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 Pic de roches (Libre/Defi rp)

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Laïka
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MessageSujet: Pic de roches (Libre/Defi rp)   Pic de roches (Libre/Defi rp) EmptyJeu 24 Juin 2021, 18:17

Pic de roches (Libre/Defi rp) Peut-z10


La mer, immense mer bleue qui prends tout, cette fois-ci, quand je regarde en sa direction ce n’est pas elle que je vois, nan, elle, je l’ai déjà assez vue, j’ai déjà assez été à son contact, mais elle me sépare de la terre, du continent, cette fois-ci, c’est lui mon objectif, comme quand je vais m’entraîner avec Abysse, sauf que là, j’suis seule, j’ai pas l’intention de me faire traîner par quelqu’un, en plus, j’ai engueulé l’autre y’a quelques jours parce qu’il dessinait au lieu de s’occuper de sa meute, mais moi j’ai rien fait, ‘fin, j’ai rien fait pour l’instant, je vais pas seulement là-bas par pure curiosité, si je trouve quelque chose à graille ce serait parfait.

Je respire un grand coup, regarde mon île une dernière fois, puis pose une patte pas très assurée dans l’eau, puis une deuxième, avant de me jeter dans la mer, mes muscles renforcés par mon entraînement dans le lac n’ont plus besoin de fournir autant d’efforts pour nager qu’avant, preuve que ça a vraiment été utile, pas juste une perte de temps.
Ce qui est bien dans l’eau, c’est que y’a pas besoin de connaître le chemin, tu lèves la tête et tu vois exactement où tu veux aller, pas besoin de cartes ou de guides, pas besoin d’être du coin, tant que tu t’enfonces pas dans les profondeurs, t’as juste à bouger ton cul et tu te perds pas.

Assez vite je sens à nouveau le sable sous mes pattes, bon, j’vais où ?

Je regarde autour de moi, la mer, le sable, quelques palmiers, pas grand-chose d’intéressant, mais quand je lève la tête, je vois les immenses pics de roches par-dessus les arbres, arbres qui eux aussi sont loin et ont l’air intéressants, mais les grandes roches -montagnes apparemment, j’en ai jamais vu de près pour moi c’est comme une légende- m’attirent plus, en plus, si j’y trouve quelque chose, ça aura le mérite de m’avoir emmené plus haut que toutes les roches de Morne-œil, plus haut que les icebergs, plus haut que le ciel on dirait même. Encore une fois, je lance un dernier regard derrière moi, la dernière fois que j’me serais autant éloignée de tous ce que je connais, c’était il y a des années, tellement longtemps que j’en aurais presque oublié le goût de la neige sur la langue et le froid sur les plumes dès qu’on s’éloignait des autres.

Je me retourne vers mon objectif, me met en marche, même s’il est pas plus tard que l’aube, je veux pas risquer de revenir demain, et je sais pas si je serais coincée quelque part, alors faut pas perdre de temps.

Rapidement, les arbres m’entourent, je sens le pente dev’nir plus raide sous mes pattes mais pour voir le sommet des montagnes faut réussir à voir entre deux feuilles maintenant.

Monter devient de plus en plus fatiguant, je découvre des nouveaux muscles sur mon corps quand ils commencent à me faire mal, je dois faire de plus en plus de pauses, m’arrêter pour respirer, mais je continue à marcher. Je vois le soleil se lever plus haut, jusqu’à que je sois obligée de tourner la tête quand il me brûle la rétine entre les branches, il n’y a plus que des sapins autour de moi, tous les autres arbres ont disparu, puis peu à peu, les sapins aussi se font rares, autour, il y a des grandes plaines fleuries, jaunes, blanches et roses, quelques tâches bleues, j’observe les fleurs, gêne les abeilles, sens le parfum dans l’air quand je me rends compte que je sens même plus l’odeur salée de la mer d’ici, je suis trop loin mais je m’en fiche, étonnamment je suis bien ici, je continue à avancer mais je ne pense plus à la malédiction, à Calypso ou à il y a quelques jours, même l’entraînement avec Abysse me parait loin, je pense plus qu’aux petits animaux que je vois filer dans leurs terriers, peut-être que je pourrais en rapporter une à manger ? Ça a quel goût ça au fait ? Tant pis, ils sont trop rapides pour moi, je trouverais autre chose plus haut.
Tout est calme ici, mais tout d’un coup, un rugissement surgit et les cris des oiseaux s’agitent derrière moi.

Je me retourne en sursautant, plus bas, une bête d’au moins deux fois ma taille se tient sur ses pattes et frappe un pauvre petit animal à cornes qui se fait projeter avec une force qui, même de loin, me glace et me fait reculer d’un pas, je me baisse pour pas qu’il ne met voit à travers les hautes herbes. C’est quoi ça ?!  Au final, c’est pas aussi paisible et gentil que je le croyais c’t endroit. A côté de lui, deux autres plus petits, sans doute ses petits, mais eux aussi, je préfère ne pas m’en approcher, leurs petites pattes sont aussi griffues que celles de leur mère et dès que la proie est achevée, les trois se jettent dessus comme s’ils n’avaient pas mangés depuis des mois, pourtant ils doivent bien manger vu la taille de leurs bides, c’est déjà un miracle qu’ils arrivent à chasser.

Discrètement, je m’en vais plus haut, vers une falaise que je contourne pour pouvoir observer de plus près les autres animaux qui m’entouraient juste avant, je m’allonge, les pattes croisées, le museau à même le sol, devant moi, des sortes de petites plaines penchées en escaliers naturels où quelques arbres poussent par-ci par-là, plus loin vers ma gauche, un autre pic que celui sur lequel je monte, comme si la montagne avait été coupée en deux, d’ici, je peux voir loin, assez loin pour voir ce troupeau de bêtes semblables à celle attaquée tout à l’heure, assez loin pour voir un autre prédateur d’à peu près ma taille trainer sa proie vers une grotte qui ne m’a pas l’air très rassurante. D’ici je peux voir la mer, la plage sur laquelle je suis arrivée et même Morne-Œil, de loin je regarde distraitement la Carcasse entourée de ses rochers, les collines dont je connais chaque brin d’herbe, je me demande ce que font les autres, est-ce que… est-ce que Calypso est vraiment en train de payer ses fautes, ou est-ce que c’étaient des paroles en l’air, est-ce qu’elle écouterait vraiment ce que le Capitaine lui dirait de faire de toutes façons ? Il m’avait l’air sincère, mais est-ce qu’il a les couilles de le faire ?

Je secoue la tête, me sors de ces pensées, retourne aux plantes et animaux de la montagne, je me relève, à l’origine, j’étais venue ici pour chasser et ce troupeau m’a l’air parfait. Lentement, je redescends de mon point de vue, saute délicatement sur le sol dès que la hauteur me le permet, je reste baissée et m’avance vers le troupeau, les crocs à découverts, je commence à avoir faim, peut-être que j’mangerais le premier chopé, et que je donnerais le deuxième à la meute, doit bien y’avoir plusieurs troupeaux de toutes façons si j’arrive pas à attraper les deux dans celui-ci.

La tête plongée dans les herbes, ils ne me voient d’abord pas arriver, et moi j’avance, lentement mais sûrement, jusqu’à qu’un d’entre eux lève la tête, intrigué par ce qui peut faire ce bruit, je me demande s’il entend ma respiration pourtant camouflée mais qui doit s’entendre tellement j’ai faim, ou s’il perçoit mes pas, ma traversée dans l’herbe et les fleurs. Je choisis ce moment, pour me jeter sur son cou et le tuer avant qu’il n’ait eu le temps de réagir. Les babines en sang, je relève vite la tête pour voir si je peux en tuer un autre avant qu’ils ne soient tous partis, ils bondissent dans tous les sens, sur des rochers inaccessibles ou sur les prairies que j’ai emprunté tout à l’heure, c’est les deuxièmes que je me décide à suivre. Je cours, aussi vite que je peux, sans faire attention aux fourmilières et aux plantes grasses, mes pattes écrasent tout sans distinction, mes crocs claquent mais ne touchent rien, je rate, bondis vers eux et les rerate, ils finissent par être trop loin et moi trop épuisée, alors je retourne à celui dont le cadavre couvre le sol, tant pis pour les autres, il commence à être tard, le soleil se rapproche de plus en plus de l’horizon, sans y être encore arrivé, va falloir que je commence à rentrer, au pire, je m’attraperais un poisson au passage si j’ai vraiment trop faim.


Je dois avoir une drôle d’allure moi, une proie dans la gueule, les pattes qui tâtonnent le sol puisque je vois pas ce qui se passe sous mon nez, et la tête levée haut pour pas que ça touche le sol, n’importe qui peut voir que je suis pas d’ici, pourrait se moquer de moi pauvre pirate trop loin de l’eau, mais qu’est-ce que vous voulez ? Y’a des loups comme ça qui sont pas fait pour vivre, ce sera de leur faute si ils se prennent un coup de crocs. J’y avais pas pensé, en venant ici, au continentaux, les paroles de Ska me reviennent en tête, ils avaient attaqué Abysse sans raison, alors que c’est le plus sympa des Raeders, y’a rien qui les empêche de faire la même chose avec moi, faut que je me bouge, alors je presse le pas.

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