Flood of blood | Aarod

Invité

You thought you were there to guide me
You were only in my way
You're wrong if you think that I'll be just like you

I could be mean
I could be angry
You know I could be just like you

Elle n'aurait jamais du être ici. Elle n'aurait jamais du sortir des terres Séides tout court.

Tout du moins, c'est ce que lui dictaient ses parents, convaincus que Dehors était encore trop dangereux. Enfin, c'est ce qu'ils avançaient; c'est ce qu'elle supposait, car la jeune louve n'était certainement pas dupe. Ils étaient plutôt bien placés pour savoir que leur fille adoptive était de nature plutôt instable, elle tenait sur deux chaises, partagée entre son engagement et son désir de totale liberté. Et ils savaient, tout comme elle, qu'un jour le choix s'imposerait. Un choix difficile, vous devinerez. Elle doutait sérieusement. A force d'y réfléchir, elle réalisait doucement que peu de choses la retenaient réellement de troquer son actuelle appartenance pour celle de Solitaire. Une altération, et une famille, surtout. Mais cela ne faisait que deux contraintes - sans compter que la liberté lui demanderait également en échange son œil gauche. Et ces petites choses constituaient un mur froid, opaque, fin et fragile, qui menaçait par moments de se fissurer gravement, de se casser royalement la gueule tôt ou tard. Elle aurait voulu, au fond, que celui-ci se dégrade, qu'il s'écroule subitement, qu'il lui laisse enfin, ne serait-ce que, entrevoir ce qui se cachait derrière cet immense obstacle. Observer ce qui s'y tramait, loin là-bas, pouvoir rencontrer les divers dangers de ce monde qui lui semblait si différent. Pourquoi tant vouloir l'y en empêcher ? Démolir, fracasser, détruire. C'est le sort qu'elle aurait réservé à cette sombre muraille, si seulement elle avait davantage concrète qu'imaginaire. La réalité était bien plus frappante, plus blessante, plus triste et amère, aussi. C'était une forme de sacrifice dont elle n'aurait jamais pu s'y résoudre sans méditer dessus une centaine et encore une centaine de fois. Sans arrêt, à vrai dire. Et ça l'agaçait sérieusement.
Elle avait désobéi. Des barrières que voulaient lui imposer Opale et Lieutenant, elle n'en avait que faire. Elle avait brisé, pour la première, leurs règles, et vous ne devinerez jamais ô combien cette éphémère indépendance pouvait lui faire du bien. Elle était sous l'emprise d'un étrange sentiment de satisfaction, en fait, elle y prenait doucement goût. Un goût nouveau, qu'elle avait recherché tout le long de son enfance, sans jamais y parvenir toutefois. On ne l'y avait jamais emmené, et elle n'avait jamais eu le droit de s'y aventurer. La porte ne s'était encore jamais ouverte à elle. Jusqu'à maintenant. Remporter enfin le jeu l'égayait de plus belle. La femelle n'avait jamais été vraiment joyeuse, ou, du moins, jamais on ne l'avait vu sourire sincèrement pendant un peu plus d'une dizaine de secondes. Aujourd'hui, elle se montrait au reste du monde sous une forme éclatante.
Pour son plus grand malheur, cela ne se reflétait pas sur le climat, ni l'aidait concernant sa situation actuelle. Parce que, outre le fait d'être cruellement désobéissante, elle était avant tout perdue. Que voulez-vous, quand on a jamais osé poser une patte hors de la tanière, voilà ce que cela donnait. Elle constatait néanmoins que le temps restait le même, partout - enfin, presque, m'enfin. La saison estivale étendait, sans crainte, son règne même jusqu'en terres libres. La Médiatrice, à défaut de ne pas pouvoir transpirer, laissa bientôt sa mâchoire inférieure pendre, hors contact avec celle supérieure, et bien entendu, sa langue vint souligner l'Enfer que traversait celle-ci. Élégant, n'est-il pas ? Il y avait cependant encore une lueur d'espoir au beau milieu de cette étendue sauvage et désertique: le Dolmen des Perdus. Il portait drôlement bien son nom, vous dénoterez. Et comme en témoignait la couleur de son glowstick, encore une fois Indochine avait fait preuve d'une brillante lucidité en optant pour aller rapidement se réfugier à l'ombre de la structure pierreuse et imposante. Et cela tout en ignorant qu'elle allait tout aussi rapidement à l'encontre d'un des siens, évidemment.

[00/10/17] #003366

Et c'était par une belle journée de fournaise qu'il avait attelé son après midi à la chasse, Aarod avait parcourus les plusieurs kilomètres qui composaient les terres Séides, non seulement pour faire sa ronde éternellement longue et matinale de Soldat consciencieux et méthodique dans ses fonctions, mais s'était -malencontreusement, également exténué à courir derrière un chevreuil bien moins lourd et bien plus agile que lui. Il l'avait suivit jusqu'en terre libre, et après sa petite pose aux criques du soleil il s'était permis une virée jusqu'au Dolmen des Perdus. Quel drôle de nom, le mastodonte s'interrogea à vrais dire de ce qui pouvait bien passer dans la tête de ceux qui nommait les choses. Il est vrais que c'était bel et bien un endroit perdus et reculé, mais le loup cendré savait tout de même par où rebrousser chemin, cependant, il était arrivé d'un petit trot tout à fait anodin, et après avoir perdus la piste du chevreuil il s'était attardé à observer ce lieux, qui lui semblait, parfaitement paisible. La chaleur donnait, et il s'était aventuré un peu trop loin de ses terres, malgré cela, il dériva jusqu'au dessous des immenses pierres se dressant là, touchant presque le ciel. Quels genres d'êtres assez forts ou bien quels loups assez fou avaient pus bien construire cela ? C'était une question sans réponse. Mais le grand canidé trouvait cet endroit magique, ces majestueux dolmens s'étirant là, tels des âmes souhaitant rejoindre l'infini qui s'exposait à eux. Et puis il fessait bien trop chaud pour continuer sa route, et l'ombre était la bienvenue. Aarod avait la chance de posséder une humidification cutanée absolue, étant là très pratique pour l'été, mais il se sentait fatigué, ce n'est pas le tout de se sentir frais en pleine journée, ses nuits étaient agitées et ses rondes épuisantes. Il avait besoin d'une pause, d'une petite pause. Cependant celle-ci fut peut-être un peu plus longue que prévus... L'écarlate s'approcha d'un des puissants granits et s'en suivit qu'il y déposa lourdement -à l'ombre, sa carcasse fatigué malgré sa force naturelle et son squelette bien plus que costaud. La poussière se leva et virevolta dans les airs avant de retomber sur le sol dans un balais des plus tourbillonnants et des plus somptueux. Le loup posa sa lourde tête sur ses antérieurs aux marquages rouge sang, et ferma ses yeux de rubis sur le monde, ce qui ne devait-être seulement qu'une sieste de quelques minutes, se transforma en un sommeil profond d'une bonne heure.
Les acridiens ainsi que les grylloideas crissaient, l'herbe jaunis sous ses coussinets le démangeai, le vent dans ses oreilles le réveillait, l'ombre n'était plus que soleil et un halètement certain fessait son entrée dans cet opéra de son naturel, celui-ci n'en étant pas un.. Aarod redressa son encolure, cela fessait bel et bien plus d'une heure qu'il était au repos puisque l'ombre sous laquelle il s'était endormi avait changé de position, éclaircissant donc le fait que l'astre solaire avait changé de place lui aussi. Et cet halètement dont il ignorait la provenance l'agaçait de plus en plus, le grand mâle se leva, engourdie par tout ce sommeil, puis s'enquit du bruit, après tout même si il se savait pratiquement invulnérable et qu'il n'avait rien à craindre il était piqué d'avoir était réveiller et s'interrogeait sur l'animal provoquant tout ce boucan ! Il fit le tour de son dolmen en grognant légèrement, histoire de faire savoir qu'il était là, avant de se retrouver nez à nez.. Ohooo, avec une jeune et jolie demoiselle de blanc vêtu, la langue pendante. Aarod secoua sa tête d'ahuris à peine réveillé et s'enquit au près de la charmante venue.

» Hum, je m'excuse mais, en tant que soldat je me dois de poser la question : que faite-vous ici ? Avez-vous un quelconque besoin d'aide ?

Son œil gauche était de vert, lumineux, et l'opposé était d'une iris de jais, il fut ébahis par cet étrange phénomène qu'il n'avait jusqu'alors, seulement observé de loin, il ne se rappelait pas de son nom, mais il lui semblait bien qu'elle était la fille adoptive de ses deux Bêtas.

Dernière édition par Aarod le Mer 20 Aoû 2014, 20:11, édité 1 fois

Invité

Immense. Le deuxième protagoniste devait bien faire trois têtes de plus que la première, et ne parlons pas de la taille de ses muscles ! C'était déjà bien assez humiliant comme ça. Il était taillé comme l'un de ces pumas géants qui erraient dans les montagnes septentrionales de leur territoire - étant donné son titre militaire et la lueur écarlate qui émanait du chapelet enroulé autour d'une de ses antérieures, elle supposa qu'il s'agissait bien là d'un Séide. Un réel mastodonte, en fait, se tenait juste en face d'elle - trop près à son goût, d'ailleurs -, et cette approche plutôt directe l'avait mise rapidement mal à l'aise, après lui avoir infligé une bonne dose de surprise. En effet, encore sous l'étonnement d'avoir fait un face à face aussi brutal avec un de ses congénères, elle se replia subitement, non sans vaciller quelque peu, relevant le museau, alors qu'elle reculait discrètement, pour planter son regard vairon et insolite dans celui carmin du grand mâle. Situation embarrassante, elle n'aimait pas ça. Parce qu'il la surplombait, littéralement. Elle était mal. Elle était inférieure à son confrère. C'est dans ces moments-là qu'on remarquait à quel point l’orgueil pouvait l'étouffer. Un bien triste défaut.

« Je... »

Sa voix était moins ferme que ce qu'elle aurait voulu. Plate, insignifiante, comparée à celle de son aîné. On débute bien. C'était le genre de détail qui l'horripilait: danser sur un pied mal assuré. Elle se sentait tout bonnement faible devant le ténébreux. Il faut dire que comparé à la bicolore, c'était une bête monstrueuse. Tout en lui dégageait de la puissance, de l'assurance. Sa voix, son aspect, son regard. Sa posture. Il n'avait pas à s'en faire en tout cas, il devait bien être le plus grand couillu Séide qu'elle ait rencontré jusqu'à présent. Pour le coup, même son propre père, qui pourtant était le Bêta, lui paraissait plus fragile que le Soldat. C'était même un fait rarissime, tout le monde était au courant de l'immense admiration qu'elle portait à l'égard de Lieutenant. Le sombre arrivait quand même à la priver de sa voix. Et inutile de préciser la grandeur de cet exploit. Elle n'allait pas en rester là, vous imaginez. Il fallait à tout prix le remettre à sa juste place - c'est-à-dire plus bas que la louve, et non l'inverse. Même s'il s'agissait d'une concurrence que seulement elle s'instaurait - c'était d'ailleurs plutôt pathétique de sa part vous me direz, m'enfin, on ne peut pas effacer les mauvaises habitudes. Elle se grandit, du moins, elle essaya. On est d'accord que sur le point physique, elle ne pouvait aucunement égaler avec son second. Elle se redressa néanmoins, et tenta par la même occasion de réajuster en l'éclaircissant. Comme si ça pouvait changer sa position, tssh. Qu'attendez-vous pour lui offrir 200mL d'Eludril ?

« Je pourrais vous retourner la question. Votre boulot ne consiste pas à patrouiller le long de nos frontières ? Vous me paraissez un peu loin de nos Terres, Sir.. ? »

Elle ignorait totalement son patronyme. Bien que son minois ne lui était pas tout à fait inconnu. En attendant, ce n'est pas en voulant jouer les malines, ni les dominantes, qu'elle s'en ferait un copain, même si ça serait davantage judicieux que de s'en faire un rival. Puis bon... il était sacrément badass. Peut-être qu'elle laisserait entendre qu'elle avait en effet besoin d'aide. Mmh.

[00/10/17] #003366

[Sorry j'avais marqué Alpha, alors que c'était Bêta dans mon précédent post -_-' niuuf]

Certaines journées sont méprisables.

» Je...

Elle sembla interloqué et surprise, elle parût bien plus que surprise d'ailleurs, pratiquement désarçonnée, elle vacilla même, Aarod se pinça les babines en s'avouant qu'il avait sûrement eut tord de l'interpeller, mais seulement elle semblait tout de même un peu ailleurs et pas très sûr de l'endroit. Il remarqua qu'elle s'était reculée, et qu'elle était loin d'être à l'aise, en plus de son précédant air stupéfait elle affichait maintenant un drôle de... Mal aître ? C'était presque ça. Le mastodonte se sentit gêné et en bien mauvaise posture, il agita nerveusement sa queue et ses oreilles effectuait de petits allés et venus incertains, il se sentait vraiment mal de l'avoir pratiquement.. Effrayé, et apparemment elle avait l'air aussi mal à l'aise que lui. Une lourdeur plombait et pesait sans l'aire. Comme l'avant chaleur d'un orage grondant, prêt à éclater et à déverser sa fureur divine.
Sa voix fût frêle et sonna comme une tombe, cependant elle eût l'air de vouloir se rattraper, et comme un... Essais de se rendre supérieur ? Elle redressa son corps comme pour tenter de surplomber le mâle qui, de là où il était, ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait et restait incrédule tout en attendant la suite des événements.

» Je pourrais vous retourner la question. Votre boulot ne consiste pas à patrouiller le long de nos frontières ? Vous me paraissez un peu loin de nos Terres, Sir.. ?

Oups, le grand lupus se sentit bien en faute tout d'un coup; comme un enfant que l'on aurait prit sur le fait d'une bêtise il était tout décontenancé devant la dame, mais pourtant il n'était pas en tord, il patrouillait toute la journée exception faite puisqu'il s'était accordé un minimum de repos cette fois, et puis comment expliquer que, il s'était tout bonnement retrouvé ici à cause d'un fichus cervidé qu'il avait perdus ! Non, pas la peine de se ridiculiser d'avantage, mais devant le fait qu'elle parût être mal à l'aise, Aarod fit mine de rien et fini par s'asseoir face à elle, sa queue à l'extrémité immaculé sur ses pattes aux motifs écarlate. D'un air désabusé il lui répondit froidement, par mauvaise foi d'avoir pu pêcher un quelconque moment de son unique fonction.

» Aarod, et je vous remercies mais je prends mon job très à cœur. Cependant je me suis fourvoyé en pensant pouvoir attraper un chevreuil m'ayant échappé et conduit en ce lieux que j'arbore grandement. Ma patrouille fût matinale et en l'occurrence je me suis octroyé un peu de repos en cette après midi. Autre chose ?

Non il ne la rembarrait pas, non il n'était pas agacé, cependant elle avait le culot de vouloir le mettre en tord, et ça, fille au sang bleu ou non il n'était pas d'accord. Sa queue tranquillement posée jusqu'à lors émit de petit mouvement de balancier sec et rapide, comme pour lui faire savoir qu'il n'avait pas de temps à perdre avec des remontrances n'émanant même pas d'un de ses supérieurs, et elle ? Hein, elle que fessait-elle ici à ne rien faire justement, elle pouvait être autant coupable que lui d'échapper à ses fonctions. Le croisé loup-ursidé fini tout de même par reposer sa question, plus chaleureux cette fois, il n'avait aucune envie de se prendre le choux aujourd'hui, à même tiré de sa sieste en plus. Il soupira et repris donc :

» Alors ? Besoin d'aide oui ou non ?

Il fît mine de se redresser de son appuis sur ses postérieurs, pour faire presque demie tour en fessant bien comprendre à la femelle qu'il pouvait très bien aller pioncer ailleurs, sans quelqu'un pour lui coller aux basques et lui dire quoi faire d'une aussi fié fié manière. Il aimait sa meute c'est grâce aux Séides qu'ils étaient vivant et brillamment devant elle, il serait mort pour ça, alors qu'elle ne lui fasse pas de réflexions de ce genre, un jour prochain peut-être qu'elle le remercierait d'occuper ce poste assidûment. Pas besoin de remontrances. Elle n'était de toute façon pas de taille face à lui si elle voulait le défier. Et puis il s'était bien rendu compte qu'il l’impressionnait de toute façon. Même si Aarod n'était pas comme ça, si il devait en profiter, il le ferait ! D'une quelconque manière.

Invité

[ Tu as l'droit d'me taper pour le retard xD ]

« Vous pourriez bien m'être utile, Aarod.. »

Il était sur le point de rebrousser chemin. Et elle l'avait remarqué.

Elle tiqua.

Indochine n'était pas le genre d'individu qui s'entourait constamment d'autre congénères, elle était bien trop farouche pour pouvoir s'offrir une vie sociable digne de ce nom, et même l'idée de s’approprier des amis respectables ne semblait jamais l'effleurer de trop près. Mais lorsqu'on avait la rare chance d'être ne serait-ce qu'existant à ses yeux, la laisser finalement en plan n'était jamais la bonne option. C'était peut-être triste à dire, mais il se pourrait que profiter de cet instant pour monter en estime à l'égard de la louve pourrait en valoir le coup, voire même être salvateur - car tout le monde la connaissait rancunière, malgré l'immense impartialité dont elle pouvait faire preuve, et pouvait très souvent se révéler crue et dure. Cette fois-ci, elle avait décidé de faire de son interlocuteur un centre d'attention éphémère, peut-être souhaitant inaugurer ce premier jour qu'elle passait hors de leur territoire - et hors des griffes de Lieutenant et Opale. C'était l'un de ces moments légendaires où on la découvrait un semblant joyeuse, et surtout de bonne humeur - elle qui, d'habitude, tire continuellement la gueule. Tout cela, en se foutant bien de ce que pouvait penser le fameux Aarod, elle ne lui demandait pas son avis de toute manière, qu'il en soit enchanté ou aucunement. Surtout qu'on ne pouvait s'empêcher de faire remarquer qu'ici, et bien, seul on s'emmerdait pas mal. Que cela aille à son encontre ou pas, il ferait office de distraction pour ce jour-ci. Enfin, voyons aussi le bon côté des choses. D'un autre côté, il pourrait bien se sentir honoré de pareille mission. Ça ne lui était pas commun, à la femelle, de sourire à son second. Ce, même s'il s'agissait plus d'un sourire au penchant fortement espiègle.

« Outre me faire de l'ombre vous savez faire quoi d'beau, l'vieux ? »

Elle jeta un rapide coup d’œil par-dessus son épaule, comme pour s'assurer qu'ils étaient bien les seuls canidés du coin. Et surtout pour constater que, eh bien, en effet, elle n'avait rien de mieux à faire qu'aller perde son temps aux côtés du grand couillu à l'étendard enflammé.
Enfin, à part cela, il restait toujours beaucoup plus imposant qu'elle. Et ça faisait toujours autant chier. Un jour, il mordra la poussière, il n'y a pas de soucis à se faire quant à cela. Jamais, ô grand jamais, elle ne laisserait filer un pareil gaillard tout aussi arrogant par sa grandeur qu'elle n'était hautaine pour sa vivacité d'esprit.

[00/10/17] #003366

[pas de souciiis tkt <3 !]

» Vous pourriez bien m'être utile, Aarod..

Un sourire mutin éclaira on visage, ce qui n'enchanta pas d'avantage notre loup au regard carmin, mais bon, il ferait avec ! Sérieusement, il avait autre chose à faire que de s'occuper d'une gamine de haut rang sous prétexte qu'elle recherchait un peu de compagnie et de frissons pour ne pas s'ennuyer de ses longues et semblables journées... La louve s'enquit de regardée par dessus son épaule, comme pour s'assurer qu'ils étaient bien seul, ce qui laissa afficher un air surpris sur la figure du grand loup anthracite, puis elle poursuivit :

» Outre me faire de l'ombre vous savez faire quoi d'beau, l'vieux ?

» Jouer du ukulélé en me mordant la queue sur une patte perchée au bord d'une falaise...

Cela n'avait rien d'arrogant ou de méprisant, cela n'avait été évoqué que sur un ton lassant et impatient. Il avait autre à faire que de vanté ses mérites -mérites qui d'ailleurs seraient, comme il s'en doutait si bien, immédiatement renfloué par notre chère demoiselle au pelage colombe. Et puis, que voulait-elle qu'il lui dise ? Qu'il était musclé, beau et endurant comme un Dieux ? Qu'il était moins bien munis pour la chasse que pour le combat au corps à corps ? Qu'il pouvait baver et suer du noir ? Qu'il n'y connaissait rien aux plantes et qu'il s'en foutaient ?

» Et vous, je m'demande, à quoi vous pouvez bien servir ?

Là il avait été piquant, oh qu'elle n'y voit donc aucunes agressions véritable de sa part, simplement madame la blanche à l’œil de vert (ohoho le beau jeux de mots !), elle, n'avait eu pas trop l'air de faire grand chose malgré sa remarque cinglante comme quoi il n'était pas au mieux de ses fonctions, mais la sienne, de fonction, en quoi consistait-elle, Hmm ?
Il avait courus toute la journée et avait arpenté tout les recoins du territoire Séides pour s'assurer de l'état des frontières ou des probables risques d'envahisseurs, même si rien n'avait été alarmant il n'avait aucune envie de réfléchir en quoi consisterais sa prochaine activité et n'avait absolument pas envie donc, de se prendre la tête avec cette mignonne petite poupée au sang bleu. Contrairement à ses bonnes habitudes il était instantanément devenu flemmard en moins de trois minutes ! Tandis que demoiselle de cire se prélassait donc sous la coupe de ses parents, tranquillement au chaud, à l'abris, réservée de toutes intempéries potentielles, pouvant donc se permettre de : dormir, bouffée, bougée, emmerdée, quand bon lui semblait ! Il était vrais qu'elle n'avait aucunes réflexions à lui émettre, et qu'en plus il était son divertissement du moment, jusqu'au lendemain ou, lassée elle irait se trouver une nouvelle occupations, une chose des plus inutiles à faire, capricieuses au point de venir emmerder les braves loups qui font leurs boulot et qui ne demandes rien à personne ! Mais qui était-elle pour se permettre de telles choses..

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