisant ce type, l’animal ne connaîtrait aucune douleur puis la louve pourrait en attraper sur d’autres terres et les ramener vers les terres désolées lorsqu’elles seront moins hostiles. Plus ce livre lui en dévoilait, plus elle se sentait confiante de pouvoir chasser son propre gibier ainsi que de ramener de la vie sur l’ancien territoire des Lazulis.


Chapitre 4, la belletière

Parfaite pour capturer les animaux de petites tailles : belettes, hermines et rats. Ce piège est très sélectif car il ne laisse entrer que des animaux de petites tailles. Il ne nécessite pas forcément l'utilisation d'un appât, l'animal entre généralement dans le piège par curiosité.
Ces pièges sont très efficaces et inoffensifs et peuvent être placés un peu partout (tas de bois, dans un tas de feuille, etc).

Il faut creuser le sol afin de créer un dénivelé qui accueillera la belletière. Le système est simple, lorsque l'animal entre dans la boîte, la palette bascule vers l'avant, le système anti-retour entre alors en action et empêche la palette de basculer vers l'arrière, l'animal est alors prisonnier vivant dans la boîte.
Pour multiplier les prises et l’attractivité du piège, il est possible d’imprégner la boîte avec un appât type liquide odorant (fumier ou urine de lapin).


Chapitre 5, Pièges à filet pour oiseau

- Piège au sol, pour petits oiseaux
Il permet de capturer en un rien de temps les oiseaux vivants qui pourront soit servir d’appelants pour les cages à pie ou à corneille, soit être relâché loin de la zone de capture.
Très simple d'utilisation, il suffit de placer un appât adapté à l'espèce que vous souhaitez prendre au piège (des œufs, des graines, du pain, des fruits) et d'armer celui-ci. Lorsque l'oiseau vient prendre l'appât, le piège se referme pour capturer l'animal sans le blesser.

- Piège sur sol ou sur poteau, pour grands oiseaux
Semblable au précédent, son fonctionnement est identique. Sa surface est juste plus grande ainsi que le filet pour permettre la prise de grosse proie. Il peut être placer à même le sol ou sur un poteau.
Ces deux pièges permettent de capturer sans blesser. Il est donc possible de les employer pour déplacer une espèce à un autre endroit ou pour attraper un animal blessé et le soigner.



Jusqu’à présent, les pièges que l’ouvrage lui montraient lui plaisaient. Il y en avait des plus difficiles que d’autres à mettre en place, certains demandant plus de patience que d’autres mais la louve sentait qu’en usant de plusieurs d’entre eux, elle pourrait réussir à se nourrir convenablement ainsi que la Vie en elle tout en variant son alimentation. Elle caressa intimement son ventre en souriant. Elle ne regrettait pour le moment nullement sa venue ici mais cela risquait de changer lorsqu’elle tourna la page, partant dans des chapitres moins agréables à lire.


Chapitre 6, le collet

- Pour le petit gibier tel que lapin, lièvre
C’est un piège simplet et rapide à confectionner nécessitant qu’un fil de laiton. Au préalable, la recherche de passage régulier de gibier est important. Le collet est attaché à un support tel un piquet une branche ou des branchettes entrecroisés enfoncées en terre. Le montage consiste à entortiller les extrémités du fil autour du support tandis qu’un nœud coulant doit être fait à l’autre extrémité en laissant une ouverture adaptée à l’animal à piéger. Disposé verticalement, le nœud coulant se refermera sur la gorge de l’animal qui y passera.

- Pour le grand gibier
Le collet se fait avec un noeud coulant de grosse corde ou de gros fils de fer qui sera tendu sur un passage de cerf, chevreuil ou encore sanglier.  Le bout destiné à serrer ce nœud coulant est attaché à l'extrémité d'un arbrisseau vigoureux. Celui-ci est courbé de force : son extrémité est ramenée dans une encoche faite au corps d'un autre arbrisseau voisin, où elle tient si légèrement, que l'animal ne peut passer sans l'en faire échapper. Le déplacement de la tige rend sa liberté à l'arbrisseau, qui en se redressant, serre brusquement le nœud coulant sur l'animal

Ce genre de piège nécessite une surveillance du piégeur pour éviter que d’autres animaux en profitent et dévorent le gibier piégé. Il est tout aussi possible d’effrayer un animal pour le guider droit dans le piège.
Il arrive que le collet se ressert sur d’autres membres, provoquant de graves séquelles. Il est aussi reconnu que l’animal pris peut se retrouver à agoniser de nombreuses minutes.


Chapitre 7, Pièges à mâchoire, en X et à oeuf

Ces pièges nécessite l’ouvrage préalable d’un forgeron

-Piège à mâchoires
Fait de deux mâchoires métalliques, elles sont dites ouvertes lorsque le piège est enclenché. En leur centre se trouve une plate-forme appelée palette. Lorsque l’animal posera la patte sur cette palette, le piège s’enclenche et les deux mâchoires se refermeront sur sa patte le bloquant en lui infligeant de graves blessures.

- Piège en X
Il est semblable au piège à mâchoires, se tendant et ayant comme une palette qui amorce le piège. Lorsqu’il est enclenché, il se referme rapidement et claque violemment l’animal pris. Sur de petits il provoque la mort mais sur de plus gros, il peut provoquer des lésions ou assommer l’animal.

- Piège à œuf
Son fonctionnement est particulièrement semblable à celui à mâchoires. Sa véritable différence est qu’il nécessite de l’utilisation d’un œuf en son centre, visant à attirer les martres, fouines et autres petits rongeurs.



Elle arrêta alors sa lecture, feuilletant rapidement le reste, y trouvant d’autres pièges plus cruels les uns que les autres. Elle avait perdu son émerveillement éprouvé dans les premiers chapitres. Elle repoussa l’ouvrage clos plus loin sur la petite table. Elle soupira, attrapa un bout de viande séché -très salé- et le grignota, réfléchissant.

Serket-Beatriz y voyait plus clair et ce livre lui avait permis de mieux comprendre l’art du piégeage. Les premières lignes étaient intéressantes et lui permettraient de se nourrir sans provoquer de grosses lésions à l’animal attrapé, d’autant plus qu’ils lui serviraient pour repeupler volontairement les terres désolées. Mais les derniers chapitres dépassaient ce qu’elle pouvait faire pour se nourrir. Elle n’osait imaginer la douleur ou la longue agonie dans ces pièges mortels. Et puis, si elle décidait tout de même à les utiliser, qu’adviendrait-il si elle venait à capturer un congénère ? Encore les premiers ne le lui permettraient pas, visant les petites proies mais les derniers pourraient causer de grande dommage dans la faune par la souffrance imposé mais aussi au sien ne voyant nul menace sous leur patte.
Elle attrapa un baie toute aussi salée que la viande. Elle poussa un nouveau soupir, épuisée. Elle resta un temps à fixer l’ouvrage sans se permettre la moindre pensée. Puis lorsque son esprit rentra de nouveau en ébullition, elle fut d’accord de n’employer que les premiers, les autres reposants que sur de la barbarie qu’elle ne pouvait tolérer. Il fallait t’avouer qu’elle désirait arraché les dernières pages pour avoir oser parler de tels pièges … Elle espérait que nul autre loup ne viendrait à utiliser cela ou même si l’idée leur venait, de ne pas trouver forgeron pour réussir tel acte. Un instant, elle songea à un de ses enfants devenant infirme à cause de mâchoires métallique. Elle reflua un haut de coeur. C’était affreux.
Elle se releva et alla reposer le livre où il était, elle le jeta presque dans son emplacement, énervée de ces derniers chapitres mais ce n’était pas à l’objet qu’elle devait en vouloir mais à l’auteur. Elle ne comprenait guère que l’on puisse oser imaginer de telles abominations. Depuis quand les loups avaient besoin de tels stratagèmes pour semer la mort ? Elle se dégoutta elle-même. Après tout, n’avait-elle pas besoin d’user de telles choses pour subvenir à ses besoins, elle qui ne savait nullement chassé et ne le pouvait guère ? Serket-Beatriz caressa son ventre, priant les Dieux que ses enfants ne seraient guère contraint à faire cela. Il leur faudra être fort et traquer leur nourriture comme le désir la chaîne alimentaire. Mais, la chasse en elle-même n’était-elle pas source de peur et de douleur ? La Fleurie n’y avait jamais participé mais elle avait observé de loin certains chasseurs. Ils offraient la mort et tandis que certains tuaient avec une rapidité redoutable, d’autres blessaient en premier lieu avant d’abattre. N’y avait-il pas cruauté dans la Chasse et le piégeage ? Elle fronça les sourcils. Ce monde était bien triste au final mais il était ainsi fait et elle ne pourrait changer le moyen de s’alimenter de sa propre espèce. Ils étaient des prédateurs et non des herbivores. Ils tuaient pour se nourrir … Elle n’allait que dans ce sens en utilisant les pièges mais comme les autres, elle n’avait pas le choix. Il lui faudrait simplement trouver le bon moyen pour abréger rapidement les souffrances de sa proie, de ne pas trop l’inquiéter. Oui, elle devait penser à un piège adapté à sa propre éthique et à ce qu’elle aimerait, peut être même se replonger dans l’art de sa feu mère Neït. Elle pourrait voir pour empoissonner certains appâts, ou provoquer une somnolence du consommateur. Il ne sentirait pas la peur ou que brièvement.
Nouveau soupir, elle s’éloigna du rayon Chasse. Elle fila vers le rayon des Arts, cherchant la moindre information sur la vannerie afin de composer des nasses.

__________


Plusieurs heures de lecture s’étaient écoulés lorsqu’elle rangea le dernier ouvrage lu sur la vannerie. La nuit était tombée et, n’ayant nul part autre où aller pour la passer en sécurité, elle se trouva un endroit au calme, là où elle ne gênerait personne. Elle se mit en boule, chantonnant très bas une petite berceuse pour ses enfants et enfin, elle s’endormit, elle qui venait d’apprendre la théorie du piégeage et de la vannerie. Elle savait que bientôt elle devrait mettre en place la pratique mais rien ne pressait pour aujourd’hui … Il fallait qu’elle dorme car le lendemain serait tout autant chargé en recherche sur la maternité.

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