Joyeux anniversaire [ft Ottar ]

Joyeux anniversaire.

En ce jour, Kestrel avait atteint ses deux ans.
Et quel magnifique cadeau de la Vie, qu'une qui s'éteint.
Celle de son père.
Cela faisait déjà quelques jours, qu'il n'était plus là.
Il ne sait pas combien exactement.
Mais pas beaucoup c'est sûr.
Sûr parce qu'il reste encore son odeur dans la tanière familial et, dans la grotte des panseurs.
Et il ne voulait plus avoir, à sentir son odeur.
Comme il ne l'acceptait pas de l'avoir, encore sur son pelage.
Il ne pouvait continuer à entretenir son Mal.

Joyeux anniversaire.

En ce jour, Kestrel avait commencer sa vie d'errance.
Il se disait que le Partout serait toujours mieux qu'au même Endroit.
Alors parfois il ne rentrait pas pendant un jour ou deux.
Mais jamais bien longtemps, parce qu'il ne fallait pas inquiété Désastre.
Lui aussi était triste.
Son frère, Dag aussi.
Sa sœur, Te Hari aussi.
Aucun d'eux, ne lui posait réellement de question, se doutaient qu'il en avait besoin, Kestrel.
Et puis.
Et puis il a pris comme, l'habitude de rester seul.

Joyeux anniversaire, Kestrel.

En ce jour, Kestrel n'avait plus la force de retourner au Castel.
Cela n'était si compliqué avant.
Il pouvait revenir plusieurs jours plus tard sans qu'on trouve à y redire.
Mais depuis qu'il sait pour la mort subite de sa sœur aînée, il ne s'en trouve que désemparé de nouveau.
C'est dur à encaisser.
C'est dur parce que les disparitions étaient trop proche.
C'était donc ça, l'attachement entre les êtres ?
De mourir quand un autre qui nous ait cher nous quitte ?
C'était d'un étrange et pourtant.
Pourtant, il se devait de l'accepter, cette explication.
Combien même elle ne rentrait pas dans les lois scientifique.

Joyeux anniversaire.

En ce jour, Kestrel avait échouer dans le Désert Ivoirin.
Désert où était née un Oasis, avec des cristaux un peu partout, des palmiers aussi.
Et plutôt que de s'intéresser à ce qu'il y avait, regardait la pluie s'abattre sur le monde.
Laissant voir l'eau, donner une matière si molle au sable.
Le vent souffle, fait bouger la végétation et un peu de grain de sable.
Et lui, il était assis là, en plein milieu de cet Oasis.
Il est trempé.
Les oreilles son basses.
Le regard est viré sur l'horizon désertique, comme fixant quelque chose.
Bouger lui faisait mal aussi.
Peut-être à force d'être dans cette position depuis un jour peut-être ?
Peut-être bien.
Mais il n'en avait que faire actuellement.
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C'est fou comme le temps lui semblait rapide et si lent en même temps.
Sans doute parce qu'ici, rien ne semblait bouger.
Il n'y avait que du sable à perte de vu et...
Oh.
Une silhouette.
Elle est encore trop loin pour qu'il comprenne les formes, sent l'odeur.
Enfin ça, ce n'était qu'une question de temps.
Mais pareille, la marche de ce loup était rapide et lente à la fois.
Puis une touche de brun.
Puis une touche de vert.
Puis une taille plutôt grande.
Oh.
C'était Ottar.

Il n'aurait besoin de dire quoi que ce soit, que ce dernier ira boire.
Ah oui, c'est vrai.
Lui avait le poils très épais quand celui du jeune lycaon, était court.
Certainement dû à son sang aussi, il supportait très bien la chaleur.
Et il se couche près de lui respirant fortement et rapidement comme le ferait un bœuf.

« _ Bonjour Ottar.
Qu'est-ce qui t'amène ici, alors que ce n'est clairement pas un climat pour toi ? »

La voix est bien calme.
Trop calme comparé à d'habitude.
Pourtant, un fin sourire soulève les babines close, un regard de braise se posant sur la silhouette du Dire.
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Je suis venu te chercher !
Enfin, venu te voir ! Soigneur Tawana a demandé que je sois près de toi, quand il serait mort !

Kestrel regardait toujours Ottar allonger.
Puis le voir bouger pour se mettre à l'eau, ce qui n'était pas une bonne idée.
Il risquait d'avoir un choc thermique et tomber malade.
Mais il ne craignait pas, que cela s'aggrave, il y avait Désastre.
Mais son esprit divague encore, avant de revenir sur les paroles du Dire.

Le regard s'était posé sur la silhouette de ce dernier pendant un instant.
Et celle d'après, sur le paysage figé.

« _ Il t'a demander ça ?
C'est bien son genre, effectivement. »
Le sourire est d'un doux amer.
Une patte se pose sur son front.
« _ Merci, c'est gentil Ottar. »

Il ne peut que lui partager ce sourire.
Celle qui traduit la tristesse et l'amertume sous des traits doux.
Et pour une fois, il ne savait pas quoi dire.
Ce ne fût que le silence et le vent qui prônaient en maître en ces lieux.
Parler était comme, devenu compliqué pour le tâcheté.
Mais il devait dire quelque chose.
Faire quelque chose.

Si seulement le corps voulait bien bouger.
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Comme si le Dire avait lut dans ses pensées, ce dernier s'était levé.
Pour mieux se diriger dans sa direction après qu'il ait évacuer toute l'eau de son épais pelage.
Le pousse de son museau l'obligeant à se levé à son tour, débloquant les pattes qui étaient resté fixer sur le sable mou et chaud du Désert.

Allons explorer! Tu disais aimer le danger étant petit !
Tu disais aimer découvrir ! Ne laisse pas la tristesse briser ça !
Ne reste pas à rien faire !

L'or sinistre se pose sur la personne d'Ottar.
C'est vrai qu'il aime le danger Kestrel, et dans le fond ce drôle d'amour n'avait pas disparut, juste c'était endormis. Pour combien de temps cependant ? Une bonne question, mais ici elle semblait se raviver.
Un peu.
Aimer découvrir, ça oui !
Et quand il regarde autour de lui, il ne voyait pas trop quoi découvrir.
Mais peut-être qu'en cherchant bien, ils trouveraient quelques chose Ottar et lui ?

« _ Je me demande quand même...d'où proviennent ces cristaux..»
Une pensée dite à voix haute cependant.
Puis une patte qui vint se poser doucement sur un œil avant qu'elle ne retrouve le contacte, du sable mou.
« _ Tu as une idée ?
D'où ils peuvent provenir ? »

Finalement, c'était certainement une bonne chose qu'Ottar soit ici avec lui.
Merci, papa.
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