L'Île Mystérieuse [ft Chimaera/ EXPLO ]

Il était tôt quand le loup violacé avait ouvert les yeux. L'Océan est calme, le chant des mouettes le réveillant doucement, il bâille. Il n'avait pas dormit avec sa mère et sa fratrie, passant son temps à contempler les étoiles et réfléchir à ce jour. Il avait réussit à choper Chim un jour, lui donnant pour ordre précise de le rejoindre sur la plage des Sargasses pour le départ imminent à l'Atoll Tropical. Il y était aller une fois, et avait eu cette impression que cette endroit cachait quelque chose, que personne encore n'avaient vu. Bien sûr il voulait allez voir de plus près, mais il n'était pas fou d'y allez seul. Pas qu'il ait peur non, mais le danger rôde et à deux c'est mieux !

Il aurait pût demander à Eros ou encore à Makuro, mais aucune des deux ne correspondait aux critères rechercher. L'une trop princesse et l'autre qui ne saurait pas ce qu'il foutait là ! Il soupire doucement, le vent marin qui caressait délicatement se pelage en bataille et ces cheveux mi-long. Ah oui, Ariitaimai ne prenait pas soin de sa chevelure, aussi les laissa t-il poussé ! Si sa rendait bien tant mieux, sinon il s'en battait clairement les couilles ! Le foulard rouge qui ornait sa patte étant plus petit, lui servait maintenant de bandeau, évitant que des cheveux rebelles ne viennent gâcher sa vision.

Le soleil colore le ciel, d'un rose magnifique. Il aurait pût s'extasier, mais pas maintenant, il attendait Chim, qui d'ailleurs ne tarda pas à montrer le bout du museau. Toujours dans une salutation cordiale et querelleuse, voici les deux canidés qui traversent l'océan pour gagner l'autre île, qui n'était pas si loin de la leur. La jungle dense se profile à l'horizon, on ne voyait que sa en faite. Quand les longues pattes foulent le sable, les deux loups sortent, tel des créatures des mers. Ariitaimai s'ébroue, faisant bien évidemment exprès de mouiller plus que nécessaire Chim, mais donnant l'air qu'il n'y était pour rien ! Enfin, le Prince ouvre donc la marche s'enfonçant dans la Jungle du malheur.

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Ariitaimai et Chimaera cherche un endroit, possiblement caché à l'Atoll Tropical.
Pour que l'exploration avance bien, il sera fait avec un dé Réussite chacun, ensuite le MJ apparaîtra.

Conséquence des dés :

Réussite Critique : Peut-être un indice plus poussé, qui les guideraient à quelque chose ?
Réussite : Simple indice qui peut supposer une piste à suivre.

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Le voici à l'intérieur de cette immense jungle dense, qui grouille de bestioles peu commode. Les yeux sans iris observent dans un calme olympiens, là où la fougue de l'autre réveille les quelques animaux qui dormaient encore. Ariitaimai n'était pas ici pour prouver quoi que se soit, c'était bien inutile. Le seul faite qu'il se trouvait autre part que sur l'île de Morne œil le rendait heureux, un peu. La marche est longue et lente, allant tantôt à droite, tantôt à gauche et vice versa.

Pas de but précis, car il fallait se perdre pour trouver l'introuvable ! Enfin, il espérait quand même ne pas tomber sur une satané bestiole à, on ne sait combien de Pvs. Bien qu'il s'entraînait régulièrement depuis son jeune âge, il savait qu'il manquait encore de pratique sur certaine chose, alors intérieurement il priait pour que tout se passe bien. Il marche aux côtés du loup verdâtre, ne lui adressant pas la parole – parce qu'il n'avait rien à dire sans nul doute. Et puis, qui parle dès le matin ? Il soupire doucement, les rayons solaire commençant à illuminer le ciel, le rendant plus clair et éclairant par la même occasion leur chemin.

Il fallait le dire, c'était jolie ici. Le Prince pourrait même y élire domicile ! Il était tellement peu attaché au siens, et en grandissant ce fossé c'était creusé, le rendant plus grand chaque jour. De toute manière si il partait, personne ne remarquerait son absence, on oublie vite une personne qui ne parle pas des masses, vivant de son côté. Vous croyez que sa le peinerai de savoir qu'on la oublié ? Non pas du tout, c'était même le contraire. Ici, le loup violacé sent de nouvelles odeurs, celle de la verdure qui était bien plus présente ici, l'odeur des fruits doux et sucré pour certains.

Des oiseaux prennent leur envole, il redresse les oreilles, regardant le vaste ciel bleu, avant de regarder là où il mettait les pattes.

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Les pas son réguliers, il zieute un peu partout, quand une odeur nouvelle lui saisit la truffe, il la suit. Bientôt il y découvre une empreinte à cinq doigt. Le Prince n'avait jamais rien vu de tel sur l'île de Morne-oeil, ainsi donc la suit-il pour tomber sur un terrier. L'occupant sort rapidement, c'était un blaireau, et Ariitaimai n'en avait jamais vu. Et heureusement parce qu'elle était sacrément laide cette bestiole ! A côté de lui le loup poisson s'esclaffe. Il rie à gorge déployé, et comme d'habitude cela ne faisait ni chaud ni froid au prince des mers qui en avait l'habitude maintenant ! La créature, grogne toujours, le violacé le regarde de toute sa hauteur, avant de se détourné passant à côté du loup poisson

« _ Tu t'attendais à quoi ? Tombé directement sur une relique ancienne en un claquement de doigt ?» Demanda t-il d'une voix neutre, avant qu'il ne le toise « _ Debout. Au lieu de rire comme un âne.»

Finit-il par dire, s'éloignant donc du terrier et de la bestiole, dont les grognement se turent. Le soleil était haut dans le ciel, tout était plus clair. Les gazouillis des animaux environnant se mélangeait aux chant des oiseaux tropicaux. Chimaera parle encore, le loup ne dit rien. Que pouvait-il dire de plus au juste ? Cette île à certainement dû être fouillé de fond en comble par les Readers ou les loups du continent. Selon lui il n'y avait pas de Paradis par ici. Il soupire doucement, haussant légèrement les épaules, avant de sauter sur un un rocher, regardant la jungle dense.

« _ C'est une île. Il n'y a pas d'eau potable je pense.» Dit-il doucement. Ils avaient de l'eau « potable » parce qu'ils étaient maudit, et pouvaient donc boire l'eau de la fontaine sans crainte. Ici c'était différent « _ La seul eau qu'il y est c'est l'Océan. Il va falloir trouver un moyens pour la rendre potable.»

Inventé un objet de filtration. Il n'y avait que cette option.
Le loup descends du rocher dans un bon, rejoignant le sol. Lui n'avait pas soif, mais il mangerait bien un bout ! Alors voici le prince qui commence sa traque pour son déjeuné.

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D'une oreille il écoutait l'algue ambulante tout en continuant sa traque. Ce que disait Chimaera était vrai, comment ferait les animaux d'ici pour vivre si il n'y avait pas une autre eau que celle de l'Océan ? Quand la pluie se verse sur Terre pour la revigorer de la sécheresse intense, où bien parce que c'est la saison pour aider les plantes à s'épanouir, certains endroit stock de l'eau, créant donc des lacs et des rivières. Sûrement il y en avait ici mais pas en aussi grande quantité que sur le Continent, il pensait le loup violacé. Enfin à ces dires le loup maritime ne dira rien, parce qu'il est trop concentré à chercher une proie pour ce remplir la panse, qu'il est raison ou tort, qu'il soit intelligent ou totalement con pour d'autres, le Prince n'en avait que faire.
Les pas son lent, la truffe est près du sol, le regard sans pupille zieute un peu partout. Cet endroit était quand même charmant, et il savait où aller si Morne – Oeil lui sortait par les narines !

Du bruit, l'oreille tique, le loup se redresse. Il attends quelques seconde, avant de se remettre à pister, et trouver une odeur qu'il ne connaissait pas, mais au vu de la puissance qu'il dégage, il dirait que c'est un herbivore, bingo ! Laissant donc son congénère chercher son eau, lui s'éloigne, s'enfonçant dans la jungle dense, pour trouver le lagomorphe quelques minutes plus tard entrain de manger un truc non identifié, mais certainement bon pour son organisme. Les pas son lent, l'odeur à contre vent, et le voici qui s'élance vers le gros lapin blanc qui prends donc la poudre d'escamptette.
Le visage du mâle est froid, c'est le cas de le dire. Pour le Prince, c'était impossible pour cet animal puisse le distancé aussi rapide soit-il ! Il s'entraînait beaucoup à courir, et aujourd'hui cela paiera.

Courant à travers bois et lianes, le loup saute les rochers, les buissons, une petite rivière qui passait par là. Tout les obstacle que Mère Nature avait posé sur sa route, furent évité, parfois de justesse et parfois à temps. La course poursuite se termine quand Ariitaimai décide de faire un double saut, prenant appuie sur un rocher, puis sur l'écorce d'un palmier, les crocs puissant se referment sur le cou du lagomorphe, poussant son dernier cris.
Il était essouffler maintenant, mais ça en valait la peine ! Proie en gueule, laissant le liquide pourpre au goût ferreux couler dans sa gorge, rougissant ses babines violacé. Il retournera donc au lac vu précédemment .

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Alors qu'il s'apprêtait à déposé sa proie durement acquise et se pencher pour boire l'eau clair, une silhouette malheureusement connu, surgit tel un sauvageons des bois, lui chipant le lagomorphe. Sur ses appuis, le poil du loup violacé se gonfle sans peine, et le Prince n'avait aucune once à montrer son agacement véritable. Aux paroles du vert, il écoute, les règles étaient simple ; si il le rattrapait il aurait de nouveau sa proie, sinon il la mangerait.
Suite à ces conditions son congénère prends la fuite. Dommage pour le loup poisson, Ariitaimai était devenu endurant, et sans attendre le déluge s'élance donc à la poursuite du jeune mâle. Les babines frémissent, dévoilant les larges crocs ensanglanté, les pattes se posent à chaque secondes plus violemment sur la terre fraîche, frappant comme des coups de massue, sans vergogne.

La jungle est dense c'est un fait, mais quand quelque chose appartenait au violacé, il n'y avait rien qui pouvait l'empêcher de l'obtenir. Rien.
Alors il court à en perdre haleine, se faisant plus rapide que pour la chasse, car ici le voleur était le traqué.

Le voleur était devenu proie à son tour.

La cœur pulse dans la poitrine encore neuve du jeune Readers, il sentait l'air y passer. Il entendait les battement de ce muscle jusque dans sa boîte crânienne. L'adrénaline avait pris le dessus, guidant mouvements et raison, rendant le loup, folle créature qui traversait la jungle, comme si c'était un parfais terrain plat. La corps s'élance dans les airs, sautant rochers et arbre tombé à terre, slalomant entre les palmiers, évitant lianes qui cherchaient à le piéger puis l'étrangler, repérant trou dans la terre creusé, par des herbivores ou simplement crée par elle même, qui cherchaient à le faire perdre pied. Le souffle est rapide, quand il arrive à rejoindre le loup verdâtre.

Il était juste là.
Devant lui.
Il allait le regretter.

Prenant appuie sur un rocher qui se trouvait sur sa route, voici la corps qui s'élance dans les airs, pour retomber en pleins dos sur son camarade. Une roulade s'en suivit, dans laquelle le loup violacé récupéra son dû. La mâchoire se referme plus brutalement encore sur la carcasse de l'herbivore, brisant ces os, faisant couler le sang un peu plus.
Se relevant rapidement, le Prince était campé sur ses positions, respirant et expirant rapidement, dans un bruit sonore élevé. Le poil est encore gonflé, la queue longue et lourde se déplace lentement sur le sol balayant les quelques feuilles.
Ariitaimai s'abreuvait du sang du lapin pour étancher sa soif, ses yeux fixant toujours froidement l'algue ambulante. La proie est subitement lâché à ses pattes, dont l'une d'elle vint s'appuyer avec force

« _ Cette proie est mienne. Si t'as faim va chasser. C'est la dernière fois que tu fera ce genre de chose Chimaera.»

Oui la dernière.
Parce que la prochaine fois, se seront ses crocs qui se logeront dans ta chair.

Le poil se dégonfle petit à petit, l'agacement après ces paroles s'en était aller comme elle était venu, retrouvant son stoïcisme qui le caractérisait si bien. Voilà maintenant qu'il arrache la peau, avant d'arracher une lamelle de viande.

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Malgré sa parfaite attaque surprise, il fut étonné de voir que le loup avait pu le rattraper si vite, avait pu l'avoir aussi rapidement... Quand il sentit sur son dos le poids de l'être vivant, Chimaera recracha de force la proie dans un hoquet de surprise avant de se retrouver à faire une glissade légère sur le sol terreux. Pendant de longues secondes il restait allongé sans bouger le moindre muscle, un peu sonné. Quand il reprit ses esprits, en une fraction de seconde il se rappelait ou il était et tout en grimaçant, le jeune louvard poussait sur ses pattes pour tenter de se redresser en grognant légèrement dû à l'impact. Ca faisait mal..


La voix de Ariitamai retentit, sonnant comme une très vilaine mise en garde. Et sa tête se redresse pour le regarder dans ses faux airs menaçant. Il ne le croyait pas capable de faire du mal à qui que ce soit, mise à part menacer et faire le muet, il ne faisait pas grand chose, Chima ne le craignait pas le moins du monde. Allongé sur le sol, car oui, c'était encore endoloris dans ses pattes pour finir..il observe la proie. Cet échec était dur, et il voulait encore le taquiner, lui, l'ennuyeux... Alors, il préparait ses muscles, et d'un coup, bondit...

Lancé ING

D'abord, il parvint à faire une courbette pour flanquer un coup de rein au mâle pour l'empêcher de reprendre prise sur sa proie. Ensuite, aussi vite, il le repoussait le plus fort possible avec ses pattes arrières avant de reprendre la proie entre ses crocs et de se remettre à courir. Cette fois, il gagnerait la partie. Il espérait juste arrivé à temps...

Visiblement le loup verdâtre n'avait pas donné grande importance, à la mise en garde du violacé. Quand le Prince disait quelque chose, c'était pour une raison, jamais pour rien. Alors qu'il mangeait sa proie, son cœur s'étant remit à battre doucement, les poils s'étant dégonflé. Pourtant Chimaera n'avait pas dit son dernier mot, et voilà que la proie s'en va une nouvelle fois. Cette fois-ci l'agacement devint colère grave, une colère que le fils de l'Océan ne pensait pouvoir ressentir aussi rapidement. Mais ce petit con semblait le mettre à l'épreuve, et il ne serait pas déçu du voyage le fils d'Abysse.

Cette fois, le corps tout entier s'élance une nouvelle fois. Les muscles qui prenaient à peine du repos, reprirent grande activité. La course est folle et tout aussi rapide que la précédente, Chimaera avait pris de l'avance sur lui, Ariitaimai devait bien admettre qu'il était sacrément rapide et faisait de lui un adversaire de taille.
Les yeux de feu et de glace sur fond d'ébène, si ils le pouvaient, tuerai sans hésiter. En sois ce qui énervait le Prince c'était qu'il se faisait voler son bien, lâchement, alors qu'il avait fait pleins d'effort pour obtenir ce dont il avait besoin. Le violacé n'était point vorace, il suffisait juste de demander. Mais la demande, les Readers connaissait ce mot ? Visiblement non.

Encore il traverse la jungle dense.
Encore fait-il le parcours du combattant.
Encore saute t-il les rochers, les arbres qui jonchaient le sol.
Et Encore, il rattrape donc le fils d'Abysse.

Cette fois, il ne s'agissait plus de sauter pour ralentir. Mais bien de mordre pour prévenir.

Vu que ses mots semblait n'être que foutaise, Ariitaimai allait démontrer, qu'elles étaient bien vrai.

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Tel le prédateur, maintenant redevenu, le loup n'hésita pas une seconde à sauter une nouvelle fois, sur celui qui était désigner comme proie. Dans un bruit sourd les corps s'entrechoquent et tombent. Les crocs immaculé de sang, plonge dans la chair du loup poisson, sans délicatesse, sans hésitation quelconque. Le sang du congénère coule dans la gueule du Prince, beaucoup trop de dose d'hémoglobine en si peu de temps, mais qu'importe.
Beaucoup diraient, qu'il ne devrait pas réagir ainsi, ils faisaient partis de la même meute et étaient camarade. Mais à cet instant, Ariitaimai ne trouvait pas qu'il faisait parti de cette meute bien qu'il y soit né.

Dans la pression de ses crocs, une colère refoulé.
Une colère, qui ne demandait qu'à sortir, et c'était sur Chimaera.
Colère qui ne demandait qu'à trouver réponse à ses questions.

Pourquoi leur mère était-elle si indifférente, les rejetant sans cesse ? Pourquoi leur père n'était pas resté avec eux ? Pourquoi n'avaient-ils pas le droit à une vrai famille Makuro, Eros et lui hein ? Qu'avait-ils fait pour mériter tel sort ?

Peut-être que si le violacé avait eu une enfance normal, avec des parents ou un parent à l'écoute et aimant, il serait différent. Mais on en revenait au même point encore, personne ne semblait le comprendre. Et quand il essayait de ce faire comprendre, c'était d'autres paroles inutiles qui traversaient ses oreilles, alors à quoi bon d'essayer encore hein ?
Il était ce qu'il était, et ces actions montrait simplement le résultat des questions laissé trop longtemps sans réponse. Son indépendance à ce débrouiller seul et protéger ce qui lui appartiens. Le Prince ne connais pas la signification véritable de Meute ou Famille, dont la signification était bien trop abstraite. Maintenant, les crocs se déloge de la chair, reprenant la proie avec force, la délogeant de la gueule du loup poisson tout en maintenant le museau de celui-ci.

Il fait un bond, lâche la proie qui retombe brutalement sur le sol à ses pattes.

« _ Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans ma phrase ? Tu pensais que c'était du bluff ?» Dit-il d'une voix beaucoup trop froide. Le poil c'est gonflé de nouveau, et n'avait rien avoir avec la fois précédente. Ici, il était vraiment en colère.

Jusqu'où pouvait aller sa cécité ?
Il ne saurait vous le dire le Prince.

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Les cris de douleurs.
Les entends tu Ariitaimai ?
Ces blessures que tu as infligé à ton seul ami ici bas.
Que t'avais dit Makuro, Prince ? Pourquoi ne l'as-tu pas écoutée ?
Ah oui, tu n'obéis qu'à tes propres règles.


Les yeux de feu et de glace, voient les larmes ruisselé sur les joues du mâle vert, et sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, la colère accumulé redescendit net. Comme si le vent l'avait simplement balayé. La poil se dégonfle quand il entends le mot «  jeux ». Ah.. ? Il était entrain de jouer ? Mais comment aurait-il pût le savoir lui, vu qu'il ne jouait jamais quand il était petit, regardant faire Makuro et Eros, dans son esprit trouvant cela futile et son intérêt.
Voilà, qui pour lui était une provocation, avait blesser un enfant alors qu'il ne cherchait qu'à jouer, certainement pour penser à autre chose après la mort récente de son frère.

Pour une fois il se sentit vraiment con. A son tour il se fit bousculer, et ne cherche pas à riposter. Il avait déjà assez fait de dégât comme ça. Le rythme cardiaque se calme petit à petit, le souffle devient moins saccadé et plus régulier, les yeux se pose sur ce cadavre ambulant qui gisait au sol. Le Prince soupire bruyamment tandis que Chimaera s'éloignait. Il se sentait perdu. Que devait-il faire maintenant ? S'excuser ? Se faire Pardonner ? Être plus gentil ? Il n'en savait rien, la sociabilité et ses sentiments, tellement compliqué.
Il reste là, à regarder la proie pendant de longue minutes. Et enfin repris t-il la proie dans sa gueule, partant à la recherche du vert. Son cœur battait plus vite, mais cette fois-ci bien de peur. Des sueurs froide lui glissait sur l'échine, les pattes sont moites, il n'est pas bien et ça aussi, il ne le comprends pas trop bien.

Derrière un buisson il le vit Chimaera. Comme un pauvre louveteau qui avait peur de se faire gronder après une grosse bêtise, le violacé s'approchait de pas lent, sans pour autant dissimulé sa présence. Ici il n'y en avait pas l'utilité. Il s'approche encore, posant doucement – pour une fois- la carcasse sur le sol à ses pattes.

« _  Je...Je vais te soigner.»

Dit-il d'une petite voix. Une petite voix timide même. Il avait écouter Naïade quand il lui avait poser des questions concernant les soins. Alors certes il n'était pas un expert mais au moins il pourrait empêcher que la morsure s'aggrave. Il pense délicatement avec l'eau du lac présent, ses gestes son doux et glisse comme le vent, la queue se rabat à ces pattes, il soupir

« _  Pour répondre à ta question ; non je ne sais pas...jouer. Quand j'étais plus p'tit je laissais ça pour Maku et Eros.» La voix est calme, et pour une fois sincère.« _  Je ne suis pas une personne très expressive, pour moi c'est inutile de l'être. Je suis impassible parce que je n'ai pas eu le soutiens que je devais avoir plus p'tit. Marie s'occupait rarement de nous, et du coup j'ai dû apprendre à faire mes armes, d'où le faite que j'ai voulus protéger le lapin.»

L'instinct de survie avait jouer un rôle lui aussi. Mais cet instinct l'avait fait blesser un enfant. Chimaera n'avait rien avoir avec tout ça, et ce n'était pas de sa faute si le violacé n'avait pas eu sa famille parfaite, ni son sale caractère que les gens avaient du mal à saisir.


« _ On ne s'approche pas de moi, car je dis tout ce que je pense. Ce qui pour moi est normal, est blessure ou incompréhension pour d'autres. Je ne me rends pas compte, parce que j'me dis que personne ne prends le temps de me comprendre moi. Je peux pas changer d'un coup, ce que je suis.»

Des efforts il pourrait en faire peut-être. Mais en était-il capable ? Avait-il envie de changer ? Il ne savait pas, pour le moment tout ce qu'il a vécu jusqu'ici sur l'Île de Morne Oeil, le faisait rester dans son optique. C'était la première fois qu'il se confiait à quelqu'un. C'était aussi la première fois qu'il lançait une discussion, et tout ça c'était déjà bien énorme pour lui. Mais sûrement qu'il considère l'Algue ambulante comme un ami, de tous il avait été le seul à l'approcher, à lui parler. Pour que finalement lui le blesse brutalement sans hésitation.

Ariitaimai, ne savait pas où étaient les limites de sa colère, vu qu'il n'avait jamais dû s'énerver avant. Peut-être lui faudrait-il avoir plus de sang-froid à l'avenir.

« _ De tous les Readers, tu es le seul à t'être approché de moi. Et moi comme un con je t'ai blessé volontairement. Tout ça à cause d'un putain de lapin. Faut le faire quand même. » La plaie est finit d'être pensé, un bandage de fortune est alors crée « _ Je suis désolé.»

Furent les derniers mot à être sortis de sa gueule.Que pouvait-il bien dire d'autre hein? Finalement Makuro avait raison, il était un sale type.

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Ainsi donc, Chima était au lac à soigner sa plaie avec l'eau le plus possible. Laissant ses larmes séchées elles aussi en regardant son reflet troublé dans l'eau souillée par les hémoglobines. Bordel, que ça piquait une morsure. Que c'était douloureux.. Il ne pensait même plus à cet instant de la présence de l'autre loup, songeant juste à se soigner et partir d'ici pour... pour faire quoi déjà? Fuir dans la mer, sans doute, la ou il se sentait le mieux.

Jamais il n'aurait pensé qu'Ariitamai aurait une once d'humanité, jamais il n'aurait songé qu'il viendrait vers lui et encore moins pour le soigner après ce qui s'était passé. Le soigner? C'était tellement étrange. Étrange de blesser un être et ensuite venir le panser. Chima aurait put se débrouiller, aurait put lui dire de le laisser, mais lui ne voulait plus se prendre la tête, il ne voulait plus chercher à faire quoi que ce soit. Alors, il veut soigner? Qu'il fasse. Ses actes avaient mis un doute sur la nature de ce loup, il avait placé un voile, c'était flou.



Ses oreilles, légèrement tombantes sur les côtés, écoutent son petit discours. Un discours qu'il n'avait pas demandé. Cherchait-il à se justifier? Cherchait-il à se faire pardonner? A voir... Dans tous les cas il écoute sans broncher, son regard toujours posé sur les formes onduleuses dans l'eau. Et ce n'était que quand il eut fini, que le jeune mâle vert ouvrit la gueule sans même prendre la peine de réfléchir. Il ouvre la gueule, de sa voix fatiguée par les sanglots, petite, lente.



"-Mon père...dit que les Raeders sont une famille! Il dit que la ou tu n'as pas soutien et besoin, il y aura toujours une patte pour t'accueillir!" Il baisse la tête. Rien qu'à voir ses parents qui adoptent tous ceux échoués. Abandonnés. Pourquoi Arii n'a t-il donc pas été chercher un être qui l'aimerait autant que son propre enfant? C'était se mettre à l'écart tout seul.. C'était se forger une ombre sur la tête pour rien alors que cela aurait pu être différent. Peut-être que son père ou sa mère aurait pu aider ce loup abandonné? Peut-être... en ce moment Chima doutait. Pour le reste, il avait du mal à répondre, et pour répondre des idioties, autant ne rien dire. C'est vrai que devoir se rapprocher d'un être qui nous blesse c'est repoussant, que les Raeders visiblement n'étaient pas très bon niveaux amitiés, mais pour lui, fils du loup des Abysses, ce n'était pas un souci, car lui-même au fond était un être franc et sans filtres. Ca ne le touchait pas. Il le voyait comme il était et puis c'est tout. Même si il aurait parfois aimé le cogner pour le faire réagir, l'insulter pour le faire sortir de son mutisme.. Drôle d'amitié, sans doute, mais ca aurait été marrant. Pour lui.



"-Pour ton lapin, même si je l'aurais mangé pour t'ennuyer, j'aurais pris la peine de te trouver une autre proie! C'est le partage! Je suis désolé de mon côté je n'aurais sans doute pas du réagir comme ça!" C'était dur de réagir tout court quand on ne connais rien du loup en face. Il aurait du réfléchir l'idiot de service.