Jeu de piste {Heinrich & Lucky}

Jeu de piste bulletorange

Vekah

Heinrich
Feather bulletorange

Lucky

/!\ RP se déroulant fini Mars, donc quelques semaines après le grand réveille /!\

Défi "Motivation":

Le soleil déposait lentement ses rayons lumineux sur les Plaines Savanes, que déjà le grand solitaire était sur le pieds d'oeuvre. Heinrich avait laisser Nimueh seule bientôt en terme de sa grossesse. Les jours étaient compté avant que que la louve noire ne lui donne ses enfants. Ils les avaient tant attendu, du moins c'était le cas avant... Avant quoi? Avant de se réveiller face à cette louve qui était le parfait mélange de Luna et lui. Il avait du mal à le croire lui même et s'il ne l'avait pas vu de ses propres yeux il n'y croirait tout simplement pas. Nimueh avait elle aussi remarqué cette ressemblance, heureusement cas se moment ici elle était bien trop grosse pour se battre. La vie de cette femelle crème ne tenait qu'au fait que la Lazuli était enceinte de ses précieux enfants. Sans quoi, elle l'aurait tué. Cela aurait été facile, cette jeune solitaire semblait si fragile, qu'elle l'aurait brisé en quelques coups de crocs seulement. Heinrich serait intervenu, à temps? Et quel en aurait été les conséquence? Il l'aurait tuée à son tour sans la moindre des hésitations. Heureusement, cela n'était pas arriver. Malheureusement, sa... fille avait pris la fuite dès son réveille sans dire le moindre mots et sans laisser qui quiconque lui parler. Elle s'était évaporé dans la savanes comme se fut le cas pour sa mère...

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Une seule chose hantait ses pensées. Retrouvait la chaire de sa chaire. Il avait tant de questions à lui poser, sur elle, mais surtout sur sa mère. Était-elle en vie? Où était-elle? Pourquoi êtes-elle parti sans rien dire? Pourquoi ne pas revenir? Tant de chose à demander... Le doux visage de la jeune femelle le suivait partout, dans ses rêves mais aussi au quotidien. Il avait déjà pris plusieurs louves pour cette dernières, mais ce n'était pas elle. Un sentiment d'échec et de déception grandissait en lui. Il devait là retrouver. Allait-il y arriver?

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Plutôt que de chercher en vain ici et là, chercher une aiguille dans une botte de foin, Heinrich était retourner là où il l'avait vu pour la première fois. Au pied de cette stèle étrange où était inscrit les noms de ceux qui dormait là. Un éclair de génie le traversa alors, ce qui lui fit hâter le pas. Il y avait forcément son nom dessus en plus d'y avoir son odeur qu'il pourrait suivre.

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Une fois devant cette pierre gravé sortit de nul part, il posa ses prunelles azures dessus pour en lire les noms. Il y en avait beaucoup. Ceux qui était à exclure était le sien, celui de Nimueh et celui du solitaire brun... Azkaban. Il ne restait plus que quatre noms. Il bannit le nom de "Fürher", simplement par le fait que cela sonnait comme un nom de mâle. Un pur préjugé qui pourrait l'induire en erreur, mais heureusement pour lui son instinct était bon. Il ne restait plus qu'Hanna, Sorrow et Camélia. Et là il lui était impossible de savoir lequel était le bon, mais une chose était sur il faisait parti de ses trois noms ci. Finalement, cela ne l'aura pas avançait tant que cela. Il était un peu déçu, mais il se doutait que cela ne serait pas très fructueux. C'était moins que rien... Le créteux se rabattit alors sur son idée première. L'odeur. Cela faisait un peu plus d'une semaine que le réveille avait eu lieu, l’effluve de la louve ne serait plus beaucoup marqué. Par chance, dans les Plaines Savanes ni ne pleuvait pas beaucoup, préservant un peu mieux les odeurs en suspensions. Hein' se pencha là où elle avait dormi durant des mois, voir des années, le temps du grands sommeil était vague, mais assurément long, suffisamment pour ne pas voir un hiver entier passer. Le sol était encore marqué de sa présence. Le mâle balafré de toute part huma longuement l’odeur de sa fille. Il voulait s'en imprégner autant que possible la truffe, pour être sûr de ne pas perdre sa trace tellement elle était légère.

C'est alors que s'en suivi un long jeu de piste...

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Le grand mâle traversa une bonne partie de la savane, il du si reprendre à plusieurs fois pour rester sur le bon chemin. A certains endroits l’effluve s'était effacer, puis réapparaissait un peu plus loin. Mais ce n'était pas d'une grande difficulté face à ce qu'il avait à présent sous les yeux. Un troupeau de buffles de plus d'une centaine de tête en pleines saison des naissances et il allait devoir les traverser pour continuer à suivre la piste de sa fille, bien sur si son odeur n'était pas trop couverte par celle des herbivores. Le solitaire n'était pas à son aise, se n'était ni le moment où ses animaux étaient le plus calme et ni des animaux calme tout court. Heinrich avait appris avec le temps qu'il n'était pas très judicieux de si frotté, mais c'était sans compter sur sa détermination. Il allait essayer, tout en sachant cela. Doucement, il s'approcha de la harde. Les bovins l'avaient déjà repéré depuis un moment, mais ne présentant pas un danger étant loin ils ne s'étaient pas préoccuper du loup. A présent, il était là devant eux, se faufilant entre les buffles les plus écarté du groupe. L'odeur de sa fille était toujours légèrement présente, il devait continuer et il finirait bien par sortir de cette essaim de grosses vaches noires. La population de buffles se densifiait à mesure des mètres qu'il parcourait. Tout se passait bien jusqu'au moment où de jeunes mâles se mirent à le suivre d'un peu trop près. Ils voulaient surement le provoquait et lui montrait qu'il n'avait rien à faire ici surtout en présence des jeunes bovins. Mais il n'avait que faire de ses freluquets, il le lui faisait pas peur. Le solitaire avait le pelage gonfler, ses crocs étaient sorti et un grondement rauque d’avertissement s'échappait de sa gueule entrouverte à mordre tout ce qui passerait à porter. L'effluve qu'il suivait avait quasiment disparue, recouverte par l'odeur des buffle et la merde. C'est alors que l'un des jeunes mâles lui mis un petit coup de corne dans l'arrière train. Un avertissement qui signalait qu'il avait déjà beaucoup trop avancer dans leur rang. Heinrich fit alors volte face et manqua de peu le museau de celui qui l'avait provoqué. Il ne payer rien pour attendre celui là... Si seulement, il pouvait leur faire comprendre qu'il n'était pas là pour chasser et tuer l'un des leurs, mais juste qu'il cherchait à retrouvait sa fille... Cela aurait été plus simple, mais rien n'était simple...

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Le grabuge amenât rapidement un adversaire d'un tout autre gabarit. Le chef de hard. Un large et massif buffle noir couvert de poussière, mais aussi de balafres tout comme Heinrich. Les jeunes mâles reculèrent face à leur meneur. Le loup et le bovin se jaugèrent du regard. Ils étaient tous deux des combattants. Ils étaient tout deux des survivants. Aucun ne se laissera faire et il était impossible qu'ils ne ressortent sans aucunes égratignures.

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C'est le chef de la hard qui s'élança en premier. Puissant, mais trop lourd pour être aussi rapide que le "petit loup". Le solitaire esquiva le mastodonte et son coup de cornes qui pourrait lui être fatale. Le loup essaya de lui attrapé l'un des mollets, mais les sabots de celui-ci s’avérait un danger tout aussi grand. Il ne voulait pas être piétinait et finir comme un vieux tapis. Le bovin enchaînait les charges et les coups de cornes en essayant d'avoir le prédateur. Enfin... Prédateur que de nom, les loups avaient toujours beaucoup de mal à vaincre un tel adversaire seul. C'était pour cela qu'il chassait le gros gibiers en meute. Toutefois, un loup bien entraînait pouvait faire des ravage même seul. Heinrich eu beaucoup de mal à le toucher, ses morsures ne faisait pas grand chose à la peau épaisse du buffle et en raison de l’agitation de la bête les prises étaient moins bonne. Finalement, le solitaire réussit à grimper sur le dos de l'herbivore. Là, ses appuis étaient meilleurs et ses prises aussi. Ses crocs s'enfoncèrent frénétiquement dans le cou de la bête noir. Le sang coula sur le pelage poussiéreux de son adversaire mais aussi dans sa gueule. Le buffle se débattit avec force et réussit à faire tomber son assaillant au sol qui se pris un coup de sabot dans le ventre. C'était douloureux pour Heinrich, mais cela ne l’arrêterait pas pour autant. Les deux animaux combattirent encore longtemps avec brutalité, jusqu'à l’épuisement. Tout deux était à bout de souffle et aucun des adversaires n'avait su prendre l'avantage sur l'autre. Leur corps respectif était abîmer par les nombreux assauts. Tout cela ne menait plus à rien, Heinrich ne sentait plus l'odeur de sa fille et mourir ici ne lui convenait pas. Le solitaire recula de quelques pas, signifiant qu'il acceptait sa défaite. Le buffle n'en pouvait plus lui aussi, son regard noir fixait le prédateur. Lui non plus ne voulait pas mourir tout de suite et préféra en rester là. Le bovin se redressa et resta droit observant le loup repartir de là où il venait.

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Une défaite, ou plutôt un match nul, même si Heinrich avait plus à perdre. Il n'avait pu retrouver la trace sa fille, une grande frustration pour lui. Son corps était meurtri par ce combat qui fut au final vain et purement inutilement abîmer. Il n'en resterait pas là, il finirait par la trouver! Il en était sur!

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L'après-midi battait son plein, le soleil était chaud, le grand loup avait trouvé place dans l'ombre d'un grand acacia. Il prenait soin de ses plaies, c'est qu'il n'était plus tout jeune après tout...

► Nombre de mots: 1712

A ce moment, il n'avait pas encore trouvé d'Etelkru. Ça le rendait fou, il avait l'impression qu'il les croisaient sans les voir, qu'ils lui filaient continuellement entre les pattes. Il aurait augmenté ses chances à rester au même endroit mais aujourd'hui, tourner autour du même bosquet de sapin l'énervait d'avance, il ne risquait pas de paraître gentil et agréable avec cette humeur à étriper le premier loup venu. Mine de rien, marcher lui faisait du bien.
Le mâle beige n'alla pas nul par non plus. Il avait une sœur et elle savait qu'elle l'avait suivi jusque sur ces terres. Lucky ignorait ce qui l'avait poussé à venir jusqu'ici, si c'était pour suivre son frère ou... retrouver cette figure qui n'existait que dans les souvenirs de leur mère. Qu'importe, il fallait que ça soit clair pour elle, elle ne devait traîner dans ses pattes. Pourtant, n'était-ce pas lui qui commençait à la chercher ? Retraçant le pas de sa mère, cherchant les paysages qui collait le mieux à ses descriptions ? Le problème était que sa sœur était terriblement faible, surtout pour une solitaire mais malgré que ça exaspérait le mâle au plus haut point, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiétait pour elle. Il fallait qu'il la retrouve, au moins pour lui répéter de ne pas aller en terre Etelkru, que c'était trop dangereux. Un rappel dans une remontrance qui cacherait son soulagement de voir qu'elle allait bien, parce qu'il n'imaginait pas devoir supporter que ça ne soit pas le cas.

Le soleil de midi cuisait cette terre oubliée des pluies. Il n'y avait qu'herbe sèche et grands acacias ici, pas véritablement un temps qu’appréciait le jeune solitaire. Oh bien qu'il n'avait ni l'épaisseur de sa mère, ni celle de sa sœur, il avait tout de même le poil isolant et bien plus adapté à la vie en montagne qu'il quittait pour la journée qu'à celle de ces plaines de soleil. Gueule ouverte, la langue au bord des crocs, il se léchait de temps en temps les babines pour ravaler sa salive avant d'avoir la gorge trop sèche. Déjà il avait avait soif et les accessoires qu'il portait confirmait que ce terrain n'était pas le sien. Le soleil et la fatigue pointant lui faisait oublié son objectif, se concentrant sur sa marche uniquement, avant qu'une odeur de sang ne vienne lui chatouiller les narines...
Redressant la tête, il balaya le paysage du regard. Lucky savait être opportuniste quand il le fallait et une proie sans effort était un véritable cadeau lorsqu'on était sans meute, d'un autre côté, ce genre d'odeur attirait les prédateurs. Soudainement il vit une forme d'un beige effroyablement familière sous un des grands arbres et dans cette direction, l'odeur était plus forte. Le cœur du jeune mâle rata un bond et il se précipita vers la forme, ignorant chaleur, soleil et poussière, ignorant les moucherons énormes que son visage rencontraient pendant la course, ignorant l'herbe qui coupait les pattes.

« Cam' ! Bordel Cam' dis moi que tu vas... »

Il s'arrêta, l'élan le faisant déraper jusqu'à la lisière entre l'ombre et le soleil, le laissant à la lumière, la poussière s'envolant dans un gros nuage. Sous l'arbre, ce n'était pas sa sœur mais un mâle relativement âgé, un mâle qui ressemblait beaucoup à sa sœur, un mâle qui lui ressemblait bien plus.

« ...bien. »

Il resta là, à fixer le loup inconnu sans bouger, la gueule légèrement ouverte par son dernier mot. Il n'entendait plus la savane alentour, juste les battements de son corps et le bruit strident de ses pensées. C'était... impossible, ça ne pouvait pas être aussi simple, ça ne pouvait pas être lui.

Le goût de son propre sang dans sa gueule lui laissait toujours une drôle de sensation en plus du léger picotement que cela pouvait lui faire sur la zone endolorie. La douleur était encore fraîche comme ses plaies, sauf que c'était lui même qui ravivait un peu cette douleur. C'était à la fois exaltant de se remémorer le combat, mais tout aussi frustrant de se rappeler les moments où il n'avait pas su esquiver ou parer correctement. Depuis tout petit, Heinrich avait cet amour pour le combat, comme la plupart des louveteaux de son âge. Hors, en vieillissant, les autres se mettaient à s’intéresser à d'autres choses plus ou moins futiles et frivoles. Le créteux n'était pas intéressé par la plupart des choses qui devait retenir l'attention d'une jeune adulte. Obnubilé par son envie de changement d'horizon et de performance, il avait choisi un chemin que bien rare sont ceux qui y sont aventurer. Passer dans le camp des ennemis, qui était plus nombreux, plus organisée et plus puissant. Cela semblait être une bonne idée de les rejoindre... Mais au final, ils ne firent pas long feu. Encore une histoire avec les dieux... Lui qui n'avait rien demandé. Lui qui ne voulait pas y être mêler. Lui qui ne les aimait pas. Tant de potentiel qui aurait pu être mis à profit... Ses jeunes années pouvaient sembler bien triste, mais ce n'était pas le cas, il y avait se petit rayon de lumière dans ses ténèbres. C'est là qu'il l'avait recompter. Luna. Petite louve blanche avec une seule aile, toujours perché dans son monde bien plus beau que le sien...

Où es tu passer?

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Nostalgique et amer, Heinrich repensait à ses moments qu'il avait passer avec Luna. Pourrait-il là revoir un jour? Déjà qu'il n'était pas capable de retrouver sa fille, comment pourrait-il retrouver sa moitié? Les deux louves occupaient intégralement ses pensés, il ni avait plus de place pour Nimueh qui mettrai bientôt leur progéniture au monde. A présent, la femelle noir et les louveteaux qu'elle portait avait perdu tout intérêt à ses yeux. Il regrettait à présent... Savoir qu'il avait déjà une descendance, cela rendait la nouvelle inutile. Il ni avait pas à y réfléchir, s'il venait à retourner dans le passer il ne referait pas cela. Le solitaire était emplis de remord... Comment avait-il pu être aussi égoïste? Mais à présent ce qui était fait était fait. Nul possibilité de revenir en arrière. Il devra en assumer les conséquences...

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C'est au dernier moment qu'il remarqua la présence d'un autre loup lui près de lui. Le vent l'avait trahi, celui-ci ne venait pas dans la direction de cet inconnu. Ce dernier semblait agiter, le jeune avait couru jusqu'à lui pour piller juste à quelques pas de lui. La lumière le baignait tandis que le vieux mâle était dans l'ombre. Son élan l'avait saisi, le vieux mâle s'était alors lever avec hâte et douleur pour faire face à se lupin qui troublait. Quand le nuage de poussière se dissipa, Hein' pu distinguait pliement le nouveau venu. Tout comme le jeune, le vieux était pantois. Une nouvelle copie de Luna et lui venait d’apparaître sous ses yeux comme par magie. Est-ce que lui aussi aller disparaître sans laisser de traces? Pas sur qu'il puisse le poursuivre dans son état.

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Heinrich fit un pas en avant. Est-ce un mirage? La douleur ou la chaleur? Il avance d'un pas de plus, hésitant, il ne voulait pas non plus qu'il s'envole comme la petite femelle rosée. Ce n'était pas très judicieux de bouger dans son état, la plaie la plus profonde qu'il avait se remit à couler. Rien de grave, rien de vital, mais pas insignifiant pour un ancien. Le créteux détaillé scrupuleusement le jeûne, tout comme il le faisait avec lui. Visiblement, tout deux étaient stupéfaits et ne savaient pas comment réagir à la situation et ni quoi dire. C'était malséant, mais tellement excitant.

C'était son fils tout cracher. Même un aveugle serait le voir.

"Hum... Bonjour." Finit-il par lâcher avec maladresse: "J'sais pas trop quoi dire... Mais il semblerait qu'on se ressemble assez pour être père et fils."

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C'était tellement nul comme approche, mais bon c'était mieux que rien, non?

Il était tendu, tout comme l'autre d'ailleurs, les deux mâles se regardant dans le blanc de l'oeil sur cet instant suspendu dans le silence. Au delà du mugissement des buffles au loin, du bruissement de l'herbe dans le vent chaud, le plic ploc du sang qui coulait de la plaie ouverte du vieux, une faiblesse que Lucky ne manqua pas de noter, en cas de problème, ça pouvait lui donner l'avantage. Il ne sous-estimait pas le vieux mâle, c'était bien pour ça que le jeune gardait en tête les forces et les faiblesses. Ce n'était pas parce que le loup en face de lui avait un pelage très similaire au sien qu'il ne se montrerait pas méfiant, bien au contraire, malgré les récits de sa mère, Lucky préférait même se montrer un peu plus sur ses gardes qu'à l'accoutumée, parce que tout lui paraissait bien trop simple.
L'inconnu avança d'un pas vers lui, ce qui eut comme réaction de le tendre un peu plus, les yeux bleus du jeune rivés vers ceux du plus âgés, Lucky dévoila un début de crocs et laissa son pelage se gonfler sans pour autant émettre quelconque grondement. Et le vieux brisa le silence pour lancer cette hypothèse qu'ils avaient visiblement tout les deux.

« Peut-être bien effectivement. »

Lucky ne baissa pas sa garde pour autant. Il avait encore du mal à croire que ça pouvait être aussi simple. En réalité, il était même assez probable qu'il n'ait pas envie d'y croire pour une obscur raison, par peur de briser l'image qu'il s'était faite via les récits de sa mère de ce précieux paternel ? Il ne lui en avait jamais voulu de ne pas être là, il savait qu'il y avait toujours eu quelque chose d'assez compliqué et sa mère avait toujours parlé de lui comme s'il pouvait apparaître au pas de leur tanière d'un instant à l'autre, comme un héro qui revient de son long voyage. Il l'admirait ce père, imaginer le voir en vrai semblait si surréaliste.

« Qui êtes-vous ? »

Il ne connaissait pas le nom de celui des histoires, connaître celui du vieux mâle ne lui apporterait pas grand chose en réalité mais c'était toujours mieux de savoir qui on avait en face de soit, surtout dans ce genre de situation étrange où on connaissait potentiellement l'inconnu.

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