Volstein
Volstein n’avait pas pour habitude de rester statique sans rien faire, et en effet il était plein de contradictions. C’était le sage disciple de Yurai qui était pourtant taillé pour la guerre, avec une musculature surprenante chez les siens, qui avaient plutôt tendance à être maigre de corps, mais remplis de bonnes intentions. Mais il avait également commencé une formation autodidacte de forgeron, d’où les gants qui ornaient maintenant ses pattes avant, lourdes, et cuir épais, et qu’il n’avait aucun mal à porter, tout comme ses belles ailes d’or et de cristal, cadeau de sa déesse.
Et en plus, ce matin il était sorti pour aller chercher du minerai dans les montagnes. Il ne savait pas à quel point il commençait à ressembler à sa sœur Maisie, qui avant lui, avait eu exactement les mêmes occupations. Ses yeux dorés passèrent sur le paysage alors qu’il marchait dans la vallée des murmures, et il remarqua l es nuages d’orage qui se dissipaient. Il avait dû pleuvoir lorsqu’il était dans sa tanière. Il foula le sol de ses pattes, son pas, déjà lourd et alourdi par ses ailes massives, faisant s’envoler les faisans qui habitaient parfois les lieux. Et soudain, une odeur attisa sa curiosité.
Il tourna la tête, sa truffe en l’air, cherchant la source de la fragrance.
Il tourna la tête, et s’arrêtant dans sa marche pour humer l’air, avant de se décider que l’odeur venait de sa gauche. Il s’approcha alors d’un pas calme, reniflant l’air, et s’approchant d’une petite tanière creusée dans le sol, qu’il faillit rater tellement elle était petite. Jamais un loup adulte ne pourrait s’y faufiler, et pourtant, c’était bien une odeur de loup qu’il discernait. Peut être que le loup était nain ?
Il recula de devant la tanière, pour ne pas paraître trop indiscret par rapport à la personne qui s’y abritait.
« Monsieur, madame ? » demanda-il à l’ouverture terreuse, debout à 1.5m de celle-ci.
« Vous pouvez sortir, vous savez, il fait beau, et vous êtes chez les Nakhus. Nous n’avons aucune querelle avec les solitaires, et au contraire, si je puis vous être d’une certaine aide j’en serais ravi. »
Volstein agita ses longues oreilles blanches et noires, hérités de sa grand-mère, Liliandril, ses yeux d’or posés sur la tanière, espérant que l’habitant viendrait le saluer. Il était de ces loups peins d’affection et de gentillesse, qui n’hésiterai pas à tendre la patte de la sagesse et de la bonté vers qui que ce soit, sans préjugés ni arrières pensés. Mais au fond de lui, Volstein se sentait seul. Séparé de sa sœur, et de Heever, la louve qu’il aimait, qui semblait avoir complètement disparu des terres de Punk Wolf, et il donnerait beaucoup pour un peu de compagnie, et un sourire sincère de temps en temps.
Volstein agita ses longues oreilles blanches et noires, hérités de sa grand-mère, Liliandril, ses yeux d’or posés sur la tanière, espérant que l’habitant viendrait le saluer. Il était de ces loups peins d’affection et de gentillesse, qui n’hésiterai pas à tendre la patte de la sagesse et de la bonté vers qui que ce soit, sans préjugés ni arrières pensés. Mais au fond de lui, Volstein se sentait seul. Séparé de sa sœur, et de Heever, la louve qu’il aimait, qui semblait avoir complètement disparu des terres de Punk Wolf, et il donnerait beaucoup pour un peu de compagnie, et un sourire sincère de temps en temps.