Papipoisson (PV-Abysse)

La petite louve avait été retrouvé sur la plage depuis déjà quelques jours. Elle se remettait doucement toujours secoué par ce qui lui était arrivé. Sa tête lui faisait encore un peu mal mais rien qui ne puisse empêcher la petite louve de fausser compagnie à tous ces loups qu'elle ne connaissait pas pour partir en quête de quelques chose d'intéressant dans ce nouvelle endroit. Il faut dire qu'elle était incapable de tenir en place.
Elle c'était tout d'abord éloignée en suivant un gros crapeaurigolo s'amusant à sauter à côté de lui, le poussant de la patte. puis son attention avait été attiré par un papillonjolie qu'elle avait essayé d'attraper en bondissant mais ses pattes encore maladroite avait raté une reception qui lui avait value de faire un roulé-boulé jusqu'en bas d'une des dunes de sable. Elle c'était relevé un peu agacé de se faux pas, secouant sa fourrure pour en chasser le sable et crachant les quelques grains qu'elle avait malencontreusement avalé.

Autour d'elle tout lui était inconnu. Elle devait s'être beaucoup éloignée et maintenant elle n'avait aucune idée de comment retrouver la maison d'Edessa. Elle était de nouveau seule et la panic commençait légèrement à la gagner.

Elle se mit à courir dans une direction au hasard en criant le nom de la louve. Elle allait la retrouver pas vrai ?
C'est ainsi qu'elle déboula sur la plage face à l'océan. Elle freina des quatre pattes pris d'un élans de peur. La mer c'était méchant, il fallait pas en approcher. Quelqu'un lui avait dit ça un jour et elle n'avait pas obéis. Et maintenant elle était ici.
Il fallait pas en approcher, plus jamais, il faisait peur, il lui avait fait mal à la tête.

La petite louve c'était remis à courir le long de la plage des larmes perlait sur ses joues et volait dans son sillage.
C'est la qu'elle repéra un truc étrange. Elle s'immobilisa à nouveau. Reniflant et essayant ses yeux d'une patte pour mieux voir. Dépassant du sable se trouvait une sorte de collerette verte, un peu comme la sienne mais toute abimé, pleine de cicatrice. Est-ce que c'était un animal marin échoué sur la plage ?
Elle s'approcha prudemment  ratatiné sur elle même. La créature respirait et à mieux y regarder il ressemblait un peu à un loup, couché là dans le sable. Peut-être l'avait-elle même déjà vu avec les autres, elle avait vu tant de nouveau visage en l'espace de quelques jours. Il fallait dire qu'elle avait probablement éveillé la curiosité au seins du groupe.
Mélissandre se rapprocha jusqu'à pouvoir donner un petit coup avec sa patte dans le dos de l'énorme loup et demanda toute timide:


A l'évidence non mais elle préférais demander pour être sûr.

La tête du loup poisson se redressa d'un coup avant se se tourner vers elle pour la renifler. Il avait tous pleins de dent et Meli recula d'un bon maladroit un peu surprise et apeuré. Pourtant le loup lui parla d'une voix calme et douce. C'est lui qui avait eux peur d'elle ? ça lui paraissait tellement improbable que Méli resta interloqué quelques seconde avant de prononcer d'une toute petit voix, l'air triste:


Elle même avait été retrouvé il y a un peu plus d'une semaine, presque morte sur une plage. Sans Edessa elle n'aurait jamais pu survivre c'était certain et elle savait à quel point l'océan pouvait être méchant, elle avait eux peur que ce loup en ait aussi été la victime. Et que la mer ait seulement rejeté son corps sur la plage comme elle le faisait souvent.
Elle était tombée sur les fesses mais ne resta pas longtemps ainsi. Elle se releva pour s'approcher à nouveau du loup avec prudence. Il lui ressemblait un peu c'était marrant elle n'avait jamais encore croisé de loup comme elle. Du moins à sa connaissance. Elle contourna un peu le vieux mâle pour mieux pouvoir l'observer, curieuse.

Une fois qu'elle eux fait le tour du loup poisson la louve revint fasse à lui. Elle l'aimait bien il était cool avec ses grandes nageoires, il devait trop bien nager. Elle se rassis en face de lui plus proche, la surprise passé elle n'avait plus peur de lui. Au contraire elle ne saurait expliquer pourquoi mais elle se sentait proche de lui, comme une impression de familiarité, comme s'il lui rappelait quelqu'un sans qu'il puisse savoir qui.

Il lui demanda son nom. La petite baissa la tête embêté, même ça elle ne s'en rappelait pas, elle ne se rappelait de rien, elle murmura un peu triste


En dehors des blessure physique son accident avait complètement supprimé sa mémoire il ne restait que quelques flash occasionnel et des sensations de déjà vu ou des impression d'avoir déjà expérimenté certaines choses.

Mais elle ne voulait pas s'appesantir là dessus, elle n'y pouvait rien. Lui s'appelait Abysse ? Comme les mers super profondes ? C'était cool ! Là encore elle de savait pas comment elle connaissait ce mot. Ses yeux parcoururent à nouveau le corps du mâle couvert de cicatrices. Elle demanda curieuse


Comme ceux des contes et légende qu'elle connaissait, ceux qu'on lui avait raconté d'une voix grave et apaisante sans qu'elle ne sache vraiment à qui elle appartenait.

Il n'était pas un combattant mais un protecteur ? C'était encore plus cool ça. Alors il avait eux ses cicatrices en protégeant les autres et il lui disait qu'il la protègerait si elle était attaqué, et ce alors qu'il ne la connaissait même pas ? Il fourra sa truffe dans sa fourrure et la petit frissonna un peu surprise sans pour autant se dérober. Il lui dit qu'elle sentait la mer, c'était probablement un compliment. Elle était vraiment touchée et ce d'autant plus alors qu'il lui donnait un nom. Il lui offrait une identité, une identité qui serait juste entre elle est lui.
Elle lui offrit un large sourire, toutes ses dents carré dévoilée par ce bonheur qu'il lui offrait et répondit heureuse:


L'idée lui plaisait beaucoup, c'était jolie les sirène et en plus ça chantait bien, elle adorait chanter. Quelle petite n'avait jamais rêvé d'être comparé à une sirène. Ce loup était vraiment trop gentil elle l'aimait beaucoup et se sentait bien avec lui. Elle était pleinement en confiance maintenant.
Elle se reprocha encore du mâle se couchant contre son flanc. C'était plus confortable et elle aurait plus chaud. Elle avait l'impression d'être tout le temps gelé depuis son accident. Elle surveillait tout de même sa réaction pour s'assurer que ça ne le dérangeait pas.

Le vieux mâle de dit rien lors qu'elle se coucha contre lui. Elle s'y sentait bien, en sécurité, c'était agréable. Il était tellement gentil avec elle. Ses compliments la rassurait. Elle n'était plus sûr de rien depuis son accident et s'en voulais beaucoup, persuadé qu'elle avait du faire une grosse erreur et être une mauvaise personne pour que l'océan qu'elle aimait tant s'en prenne à elle de la sorte. Alors après ces longues semaine de repos forcé ou elle avait eux tout le loisir de se retourner le cerveau avec ces question. Les paroles d'Abysse lui faisait le plus grand bien.

Elle répondit d'une voix un peu émue:

Elle avait pris l'habitude d'appeler les chose et les personnes qu'elle aimait par des surnoms qui contractait des mots les définissants. C'était un moyen d'avoir un surnom affectueux pour eux et puis il venait de lui donner un joli nom alors elle voulait aussi lui en offrir un rien qu'a eux.

Il tourna à nouveau sa tête vers elle pour la renifler et l'inspecter. Elle avait déjà eux des loups qui cherchaient à sentir son odeur mais une inspection aussi détaillé jamais, elle se demandait bien pourquoi mais n'osait pas poser la question. lui en revanche lui demanda qui était ça maman. Là encore la petite ne savait pas trop quoi répondre, elle ne s'en rappelait pas. Depuis qu'elle était ici c'est Edessa qui s'occupait d'elle. Est-ce que ça faisait d'elle sa maman ? Elle n'y avait pas réfléchit. Elle ne savait pas non plus si la louve voulait être sa maman. Peut-être pas et dans ce cas elle ne pouvait pas dire à papipoisson que c'était le cas. Il fallait d'abord qu'elle lui demande.
Elle fini par répondre au bout de quelques minutes, un peu triste:


Elle se collait un peu plus contre Abysse comme pour se rassurer.

Les caresses de papipoisson rassurèrent la petite. Elle se sentait vraiment bien avec lui, en sécurité. Et ce qu'il lui dit fit apparaitre un large sourire qui dévoila toutes ses dents carré. Elle pouvait choisir une maman !? Et d'autre membres de sa famille parmi les loups qui vivaient sur cette île ? Etaient-ils tous aussi gentil que papipoisson ? Serait-il heureux de l'accueillir dans leurs famille comme l'avait fait Edessa ? Edessa. Peut-être étais-ce elle sa maman dans ce cas. Après tout, c'est elle qui l'avait trouvé et qui avait pris soin d'elle. Mélissandre n'y avait même pas pensé.
Elle réfléchit longuement, niché dans les pattes d'Abysse. Ann la compagne de papipoisson semblait très gentille et la petite sentait l'amour qu'il avait pour elle lorsqu'il la présentait. Mélissandre avait sentit ce même amour venant d'Edessa, en faite c'était naturelle, c'était apparus comme ça sans qu'elle ne s'en rende compte.
Après avoir longtemps réfléchit à tout ça elle répondit timide:


Elle levait les yeux vers Abysse pour voir ce qu'il en pensait. Elle ne voulait pas non plus le blesser, peut-être voulait-il que sa maman soit Ann ? Elle ajouta donc précipitamment


Elle ignorait comment elle le savait mais c'était sortit tout seul accompagné du souvenir d'une bonne odeur de fruit de mer. Peut-être avait-elle déjà mangé de la soupe dans son autre vie. Et des câlins ça elle adorait et si mamieAnn lui en faisait elle en serait ravie !

La petite louve sourit, toute heureuse. Elle était si bien accueillit ici, elle y trouvait petit à petit une famille de loups prêt à veiller sur elle et à lui apprendre des choses. Ils l'avait tous accueilli sans apriori. peut-être finalement l'océan lui avait-il offert une meilleur famille que la précédente ?


Après tout si papipoisson aimait ça c'est que ce devait être bon. Et l'idée qu'il lui apprenne à en faire lui plaisait beaucoup ! D'ailleurs, à parler ainsi de nourriture, voilà que son petit ventre gargouillait. Il fallait dire que ça ouvrait l'appétit de cavaler autant. Elle se mis à rire en entendant le bruit énorme qu'avait fait son estomac
Elle s'exclamait


Voilà qui allait à la fois combler son envie d'affection, sa curiosité et sa faim. D'ailleurs elle se relevé en bondissant avec l'empressement d'une enfant:


Elle le regardait de ses grands yeux mis curieux mi suppliant. Elle avait soudainement oublié la fatigue qui alourdissait ses pattes, revigoré par l'excitation magique propre aux enfants.

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'Esprit de Noel' :

MELISSANDRE

Papipoisson accepta ce qui ravie la louvette ! Il se leva et elle s'attendait à ce qu'il la guide vers le campement, là ou elle ne savait pas retourner mais à la place il se dirigea vers la mer et s'avança dans l'eau. Le coeur de la petite louve se mit à battre très fort dans sa poitrine. Pourquoi fallait-il aller dans la mer pour manger de la soupe ?
Le vieux mâle était déjà dans l'eau et pendant quelque seconde la petite fut distraite de ses préoccupations par la transformation de son corps qui laissait apparaitre écaille et grande nageoire. Papipoisson était magique ! Elle esquissa même quelque pas vers l'eau s'immobilisant juste avant que le ressac ne puisse venir lui lécher les pattes. A cet instant elle se figea les yeux terrorisé tourné vers l'océan alors que ses pattes commençaient à trembler. Elle était incapable d'aller plus loin, glacé de peur en se remémorant ce qui lui était arrivé. Elle était au bord de la crise de panique.

MELISSANDRE

Voyant que la petite c'était figée, le vieux mâle revint vers elle pour la réconforter d'une caresse et de paroles encourageantes. Elle aimait l'océan, elle voulait pouvoir y retourner. Elle savait que seule, elle en serrait incapable. Mais peut-être que si papipoisson l'accompagnait l'Océan ne lui ferrait pas de mal ? Il était là pour la protéger et la louvette avait confiance. Elle engagea un peu plus es pattes dans l'eau avant de lever des yeux toujours aussi effrayé vers lui:

-Tu es sûr que l'océan me ferra pas de mal si tu es là ? Je crois qu'il est en colère contre moi et je sais pas pourquoi, je ne sais pas comment l'apaiser...

Elle quand elle avait peur maman Edessa lui chantait une chanson, mais ça ne marchait probablement pas pour tout. L'idée de découvrir la mer avec papipoisson et qu'il lui montre ce qu'il voyait, lui plaisait beaucoup, elle en avait très envie. C'est le première fois qu'on l'autorisait à y aller, avant on lui avait toujours interdit. ça elle s'en souvenait très bien. Dés qu'elle approchait de l'eau elle se faisait gronder. Et pour une fois on lui offrait l'occasion d'y aller, pourtant c'était une chose très difficile pour elle.

MELISSANDRE

Si l'océan était en colère contre elle, elle pouvait faire quelque chose pour que ce soit plus le cas ? La petite réfléchissait. Peut-être devrait-elle lui faire des cadeaux ? Ou lui adresser des prières ? Il faudrait qu'elle demande à Edessa.
Pour l'heure la caresse de paipoisson lui redonnait du courage et elle acquiesça. Elle en avait envie en plus alors il fallait qu'elle essaye. Qu'elle accorde de nouveau sa confiance à l'océan et qu'elle voit ce qui se passait. De toute façon papipoisson était là pour veiller sur elle. Elle recommença à avancer bien collé contre lui en approuvant

D'accord, je veux bien essayer.

Elle espérait seulement en être réellement capable. Sans quitter Abysse, ils avancèrent, jusqu'à ce que ses petites pattes à elle ne touche plus le fond. Elle se mit à les agiter frénétiquement sans grand ordre un peu effrayé. Pourtant elle savait le faire convenablement, elle le savait nager mais son corps semblait réagir tout seul au traumatisme qu'elle avait vécu. Elle essaya de respirer doucement, de concentrant sur la chaleur de papipoisson à ses côté et petit à petit sa nage retrouva un rythme normal, régulier. L'eau était fraiche, elle se faufilait dans sa fourrure et elle déploya ses nageoire dorsale toute grande par instinct alors que sa queue elle aussi commençait à s'agiter. Elle commença par tourner autour d'Abyss sans perdre le contact, pour tenter de se mettre à l'aise et de retrouver son aisance naturelle. Elle avait oublié à quel point elle aimait nager et un léger sourire se dessina sur son visage.

Papipoisson s'enfonçait de plus en plus dans l'eau. et Mélissandre restait proche de lui. Il la trouvait courageuse, cette remarque rendit fière la petite qui aimait qu'on reconnaisse ses capacité. Elle voulait prouver à papipoisson qu'elle en était capable qu'elle pouvait y arriver. Alors elle acquiesça énergiquement avant de plonger la tête sous la surface. Elle mit quelque secondes à retrouver le fonctionnement de ses branchies, avalant un peu d'eau de travers dont le sel lui brûla la gorge. Mais instinctivement elle fini par en retrouver l'usage. Et elle pu respirer l'océan. Il la laissait faire, elle avait l'impression de ne faire plus qu'un avec lui. c'était magique. Elle tourna à nouveau le regard vers le vieux loup, un large sourire dévoilant toutes ses dents carrées. Elle se mit à le suivre battant énergiquement de la queue en quête d'un des banc de poisson d'ont il parlait. C'était donc ça qu'ils étaient venue faire ! Pêcher ? Pour la soupe ! C'est vrai que ce devait être meilleur avec du bon poisson frais. Elle osait s'écarter un peu du vieux mâle, rompant le contact de leurs deux peaux quelque instant alors que ses yeux écarquillait commençait à décerner le fond au mille couleurs.

Papipoisson n'avait pas mentit ! Elle s'exclamait:


Elle ignorait totalement quel type de poisson ils devaient pêcher.

La petite louve sourit. Il fallait dire que ça l'aurait rendu un peu triste de tuer de jolie poisson comme ça. Elle préférait bien mieux les regarder tourner autour du corail coloré qui tapissait le fond de la baie. Et ce que ça voulait dire que les poissons pas coloré étaient meilleur à manger ?

Elle prit la suite de papipoisson, observant son comportement. Elle n'avait encore jamais pêché et le vieux mâle lui devait avoir de l'expérience, alors elle regardait pour apprendre. Elle n'avait pas peur. Il lui avait dit qu'a ses côté elle ne risquait rien et elle le croyait, elle savait qu'il ne l'emmènerait pas dans un coin dangereux. Le vieux mâle accéléra un peu et la petite louve força l'allure pour tenir la rythme avec un peu de difficulté. Elle n'était pas très endurante à la nage, il fallait bien l'avouer, elle n'avait pas le moindre entrainement. Mais elle ne voulait pas se laisser distancer, elle avait besoin de sa présence pour se rassurer sans quoi ses angoisses risquaient de bien vite revenir. Alors elle battait des pattes de plus belle, mais elle n'était pas aussi grande que le vieux mâle et c'était difficile de le suivre, elle fini par s'exclamer un peu paniqué: