Ouvre ma voix, Kiro (Epreuve de Glow)

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

(Ottar est partit dans le monde perdu avec son père pendant quelques mois. Ce rp se déroule quelque semaines après son retour sur PW. Donc très antidaté dans le temps. Je souhaite une épreuve pour un PC endurance

)

Ce fut dans la force brute et la bataille, qu'Ottar était né. Papa était rouge, maman était rouge, soeur était rouge. Ottar avait dans l'unique but de rendre fière sa famille, surtout son père. L'envie du nord, était si forte, qu'il eut l'audace, oui, cette audace légendaire, d'affronter le monde perdu. D'affronter les règles du clan, et de prendre le large pour défier les épreuves brutes des primitifs.

Durant des mois, il apprend. Long, et dur, fut le séjour, le coeur vaillant de tout. Et le verdict, fut écrasant. Il avait échoué. Le coeur lourd, l'esprit embrumé, Ottar se remit en question. Des semaines durant, il est seul, isolé. Le contact des autres est dur, l'appétit disparut. Des kilos disparaissent. Sombre retour, coeur lourd et brisé. Ses rêves étaient partis en éclat.

Mais aujourd'hui, fut le jour. Il avait réfléchi.

Le croisé avait échoué en tant que dire, il n'avait pas non plus l'esprit de mère et soeur. Il en était venu à la conclusion, qu'il n'avait pas le coeur rouge, ni la foi d'Aka. C'était ainsi. C'était un fait. Il n'aurait sans doute pas été heureux, il se serait senti trompeur et imposteur.

Dans sa tête. Tout faisait lien. Sa naissance dans ce temple. Son maître, qui portait cette couleur. Sa curiosité envers les histoires du Dieu jaune. Comment repousser ce destin qui peut être, s'ouvrait enfin à lui?

Aujourd'hui. Il passerait l'épreuve de Kiro. Etna avait dit "fonce". Il le ferait.

Sa corne brisée par le combat avec père repoussait lentement, effaçant cet épisode de sa vie. Il arborait fièrement ses habits quotidiens. Mais en plus, des crânes de proies chassées dans le nord qu'il portait en trophées. Un tout, qui faisait son confort, son cercle, sa bulle. Il était bien. Apaisé.

Debout devant la fontaine, Ottar fixe la statue du serpent. Silencieux. Droit. Ses paupières se ferment dans un dernier moment de silence, de paix et de réflexions, puis se rouvrent les yeux et élève sa voix devenue grave.

"-Roi des Serpents! Je viens à vous! Mon coeur souhaite...." Il se retient. Un instant. Avant de reprendre confiance totale. "Etre jaune!" Il était prêt. Il le voulait.

(c) DΛNDELION

Ouvre ma voix

C'est drôle Ottar, tu n'es pas un loup de mots mais c'est vers un dieu bien bavard que tu te tournes en seconde chance. Tu es par ailleurs, un individu de nature calme quand les disciples jaunes et les prétendants à cette couleur ont plutôt tendance à être sujet à une certaine forme d'hyperactivité ou du moins débordaient d'une énergie mal contenue. Tu a les membres épais quand ils sont brindilles montées sur ressorts, tu es lourd quand ils sont légers. Plus d'un aurait pu te dire que tu t'étais trompé, que tu t'étais rendu auprès du mauvais dieu.
Cette épreuve, c'est aussi pour montrer qu'ils ont tord n'est-ce pas ? A eux, à toi même également qui a cru que tu réussirais l'épreuve rouge des Dires. L'Anaconda ne se montre pas pourtant.
Ne crois pas pour autant qu'il t'ignore.

Tu attends et au bout d'un moment, lorsque tu clignes des yeux, un vent glacial vient te souffler lorsque tu les rouvres. Te voilà à nouveau dans le Monde Perdu ou du moins, dans un paysage qui y ressemble fortement. Ici tout est neige et glace, devant toi s'ouvre un canyon, véritable labyrinthe de pierre et de glace, seul direction à suivre, tu ne peux que t'y engouffrer.
Une sorte de hululement, comme un appel te fait dresser l'oreille et tu remarques au dessus de toi un Deinonychus appelé. C'est presque mignon, son plumage gonfle à son chant et si ces dinosaures ne sont pas aussi épais que les plus gros théropodes, la réponse derrière toi à cet appel rend la scène beaucoup moins appréciable.
Sache Ottar, toi qui a prétendu au rouge, que si chez Aka, tu es le prédateur, chez Kiro, tu seras toujours la proie. Tu ne saurais pas dire combien ils sont mais à l'instant même où tu te dis que tu pourrais en venir à bout, leur nombre se multiplie.

Tu n'as qu'un seul choix, fuir dans le canyon. Tu ne trouveras sans doute pas la sortie, d'ailleurs il n'y a peut-être aucun chemin qui y mène, ce n'est pas Dairo que tu as demandé après tout mais essaye déjà de semer la meute sans te faire dévorer.
Là est ton épreuve.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Ottar restait droit et silencieux. Il guette, scrute, cherchant une quelconque trace qui lui montrerait que sa présence attire celle du Dieu Jaune. L'attente semblait longue. Mais le croisé n'en démordait pas, préférant attendre, jusqu'à demain, s'il le fallait, pour être certain de son geste.

Certain qu'on le vois, qu'on l'écoute.

Et ce qui suivit, fut une réponse. Silencieuse. "J'aime ça.." Alors qu'il sentait que le Dieu venait, Ottar sentit le vent glacial s'imposer dans les lieux. "Impossible..." Songeait le mâle en rouvrant les paupières, surpris. Tous les souvenirs du monde perdu revinrent avec cette claque, les combats, les rencontres, les trouvailles. Sa famille, son père, l'Ether, et...le combat.

Mais encore, au-delà des souvenirs, ce fut lui, qui se pointe devant lui. Les montagnes enneigées, les grands arbres. Les parcelles gelées, tout ça entouré d'une espèce de tempête qui n'inspirait pas le mâle. Devant lui, s'il se concentre, un canyon s'ouvre à lui, il le voit, il l'observe. Un pas fut fait dans sa direction, quand l'hésitation le prend. Son coeur battait si vite. Car ce fut la seule issue qu'il avait pour s'en aller d'ici, mais pas la plus calme. Un endroit pareil, c'était l'ouverture aux embuscades.

Cependant, le mâle n'avait pas la peur dans le sang, et il comprenait qeu c'était là, un test du Dieu. "Je l'ai demandé... Je le ferais." Déterminé, le loup s'engouffre dedans pour de bon, se lançant dans l'aventure. Bien vite, il fut surprit par ce bruit, cet appel. Son regard jaune se tourne vers le coupable de ce cri et remarquait qu'une bête se trouvait là. A plume, à bec, sur deux pattes, un oiseau?? Ottar s'arrête, méfiant envers cet animal. Et sa méfiance fut légitime quand sa tête se tourne et se rend compte que ce qu'il avait prédit se déroulait. Des autres. "C'est un test. Je vais réussir? Dieu Serpent?"

Ottar fit comme son père, ses babines s'agitent, son poil se gonfle. Il se tient droit face aux oiseaux pour en découdre, comme le faisaient les guerriers. Mais plus il prenait confiance, plus l'ennemi devint nombreux. Cette fois, Ottar sentait qu'il était piégé, il était réaliste. Et son instinct, lui disait de s'en aller. Doucement le mâle recule, les oreilles plaquées sur son crâne avec une mince chance que cela les fasse reculer. Hélas.

Cette fois, avant qu'ils ne se mettent à le chasser, le croisé Dire se retourne et se mit à courir. Ses oreilles se plaquent contre son crâne pour ne pas que le froid vienne l'ennuyer. Sa fourrure se gonfle, pour contrer le froid qui tente de percer sa toison, ses pattes, martèlent le sol. Aussi larges soient-elles, cela lui permit d'avoir une bonne adhésion au sol.

Il file, dans les boyaux du canyon, filant comme si les plus gros dinosaures étaient à ses trousses. Ottar ferme son esprit pour se concentrer. Posant les points importants.

Courir était sa survie. Mais pour combien de temps? Toujours en courant, Ottar lève la tête, regardant sur les parois du Canyon pour trouver une parcelle qui serait pour lui un refuge. Il regarde, en bas des murs, des rochers qui pourraient lui permettre de les retarder. "papa disait d'user de ses épaules, pour briser..."

Il garde en tête ces options, soufflant par la truffe pour se donner du courage. Son coeur bat si fort, poussé par l'adrénaline, et voilà que le loup se mit à courir un peu plus vite. L'autre option, si aucune des autres n'étaient possible, ce serait de garder juste un rythme stable, pour ne pas trop s’essouffle.

Par moment, il dérape, tournant brusquement dans d'autres directions, et se propulse de nouveau avec les pattes arrières pour se donner de l'élan. Jamais il ne se laisserait avoir par ce qui était des bases des proies. Jamais il ne laisserait des oiseaux, lui bouffer les os. Jamais.

(c) DΛNDELION

Ouvre ma voix

Tu cours Ottar, c'est bien, tu cours vite même, c'est un bon point. Ne croit pas que tes poursuivants soient lents cependant, tu les entends toujours derrière toi, tu peux entendre leurs griffes sur la roches, les appels et les gazouillis qu'ils se lancent entre eux pour communiquer. Parfois, tu en vois un en hauteur qui saute de la falaise pour se rejoindre au groupe. Cela sonne comme l'image d'un rappel Ottar : L'épreuve de Kiro n'est pas une épreuve d'endurance, tu auras beau tenir, si l'un d'entre eux fatigue, un camarade prendra sa place, ils continueront à te poursuivre dans ce canyon bien plus longtemps que toi tu ne sois capable de tenir.
La vitesse est une aide mais ils la possèdent aussi, tu ne fais que maintenir la distance sans les semer. Tes poursuivants sont à l'image du dieu que tu convoites, tu ne réussiras ni à leur échapper, ni à réussir ton épreuve si tu n'honores que la moitié des valeurs de l'Anaconda.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Ottar entendait chaque bruits derrière lui. Oui. Tout. Les cris, les bruits de pas. Son souffle se fait lent malgré la douleur dans les pattes, la fumée s'évapore dans l'air comme si c'était éphémère. Sa tête se dresse, fixant celui qui venait de sauter pour rejoindre les autres derrière lui. S'il continuait ainsi, il ne tiendrait pas. Le mâle garde son rythme le temps de réfléchir et fixe les parois qui l'entouraient.

Pas le choix.

"Je n'ai pas le choix..." Ottar attend que le bon moment soit présent pour ne pas prendre la mauvaise décision, il observe chaque pierre, chaque parcelle. Puis, brusquement, il dévie sur le côté gauche. Au sol, de nombreuses roches étaient étalées qui permettait de pouvoir monter sur un étage, le mâle en profite pour grimper dessus. Il se concentre au mieux pour suivre son objectif qu'était de prendre de l'altitude, de grimper plus haut encore et trouver une autre voix plus simple que celle droite et dangereuse du bas.

Il se disait que, s'il usait de la paroi et de ses escaliers, le groupe était obligé de se diviser pour le suivre, c'était mieux de gérer quelques individus, qu'un groupe complet. Et qu'il serait sans doute plus aisé de les repousser. Avec ses griffes, il s'accroche à la glace pour ne pas glisser, griffant pour permettre une meilleure adhésion, jouant avec son corps lourd pour ne pas que celui-ci ne trébuche sur la roche glissante et froide. "Cela ne doit pas être différent de chez papa Ottar... Concentre-toi..." Songeait le mâle.

Chaque pas était calculé, comme lors des chasses avec le groupe du monde perdu. Chaque morceau où il avait la chance d'emprunté, il le prenait. Ainsi collé au mur, il monte.

Essoufflé, il s'arrête, tournant la tête en arrière, fixant le groupe qui sans doute le suivait toujours. "Juste un instant de souffle et je repars." Après une reprise rapide, le mâle continue, sans s'arrêter davantage, sans se retourner. Pour se donner une chance, il se colle au mur et tape ses pattes arrières soigneusement pour dégager des morceaux de roches pour les faire dévaler derrière lui. Avec un peu de chance, ils s'en prendront en pleine face.

(c) DΛNDELION

Ouvre ma voix

C'est une bonne idée Ottar, de les obliger à se mettre à la file indienne, à diminuer le flux derrière toi. Mais tu as peut-être un peu de mal à t'en sortir tout seul dans cet épreuve, à y trouver une finalité ?
C'est peut-être pour t'aider qu'un chemin se met à briller de jaune comme l'indication d'une porte de sortie.
Tu y es prêt presque, c'est la dernière ligne droite, une dernière centaine de mètres où peut-être que tu peux mettre un dernier coup de boost ? Il y a aussi cette corniche qui peut-être que tu atteindras toi si tu sautes assez haut qui est hors de portée de tes poursuivants. Il y a sans doute aussi d'autres idées à avoir, du moment que tu es assez rapide et agile.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Ottar est soudain perturbé par une route devenue jaune et brillante en contrebas. Perdu, il la fixe elle un long moment avant de se dire que c'était peut-être ça la finalité de son épreuve. De suivre la lumière du dieu jaune, de courir vers ce qui était les tubes lumineux et en sortir vainqueur. Mais ça clochait. C'était bien trop facile, bien ennuyant pour un Dieu comme lui.

Ottar souffle tel un buffle et détourne le regard de cette voix si simple. Il était hors de question d'abandonner si vite. Il revoyait, son épreuve de combat avec son père, une épreuve bien trop vive... Il ne voulait pas que ça recommence.

Soudain pris d'élan, Ottar accélère le pas, balançant un maximum de déchets rocheux et de neige vers ses poursuivants pour continuer à les retarder ou à les aveugler. Il dérape, pour s'arrêter, et grimper de plus en plus haut là ou les parcelles étaient plus larges et plus haute, là ou certains boyaux dans les parois lui permettaient de reprendre d'autres routes. Il grimpe, encore et encore, poussant ses larges pattes pour se rattraper chaque fois au bord des roches supérieure. Le chemin devint plus large devant lui, un tournant.

Ottar calcul la distance, comme il le faisait toujours, et au bon moment, racle la roche et la glace pour tourner dans un mouvement contrôlé et plus vif qu'il ne le pensait. Le mâle continue sa route, écoutant que derrière lui, certains venaient de tomber dans le vide. Ne souhaitant pas leur donner d'importance, il fixe sa route, voyant au loin ce qui semblait être un trou droit devant sur son chemin.

Ottar s'arrête brusquement au bord du précipice, voyant avec surprise la hauteur prise tout du long de cette course, regardant cette glace qui tombait comme de la neige. Essoufflé, il dresse la tête, regardant l'autre bout de chemin en face de lui, un peu plus haut que là où il était. Pas le temps de vérifier si ses poursuivants suivaient toujours, il recule, de quelques mètres, et se mit à foncer droit devant. Il martèle le sol, guider par cette envie de sauter, au dernier moment, ses pattes antérieures quittent le sol, suivi de ses pattes arrières qui servirent de tremplin. Puissament, Ottar se propulse vers le haut, contrôlant puissance, corps et vitesse. Il sent le vide sous lui, il sent son coeur battre si fort.

Brusquement, il parvient à poser les antérieurs sur l'autre bout, s'y accrochant comme si sa vie en dépendait. Son arrière-train, précédemment dans le vide, se hisse sur la parcelle grâce à ses puissantes pattes. Brisant la roche sous lui.

Ottar se dépêche, s'éloignant du bord pendant que le sol se dérobe sous lui, emportant les plus valeureux dans la chute. Sans même se retourner, le croisé s'échappe pour suivre le chemin qui mène à la surface du Canyon.

Ce n'est qu'une fois en haut, il va au bord du précipice, et fixe les dinosaures au bord du chemin brisé. Ils crient, tournent en rond, cherchent. Mais c'est trop tard, le bâtard est plus là. Laissant le groupe face au chemin détruit.

(après la connerie de son joueur qui ne comprenait rien, et qui aurait du tout faire en un post, voilà la fin aha)

(c) DΛNDELION

Ouvre ma voix

Toi qui as pourtant eu un peu de mal à savoir où aller dans le canyon, tu refuses pourtant sa sortie. Alors soit, restes un peu plus longtemps à te geler la truffe Ottar.
Les dinosaures en contrebas émettent des petits claquements, sifflent entre eux puis finissent par faire demi tour et disparaître. Le calme revient, ne règnent plus que dans ce paysage glacé le son du vent et celui de ta respiration haletante après l'effort. Tu attends Ottar, tu attends, mais le climat semi tropical du marais ne vient pas te réchauffer, il n'y a pas cet air lourd remplit d'humidité qui vous ferait moisir sur place ni cette odeur forte d'eau stagnante. Il n'y a pas les moustiques ni même le sifflement des serpents, tout reste gelé et froid.

Finalement, une petite lueur jaune apparaît et naît de celle-ci la forme longiligne mi serpent mi canine de Kiro, petit manteau rembourrée avec capuche en moumoute sur le dos, écharpe, cache oreilles et petites moufles. Dressée sur ses pattes arrière, il tord son immense corps pour se pencher au dessus de toi jeune mortel.

« Hé bien hé bien, qui aurait cru qu'un loup avec d'aussi grosses pattes aurait réussi à remonter des parois aussi verticales ? »

Large sourire, toujours, alors que sa langue fourchue passe entre ses lèvres.

« C'est bien, je n'ai pas encore eu de Dires dans mes disciples locaux. Enfin, de moitié, c'est déjà pas mal ! »

Entre ses pattes, un petit glowstick brillant de jaune qui pose sur la neige en face de toi.

« Bienvenu parmi les disciples de l'Anaconda Ottar. »

Il passe une dernière fois sa langue entre ses lèvres avant que sa silhouette ne vienne se faire emporter par un souffle glacé. Rapidement celui-ci fait place l'habituelle chaleur étouffante du marais, les racines du temps de Kiro remplaçant les parois glacé du canyon de l'épreuve. Dans un coin du temple, un petit serpent baille paresseusement.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Ils partent. Ottar le voit. De son perchoir, il les voient parler entre eux et s'en aller petit à petit. Un instant il ferme les yeux, soufflant par la truffe pour provoquer ce brouillard caractéristique qu'un être bien vivant faisait. Un long moment Ottar reste au bord du précipice à écouter le calme de mort, à entendre le vent siffler, à sentir le froid mordant qui pourtant ne pénétrait pas sa fourrure épaisse.

Avait il réussi? Echoué? Il ne savait pas. Mais une chose est sûr, Kiro ne semblait pas vouloir se montrer. Assit il attend sans bouger la venue du Dieu, il attendrait tout le temps qu'il faille pour savoir le verdict. Bon ou mauvais.

Jusqu'à ce que la lueur jaune revint. Le mâle la fixe, voyant apparaitre enfin le serpent muni de son manteau et ses accessoires. Il se penche, et le croisé écoute. Le verdict semblait tombé au fur et à mesure que le dieu parle. Ottar tente de suivre et de faire la réponse mentalement. Jusqu'à ce qu'à ses pattes, se trouvait une chose lumineuse.

Son regard jaune et rouge se pose dessus, encore surprit. Il avait donc réussi? Sa tête se dresse vers Kiro, ses oreilles se figent à la dernière phrase.

« Bienvenu parmi les disciples de l'Anaconda Ottar. »

Un merci de tête se fit, un vent glacial emporte le dieu. Et le voilà de retour dans le temple. La baisse de température brutale lui donne le tournis, mais... Une pointe étrange lui entoure le coeur. La réussite. La ou il avait échoué en rouge, en tant que Dire, il avait réussi en jaune, en Etelkru.

Son regard se tourne vers le serpent qui baillait, et prit son glowstick ensuite pour quitter les lieux lentement.

(Dieu Kiro, je laisse tout le loisir à ton pouvoir divin pour laisser un pouvoir sous la fiche d'ottar! Quelque chose qui permet de défendre les siens! Donc en défensif ^^-)

(c) DΛNDELION

Ouvre ma voix

▬ ft. L'apprenti et le divin.

Printemps 2023.
13ans.

« Bravo. »

C'est comme ça qu'il accueille l'apprenti, à la sortie du temple de son dieu dont il porte désormais la couleur.
C'est un mot qui veut dire beaucoup.
Une forme de fierté, la satisfaction de le voir devenir disciple d'une divinité Etelkru.
Des félicitations sans effusion, honnêtes malgré tout.
Plus.
Un fin, très fin sourire, une ombre sur ses babines.

Pour cet apprenti, à qui il n'avait jamais parlé de dieu. Comme il ne lui avait jamais demandé d'attendre son autorisation, comme Pepper l'avait fait avec ses apprentis. Pour lui la foi se choisissait et s'entretenait ; c'est la première chose qu'il avait faite sans influence, comme le fait de choisir son rang.
On décidait de quel dieu se verrait offrir son allégeance. De quand le voir.

Malgré cela, Désastre se satisfaisait de le voir porteur de jaune.
Inattendu.
Il l'aurait toujours cru rouge ; c'était une erreur.

« Ton épreuve. Comment était-elle ? »

Il dispose d'une certaine curiosité.
La sienne remontait à très longtemps et il s'en souvenait encore.
De Serpent, devenu géant, et qu'il avait du gravir pour mieux toucher l'étoile gravée sur sa tête et qu'il avait ensuite conservé.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Il ne savait pas. Le sourire de l'ainé n'échappe pas au jeune qui l'enregistre à tout jamais dans sa mémoire. Il était vraiment content pour lui, et le remercie d'un hochement de tête. Doucement, Ottar penche la tête vers le glowstick après l'avoir attaché sur la lanière de cuir, lui, le truc lumineux qui représentait une pomme de pin encerclé d'un serpent. Une observation bien vite arrêtée quand la mention de l'épreuve fit surface.

Ah. Oui.

LE croisé vint se mettre aux côtés de Désastre et se mit à marcher.

"-Hum... Je me suis retrouvé dans une Canyon du Monde perdu! J'étais pourchassé par des dinosaures! Rapide!" Il regarde Désastre. "Ils étaient nombreux et je devais m'échapper! Trouver des moyens de les distancer! J'ai gravis les parois et sauter au-dessus du vide pour poursuivre ma route! Eux n'ont pas réussi!" Aurait-il pu mourir? Sans doute. Mais cela ne lui avait pas fait peur. Il gonfle la poitrine, regardant de nouveau le mâle.

"-Kiro est apparut! Et me l'a donné!"

(c) DΛNDELION

Ouvre ma voix

▬ ft. L'apprenti et le divin.

Printemps 2023.
13ans.

L'apprenti qui n'en est plus vraiment un vint à ses côtés. Quand il initia le premier pas, il adapta sa démarche à la sienne. De plus grandes foulées, pour compenser leur grande différence de taille. Ottar était grand, très grand. Et lui n'avait jamais fait parti des loups les plus hauts de sa meute ; Pepper, minuscule, n'aurait pu donné un géant.
Il fit en sorte de placer l'oreille entendante de son côté, pour suivre son épreuve. S'il ne montre pas de signes d'écoute, Désastre n'en est pas moins attentif.

« Kiro aime bien les poursuites. Mmh. C'est Serpent, qui me poursuivait, pour la mienne. Et que je devais gravir. »

C'est un souvenir qui refit venir cette trace de sourire au coin de ses babines.
Et cette once de nostalgie. Quand Serpent était encore vivant. Il lui manquait beaucoup. Il était mort très vieux, pour son espèce.
C'est un vide laissé et un quotidien qu'il du pleinement réadapté, tant il y avait sa place.

« Tu as été rapide, agile et courageux.
...
Le vide effraie certains. »

Pas lui.
Il n'en avait jamais eu peur, même avant de devenir Quetzalcóatl. Quand il gravissait en haut des cimes avec Narcisse, sans prêter attention au risque de chute.
Que Kiro lui soit paru lui fit tourner la tête vers lui.

« C'est un bon dieu. Tu pourras toujours compter sur lui. »

Pour les doutes. Pour les blessures.
Il avait toujours répondu présent, à lui comme à chacun de ses disciples.

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Pourtant il avait toujours été vu comme un gros lourdeau, un pataud, un... gros loup juste fainéant et plat. Serait-il agile, rapide et courageux? Peut-être? Ottar ne se voyait pas comme ça. Mais et si ça l'était vraiment?

"-Je n'ai jamais eu peur!" Une pensée sortit librement à qui voulait l'entendre. Ottar l'avait compris depuis longtemps, il n'avait jamais eu peur de rien. C'était triste.

"-Je ferais de mon mieux!"

(c) DΛNDELION

Ouvre ma voix

▬ ft. L'apprenti et le divin.

Printemps 2023.
13ans.

Il n'a jamais eu peur.

« C'est bien. »

Il lui est arrivé d'avoir assez peur pour demander de l'aide à Kiro, lui.
Quand il était un jeune loup. Un louveteau. Quand les entrainements se mirent à devenir effrayant, et que la crainte de tomber malade s'insinua. C'est Kiro, qui lui permit de chasser l'un de ces maux. L'autre, la crainte des maladies, s'emparait encore parfois de lui.
C'est pour ça. Qu'il n'avait jamais beaucoup soigné les maladies, se spécialisant dans la chirurgie. Les seuls maux dont il se chargeait n'était jamais contagieux, à bien y regarder.
D'où l'importance d'être une équipe de panseur, oui.
Ce n'est plus quelque chose qu'il évoque, cependant.
Un fait du passé. Une faiblesse qu'on affiche pas.

« J'ai confiance en toi. »

En sa capacité à être un bon disciple, comme en les soins qu'il prodiguait.
Ottar était un bon élément.
Et dans la brièveté de leur échange, il l'accompagna encore sur quelques pas. Le silence ne le dérangeait pas. Il comprenait, le comprenait.
Cela lui convenait bien ainsi.

[On peut cloturer là si tu veux!]

Pas de soucis

Otty repartira faire sa petite vie en cherchant à comprendre son Glow aha

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