Some Mysteries Are Better Left Unsolved - Lucian

Il n’avait guère perdu de temps après leur entretien, car n’avait guère ce loisir là, celui de se laisser aller à la contemplation plutôt qu’à l’étude. Il devait se mettre d’avantage à l’ouvrage s’il voulait accéder à quelques résultats, alors il s’était hâté de se rendre jusqu’à la bibliothèque, ce lieu qu’ils privilégiaient tous dans le cadre de leur étude, ou lorsqu’une question restait en suspens. Aujourd’hui, ce n’était une simple question qu’il était venu chercher entre ces murs, c’est bien plus et cela conditionnerait peut-être la réalisation de ses ambitions, il se devait de trouver un moyen de mêler leur sang sans avoir recours à la puissance divine. Il le voulait se libérer de cette obligation, trouver un autre moyen afin de n’avoir à déranger les divinités si tant est que cela soit possible en l’absence de leur pouvoir.

Il n’avait que peu de doute sur la possibilité qui s’offraient à eux, ne restait plus qu’à découvrir par quel moyen et grâce auxquels matériaux, il rendrait ses prétentions possibles. Il s’avança parmi les étagères classant chaque recueil selon les informations condensées sur leur couverture. Il élimina d’offices certain thème, certaines catégories, les œuvres qui se révélaient vulgaires ou bien oniriques. Celle qui n’était semble-t-il que des histoires, des romans d’amour ou des contes de fées, il n’avait de temps pour la vulgarisation, pour les tergiversations. Alors, il éplucha quelques recueils dont la couverture se faisait plus attirante pour son œuvre, des œuvres dont les titres étaient brefs, mais les thématiques ciblées.

Alchimie, Botanie, Science, Magie, ils étaient nombreux les thèmes qu’ils se devraient de survoler afin de trouver une piste plus ciblées. Alors, il les amassa sur une table, les entreposant jusqu’à former quelques piles bien alignées. Même si les ouvrages auraient pu effrayer quiconque de par leur taille, il savait que la table des matières ferait un bon point d’entrée pour discriminer les ouvrages les plus riches de ceux qui ne répondrait guère à leur besoin. Il en avait choisi plusieurs et cette multitude se faisait montagne qu’il venait à entasser petit à petit dans la petite pièce du fond qui fut bien avant le bureau de son père.

Lorsqu’une odeur familière lui parvint, il stoppa sa tâche et

« Nyméria ? »

Il patienta, attendant qu’iel lui donne toute son attention pour continuer à s’adresser à Ellui.

« Je ne t’ai pas entendu entrer. »

Il était bien trop occupé pour s’inquiéter des allers et venues, et sa surdité rendait l’exercice impossible.

« Viens, j’ai commencé à faire une sélection d’ouvrage. »

il prit le pas, s’avançant jusqu’au fond de la bibliothèque disparaissant de l’enclave encore obstruée en partie par deux planches. Là, on y retrouvait le petit cagibi où son père avait élu domicile à l’époque. Il avait été débarrassé en partie des dépôts de poussières qui s’y était accumulé. Lucian, s’écarta de l’entrée afin de lea laisser entrée et disposer de l’espace à sa guise.

« Père travaillait ici, nous pouvons disposer de la verrerie et de quelques livres de botanie qu’il a laissé. »

Puis il désigna la pile de livre qu’il avait transporté jusqu’ici.

« J’ai commencé une sélection de quelques ouvrages sur lequel nous devrions nous pencher. »

Il saisit un livre au hasard, sans en regarder la couverture.

[intérêt de l’ouvrage qu’il tend à Nym’]

"Je sais me faire discrète ! Comment vas-tu ?"
Il n’était pas difficile en même temps d’apparaître discrète lorsqu’on rivalisait avec des sourd, pourtant Lucian garda cette pensée pour lui-même. Il releva la museau. Et s’adonnant à offrir d’autre conclusion plus flatteuse autant pour lui que pour iel.

Ce n’est pas de lui qu’il aurait fallu s’inquiéter. Lui se contentait de se laisser porter par le courant, actuellement, il n’avait de fixation que sur ses recherches et les découvertes futures.

"Quel coin ... intéressant."
Le corbeau trouva les gratifications tout à fait exagérée compte tenu du manque d’entretien des lieux, la vieille garçonnière de son père, qui s’était fait refuge par alternance pour sa petite famille n’était désormais plus que lieu abandonné, un lieu qu’il peinait à remettre en ordre, mais qui toute fois était d’un grand secours lorsque l’urgence de mener ses recherches s’était faite sentir. Il ne pouvait que rendre hommage à l’héritage de son propre père, à ce qu’il leur avait légué, même si ce n’était que quelques affaires défraîchies par le temps.

Iel pouvait en disposer, si cela lui faisait plaisir, maintenant que le secret n’en était plus vraiment un. Ainsi pourraient-ils se retrouver pour l’étude ?

Et encore, la poussière accumulée ici ne laissait que peu de doutes quant à la fréquence de ces visites. Son frère s’était installé sur le plateau et lui ne faisait que vagabonder d’un lieu à l’autre sans trouver réelle attache. Il arrangea quelques affaires, tria quelques papiers abandonnés ici comme le reste des ustensiles qu’on semblait avoir jeté ça et là de façon aléatoire. Le capharnaüm demeure pourtant, se faisant à peine moins présent lorsqu’il regroupe certains livres dans le coin de la pièce. Et brique la vieille théière qui les avaient encouragé au partage.

Il fit un peu de ménage, jusqu’à pouvoir s’installer plus confortablement sans risquer de renverser quelques choses.


"Hmm, celui-ci est un peu trop simpliste, il ne parle que de petits tours."
Lucian du reconnaître que dans la précipitation, il n’avait pris le temps de lire les gros titres, ni même le sous-titre qui aurait pu l’aiguiller vers une telle conclusion. La grande dame se déposséda du livre qu’il lui avait tendu plus tôt et il l’élimina de la sélection.

J’ai du le prendre par erreur.

À son tour, il saisit un livre, scripta le sommaire, qui lui semblait sans grand intérêt, il l’écarta à son tour. Les sourcils froncés, il se concentra à demi sur le sommaire, devant maintenir son attention entre livre et comparse afin de ne pas perdre le fil, il était difficile pour lui de maintenir telle interaction, de maintenir la cohésion entre eux sans s’enfermer parmi les pages du livre.


"Excellente sélection - que penses-tu de celui là ?" Lorsque lea loup.ve s’éclafa à nouveau, il ne pu que s’imaginer qu’une grande découverte avait été faite. Alors il se pencha en avant, curieux tendit qu’iel lui tendait son livre à son tour. De nouveaux, il eut recours à la même technique, il survola le livre avec attention, tournant quelques pages à la recherche de concret.

Ce livre me semble très intéressant.

Iel était plutôt doué.e, très doué.e. Iel aurait peut-être une place dans son estime.
Un choix qui lui semblait excellent. À croire que ce jour leur était à tout deux favorables. Peut-être que Mido et Moiro approuvait cette union ou bien simplement la bonne fortune s’était abattue sur eux. Il tourna les pages une par une, s’imprégna de quelques paragraphes qu’il survola en diagonale pour gagner du temps. Il fallait travailler avec logique et stratégie pour mettre toute leur chance de leur côté et rendre fièrement hommage à Mido.

[Jet Ing pour les recherches dans le livre qu’à sélectionné Nyméria. Mettre la main sur une recette peut-être ?]

Le corbeau faisait défiler les pages une à une, immobile, centré sur sa propre réflexion et sur sa lecture dont il ne voulait décrocher le museau. Il faut croire que la surdité avait au moins cet avantage, il n’était jamais dérangé par la présence de quelqu’un d’autre à ses côtés lors de ses lectures car tant qu’il ne levait pas les yeux, tout ce qui se trouvait autour de lui n’était qu’un amas de silence et de vide dont il n’avait à se soucier. Lorsqu’il lui sembla avoir brièvement parcouru l’ensemble du livre, il déposa le livre sur le bureau et se saisit de sa plume et de son carnet. Armé, il commença alors à annoter toutes les informations qui lui semblaient susceptible de les aider dans leur quête.

À ces paragraphes qu’il prenait la liberté de paraphraser, sans en déformer le moindre mot ou la moindre expression, il ajoutait quelques flèches, quelques notes plus personnelles. Des conclusions dont il s’était fait principal auteur et dont il ne prenait aucun soin dans l’écriture, écrivant à la hâte tout ce qui lui passait par la tête, un peu comme s’il craignait que quelques informations capitales échappe à ses réflexions s’il n’avait la précaution de l’inscrire sur le papier dans les quelques secondes après son apparition en son esprit. Après tout peut-être avait-il raison de sa hâter ainsi, n’était-ce dont pas une course contre le temps qu’ils devaient mener de front ensemble ?

« Je pense que nous pouvons passer au suivant. »

Il referma le livre, le glissa sur le côté formant une autre pile parallèle au deux autres. Ainsi pourrait-il y revenir si le besoin de faisait sentir à un moment ou à un autre.

[Ing pour approfondir les recherches]