L'Appel de l'Océan ○ Raeders "appelés" !

Un bruit de griffe claquetant contre le sol en pierre. Une perturbation dans la lumière turquoise des torches. Nael rouvrit cette fois les deux yeux pour voir la silhouette familière de la sorcière des mers sortir de la pénombre pour s'approcher de lui.
Si quelques poils blancs avaient maintenant depuis un an ou deux commencé à tâcher son pelache d'encre - son sourire -mélange de malice et de douceur - lui- restait inchangé.
L'hybride leva le museau - poussant quelques une des mèches rebelles qui obstruait sa vision. Il cilla - profitant de cette marque d'affection avant le voyage qui allait l'attendre. Voyage dont il ne reviendrait pas certainement pas le même.

< Vogue, fils, et reviens-moi plus fort que jamais. >

Un souffle s'échappa de ses naseaux alors qu'un rictus dessina un sourire entre ses nombreux crocs. Sans qu'un mot n'ai à sortir de sa gorge, son regard doux parlait plus que n'importe quel son. Ce voyage, il ne l'effectuait pas seulement pour lui, pour la meute ou pour l'océan - mais bien pour la rendre fière elle- Ann's revenge.

"Est ce que tu te souviens maman ? Cette époque où j'étais une sardine.; quand je t'avais promis de devenir maître des rituels sans même savoir ce que cela signifiait ?"
Dans le fond, Nael s'était beaucoup construit au travers du vide qu'il avait ressentit lorsqu'elle les avait laissé seul chez les Nakhus. Ils s'étaient tous construit sur cette blessure lui et sa fratrie.
Mais aussi égoïste que cela puisse paraitre, il avait toujours voulu être son fils à elle -à la sorcière- un peu plus que les autres en tout cas.
Aujourd'hui - si il n'était plus un louveteau depuis longtemps, Nael se sentit toutefois satisfait d'avoir cette chance - Lui qui ne savait ni revêtir de forme de l'océan, ni respirer sous l'eau. L'océan avait décidé de lui laisser sa chance avant ses deux sœurs.

Il regarda alors Ann s'écarter afin de commencer à rassembler des plantes dans un petit bol pour d'enfumer la pièce. Un feuille de Datura n'échappa à son regard, l'odeur du chanvre et des épices ainsi que quelque autres qu'il ne su pas vraiment identifier virent se mêler pour alourdir ses poumon. Se muscles se détendirent immédiatement et ses paupières commencèrent à papillonner à la lueur des flammes turquoises.
la dernière épreuve allait pouvoir commencer.

....

L'Appel de l'Océan ○ Raeders "appelés" ! - Page 2 Illustration_sans_titre

De la chaleur.. rapidement suivit du son des mouettes qui tournait autour de son embarcation comme des vautours cherchant un reste de cadavre à se mettre sous le bec. lorsque Nael rouvrit les yeux -ayant comme l'impression d'avoir tout les muscles engourdit- Une vague s'écrasant sur son museau vint rapidement finir le réveiller.
Ou suis je ?
Il se redressa d'un coup- ses longues griffes violettes crissèrent contre le bois du plancher alors que le roulis- de plus en plus puissant vint secouer la misérable barque dans laquelle il se trouvait.
Le maelstrom était là et il l'appelait - la mer se déchirait pour l'accueillir - ou pour venir le chercher d'elle même au cas où il n'aurait pas le courage de l'affronter de lui même.
Si ce rêve avait tout du cauchemars pour n'importe quel loup de mer depourvu de branchies - y comprit pour lui. Nael prit toutefois son courage à deux pattes.
Ce soir- l'océan l'attendait et il n'était pas assez fou pour rejeter son invitation- non. Tout allait bien se passer, il lui faisait confiance - ou plutôt, il faisait au moins confiance à sa mère.
Le reader prit donc une grande inspiration - son regard analysant rapidement la situation, il se jeta à l'eau - évitant au passage de se faire assommer par l'embarcation en dérive qui dansait avec les vagues.
Il écarta alors ses doigts palmés, étendit ses nageoires dans l'espoir de garder son équilibre - mais comme une feuille qui souhaitait lutter face au vent- il se fit secouer et malmener, happé par une force invisible dans les tréfonds.

Impuissant face à la surface qui s'éloignait sans qu'il ne puisse l'effleurer des griffes - une silhouette brunâtre d'algue et un poulpe noir et bleu apparurent dans son champ de vision au fur et à mesure que l'air commença à lui manquer.
Avoir confiance - ne pas lutter.. écouter le chant de la mer.
Lorsque Nael abandonna l'idée de remonter à la surface -comprenant bien que sa force était vaine face à la volonté de l'entité qui s'adressait à lui , le courant se calma et il put nager avec un peu plus d'aisance.
Un banc de poisson sortit alors des récifs - le mouvement créé par leur nageoire resonnant comme une mélodie, Nael les admira
quelques seconde avant de doucement les suivre - fasciné - si ce n'est appelé par les abysses.
petit à petit, l lumière se fit de plus en plus rare -tout comme les bride d'oxygène qu'il essayait d'économiser dans sa gueule.
L'ambiance était radicalement différente. Plus sombre. Plus vide. Plus lourde..
Nael regarda autour de lui, cherchant une nouvelle piste ou un indice dans ces ténèbres insondables.
"il y a quelqu'un.. ?"
Un nageoire blanche et rouge apparu furtivement dans son champ de vision alors que ses oreilles se dressèrent sur son crâne face à ces écailles qu'il aurait pu reconnaitre entre milles.. Nirvana..
Son cœur se mit à battre un peu plus fort alors qu'il nagea vers la sirène - cette dernière regardait dans le vide - mais sa voix - empreinte de tristesse- était aussi claire que dans ses souvenirs.

Tu seras encore plus lié à l’océan que tu ne l’étais jusque-là. un brève pause fut marqué Est-ce que cela te rends heureux ?

Son cœur s'alourdit à la voix désincarné de la louve qui faisait tant battre son cœur. Lorsqu'elle se retourna vers lui - ses yeux pale brillait d'une lumière orange vive - la couleur de la renarde.

Qu'est ce que tu es prêt à sacrifier ? hein ? Nael ? Est ce que tu serais prêt à tout laisser...pour moi ?

L'hybride se sentit transpercé par le regard perçant de l'illusion. Il ferma un court instant les yeux.
"Je suis désolé."
La louve que je connais - celle que j'aime me demanderait jamais ça. tout comme je ne lui demanderais jamais d'abandonner Dairo. C'et déchirant, c'est douloureux mais c'était comme ça. Car il nous sera jamais permis de réaliser nos souhaits.. Quand bien même ça nous dévore de l'intérieur.

A cette pensé - ou peut être bien - à cause de l'émotion. Nael ouvrit brièvement la gueule. L'eau salé s'engouffra alors dans ses poumons alors qu'il se sentit pour la première fois se noyer pour de bon.
Il rouvrit les yeux - mais la sirène n'était plus là. A la place se tenait un immense poisson lanterne qui le jaugeait de son regard laiteux.
Un sourire se dessina alors sur ses babine alors qu'il pu l'admirer - la personnification de l'océan elle même, sauvage et magnifique à la fois. L'être que si peu de pirates avaient pu voir de leurs propre yeux - même pas son père.
"vas tu me dévorer ? Me regarder me noyer ? Ou me sauver ? Qu'importe. je suis content d'enfin te voir. après toute ces années à t'avoir cherché."

ATTENTION, scène RP sanglante.

ANN REVENGE
Maîtresse des Rituels Raeder ; 11 ans
F A E I

Spoiler:

Nael s'étouffe et se voit mourir. La gueule ouverte et les poumons sur le point d'éclater à cause du trop plein d'eau qui les envahit.
Sa vision se teinte de rouge alors que la lumière vacille et pourtant, il ne meurt pas- ne s'évanoui pas non plus.
Il est là - sans avoir la force de se tordre de douleur - à agoniser sous le regard inquisiteur du prédateur qui le jauge tout en effleurant sa peau fragile de ses longs crocs.
Pourtant, la douleur n'était même pas la première étape qui l'attendait. Non. Ce n'était que le début du voyage.

Dans la lumière de l'appât, des ombres dansent puis le happent. Lorsqu'il rouvre les yeux, il est à la surface mais sa poitrine le brule toujours -rappel que son âme, elle, est toujours coincé au fond de l'eau.
L'odeur du sang vient rapidement irriter ses sinus alors que l'hybride vient appréhender ce nouvel environnent.
Celui de la guerre.
Des cris et grognement un peu partout résonnent dans une cacophonie morbide. Il voit d'une part le corps tordu de son père que mellisandre essaye en vain de reveiller et de l'autre, celui de quelques etelkrus.
Une sueur froide qui vient étendre ses vibrisses et faire trembler ses pupilles de peur.
Face à lui, plusieurs tableaux se dessinent.
Celui du loup crème qui tente de défendre avec plus ou moins de difficulté sa progéniture - des sangs mêlés- des jeune mousses- ses neveux et ses nièces.
De l'autre, Chimaera dont la hargne s'éteint progressivement sous les coups de ces barbares rouges.
Et enfin..

-ASTRID !!"

Ce cri lui échappe alors que ses pattes l'amènent à faire face à l'alpha etelkru en personne. Et, avant même que son esprit ne réagisse, Nael regarde avec horreur le sang de sa sœur nourrir le sable.
Elle semble presque paisible comme ça Astrid - alors que ses oreilles réagissent à peine à son cris de terreur.
Nael voit Hollywock qui tient sa sœur dans ses pattes recouverte d'orange. Derrière Nirvana, penaude mais ne régissant pas à la situation.
Face à l'horreur, il n'y amour, ni compassion. Au dernier souffle de sa si chère sœur, Nael sent en lui quelque chose définitivement se briser. Sa respiration s'accélère, ses pattes tremblent et son cœur -lui- se perd définitivement dans une mélasse noire.
Tous..Autant qu'il sont. Ces satané rats de cales. Je vais les crever !!!
Un grognement sourd s'échappe de sa gorge et son regard plein de haine se targue sur la dirigeante etelkru et sa fille. Il imprime leur image dans sa rétine, mais lorsqu'il s'élance, il les ignorent toute deux pour se diriger vers son demi- frère au bord de l'exécution.
Da sa tête, un résonnement froid
Astrid était morte. Je ne peux sauver les morts.
De sa sacoche, il sort des épines de fugu qu'il vient coincer entre ses griffes. Il court, le plus vite qu'il puisse, se jetant de tout son poids et toute ses forces sur le bourreau. A l'encolure de ce dernier, il plante les aiguille empoisonnés puis vient faire volte face pour se placer entre le capitaine et ses ennemis.
Son visage se retrouve deformé dans une grimace de rage. L'humidité à ses yeux n'est pas suffisante pour calmer la bête qui se réveille alors en Nael.
il vient mordre, griffer et trancher de toute ces forces dans ses loups qu'il ne voit plus que comme poupée de chaires. Des coup, il en encaisse en retour mais il ne rechigne pas.

LEVE TOI ! hurle t-il à son demi-frère entre deux coup L'EQUIPAZE A BEZOIN DE TOI !!

Tant que le capitaine serait en vie, l'espoir ne mourrait pas. Les readers resteraient unis. Mourir d'ailleurs, n'était même plus une option.
Pas tant que la mer ne serait pas recouverte de rouge pour faire payer ces fiélons.

ANN REVENGE
Maîtresse des Rituels Raeder ; 11 ans
F A E I

[color]Tu choisis donc de sauver le vieux chef actuel dans l'espoir qu'il puisse encore donner des ordres pour organiser ta meute et le combat ? Ton courage, ta détermination, ta hargne et ta confiance en ton capitaine sont de grandes qualités. Tu fais gagner quelques précieuses secondes aux tiens. Tu repousses la peur et agis. C'est bien. Il te faudra de tout ça à l'avenir. Bien-sûr. Mais tu dois aussi t'écouter toi avant de te placer sous la capitaine. Vous travaillez ensemble pour le bien de votre équipage, mais toi, en plus, doit veiller au bien de tout ce qu'il y a sous la surface de la mer. Ton rôle est grand, Nael. De plus tous les Raeders n'ont pas ton initiative, certain ont besoin d'un guide. C'est ce que tu es pour eux. Elle ne tardera pas l'aube où la tanière de ta mère deviendra tienne. Il ne tardera pas le crépuscule où c'est vers toi et ton âme qu'ils tourneront leur foi en l'Océan pour suivre la voie -peut-être- que tu leur souffleras. Tu n'es pas un chef. Certes, mais ta parole sera aussi leur boussole. Ne l'oublie pas.

La scène s'estompe. Ann et l'Océan sont à nouveau face à toi. La sorcière danse dans ses courants et entre ses longs bras entrouverts. Cette fois, l'entité apparaît sous la forme d'un champ de méduse qui ondulent. Leurs mouvements identiques et en cascade te montrent bien qu'elles n'ont qu'une seule conscience, qu’un seul souffle. Celui qui te manquait jusque là et que tu retrouve. Il est si facile de se jouer de l'esprit d'un mortel. Ton corps se détend, car dans ses vapeurs de fumée, la Maitresse des Rituels rajoutent d'autres feuilles à l'odeur musquée. Tes songes alourdissent tes sens et quand tu cligne des yeux, tu es face à un groupe de Nakhus. Ils sont venus réclamer de l'aide face a un grand danger qui les assaillent, car selon eux vous leur devez bien ça. N'ont-ils pas sacrifié un oracle pour vous ? N'ont-ils pas protégé vos enfants contre Céto alors même qu'Ajani avait péri à cause de vous ? Leurs propos sont a mi-chemins entre la vérité et les histoires qu'ils ont entendues être rapportées. Le lion blanc, né Raeder avait fait seul le choix de vous soutenir ce jour-là. Il était maître de son destin, vous ne lui aviez jamais demandé tel sacrifice. Vous ne devez rien à personne... Toutefois leur demande d'aide est sincère. Ils sont dépassés, fragilisés. Ils ont effectivement besoin de soutien tactique et numéraire. Chimaera n'est pas de bonne humeur face à ces loups qui vous regardent de haut.
L'Océan te souffle l'intuition que ce prédateur n'est pas le vôtre. Il vole et a besoin d'un perchoir, une étendue d'eau aussi large n'a pour ce monstre aucun intérêt non plus. Ça ne deviendra votre combat que si vous acceptez de les aider.
Que conseillera-tu a ton capitaine dans ce cas ? Aider et protéger avec générosité ? Rester dans votre coin du monde et ne pas risquer de pertes en matériels, vivres, peut-être vies, inutiles face à un danger qui ne vous concerne pas ? Trouver peut-être, un intérêt pour vous et pour l'Océan malgré tout ? Qui sait, ton esprit a un schéma de pensées différent que l'entité qui t'observe. Peut-être le surprendra-tu par une autre possibilité ?

Lorsque la douleur de la première vision s'estompe. Nael sent comme une bouffé d'air bienvenue le revigorer alors que ses yeux s'ouvrent sur une champ de meduses bioluminescentes.
Ces dernières nagent en tamdem et leur lumière vacille alors qu'une nouvelle odeur s'ajoute au cocktail épicé que ses sinus arrivent à dicerner au beau milieux de ses songes.

Bientôt, c'est un groupe de Nakhu qui se retrouve face à eux. Enfin, lui, le capitaine et Edessa. Une nouvelle fois, il met quelques secondes à apprehender de nouveau cet environment et lorsque ses yeux brillant d'or se targuent sur le messager, il écoute.
Ces derniers leur demande de l'aide - de manière desespéré- Il raconte leur histoire et le malheur qui s'est abbatut sur eux..
Tout dans leurs paroles n'est pas forcement juste, ni même vraiment objectif concernant Ajani.

Son demi -frère gromelle au ton hautain- lui, il reflechit.
Il sent l'océan lui dicter que ce combat n'est pas le leur - chose qui est vrai- mais Nael vient chercher plus loin.
Il y a la bibliotèque qui est un atout precieux chez les nakhus - tout comme cette alliance qui est de plus en plus fragile depuis que Susie à eut la grandiose idée de passer à tabac une gamine.
Rester dans l'inaction, c'est potentiellement faire d'eux un ennemi - un danger de plus sur le continent et des alliés potentiel aux etelkrus qui -pour certains- on juré leur mort.
Encore une fois, le problème n'est ni blanc, ni noir, juste gris.
Nael s'avance donc vers le capitaine

-Aidons les, Chima. En gaze de bonne foi pour l'allianze qui nous a unis. En zouvenir de la guerre contre Ceto.Nous zommes peut être pas assez nombreux pour permettre d'y envoyer des loups zur le champ de bataille mais zertaines de nos rezzources pourraient leurs être utile.

C'était peut être cher payé pour des pirates d'y laisser des ressources. Mais il était certains que celà leur permettrait d'assurer un futur un peu plus radieux pour les jeune raeders qui peuplait leur île.
Nous ne sommes pas des loups du continent mais nous pouvons pas nous permettre pour autant d'ignorer ce qui se passe au dela des cotes. Si on s'isole de tout et qu'on ignore on finira par devenir faibles et idiots.
Hors, les pirates se doivent d'être rusé si ils veulent survivre

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