Sable et souffrance ~ft Richard

Aristote

Il se promenait, les pattes fendant le sable. Il cherchait. Il avait vu que cet endroit opposait l’Everbloom, et voulait l’étudier, comprendre : comment cela se faisait-il ? Il voulait tout comprendre sur cette plante. Toujours dans le même but, l’exterminer, la détruire. Et sauver Romance. Il évita une pousse en se jetant sur le côté. Fufufu, dommage que son projet de recherche doive tourner autour d’une aussi décidée à la manger tout cru, avec un peu de Romance en poudre si possible. Il contourna l’espace bien infesté comme il fallait, et regarda avec calme comment la faune des environs s’y opposait. Mais la plante semblait être plus intéressée par de l’Aristote rôti que des araignées. Zut zut zut. Il recula, essayant de se mettre hors de portée, et regarda la plate. Fichue plante-ingrate-sujette-de-recherches! Ou était-ce plutôt « plantes » ?

Il fronça ce qui lui servait de sourcils. Voilà une pensée intéressante. Est-ce que l’entité était formée d’un corps ou de plusieurs ? Il s’agita. Pourquoi ne pas y avoir pensé avant ? Qu’il était c*n parfois !! Au lieu de chercher l’existence de cette plante dans les vieux livres, il aurait du se concentrer sur son système de développement, pour ainsi s’attaquer à elle. Parce que, si c’était qu’une seule plante, elle aurait un point d’origine. Bien sur, peut être que c’était de multiples pousses différentes, et dans ce cas là, il y aurait un problème.
Un gros problème.
Hurmpf.
Exterminer une racine, whynot ? Mais des milliers ? Il faudrait peut être abandonner le territoire. Et il ne savait toujours pas comment guérir Romance. Quoique, avec un peu de chance, le mal s’éteindrait avec la plante, s’ils pouvaient la tuer.
Si seulement ils pouvaient la buter !
Ahem. Il toussota.
Ce n’était pas très bien de se dire ça, même dans l’enclos de ses pensées. Il se retourna, il fallait rentrer à la bibliothèque, pour réfléchir, pour chercher. Mais il s’arrêta. Il y avait là un loup, que les plantes ne semblaient pas pressés à dévorer. Il agita la queue. Un infecté ?

« Monsieur ? » demanda t’il.