Wolves without teeth. [TOUS LES READERS]

Le sable se collait à sa peau, et s'accrochait à lui comme pour le ralentir. Sa hanche le faisait souffrir, lui rappelant, comme un coup de pelle derrière la tête que dès le début de sa vie, rien ne serait facile mais il avait bien grandit, il était devenu capitaine et aujourd'hui, il était à présent l'oncle de trois petits enfants. Mais tout ça n'était qu'un mirage et la mer l'avait trahis à faire quelque chose qu'il devrait cacher aux autres, pour un temps. La mer l'avait inciter à tomber sur une vieille femelle, dans les derniers moments de sa vie. Kéran aurait pu faire preuve de pitié, puisque le combat et les coups qu'il avait porter n'était pas réglementaire, injuste. Mais le Capitaine des readers n'était pas comme ça. Il se battait dans la lâcheté, dans les coups bas et la manipulation et c'est pourquoi il c'était contenter de voler, non pas seulement qu'une pauvre clochette sur les décorations de la louve en fin de vie, il lui avait aussi voler sa progéniture. Il avait voler le sang, la chair, le futur d'un continentale, comme lors de sa dernière venue avec Tatch et Creek lorsqu'il avait chercher à faire un sacrifice à Céto. C'était ça, la vrai vie. Cependant, dans un élan d'égoïsme, le Capitaine ne pensa pas immédiatement que son acte de barbare aurait très vite des conséquences sur son futur proche.

Essoufflé, respirant avec difficulté, avec dans la gueule, le corps presque inerte d'un chiot dans sa gueule, il n'écouta que très peu les plaintes qui sortait de son tout petit corps. Il n'entendait que la mer qui l'appelait de nouveau, comme en guise de félicitation. Il avait réussi à lui rapporter du nouveau sang et c'était tout ce qui comptait, n'est-ce pas ? N'est-ce pas...? Kéran déposa la jeune femelle à peine naissante dans le sable chaud avant de regarder derrière lui. Personne ne l'avais suivie, la femelle n'avais donc pas eu assez de force pour le suivre, ou avait-elle décider de protéger la progéniture restante, au risque de perdre l'un des siens ? Mais il avait sentit comment la femelle commençait déjà à s'éteindre, il savait qu'elle ne survivrait pas. Même Tatch n'arriverait pas à guérir ses blessures. Il pris une grande respiration de l'air marine, qui le ramena un peu sur terre et le rassura. À partir d'ici, la mer le protégerais. Il jeta un regard sur la jeune femelle, qui, plaintive, tenta de trouver un chemin dans ce sable froid qui l'empêchait d'avancer. Se sentait-elle seule ? Apeuré ? Il s'avança et repris la petite patate entre ses pattes.

-La mer t'apportera le courage, la mer t'apportera une famille, elle t'apportera l'abondance et la liberté murmura Kéran à voix basse avant de reprendre la patate dans sa gueule.

Les oreilles tendus vers l'arrière, près à tout éventualité, il se jeta de nouveau dans la mer et se mis à nager le plus rapidement possible. Plutôt calme, la mer sembla lui laisser le passage. Sa tête à peine sortie de l'eau pour permettre à la petite de ne pas se noyer, Kéran finit par arriver sur les collines, complètement épuisé. Sa blessure de guerre le tirailla et l'obligea à se poser un instant sur son territoire. Il déposa la jeune femelle naissante sur une branche de palmier puis se secoua, se débarrassant de l'excédant d'eau marine dans son pelage puis repris son chemin, directement vers la grotte de Sayuri. Elle avait déjà des mioches, elle saurait s'en occuper et garder le silence sur ce qui se passerait, dans les prochains jours. Et si elle ne souhaitait pas garder le silence, il l'obligerait, le temps que Kéran est le temps de réfléchir à ses actions prochaines. Cependant, Sayuri n'était pas là. La grotte était complètement vide et ne portait presque pas les odeurs de la vieille femelle. Maugréant et sentant que la vie commençait à quitter le corps de la jeune femelle, il paniqua. Il n'était pas paternel, et il n'était pas une femelle. Il ne savait pas quoi faire avec un aussi petit corps, sans force. Il finit par faire un détour dans la grotte de Tatch en espérant que celui-ci serait quoi faire, mais lui non plus, n'y était pas. Rageant de plus en plus, à qui pouvait-il encore faire confiance ? Son regard parcouru les tanières et s'arrêta en dernier choix sur la seule nourrices des raeders, dont il ne connaissait à peine et vint la déposer contre les mamelles encore chaude de celle toujours en cloque.

-Je compte sur toi pour la rendre forte. Si elle meurt, tu meurt aussi maugréa Kéran avec une étincelle dans le regard et surtout, ne dit absolument rien. C'est notre petit secret.

La femelle jeta un regard à Kéran, avec la plus grande approbation, même si au fond, elle ne comprenait pas encore ce qui se passait. Cependant, elle faisait confiance à son capitaine. Elle hocha la tête et s'occupa rapidement de la jeune femelle, s'acharnant à retirer l'eau marine qui pétrifiait son petit corps. Kéran finit par ressortir et pris enfin le temps de respirer. Le soleil sembla alors lui taper sur la tête. Une migraine se fit ressentir dans ses tempes, puis un élan de fierté le pris, dans son corps. Il avait réussi plus que ce qu'il n'avait imaginer et jusqu'ici, il n'avait aucun remord. Car c'était ça, la vie de pirate. Dérobé aux autres, pour tout ce qu'ils leurs avaient voler, dans le passé. Un sentiment d'appartenance encore plus grand l'accrocha. Puis, il pensa à appeler sa grande famille avec lui, pour partager sa réussite. Il pris une grande respiration et la laissa s'échapper d'entre ses crocs, un long, profond et rauque hurlement de rassemblement. Il appelait sa famille, il appelait la mer, il appelait Céto. Son hurlement dura plusieurs secondes avant de s'éteindre avec le vent causer par la mer. Quelques personnes répondirent immédiatement à son appel. L'heure était aux réjouissance, de nouveau. Il avait aussi tant à annoncer.

****

Tatch


La mer l'avait avertis. Elle lui avait parler toute la nuit, l'empêchant de dormir. Elle lui avait fait savoir, dans les messages cachés des algues, qu'une nouvelle âme avait entrer l'île des raeders, cependant, l'appel avait été plutôt faible, comme si l'âme en elle-même, était plutôt faible. Une âme mourante, peut-être. Des rayons de soleil percèrent à travers les quelques nuages au dessus de sa tête et sembla lui guider le chemin vers sa prochaine destination. Comme un fidèle derrière le cul de sa maitresse, Tatch se mis en marche sans attendre. Il apporta avec lui, dans sa besace un médaillon et quelques concoctions intéressante qui pourrait l'aider à voler cette jeune âme mourante pour l'offrir à Céto. Toujours prêt à toute éventualité, Tatch s'alluma une cigarette en chemin. La fumé s'enfuirait dans l'air et laissait une trace derrière son passage, futile, éphémère. Ses poumons le brûlait et ça le rassurait. Le maitre des rituels chercha à trouver Limule, mais la jeune femelle c'était retiré un peu depuis la réussite de son épreuve et Tatch ne pouvait pas lui en vouloir. Il avait fait pareil lorsque sa mère était morte. Il avait passé la majorité de ses journées à travailler ce lien avec la mer, pour la comprendre mieux, pour s'isoler avec elle, le plus possible. Puis un hurlement déchira le silence morbide de l'île. C'était la voix de Kéran. Un coup le pris au coeur, comme un tir de plomb dans sa poitrine. Qu'avait encore fait son frère ? Tatch maugréa en route. Quelle erreurs devrait-ils réparé pour lui encore cette fois ? Il finit par arriver et vi Kéran, assied sur le sable froid, attendant que sa grande famille l'accompagne. Il fut le premier sur les lieux.

-Mon frère, qu'a tu encore fait ? La mer ma raconter qu'une nouvelle âme avait franchit les plages. Tu t'es ramené une autre maitresse ? Sale petit égoïste tu pourrais au moins partagé avec ton frère qui se meurt d'ennuie. Toute les femmes ne sont pas obligé de courir dans tes jupons.

Kéran jeta un regard froid vers son frère et il leva le nez sur lui

-Je suis le Capitaine, sale éffronté. Je prends toutes les femmes dont j'ai besoin pour satisfaire mes envies. T'a qu'à t'en trouver une toi-même je suis quoi, ta nounou dit-il en riant de bon coeur et en offrant un coup de tête dans l'épaule de son frère en signe d'affection. J'ai un appel à faire, nous avons bien une nouvelle âme à acceuillir parmi nous dit le Capitaine en jetant un oeil dans la noirceur de la grotte derrière lui.

Septique, Tatch suivie le regard, mais ne compris pas immédiatement que l'âme futile dont il avait ressentit la présence, était celle d'un louveteau naissant, voler aux mamelles d'une mère mourante et s'il avait su, il n'aurait qu'été fier, mais il fût fâché que son frère ne l'es pas apporter avec lui dans sa quête, like they used to do when they were younger.