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| Last song on the beach [MORT DE EENO] [ft. READERS] | |
| Auteur | Message |
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Dee » Habitué'
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| Sujet: Last song on the beach [MORT DE EENO] [ft. READERS] Mer 6 Juin 2018 - 23:58 | |
| Le soleil se couchait doucement à l’horizon, comme si le monde étendait sur sa carène une couverture. Il colorait d’un reflet jaune, la mer. De loin, des yeux à demi refermé, la lumière couchante semblait dévorer la terre, dans des flocons de feu, de pourpre et d’or. Sous les tilleuls, il ne restait plus grand chose. Que de feuilles mortes, du sable encore bouillonnant des températures qui ne finissait plus de monter et des carcasses des dernières proie, dardante d’imprudence qui avait finis en casse-croûte sous les crocs affamés des pirates qui vivait désormait sur cette île. Les pointes des arbres ressemblaient à des torches joyeux, resplendissante grâce au soleil et éblouissait encore, comme un brin de jeunesse dans le cœur d’Eeno. Précipitaire de la vieillesse dans leur grande famille, il n’était bien plus que le dernier des pionner. Son poil, bien plus gris qu’à l’origine, dégarnis par endroit, semble amorphe, et, aux travers, il ressentait l’effet de chaleur porter par le soleil. C’est à dire, plus lumière que couleur. On croyait voir sur ses paupières, comme des teintes chaudes d’un désert ancien, qui se jouait dans une danse un peu mélancolique à mesure que ses yeux se promenait sur l’horizon. Vers les sommets tâchés d’écumes, la lumière s’y cachait aussi et rendait les vagues de la mer, comme le souvenir écarlate des petites dents de jeunesse qui finissait toujours par grandir. Cet état de nature, était le climat parfaitement défini pour la vieillesse. Et cela permettait, alors qu’Eeno avait fait le tour de l’île trois fois, de caresser le rêve suivant : aller vivre au soleil, dans un pays tranquille. On l’on grelotterait sitôt que le soleil vous quitte, et ou au soleil, il fait trop chaud. Il caressait le rêve, tandis que ses pattes ensanglantés et recouverte d’écorce de corail flottait doucement dans l’eau, claudiquant…de revoir enfin, dans la vague flou de la chaleur sur le sommet des eaux…le regard assurée et fière de sa grande sœur, Paprika. Comme elle lui manqua. Un coup lui serra l’estomac alors qu’il y pense. La chaleur se mit à frémir, monotone, dans ce ciel de feu avant de doucement commencer à s’éteindre. La question s’agita dans la tête du vieux Eeno, qui tenta d’augmenter le pas. Il fut difficile de remonter les écueils, les rochers et la petite colline, tout au bout de cette île qui leur était à présent destiné. Des bouts de chaleur se prie dans ses poils, un peu partout dans ses vieux muscles de voyageurs endoloris. Il s’arrêta un moment, pour tenter de reprendre son souffle puis continua son ascension. Pour ces collines pour qui j’ai tant fait et tant dit : m’apporterai vous enfin le repos éternel que j’ai tant chercher.
Cette petite paix dans le silence. Ce bonjour qui lui aussi, ne c’était réserver que très peu dans les derniers mois ou il avait tenter d’élevé, d’apprendre et de partager avec Safran. Cette réserve de souvenir ne démentait pas la chaleurs de ses accueils, il en avait vécu, des choses. Un sourire vint remonter le coin de ses lèvres lourde avant de retomber mollement. Cette voix, qui avait pourtant toujours été chaleureux, sembla maintenant sans timbre, sans intonation, sans relief. La spontanéité, l’entrain n’était plus qu’un morceau de casse-tête qui touchait bientôt à sa fin. Il se rappela la chaleur et l’aigreur des discussions avec Père, mère, Paprika, Sonic, les jumeaux et il se rappela aussi Aeno qui était partie si tôt. Son souvenir sembla un peu flou à Eeno, alors que sa mémoire commençait de plus en plus à ressembler à celle d’un poisson plus qu’à un éléphant.
Eeno avait beau avoir longtemps déjouer le vent, jaser au fou de bassan pendant des heures, son golf de vie commençait à se vider. Il avait maintenant beau scruter les fonds, sonné l’alarme, l’écho de son existence le désarmait d’un silence canon. Il resta longtemps allongé aux côtés de centaines de bouton d’or, avant d’enterrer cette nouvelle hache. Elle n’avait été qu’une autre conquête, qu’un appât du gain, qu’un envie de souvenir que l’on ravale. Eeeno finis par arriver au sommet de la petite colline et glissa, sur son épaule, en épissure, de léger coup de langue. Chaque geste était plus lent les uns que les autres. Il déposa, en son centre, les nombreux bandeaux d’un rouge écarlate. Cette fois-ci, Eeno resta stoïque, le regard vide. Il eu l’impression que son cœur avait arrêter de battre. Il poussa un long soupir avant de glisser son court museau sur les bandeaux en chignant doucement, les larmes coulants tranquillement sur ses joues, créant des scions indécis.
Les pattes de crabe sur son dos se détachère doucement de leur leur ancrage, craquant doucement comme les branches de l’arbre au dessus de lui. L’arbre mort. Vestige d’un temps ou la vie pouvait encore tenir le coup. Eeno leva les yeux, cherchant leur patte dans les nuages, mais il ne trouva qu’une image. Et tout ce qu’il avait fait, en dépit du bon sens, de mémoire à présent, il ne s’en rappelait plus. Alors il remplis un verre, à sa droite de ce merveilleux bourbons et en avala quelque gorgés. Il ferma les yeux, laissa la brise fraiche, apporter quelque fois par la mer et murmura : J’espère que vous remplirez mon verre, lorsque je serai parmi vous.
Eeno se leva avec difficulté, ses os craquant ici et là et poussa un long soupir, agrémenter d’une toux rauque. Et accrocha, en douceur, chaque bandeau des guerriers, des voyageurs, des guérisseurs, des familles, des amis…des amants qui les avaient quitter. Et finit, au bout d’une longue contemplation, par retirer le sien, d’y faire doucement un nœud, aussi doux que comme une mère caresse un enfant et le laisser glisser d’entre ses crocs. Le brun finit par s’asseoir, fier de son devoir, de son hommage et finit par s’étendre, les yeux rivés sur l’horizon, cette horizon qu’il avait franchit, ces montagnes qu’il avait tant aimer, ses rivières qu’il avait tant traverser et chantonna doucement une chanson qu’il avait l’habitude de chanter, lors de ses départs et attendit, elle finirait bien par venir.
-Je t’attends.
Son sifflement, agrémenter de doux hurlement, s’éloigna dans le vent comme le murmure d’une sirène, brisant, pleurant sa carène qui meurt.
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| | | Feather Dino'dingo
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| Sujet: Re: Last song on the beach [MORT DE EENO] [ft. READERS] Ven 6 Juil 2018 - 10:33 | |
| Ils avaient senti ce moment venir doucement, ils l'avaient perçu en même temps, chacun de leur côté tout en sachant que l'autre le savait aussi. Parce qu'ils étaient frères, parce qu'ils étaient un peu plus que des jumeaux, parce qu'il était leur père. Que ce soit le brun ou le bleu, ils avaient tout deux commencé leur mutation, le même jour, de la même façon une fois encore, seule la couleur changeait. Leurs queues avaient perdu leurs poils pour s'allonger et s'épaissir, des écailles avaient commencé à apparaître sur la peau nue. Doucement de petites membranes fines étaient apparues derrières leurs épaules et sur leurs hanches, petites ailes d'alvin, translucides et parcourue de micro veines roses. L'Océan créait doucement ses monstres mais aujourd'hui, dans sa grande bonté, il en rendait un à la terre et au ciel.
Safran aimait son grand-père, tout autant qu'elle aimait son père et son oncle. C'était sa famille la plus proche, les autres raeders commençaient à devenir des cousins de plus en plus lointains qui avaient tendance à rester entre eux alors dans sa solitude d'enfant unique, elle s'était beaucoup rapproché des loups de son petit cercle familiale, tous des mâles étonnamment. De ce fait, malgré de nombreux aller retour entre l'île et le continent, elle avait vu la santé du vieux Eeno se dégrader, poids des années qui n'échappait à personne. La jeune pirate avait toujours eu un pincement au cœur en voyant son grand-père dans cet état, elle n'aimait pas voir les loups vieillir, elle avait comme une certaine difficulté à l'admettre.
Le vieux mâle terminait son hurlement lorsque les deux frères arrivèrent sur le haut de la colline. Chulhei vint s'échouer aux côtés de son paternel regardant à l’horizon, le soleil se faire engloutir par la mer. Un vent chaud vint lui envoyé ses mèches en arrière, laissant découvrir des cicatrices plus large que celle de son frère sur son visage, héritage de la punition infligé par l'île lorsqu'elle avait cru qu'il la quittait. Il avait rapporté la petite boule de poile qu'était Safran à cette époque. DaeHwan lui alla s'asseoir à côté de l’œuvre de leur père, l'admirant en silence alors que son frère lui entreprit de le briser.
« Alors le grand jour est arrivé n'est-ce pas ? »
Ton léger, sur l'air de la plaisanterie. Chacun vivait ce genre de moment à sa façon mais la vie était ainsi faite, elle se terminait toujours à un moment donner. Laissant un moment au calme, le brun contempla le paysage devant lui. En contrebas, sur la plage, il voyait la silhouette de sa fille, pêchant entre les vagues, cherchant probablement les derniers crabes à se mettre sous la dent.
En réalité Safran l'avait senti aussi, le moment fatidique alors elle le repoussait comme elle le pouvait. Elle avait vu son père et son oncle sur la colline là haut, elle avait vu son grand-père perdant peu à peu ses forces. Mais elle ne voulait pas aller les rejoindre, elle avait peur de le faire. Elle ne comprenait pas d'où venait ce manque de courage d'affronter cette partie de la vie. Une voix aux paroles mystérieuses raisonnait au fond d'elle : Elle avait si longtemps refuser la mort qu'elle ne savait toujours pas ce qu'il y avait de l'autre côté
Chulhei quitta l'horizon des yeux pour les plonger dans ceux bleus et presque éteint de son père.
« Tu vas nous manquer. » |
| | | Dee » Habitué'
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| Sujet: Re: Last song on the beach [MORT DE EENO] [ft. READERS] Mer 11 Juil 2018 - 16:52 | |
| Quand Eeno avait ouvert ce livre, il n’avait jamais totalement pris conscience des conséquences que ça aurait de l’ouvrir. Avait-il seulement eu la conscience qu’il aurait pu ne pas le faire ? Et quelle conséquence cela aurait-il eu, de ne rien avoir à lui, une progéniture ? La petite brute solitaire esquissa un sourire en ce disant qu’il avait toujours eu tendance à toucher ce qui devait être laisser tout seul et au final, il avait toujours eu des surprises de la part de la vie. Et ce que tous le monde ne savait pas, c’est qu’il avait besoin d’instinct pour le sentir, Eeno était heureux. Il voyait, en cette nouvelle génération, une génération qui était consciente des choses à éviter, des livres à ne pas ouvrir. Certes, le brun ne savait pas tout, mais il espérait du moins, dans son vieux cœur de marin maudit, qu’il ne se serait pas tromper sur leurs compte. Daehwan, Chulhei, Safran. Eeno ouvrit doucement les yeux, agrémenter d’un sursaut lorsqu’il sentit son fils se glisser contre lui, dans un silence qu’il les remercia de garder encore quelques secondes. Eeno ne voyait plus rien d’autre. Que des champs qui ne savait plus fleurir, des simulacres fait par ses pairs pour survivre. Il ne voyait plus ou le savoir avait sa place pour les aider, mais il eu, pendant une respiration, une vision un peu trop exacte de leur passé et de cet avenir qui se répétait. Après tout, la vie, malgré ses vices, et peut importe sa destinée qui en vaille la peine, une nature inondée et vierge, elle prodiguait toujours quelques part, un amour mystérieux.
Le vent du soir tourna doucement vers eux, comme une douce caresse sur les membres douloureux de l’ancien voyageur. Il s’approcha un peu plus de la falaise pour jeter un dur regard sur Safran qui éclaboussait les mou rivages de leur île maudite. Combien cela pesait-il sur elle ? Il tenta de s’excuser mais sachant qu’elle était bien trop loin pour l’entendre il se contenta de lui faire un clin d’œil, légèrement perdu dans les derniers rayons de soleil. Eeno finit par se tourner vers son premier fils, sur qui la malédiction de l’île l’avait bien amoché. Il ne posa pas un regard continue, car le pauvre avait commencer à perdre la vu, mais l’on pouvait sentir dans son regard, que la vie était encore là et qu’il méritait encore un peu d’être un père présent.
-C’est ce qu’on dit oui, hehehe.
Eeeno se tourna vers Daehwan, en lui faisant signe de s’approcher et eu un moment émotif plutôt intense qui lui déchira l’estomac. D’où venait donc cette nostalgie ? Eeno se demanda, à l’instant, s’il y aurait quelqu’un, quelque part pour prendre sa place quand il serait partie, qui prendrait soin d’eux ? Qui leur donnerait assez d’amour et les protégerait des dangers ? Qui allumerait les ombres sur leur visage ? (À cette question, Eeno retira sa question, ses pyromanes préférés s’en chargerait bien). Eeno se redressa un peu, ignorant les craquements que son corps provoqua et se demanda, alors que les vagues venait doucement toucher Safran, entre le sable et la terre, pourront-il se débrouiller seul ? Était-ils prêts ? Eeno se sentit une légère colère monter en lui, car il ne pouvait rien faire de plus. Et il eu peur, d’une certaine façon. Serait-elle là, elle aussi lorsque viendrait pour lui le temps de partir ? Eeno sourit, jetant un nouveau regard sur ses deux fils et souffla.
-Si une grande vague devait tomber, entre le sable et la terre, serez vous vous débrouiller seul ? Si vous avez à fuir, fuyez avec votre cœur. Fuyez avec l’espoir que je vous botterez probablement le cul dans l’ailleurs. Je sais maintenant tout à fait comment j’aurais pu vivre ma vie et comment j’aurais pu la continuer, mais je n’avais jamais espérer que la meilleur façon de le faire, c’était en vous la confiant. Une larme se faufila entre son pelage grisâtre et tomba sur son vieux foulard, qui avait pris du temps à vieillir à son rythme. Safran, est un espoir puissant. Puisse êtes vous en mesure de la tempérer, j’ai échouer avec Paprika, hahahaha.
Eeeno manqua une respiration et jeta tout son amour sur Safran qui semblait s’être arrêter pour nous regarder. À quoi pensait-elle ? Qui était-elle vraiment et que souhaitait-elle devenir ? Eeno, à force d'observation avait déjà la réponse à une de ses questions mais il souhaitait garder cet espoir pour lui.
-Vous me manquerez aussi, terriblement. Chulhei, Daehwan...mes deux fils. Votre père serais fier de vous, lui aussi. |
| | | Feather Dino'dingo
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| Sujet: Re: Last song on the beach [MORT DE EENO] [ft. READERS] Mer 25 Juil 2018 - 20:05 | |
| Son père l'invita à s'approcher alors DaeHwan quitta sa place pour venir à côté de lui, s'allongeant à l'opposé de son frère dans une parfaite symétrie, toujours aussi exact à quelques couleurs prêt. Il restait silencieux, ce n'était pas un grand bavard et il n'avait jamais aussi bien appris à manier les mots que Chulhei alors en ce jour qui se finirait avec le départ d'un des membres de leur famille, il préférait se taire pour ne pas dire un mort de travers. Au-delà de ça, il n'avait pas envie de parler, il posa alors sa tête sur ses pattes avant, regardant l'horizon tout en profitant des voix de ses proches.
Alors que son frère se rapprochait, Chulhei lui essayait d'avoir l'attention de sa fille au détour d'un regard. Un mouvement d'oreille clair, il lui demandait de les rejoindre. C'était un peu brusque et le mâle brun pouvait comprendre qu'elle préférait rester en bas sur la plage, surtout si elle l'avait senti elle aussi mais il craignait aussi à force de ne pas avoir le courage de dire au revoir, elle finisse par avoir des regrets qu'elle ne pourrait rattraper. La voix de son père ramena son attention à lui. Il leur avoua dans un dernier désespoir, toutes ses peurs, toutes ses craintes. Chulhei lui lécha tendrement le visage à toutes ses questions, Eeno était bien un père malgré le fait qu'il ait eu du mal lorsque les deux jumeaux étaient encore petit, toujours à s'inquiéter pour ses enfants.
« T'inquiètes, on a toujours su se débrouiller jusque là »
Ils avaient quitter les séides pour des terres sans meutes, leur ancienne meute contre eux, poursuivi comme des parias pour leurs glowsticks. Il avaient survécu malgré les précursors qui leur avaient promis une mort, ils avaient tenu l'Apocalypse et même Pontos derrière. Ils avaient su survivre sur l'île aussi, suffisamment pour se retrouver affubler eux aussi de queues et nageoires de poisson.
« Et puis les éléments peuvent se déchaîner, on tiendra. On est des Raeders après tout »
Ils n'étaient plus aussi nombreux qu'avant mais pour ceux qu'ils restaient, ils étaient encore une famille. Finalement, Safran était celle qui pouvait le plus craindre, elle était si fidèle à l'île, elle risquait de finir dernière gardienne de sa malédiction mais c'était une autre histoire, le temps pouvait encore changer.
Safran finalement, convaincue par les signes de son père, se força à remonter la falaise pour revenir. Elle arriva auprès des trois mâles lorsque son grand-père lâcha comme un début d'au revoir dans une phrase d'amour. Elle rabaissa ses oreilles en arrière et détourna son regard vers le couché de soleil, comme agacée bien qu'elle laissa son arrière train tombé au sol pour s'asseoir. Son cœur se serrait,c'était douloureux et elle n'avait pas envie de se mettre à verser des larmes, pas devant son père ou son oncle, encore moins devant son grand-père. Safran détestait cette journée. |
| | | Dee » Habitué'
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» Feuille de perso' » Points: 316
| Sujet: Re: Last song on the beach [MORT DE EENO] [ft. READERS] Lun 13 Aoû 2018 - 16:47 | |
| Exiger le départ, puis le refuser. Comprendre les imprévus, mais détester les retards. Dans les yeux d’Eeno, c’était l’ensemble de toutes ces situations qui l’empêchait encore de partir, que serait-il dans ce grand départ céleste que l’on appelle si brutalement la mort ? Mais ce n’était plus le temps de décider de changer la décision de la vie. «5. − Adieu, humiliation, haines, sarcasmes, travaux dégradants, incertitudes, angoisses, misères, tortures du cœur, adieu! Adieu les caprices, ils se sont délogés, laissant place à un esprit de constance, de recueillement, dont je me suis enfin tout édifié.» Eeno se secoua un instant lorsqu’il vit la forme écarlate de Safran s’avancer doucement vers lui. Quel bonheur de voir grandir, sans formules de politesse, une nouvelle génération qui porterait un sang chaud. Un sang qui ne s’éteindrait jamais, un sang qui serait toujours là pour les autres, pour les siens. Une fausse humilité s’insinua dans le regard d’Eeno, alors que ses paupières devenait de plus en plus lourde. Il se redressa, dans un dernier effort et lui fit un salue de pirate.
-Cap’tain, au rapport ! Les plages sont à secs, la luxure est à son maximum et, ma capitaine, je vous insinue un dernier adieu, je n’oublierai pas de garder le coffre, jusqu’à ce que la mer m’emporte je le protégerai !
Une toux lui déchira les poumons alors qu’un rire tenta tout de même de s’insinuer, il ne voulait pas exagérer, mais il tenta de dire adieu à sa façon, à celle qui l’avait rajeunis, qui lui avait rappeler cette vie de ‘’paria’’ solitaire. Lorsqu’Eeno posait ses yeux sur Safran, il ne voyait pas Paprika, il voyait la liberté. Il ressentait les montagnes, les rivières, les grandes herbes, les hardes de cerfs qui tambourinait le sol à grand coup de sabot. Elle lui rappelait cette vie avec qui il a été amoureux pendant si longtemps. Il la fixa en silence pendant un moment, laissant son propre regard dire adieu à sa jeunesse, employant avec délicatesse, un clin d’œil si doux que le vent sembla l’emporter avec lui. Eeno, se recoucha doucement, en remerciant la vie de lui avoir laisser la terminé entourer des gens qu’ils aime, il remercia ses fils d’avoir été si présent, d’avoir laisser la vie suivre son court et de l’avoir exténué avec leur mauvais. Il sembla lancer un dernier adieu, alors que, doucement ses yeux se refermerai sur le ciel écarlate, il sembla voir, comme prononcé entre deux nuages, la silhouette de Paprika, qui lui chanterait gaiement des bêtises aux oreilles et il soupira un dernier merci avant de s’éteindre complètement, son corps figés, les pattes de crabes sur son corps se couchèrent à leur tour, comme on couche un enfant. L’adieu n’était pas tout à fait dû au bonheur, mais c’était le commencement de la sagesse et le moyen le plus sûr de grandir en comprenant l’importance qu’avait chaque vie. La tête d’Eeno tomba doucement contre Daehwan, comme s’il ne faisait que se reposer, le combat enfin finis.
(ALF)
Cessation de la vie.
Chaque créature est seule pour mener son combat, comme elle sera seule, au jour fixé, pour la mourir.
Les souries, les acquiescements, les soumissions et les enchantements ne prodiguerait plus de sensation chez l’être qui est en train de mourir, il ne provoquera que des regrets, des espoirs et des abandons.
Craindre.
Acceptation.
Peur.
Mépris.
Partir, c’est mourir un peu, c’est accepter de voir mourir ce qu’on aime, c’est avoir peur de se laisser sois-même partir. Mourir, c’est un peu comme le derniers vers d’un poème. Partir, c’est semer son âme dans toutes les personnes qui nous ont connus. Certains ne comprendront pas jusqu’à votre départ. Lorsque vous vous éloignerez, pour de bon, vous devriendrai la meilleure personne qu’ils n’est jamais connus et je trouve ça magnifique, je trouve ça fou de voir à quel point la mort déclanche l’amour. La nostalgie se profile, le cœur brisé des gens passent, se bousculent, s’excuse dans le vide. Avoir le cœur brisé par la mort de quelqu’un, c’est être triste par tous les détails insignifiants aux yeux des autres, mais tellement grands pour eux. J’ai souvent entendu, par les gens qui ont du dire aurevoir : Il n’y a pas d’absence de l’autre : c’est l’autre qui part, et c’est moi qui reste.
La mort, c’est magnifique. Partir, c’est être en perpétuel état de voyage, devenir migrateur, devenir libre. Rester c’est être immobile, sédentaire, paralysé en souffrance, comme un paquet de proie entouré de prédateur.
Mais il faut bien vieilir.
Les sentiments ne font jamais de sens. Ils nous mélangent. Ils tournent en rond.
Son départ m’apparu comme uen question de désespoir, plus que de souffrance. Son départ me sembla plus paisible, presque fêtard et vous admettrez que la vie est injuste et que je ne ressemble pas plus qu’un autre, à un être sans rêves et sans peur. Mais chaque fois que quelqu’un part, c’est un peu des blessures qui reste. À l’égard de mon impuissance, il ne me reste jamais beaucoup de chose à dire. Et ce soir là, devant se coucher de soleil, les démons avaient repris le dessus.
Eeno m’avait avertis il y a bien longtemps qu’une chose allait le raccrocher à cette montagne, un jour de coucher de soleil, à la fin d’une catastrophe, il attendait que Safran soit assez vieille. Et ce désespoir qui hurlait au fond de moi, est-ce la vie qui la fait naître où bien était-ce la mort ?
La mort n’est pas la pire chose qui nous arrive, dans notre état de vivant, le pire, c’est ce qui commence à mourir quand nous sommes toujours en vie.
C’est peut-être ça qu’on cherche à travers la vie, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.
Eeno était mort les yeux fixées sur ses propres pensés, sans rien voir au dehors que le bruit d’un inconnu, réconfortant. Daewhan était là, Chuelei et Safran. Toutes la famille était rassembler autour de ce vieil ami que je n’avais rencontrer que quelques semaines plus tôt, par l’inconnue sentiment que je le sentait mourir tout doucement, comme un velour sur un épaule. Je m’avançai doucement, caressant la famille en deuil comme une douce main dans la noirceur.
-La mort n’est qu’un passage, tout n’est qu’un passage…murmurait-je en m’avançant poliment. Demain vous entamerai une nouvelle vie et il ne restera qu’une énergie vitale et que tirerai vous de cette énergie vitale ? Vous irez chercher le goût de vivre, for your father’s sake.
Un soupire se coucha dans l’air du vent alors que je me présentai.
-Je me présente, Alf. Votre père m'a choisis, pour l'aider à trouver l'ailleurs. Cependant, chacun doit laisser quelque chose derrière lui à sa mort. Si vous le souhaitez, je peux laisser une partie de l’âme de votre père, dans un bijoux, un tissue, une fleur, qui lui permettra de revenir vers vous. C'est un choix, inévitablement il y aura des conséquences, des regrets, mais vous avez aussi le choix de le laisser partir complètement et vous contenter de le faire revivre dans vos souvenirs.
Il représentait la petite lucarne, la minuscule ouverture qui éclairait mon angoisse. Quelque part, dans sa splendeur, la mort représentait la délivrance et une certaine voie vers la vrai liberté. Elle était toujours d’une main ferme et gracieuse et se posait très souvent sur mon cœur glacé, pour qu’au contact de la vie encore fleurissante, la vie s’épanouisse en tombant en millier de cendres, de lumières ou de fleurs. Dans le cas d’Eeno, le vent emporta avec lui, un mur complet, comme protégeant sa progéniture, de millions de boutons d’or allant se fondre dans le coucher de soleil. Le ciel s’épanouissait puis vint par se refermer totalement, l’amour s’aillant finalement essouffler, laissant sur chacun d’entre uns, un bouton d’or.
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| | | Feather Dino'dingo
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| Sujet: Re: Last song on the beach [MORT DE EENO] [ft. READERS] Mar 4 Sep 2018 - 22:06 | |
| Un sourire fatigué qui tirait sur les traits de ce vieux visage, une dernière lueur de malice dans ce regard plein d'amour qui s'éteignait doucement et une dernière bêtise de dite avant de reposer doucement sa tête sur l'épaule bleutée de son oncle. Safran avait le cœur gros et en s'empêchant de verser des larmes, suffoquait dans sa propre gorge. C'était le genre d'adieu qu'on savait définitif, celui dont on avait l'impression qu'on ne s'en remettrait jamais. Mais parce qu'elle aimait son grand-père, parce qu'il allait lui manquer, elle lui offrit la fin de cette histoire qu'ils avaient commencé tout les deux un beau jour durant son enfance. Une histoire de trésor et de gardien, qu'il tenait encore malgré le souffle de moins en moins fort. La jeune louve se dressa dans une prestance charismatique, elle aurait pu être capitaine, peut-être dans une autre vie... ou dans une passée.
« Je vous acquitte de votre tâche Matelot, vous avez payer toute vos dettes et... vous êtes libre de partir maintenant. »
Il méritait cette liberté, celle que l'on perdait à quatre ans quand on était fidèle à l'Océan, celle qu'on retrouvait un petit peu lorsqu'on était autorisé aux profondeurs et celle qu'on avaient définitivement à nouveau quand on abandonnait la mer pour le ciel. Le vent souffla dans les pelages, les vagues, dans un bruit de fracas, s'écrasaient contre la côte, comme si l'Océan, leur maître qui les gardait enfermé sur l'île, pleurait la perte d'un de ses sujets. Il avaient été nombreux en cette saison à disparaître, trahissant les leurs ou disparaissant pour d'autres vies mais celle-ci qui s'en allait avait probablement la plus heureuse et triste histoire de tout les disparus.
Dae passa sa patte sur les yeux de son père avant de reposer sa tête délicatement sur le sol. Les pattes de crabes sur son dos semblaient se désarticuler, comme si on lui rendait son apparence de loup à cet être qui comme les autres maudit n'était plus entièrement canin. Et il releva le museau vers l'horizon, comme son frère et sa nièce, le vent leur ayant rapporter à tout les trois l'odeur de cet inconnu qui avançait calmement à contre jour comme un ange de l'au-delà venu guidé une âme. Il parlait comme tel en tout cas, ses paroles ne sonnaient pas comme celles d'un fou venu profané ce deuil nouveau d'une quelconque religion obscure. Alors le bleu décida que cet inconnu était vraiment un ange, parce que son père aurait forcément réussi à sympathiser avec un pour s'assurer de sa fin, pour sa famille plus que pour lui. Chulhei écoutait attentivement les paroles de l'inconnu. Il était canonnier, c'était à lui de juger les menace et de les chasser pour protéger les siens. Pourtant, malgré la sécheresse, malgré d'autres rencontres avec d'autres loups plus mouvementées, le brun n'avait pas envie de chasser celui-ci ni même de se moquer de lui ou de le faire tourner en bourrique. Non, celui-ci ne donnait pas envie de faire tout ça, peut-être parce que l'âme de son père, encore présente, leur lançait des sales regards depuis son état actuel. Sacré Père. A la proposition de l'inconnu, Chulhei alla croiser le regard de son frère et de sa fille. Ils ne parlèrent pas mais tous se comprirent, un seul hochement de tête suffisait. Le brun se plaça en face de l'inconnu, il n'était pas un loup sage, malin mais pas sage et pourtant, il prenait à cet instant le rôle de chef de famille laissé vacant par trop de loup avant lui.
« Nous vous remercions de la proposition mais nous sommes des êtres condamnés à demeurer sur cette île. La mort d'une certaine manière nous libère de nos dettes, il serait bien trop cruel et égoïste de faire renoncer à l'un d'entre nous cette liberté enfin retrouvé, surtout lorsqu'il s'agit d'un être cher. »
Il laissa un temps de pause avant de reprendre. Il était triste oui, il aurait aimé rester avec son père, ils auraient aimé tout les trois mais d'une seule voix, ils annoncèrent leur décision.
« Nous refusons votre offre. » |
| | | Dee » Habitué'
» Nombre de messages : 891 » Age : 28 » Date d'inscription : 02/01/2015
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| Sujet: Re: Last song on the beach [MORT DE EENO] [ft. READERS] Sam 8 Sep 2018 - 19:16 | |
| Le corps d'Eeno sembla dire adieu à son pays, à ses montagnes, à toutes ses choses qu'il n'avait probablement jamais eu le temps de voir, de toucher, de ressentir. Mes yeux glissèrents sur le corps d'un inconnu, qui me semblait aussi proche qu'un frère, qu'un ami et il sembla que la malédiction, qui avait conjuré bien des malheureux perdait maintenant son droit sur la chair et disparu tout doucement, à mesure que le vent vint se cacher dans le coucher de soleil. Je relever mes yeux vers la petite famille dont les yeux semblaient flous et où, chez la jeune Safran, un étouffement qui ressemblait pls à une souffrance qu'à une délivrence lui paralysait la gorge.
Durant le temps ou il me sembla engourdis, la famille finis par me répondre avec douceur, le temps avait fait en sorte que les fils étaient maintenant devenus père et chacun se tiendrait les coudes pour veiller sur leurs âmes. J'hocha la tête, avec respect et esquissa un sourire léger, qui s'envola avec le vent. Mon troisième oeil doucement s'ouvrit sur cette merveilleuse âme qui n'aimerait plus jamais, mais qui, tout de même, se verrait résolument proche de sa famille.
-Soit murmurait-je. Alors accordons à votre père le repos qu'il mérite. Puisse l'horizon entre le ciel et la mer l'acceuillir à bras ouvert.
Je forcer des voiles pour m'approcher de la terre, encore humide à sept ou huit lieux sur cette île depuis que le taux d'humidité ne faisait qu'augmenter. Je passai sur le bord de ses lèvres et laissa geindre un doux son en serrant les crocs. Un filet blanc, mystérieux s'échappa du corps de ce vieil ami avant d'aller entourer chaque enfant. En s'y attardant assez, on pouvait y entendre le rire grave et solitaire du défunt, se mélangeant avec le vent. Le nuage éclairée, de l'âme d'Eeno s'arrêta plusieurs longues secondes devant Safran et lui glissa doucement sous le nez avant de passer, avec intimité dans mon troisième oeil. Celui se referma doucement sur cette lumière vive, puis s'ouvrit de nouveau dans un mouvement tremblant. Le nez pousser vers le ciel, un doux hurlement qui se confondi dans un hurlement qui sembla collectif. Les yeux toujours relevés, l'esprit d'Eeno se dissipa de plus en plus rapidement dans le vent, des centaines de boutons d'or voltigèrent dans le ciel avec de retomber sur la mer, calme. Quelque chose c'était produit, à l'instant ou l'âme d'Eeno c'était mélanger avec les hurlements du vent et un vide vint s'installer dans le creux de mon ventre. Le combat était maintenant terminé. Je glisser doucement en bas de la montagne, ignorant la petite famille qui aurait maintenant son propre deuil à faire. Je m'arrêtai un instant, puis me tourna vers les pirates.
-Capitaine...La paix s'est installé sur les eaux. Votre père peut enfin se reposer. Puissiez vous en faire de même, un jour.
Je me remis en marche alors qu'un hurlement de sirène, long, un peu étouffé, vint s'éfondrer contre la paroi de la montagne. La mer avait, elle aussi, repris sa route.
[Fin pour moi, repose en paix, vieux bouc. <3] |
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